[RP]Primatiale: investiture de Myrlin, Dug Breizh. juin 1457

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Dom_Courtin a écrit:: Le secrétaire épiscopal avait fait ouvrir les portes en grand. Les clercs arrivèrent en procession.

La cérémonie était bien réglée.

« Les cloches de la Primatiales sonnèrent à l'arrivée de MM. du Chapitre, qui s'arrestèrent au bas de la nef, rangés en haie sur deux lignes. Quelque temps après arriva le seigneur Archevêque, de Rennes, primat de Bretagne, Grand Inquisiteur, Son Eminence le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie Duc de Montforzh, précédé du clergé, en teste (qui était allé au devant de lui) et des Pères franciscains de Saint-Melaine (qui l'avaient amené processionnellement) ; il était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers de Saint-Etienne. Au moment que Monseigneur entrait dans l'église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mis à genoux il baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence au seigneur archevêque qui s'était levé, se couvrit et le complimenta.
Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle Monseigneur, précédé de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître ; on avait eu soin de faire défendre l'accès par deux gardes épiscopaux envoyés exprès de la part du Chapitre. Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant monté sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, le revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main. Ainsi revêtu de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.
Il s’assit dans le fauteuil qui lui été destiné et attendit, que le Grand Duc de Bretagne puis le Duc régnant et les nobles de Bretagne arrivent à leur tour.
La cérémonie était bien réglée, tous les deux mois, sauf exception était investit ou réinvestit le Duc ou la duchesse régnant de Bretagne.
Occasion était pour la Bretagne dans sont ensemble de renouveler l’attachement à ses gouvernants, sa religion et les valeurs ancestrales du Grand Duché.
Assis sur le cathèdre, le prélat laissa son regard parcourir la nef, passant des nobles au premier rang puis aux notables et enfin aux gens du peuple qui se tenaient debout au fond de l’édifice. Durant que les gens continuaient d’affluer il entra en prière.

Kurios a écrit:: L'évêque de Nantes s'installa à sa place sur une stalle du chœur en attendant que la cérémonie commence. Il participait au brouhaha ambiant en discutant avec son voisin clerc lui racontant sa balade en forêt avec une rousse.

Il espérait qu'il y aurait du monde pour la cérémonie. La Bretagne attendait toujours son nouvel essor.

Joeboy65 a écrit:: Joe, s'en revenant des festivités de la St Jean, arriva près de la primatiale. Le Dug devait être investi ce jour.

Il aperçut un cureton quelque peu connu dans son bon village de Kastell Paol.

Un salut de la main.

Une fiole de pruneàvampi, une gouleyante rasade pour se rafraichir puis Joe s'installa en attendant le début des hostilités.

Amalric36 a écrit:: Le Grand Duc et archidiacre de Roazhon fit son entrée dans la primatiale, précédé par sa grenouille et suivit par quelques hommes qui s'arrêtèrent au seuil de l'imposante cathédrale.

Voyant cette pipelette d'évêque de Nantes papoter avec son voisin, il rejoignit sa place en attendant l'arrivée du nouveau Duc, une bouteille à portée de main, au cas où l'aveugle n'arrive pas à trouver les portes de la primatiale.

Bahia7 a écrit:: Bahia arriva sur le parvis de la cathédrale. La foule commençait à affluer. Il salua les uns après les autres, les personnes déjà présentes, tiens des saint politains d'ailleurs pour beaucoup d'entre eux.

Lelyana a écrit:: La jeune capitaine entra dans la primatiale, déja que d'animation, cela faisait plaisir a voir. Elle alla s'asseoir a sa place (bon tout le monde est a sa place mais on se demande bien qu'elle est la place de qui ou ...). Bref, elle est la tranquillement assise a attendre, lorgnant sur la bouteille du Grand Duc et faisant quelques subtiles glissades que personne ne voient bien entendu, pour se rapprocher de lui (et de sa bouteille) très très discretement.

Coldtracker a écrit:: Maël arriva à l'église et entra sans attendre....
Il se devait d'y être pour us et coutumes de la noblesse bretonne dont il faisait partie....

La tenue d'apparat était de mise mais le Maréchal de l'Ost De Retz n'avait pas besoin d'une grande mise pour se démarquer du reste du reste de la foule...
Sa stature colossale le faisait pour lui et c'est à grandes enjambées qu'il rejoignit l'espace réservé au Souverain de Bretagne avant de rejoindre le sien, celui Du vicomte de Frozay qu'il était...

La tenue d'apparat n'était qu'une tenue enrichie de ce qu'il portait habituellement, le colosse n'aimait pas afficher sa fortune à outrance et préférait le sobre et l'élégance du noir, teinture qui était chère à obtenir...

Il se présenta donc en chausses noires aux aiguilletes rouge aux ferrets d'argent avec un doublet noir aux boutons du même métal...

Son col de doublet tranchait sur le reste du noir par sa couleur pourpre cousue de fils d'or indiquant sa charge de Maréchal d'Ost...
Comme le faisait la chaîne qu'il portait autour du cou....
Il portait une bague d'argent faite à ses armories....

La mise était complétée par un chaperon rouge qu'il avait enlevé mettant en lumière son visage balafré et des yeux bleus à vous glacer le sang et par de grandes bottes marron foncées

Sa taille étonnamment fine pour un homme de sa carrure était enserrée d'un baudrier et d'une ceinture croisée qui portaient l'escarcelle et les fourreaux garnis de sa grande éspée bâstarde et de sa dague à rouelle...

La grande lame pouvait couper un homme en deux et désosser un homme d'armes en harnois...
Celle-ci reposait dans le fourreau porté à l'horizontale à la manière des hommes d'armes...

Cela gênait par fois les gens autour de lui mais il n'y prêtait guère attention...

Il se rendit devant le souverain de Bretagne et inclina la tête rapidement à la façon des soldats avant de dire:
-"Mes respects ma Roué..."

Il recula et il rejoignit sa place près d'un pilier et observa sans difficultés ce qui se passait tant il dépassait les gens dune bonne tête en moyenne...

Le nouveau Duc...

Il le connaissait ...Sous un aspect que peu de gens avaient l'occasion de voir...

Sous celui d'un homme qui tient une arme...Même aveugle..

A l'époque, Maël était le Mestre de guerre et d'armes de la garde Grand Ducale de Bretagne et se trouvait sur les remparts d'Angers en train de se battre contre les françoys quand il avait vu le sieur frapper de part et d'autres et touchant bien miraculeusement certains ennemis avant de se trouver en difficultés...

Il se rappelait bien...Maël se souvenait bien des bains de sang....

N'était-ce pas on office de tuer pour Bretagne afin de lui assurer la paix?

Oui, il connaissait l'homme...Fervent Breton de cœur et d'esprit...De sang et de tripes...

Cela lui suffisait en dehors de toute considération politique....

Par ailleurs, le personnage était atypique et il aimait bien cela..
Ne l'était-il pas lui-même?

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Evenice06 a écrit:: Depuis peu, comme son époux elle ne venait pratiquement plus aux investitures des Ducs.
Ca pouvait lui être reproché, les nobles se doivent d’être présents à ces cérémonies parait il.
Mais elle avait fini par trouver ces investitures d’un ennui mortel, tout autant que rien n’était vraiment sincère dans tout ça, c’était l’habitude, une simple habitude.

Mais cette fois, c’était avec un réel plaisir et une ferveur non feinte qu’elle venait pour l’investiture d’un homme très critiqué certes, mais d’une valeur au dessus du commun.

Comme à son habitude, elle se mêla à la foule des bretons sans titre, sans armoiries, sans distinctions aucune, loin des fats et des vaniteux et s’installa au fond de la Primatiale, près et au milieu du Peuple, comme elle avait toujours été depuis sa naissance.

Leyah a écrit:: Toujours non loin de sa brune, la jeune rousse entra dans la primatiale, non sans avoir écrasé le pied de son parrain au passage. Ainsi Leyah le saluait a sa façon avant d'aller s'installer tranquillement. Le regard en coin vers la porte dans l'attente de l'arrivée du duc ..Leyah souffla sur une mèche de cheveux rebelle, l'air de rien, avec déja une envie de détaler immensément retenue. Elle qui aimait a être discrète avait horreur de ces bains de foules propices aux cancans de mégères assises sur les bancs non pas pour assister a l'investiture, mais pour pavaner dans diverses toilettes toutes au plus moches. Prise dans ces pensées ô combien ridicules, la rousse reprit son observation de l'entrée de la primatiale, glissant du regard pour regarder l'évêque en coin pour repasser vers l'entrée, en attendant sagement comme a son habitude.

Madeline a écrit:: Suppression HRP {Kyana}

Madeline arriva à l'église et entra sans attendre....
Elle se devait d'y être pour us et coutumes de la Cour de Justice dont il faisait partie....

La tenue officielle à savoir le manteau d’hermine et tout le tralala était de mise mais la première juge n'avait pas besoin d'une grande mise pour se démarquer du reste de la foule... et puis surtout, on sue comme un porc dans ces manteaux au mois de juin. Madeline avait donc opté pour plus simple, plus frais, plus mad quoi…
Et puis surtout sa stature d’Aphrodite faisait qu’un rien l’habillait et c'est à petits pas déhanchés qu'elle rejoignit l'espace réservé au Souverain de Bretagne avant de rejoindre le sien, celui de Madeline de Valendreuse qu'elle était... des fois qu’on ait oublié…

La tenue de Mad n'était qu'une tenue enrichie de ce qu'elle portait habituellement, la presque déesse n'aimait pas afficher sa beauté à outrance et préférait le sobre et l'élégance du noir, teinture qui était chère à obtenir... mais nécessaire en période de veuvage…

Elle se présenta donc en bottes noires aux lacets rouges en cuir histoire d’apporter un peu de gaieté à tout ce noir ...

Son bustier rouge lui aussi tranchait avec le blanc de sa chemise fraîchement lavée qui sentait bon le coquelicot qui pousse dans les prés...
Alors là, bien sûr, on se dit que finalement y’a que les bottes qui sont noires… ben oui !
Elle n’avait pas oublié la chaîne en « or qui l’y brille » de trois kilobinious qu'elle portait autour du cou....
Et pour parfaire le tout on pouvait voir sans peine la marque de l’alliance qu’elle ne portait plus mais qui persistait à son annulaire....

La mise était complétée par un énorme chapeau rouge à plumes blanches qu'elle avait laissé sur sa tête et dont une des plumes venait lui chatouiller les narines au point qu’elle larmoyait de ses deux magnifiques yeux bleus à en faire rentrer le Vésuve en éruption tant elle se retenait d’éternuer.

Sa taille naturellement fine pour une femme qui avait tout de même accouché trois fois dans d’affreuses souffrances était enserrée d'une ceinture rouge fraiboise. La fraiboise, rappelons-le au passage pour les curieux, est le résultat d’un mariage extraordinaire entre une fraise et une framboise.

La fraiboise… un rouge qui n’est pas rouge mais qui n’est pas rose non plus… rouge fraiboise quoi… couleur un peu criarde qui gênait parfois les gens autour d’elle mais elle n'y prêtait guère attention...

Elle se rendit devant le souverain de Bretagne et inclina la tête rapidement pour éviter de se prendre une plume dans la bouche et dit :

-"Mes respects Grand Crapaud..."

Elle pivota telle une danseuse étoile et rejoignit sa place près d'un pilier qui n’était pas de bar mais un vrai pilier et observa sans difficulté ce qui se passait après être montée sur un banc de la primatiale… ben oui, voilà ce qui arrive quand on ne finit pas sa soupe…

Le nouveau Duc...

Elle le connaissait ...Sous un aspect que peu de gens avaient l'occasion de voir...

Sous celui d'un homme qui savait tenir un boudin...Même aveugle… Tout un art…

A l'époque, Mad était déjà première juge à la Cour de Justice et travaillait main dans la main pour qu’il ne se prenne pas un mur avec ce cher Myrlin, son cher président. Les dangers étaient grands : des mécontents du bureau de la citoyenneté, le défilé des soutanes et j’en passe… Mais à aucun moment son président n’a failli ! Toujours fidèle au poste dans la cuisine, dès l’audience levée pour s’enfiler son boudin fait avec le meilleur sang de cochon du pays…

Elle se rappelait si bien...Mad se souvenait si bien du boudin de Myrlin....

N'était-ce pas son office de cuisiner le boudin pour Bretagne afin de lui assurer la justice ?

Oui, elle connaissait l'homme...Fervent Breton de cœur et d'esprit...De sang, de tripes et de boudin, bien sûr...

Cela lui suffisait en dehors de toute considération politique...

Par ailleurs, le personnage était « Ahhhhh t’y piques » et elle aimait bien cela… les hommes mal rasés, ça a du chien !

Chikaka10 a écrit:: La baronne avait du courir pour quitter la fête de la Saint Jean et être à l'heure pour l'investiture du duc. C'était la première fois qu'elle allait pouvoir entrer dans l' église et enfin tout voir...

Pour l'occasion elle avait passé une belle robe bleue de la couleur de ses yeux, sa taille fine scindée par une ceinture bleue marine. Sa longue chevelure tombait en cascade sur ses épaules.

Elle entra bien droite, intimidée de faire son entrée seule. Tant de bons mondes étaient déjà réunis en ce lieu.

Elle avisa son cousin Maël et se dirigea pour s'assoir près de lui. Au moins une tête connue pour elle.

Demat cousin Maël ! La place est elle libre près de toi ? Puis je te tenir compagnie ?

Elle avait murmuré ces quelques mots, voulant passer inaperçue et avait un regard implorant auprès de son maréchal, vraiment très mal à l'aise.

Depuis qu'elle habitait Fougères, elle n'avait manqué aucune investiture...

Passionpomi a écrit:: La cérémonie d’investiture du Duc de Breizh… Depuis le temps qu’elle souhaitait y assister, il était hors de question qu’elle manque cette occasion… Son voyage diplomatique en tant qu’Ambassadrice Rouergate, lui donnait une excuse supplémentaire à sa curiosité et à son intérêt… Non non c’était tout à fait exclu qu’elle rate ça….
Elle prit donc place dans la primatiale, non sans oublier de saluer discrètement les personnes que ses errances bretonnes lui avaient permis de rencontrer. On lui avait souvent parlé de ces cérémonies, elle avait enfin l’occasion d’y être…

Coldtracker a écrit:: Suppression HRP {Kyana}

Du monde arrivait....Nobles , non nobles, bourgeois....

Ils en connaissaient certains, les grands personnages mais surtout ses soldats, hommes et femmes massés dans le fond de l'édifice religieux...

Il les connaît, les entraîne au quotidien, du plus jeune soldat au vétéran dont les cheveux ont blanchi plus surement par le nombre des campagnes accomplies que par les années...
Il a fait la guerre à leur côtés...

Arschers, coustiliers piquiers, hommes d'armes montés ou démontés, sapeurs, arstilleurs, ingénieurs...

Il voit les armoiries de Retz couplées à celles de la Bretagne cousues sur le cœur des doublets...

Et ne peut que ressentir de la fierté...

Il regarde et sourit, d'un sourire rare qui ressemble plus à une grimace car déformant son visage balafré...

Il n'y fait plus attention et aime à penser qu'il porte la marque Bretagne, celle de ceux qui ont versé le sang....

Il se demande encore pourquoi dans la maison de Doué, il n'y a que peu de sièges et réservés au grand mon que plus est....

Il ravale l'interrogation qui est la sienne et qui n'est pas en accord avec certaines anciennes croyances qu'il détenait de ses ancêtres...

Il se rappelle qu'il regarde dans la mauvaise direction et se reprend...

La discipline...

-"Demat cousin Maël ! La place est elle libre près de toi ? Puis je te tenir compagnie ?"

Le sourire resta et il dit:
-" Oui, jeune damoiselle, , comment pourrais-je dire non à mon émérite lieutenant d'arstillerie et jolie cousine hein?"

Il dérogea aux us et coutumes et lui laissa sa place, il était mieux debout...

Et comprenait, plus de raison le mal-être des hommes d'armes dans de telles cérémonies...

Milouse a écrit:: Comme à son habitude, Aliéniore avait du me rappeler à l'ordre....j'avais déjà oublié. Depuis bientôt cinq jours, j'étais plongé dans les livres de comptes et à envoyer missive sur missive.

Habits de rigueur, nous arrivions ensemble à la primatiale. Il y avait déjà foule et comme à son habitude, ma Douce arrivait à se glisser pour attendre les portes. Je la regardais partir vers l'autel....la rattrapant du bras.
- Tu vas où là, je m'installe toujours au fond ...en plus il y a ta....euh des rilletais

Je secouais la tête, lisant dans son regard.
- Ok, je te laisse le choix de notre emplacement.

Je savais que nous allions nous retrouver dans les premiers rangs. Profitant de la traversée de l'allée centrale, je saluais au passage les têtes connues.

Myrlin a écrit:: Le duc entra dans la cathédrale au bras de sa compagne, Marquise. Pas de couronne sur son crâne mal coiffé, pas encore. Pas de grand manteau d'hermine non plus. Juste l'habit traditionnel des bourgeois du Trégor. Noir, blanc et boutons d'or. Son apparat, sa vanité, c'était sa qualité de Breton et rien d'autre. Le visage creusé par les années d'austérité, Myrlin se laissait guider par son épouse qui l'avait à présent battu dans les records d'impopularité. Jusqu'où, il l'ignorait bien. Un aveugle ne se soucie plus tellement de l'agencement des espaces, un aveugle se contente de se cogner de droite à gauche et d'avancer là où les obstacles cèdent. C'était aussi une façon de faire de la politique.

Marquise, discrète, lui signifia les personnes dans l'assemblée.

Gast ! Il va falloir faire prévenir de fermer les portes, pour pas que la Grande Douille s'éclipse de la cérémonie pour chaparder la boisson au buffet. C'est que ça coûte cher toutes ces fantaisies.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Alieniore a écrit:: Aliéniore au bras de son blondinet avançait d'un pas sur dans l'allée de la Primatiale , l'allure altière et le regard perçant, son baton de druide claquant à chacun de leur pas quand celui ci tangua sur la droite.

Alié se raidit et résista au mouvement de sa moitié , lui lança son fameux regard qui veux tout dire en un seul coup d'oeil et en soupirant le soupirant la suivit vers la lumière des premiers rangs en se penchant discrètement vers son oreille

Dis donc m'sire le Cac , faut pas croire que l'on est la pour siester ! c'est qu'il faut se montrer quand on gère les bourses ducales ... le trésor, enfin .. hum.. les finances quoi

Elle salua d'un signe de tête quelques personnes connues ou non qui les dévisageaient et entraîna son compagnon au premier rang où de nombreuses places libres n'attendaient que leur postérieur, les nobles se carapatant en général dans le fond en assumant leur charge...

Depuis le temps que je le côtoie le piaf , je vais pas en rater une miette! surtout que ça m'oblige a entrer ici.. lui chuchota t'elle en faisant un grand sourire à la grenouille qui se désaltérait dans le bénitier

Amalric36 a écrit:: Un croassement sonore plus tard, Gwerig se retrouvait au milieu de la primatiale, après un bref passage au premier rang au milieu de gens qu'elle reconnaissait, la grenouille bondit sur la madame qui s'avançait au milieu de l'allée, à côté d'une chose informe.

Pendant que la présidente de la CJ tentait de se dépatouiller avec une grenouille dans les cheveux, et que toute la primatiale avait en conséquence les yeux rivés sur le couple ducal, le Grand Duc en profita pour absorber une petite moitié de bouteille.

Amalric36 a écrit:: Ingurgitant une autre moitié, le Grand Duc découvrit en ce beau jour qu'une bouteille n'avait que deux moitiés, comme quoi les investitures ducales mènent à toutes les découvertes scientifiques de haut vol.

C'est alors que d'un bond il se retrouva debout, au moment même ou le Duc s'étalait contre un banc, renversant au passage une allée d'invités, magnifique image du duc s'agenouillant devant le Grand Duc, et de la primatiale dans le flou le plus total.

Pour palier à cette légère discordance au sein de la belle cérémonie, le chanoine, archidiacre, et conseiller diocésain de l'archidiocèse de Roazhon résolut de prendre les choses en main.

Debout qu'il était il s'avança donc, et prépara pendant les deux pas qu'il faisait un discours bien ficelé et fort approprié.

Bretonnes ! bretons !

Cette investiture ducale ne pourrait se faire sans un grandiose discours du magnifique, innénarable, incomparable, Grand Duc de Bretagne, j'ai nommé moi.

A ce propos, quelqu'un à t'il à boire ?

Un politain avisé vint alors au secours de son bien aimé et grandiose maire, qui put se désaltérer et reprendre.

Aussi, comme je le disais, cette investiture me parait l'occasion révée pour vous raconter l'histoire d'un de nos plus importants symbole : la prunavampi.

Amalric36 a écrit:: Il était donc une fois papy Vampi, oui en fait, il ne fut jamais le grand père que d'une seule personne, ma fille, et aussi de feu mon fils, mais il est une quantité relativement négligeable, ayant été occis très tôt par les françois et l'inconséquence de sa mère, mais bon toujours est il que tout le monde l'appellait comme ça, vous pouvez donc vous le permettre aussi.

Toujours est il, qu'un jour, papy Vampi, en pleine méditation intensive sous un prunier, fut troublé par la chute peremptoire d'un prune, qui vient s'abattre, la coquine, sur son crâne non averti, puisqu'en pleine sies...réflexion.

Et là !
Eurêka dit Papy Vampi, car oui, papy Vampi maitrise les tréfonds de la langue bretonne, même celle qui n'est plus usitée de nos jours, sachez donc, jeunes ignorants, qu'en fort vieux breton, eurêka signifie littéralement : "y'a plus qu'à boire". Notre cher et nouveau Duc ne me contrediras pas sur cette traduction des plus justes.

Ce fût donc là, loin de découvrir une idiotie sans utilité telle que la gravité, qu'ayant la merveilleuse idée d'utiliser les prunes politaines, un zeste de goëmon, et le reste de la recette est secret, vous comprenez aisément pourquoi, ainsi qu'un alambic familial, que ce cher Papy Vampi inventa la Prunavampi, fierté nationale, alcool incomparable, emblême notoire, éloge à la réussite bretonne, soleil de notre piètre existence, élixir BAMique, symbole parmi les symboles, et j'en passe ...

Marquise66 a écrit:: Elle n'avait franchement pas envie d'être là. En ce moment, des soutanes et des politiciens, elle en voyait bien plus que la dose thérapeutique qui lui était conseillée. Mais c'était son mari, alors elle avait fait un effort pour ne pas lui laisser paraître son manque de motivation. Et puis, il fallait bien qu'elle prenne soin de lui, sachant qu'il allait se trouver non loin d'Amalric et ne doutant point des talents des maçons de l'ombre pour faire de la cathédrale un véritable labyrinthe.

Un coup d'œil à gauche, un coup d'œil à droite. Œil ravi sur la droite, elle reconnait Madeline avec un très grand chapeau et debout sur le banc. Tellement distraite par cette scène qu'elle ne voit même pas Gwerig lui bondir dessus pour aller se réfugier dans ses cheveux. Surement encore un complot du Grand Duc, une sombre diversion pour accomplir des desseins surement maléfiques.

Marquise tentait quasiment désespérément de déloger le batracien, qui avait surement voulu assister aux premières loges à la cérémonie et plonger dans le calice quand celui-ci se présenterait. Éclair de génie ou non, Marquise se mit à pointer du doigt le vide et se mit à chuchoter.

- Oh regarde! Une mouche qui boit du chouchen! Ça doit être délicieux! Vite! Va la manger avant que quelqu'un d'autres ne te la prenne!

Mais Gwerig n'était visiblement pas très encline à collaborer, prenant désormais le chignon de Marquise pour un nénuphar. Ne voulant pas s'éloigner de Myrlin, convaincue tout ceci n'était qu'une diversion, elle se mit alors à faire de petits signes, qui devinrent vite des grands, vers Madeline pour que celle-ci vienne l'aider.

Azenora a écrit:: La petite Damoiselle s’était assise à coté de sa môman. Pour l’occasion, elle avait revêtu une jolie robe, qui jurée avec la couleur blond-roux de ses longs cheveux ondulés. Azenora n’était jamais venue à une telle cérémonie. C’est donc curieuse et ignorante, qu’elle attendit la venue du Duc. Avant d’entrée, sa môman lui avait répété plusieurs fois qu’il fallait qu’elle soit très sage, une promesse qu’elle tiendrait. Lorsque le Duc pointa enfin le bout de son nez accompagné d’une Dame qu’elle reconnut comme était la présidente de la CJ, la pestiote écarquilla les yeux, elle en avait entendu parler de cet homme.

Môman, c’est vrai que le môsieur il ne voit po ?

Amalric36 a écrit:: Une fois son Grand Duc de maitre tue, Gwerig s'extirpa comme elle put de la chevelure de la présidente, afin de regagner tranquillement l'épaule de son deux pattes à elle, la cérémonie pouvait reprendre son cours normal.

Enfin ... presque ...
A un duc affalé près, une rangée de noble par terre près, une chevelure de la duchesse consort près, une première juge présentable près, le brouahaha d'un évêque nantais près et surtout l'assèchement du gosier grand ducal près !

Myrlin a écrit:: Machinalement Myrlin repensait à ce qu'il venait de dire. Etait-il possible de fermer les portes de la cathédrale pour bloquer l'appétit du Grand Duc ? La Constitution affirme en effet que toutes les portes lui sont ouvertes. Mais admettons que les portes se ferment malgré tout, auprès de quelle juridiction intenter un recours ?

Bien sûr il ne remarqua rien des déboires de son épouse avec la grenouille bondissante.

Vous oubliez de préciser Altesse, qu'il s'agit d'un symbole constitutionnel, à la hauteur de votre auguste mais néanmoins insupportable personne. La prunavampi vient donc se loger, avec orgueil, dans la proximité du principe de souveraineté de la Bretagne et du nom de notre Sainte Nathan.

Je rends d'ailleurs un petit hommage à celle-ci, puisque nous en sommes à parler de nos trépassés chéris. La dernière investiture que j'ai pu voir avec mes yeux était la sienne, dont j'étais l'organisateur, encore jeune et ambitieux réformateur. Aujourd'hui l'investiture m'est dédiée, Nathan n'est plus là et je n'ai plus la vue pour comparer le faste présent avec la grandeur passée. Et si je ne suis plus jeune, je n'en demeure pas moins un réformateur ambitieux.

Ainsi va la Bretagne, semblable au ressac : un éternel recommencement mais chaque vague est unique. Tout périt, mais rien ne disparait vraiment jamais.

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Joeboy65 a écrit:: Les nobles, gueux et autres arrivaient au fur et à mesure.

Le Grand Dugdulle avait amené son batracien préféré qui sautait partout.
Joe esquissa un sourire lorsqu'il vit que driweg avait élu domicile chez Marquise et sa chevelure.

Après avoir tendu une flasque de pruneàvampi à mamal, Joe écouta son discours très intéressant.
Dès que l'on parlait de vampi, Joe tendait l'oreille.
Il faillit s'étouffer lorsque le Grand Dug commença à énoncer la recette de la prune. C'est que c'était un secret bien gardé à Kastell Paol. Même Joe ne connaissait pas entièrement la liste des ingrédients nécessaires à la composition de la divine liqueur.

Ouf de soulagement !!

Finalement le secret le resterait encore. Soulagé, Joe soulagea sa fiole d'une des rasades dont il avait l'habitude : cul sec !!

Il reprit son attention auprès de la cérémonie, peu académique pour l"instant.

Alieniore a écrit:: Alié avait avec son blondinet évité de justesse le cahot grenouillesque du batracien grand ducal quand à l'énoncer de l'histoire de Papy Vampi, elle ne put que bondir sur ses jambes , sa jeunesse presque retrouvé et l'âme de KP bouillant dans son sang juste ce qu'il fallait d'imbibée.

Aux derniers mots du GD et du Duc un peu coincé en ce jour elle ne put s'empêcher d'entonner un champ ressorti du fond de sa mémoire

Caaaapitaine BAAMMMMmmm tu n'es paaaas,
De noooootre beau payyyyys,
Mais du fooooond de la nuiiiiiiit,
Capitaine BAM!
D'aussi loiiiiiin que l'appétiiiiiiit,
Tu descends jusqu'iciiiiiiiii,
Pour saouleeeeeeeer tous les hooooooommeeeeeeeeees.

Un regard à son blondinet qui la regardait étonné , une grimace au GD pour voir s'il prenait la suite .. ni une ni deux elle poursuit l'air de rien dans la primatiale de Bretagne , un hymne datant de la fondation de leur beau pays

Capitaiiiine BAAAAMMMM tu n'es paaaaaas,
De notre voie laaaaaaaaactée,
Le lait çaaaaaa fait gerbeeeeeeeeeer,

Se demande si les curetons ne vont pas tomber raides à l'écoute de ce chant en ce jour et en ce lieu..

( Hymne Bamique)

Kante a écrit:: Toujours aussi peu fanatique de ces grandes cérémonies, l'évêque se calla discrètement a l'ombre d'un pillier.

Combien en avait-il vu des ces investitures, la plupart sans lendemain ?

Trop sans doute, mais peut être que celle-ci allait enfin apporter un peu de renouveau ...

Amalric36 a écrit:: Sachant qu'au moins un des évêques ne pouvait pas ne pas connaître, et donc ne pouvait pas lui en vouloir, le Grand Duc se releva, forcément, et enchaina :

Capitaine Baaaaaaaam,
Cent miiiiiiiiiiille millions d'tournééééééééées,
Pour sauver notre ééééétaaaaaaaaat,
La boulaaaaaaaasse on l'auraaaaaaaaaaa...

Il y a dans ton superbaaaaaaaaaar,
Et dans tes fûûûûûûûts en chêne,
Une réserve de choucheeeeeeeeeeen,
Il y a aussiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii,
tu voaaaaaaaaaaaaaaaaas,
Ta douce amiiiiiiiiiiiiiiie liqueuuuuuuuuuuuuuur,
Hydromel et ses soeuuuuuuuuuuuurs,
Qui ne te quittent paaaaaaaaaaaaaaaaas.

Capitaine Baaaaaaaaaaaaaaaaam tu n'es paaaaaaaaaaaaas,
De nooooooootre beau pays,
Mais du fond de la nuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit,
Capitaine Baaaaaaaaaaaaaaaaaaam!
D'aussiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii loin que l'aaaaaaaaappétiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit,
Tu descends jusqu'iiiiiiiiiiiiiiiciiiiiiiiiiiii,
Pour saouler tous les hooooooooooooooommes.

Madeline a écrit:: Le ti couple venait d'entrer dans la primatiale.

Rhooo mais quelle coiffure ! Quel style ! Quel appel de la mode !
Une grenouille dans les cheveux... mais quelle idée géniale !

Et voilà que Marquise lui faisait des signes de la main.

Madeline lui répondit immédiatement par un sourire, ferma un oeil, tendit son pouce en l'air et articula silencieusement à s'en décrocher la mâchoire :

GE... NI... ALE... TA... COIF... FU... RE !

Maewenn a écrit:: La peste, toujours dans les jupons de son Grand Duc de parrain sourit de toutes ses dents quand la madame entonna l'hymne le plus important de Bretagne. Et en coeur, après avoir crié un sonore PAPPPPPPPPPPPPPPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA, elle chanta de toutes ses forces.

Capitaine Bam tu n'es pas,
De notre beau pays,
Mais du fond de la nuit,
Capitaine Bam!
D'aussi loin que l'appétit,
Tu descends jusqu'ici,
Pour saouler tous les hommes.

Capitaine Bam oui cette fois,
Un jour tu saouleras tous ceux,
qu'iront chez toi...

Elle se mit debout sur le banc, appuyer sur les épaules de son parrain pour etre plus grande encore et que tout le monde voit la fierté qu'elle ressentait a cet instant précis.

Joeboy65 a écrit:: Ce chant !!

Tourne la tête. Surprise !!

L'hymne BAMique retentissait dans ces lieux. On l'avait bien entendu au cimetière de Kastell pour l'enterrement du grand BAMi alors pourquoi pas la primatiale.

Capitaine Bam oui cette fois,
Un jour tu saouleras tous ceux,
qu'iront chez toi...

Joe n'avait pas pu se retenir, il avait continué le couplet avec la minie puce, fille du grand BAMi, après le Grand Dug.
Il s'arrosa de nouveau de pruneàvampi ce qui lui rappelait le village et la Marée Basse, taverne BAMique s'il en était.

Myrlin a écrit:: Héhéhéhé.

On peut dire que ce mandat démarre sous de bons auspices. Sa majesté est d'humeur joyeuse et gaillarde. C'est assez rare pour être noté. Remercions encore une fois les miracles de la prunavampi.

Myrlin donna un petit coup de coude à son épouse.

Au fait ma chérie, j'ai élaboré un superbe complot tout à l'heure en me soulageant derrière un buisson. On fait une coulée de prunavampi pour amener Amalric jusqu'à une grande barrique, il rentre dedans pour chercher sa Dôse, on referme la barrique avec un gros verrou, on met un cadenas au verrou, une chaîne au cadenas, on soude la chaîne à l'armature, on consolide l'armature avec de l'argile, on fait rouler la barrique jusqu'à une falaise, on la lance dans l'océan et on revient vite fait à Rennes. Là je me mets deux billes avec un point dans les orbites, je m'installe sur le trône à l'aube et je dis "hips". Je chipe le pouvoir et personne ne s'en rend compte.

Toi bien entendu tu comploteras avec Madeline pour modifier la Constitution à mon nom.

Non ? Quitte à avoir une sale réputation, autant qu'il y ait une bonne raison. Et puis je suis certain qu'Amalric rêve de voyager sur les eaux dans une barrique géante. Idéale comme retraite.

Alieniore a écrit:: héhé, hihi, hoho, pensa t'elle. Bien heureuse de réentendre en l'honneur de Breizh et de leur tout neuf mais un peu décrépit Dug, cet hymne à la gloire l'une de leur boisson nationale...

Un grand sourire aux lèvres , elle fit un p'tit clin d'oeil à la fillote du GD et reprit sa place en soupirant de bien être pour une fois dans cet endroit un peu trop clos à son goût.

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Marquise66 a écrit:: Y'a des moments comme ça, où on se sent incomprise. Là, Marquise atteignait des sommets. Elle était sur le point de se résigner quand Gwerig regagna les épaules de son maitre.

Marquise leva les yeux au ciel pour remercier Aristote quand retentit l'air de la BAM, qu'elle avait également souvent chanté, dans sa plus jeune jeunesse. Seul ombre au tableau, c'est qu'il n'y avait rien à boire de là où ils étaient. Elle fredonna quand même l'hymne puis sourit à la remarque de son mari.

[Edit pour post croisés]

- Laisse moi t'apprendre quelque chose d'incroyable... Y'a Amalric qui fait de l'œil à Madeline. Je ne sais pas si c'est le chapeau, le corset ou les bottes, mais visiblement ça a de l'effet... Et toi tu veux l'envoyer en mer? J'ai mieux! Exploitons cette faille! Je vais manipuler Madeline pour qu'elle manipule Amalric et comme tu me manipules déjà, au final ce sera toi le grand patron. Non?

Mirwen a écrit:: Mirwen arriva en retard certes mais elle arriva...

Elle entra juste à temps pour pouvoir fredonner les derniers vers de l'hymne de feu son époux.

Azilliz a écrit:: Azi rentra, sortit les mains des poches, et se rendit griffonner "présente" sur le registre.

Elle s'assit aux côtés de ses cousins déjà présents sur le banc.

Sa somptueuse glacière était là...avec une coiffure innommable...On aurait dit que la coiffeuse avait éternué au beau milieu du chignon. Sidérée par les essais capillaires de la GJF, Azi en avait parfaitement oublié le sujet du jour : le mari de la GJF. Comment s'appelle t il déjà ?

Chikaka10 a écrit:: -" Oui, jeune damoiselle, , comment pourrais-je dire non à mon émérite lieutenant d'arstillerie et jolie cousine hein?"

Les joues de la jeune baronne avait rosi sous le compliment. Cela était bien la première fois que le maréchal parlait d'elle en ces termes. Mais en tant que soldat elle se reprit bien vite.

-" Je vous remercie Maréchal mais vous pouvez poser votre noble séant près du mien. Il y a assez de place."

Chika lui sourit et tapota une place libre près d'elle.

Tout alla bien vite ensuite. Le Grand duc qui nous conta l'histoire d'une boisson dont le secret demeurait à St Pol apparemment, une grenouille qui s'amusait avec la coiffure de la femme du Duc, un chant apparemment sacré qu'elle n'avait jamais entendu mais donc l'entrain était contagieux.

Et bien on pouvait dire que cette investiture se passait au moins dans la gaité malgré...

Il ne manquait plus que sa belle cousine et un certain homme pour rendre cette soirée encore plus agréable.

Tournant la tête vers l'entrée dans l'espoir de les voir, c'est alors qu'elle aperçut sa cousine Azilliz. Lui faisant des signes discrets afin qu'elle la vit, elle lui montra un emplacement libre près d'elle.

Une fois sa cousine installée, elle lui murmura :

-" Tu as manqué un grand moment cousine... Tu aurais explosé de rire... Gwerig s'est éclaté avec la chevelure de ta tortionnaire..."

Aelyia a écrit:: Enfin de retour pour un long moment sur le sol breton, Aelyia attacha sa monture puis se précipita dans la Primatiale.
Ouffff elle était arrivée à temps !
Un coup d’œil pour vérifier sa tenue vestimentaire.
Argggghhh ce n’était pas tout à fait l’élégance prévue et nécessaire pour la cérémonie. Des vêtements un peu fripés et poussiéreux par deux journées de longues chevauchés, des longs cheveux couleur des blés blonds complètement emmêlés et la gorge desséchée à force de galop. Sensation qui s’accentuait d’ailleurs à la vue du Grand duc semblant fort apprécier la bouteille de prune… en voilà un qui était prévoyant.
Bon allez pas grave la tenue se dit elle, déjà le nouveau Duc ne voyait rien et puis sa dame innovait en matière de coiffure donc l’audace semblait être de mise surtout que les cantiques étaient en ce moment remplacés par l’hymne Bamique. Voilà, on part quelques temps et le monde change.
L’aveugle ne voyait rien certes, mais pas la rousse et il fallait quand même qu’elle se montre à ses cotés. Hommage rendu à ses premières fonctions au conseil ducal. Elle salua les autres conseillers présent sur son passage, sourit à Bahia en pensant aux crêpes promises, non non elle n’était pas gourmande, sourit à la Capitaine en pensant qu’elle était heureuse pour elle et se glissa près d’Azenora en chuchotant à Leyah avec un sourire d’ange et en lissant ses vêtements.

Presque pas en retard tu vois, je n’ai rien loupé j’espèr?

Myrlin a écrit:: Manipuler Amalric oui, mais l'enfermer dans une grande barrique et le jeter à la mer, c'est encore mieux. Car en plus de devenir le maître absolu du monde armoricain, j'aurais en outre l'amour du peuple.

Beaucoup de brouhaha dans la cathédrale. Myrlin serait bien allé saluer personnellement quelques personnes, dont l'immense Coldtracker, mais il fallait se tenir prêt pour l'arrivée du prélat.

Ce qu'il faudrait c'est une petite musique d'attente. Comme des enfants chantant un bon petit cantique propre à l'île de sein. C'est toujours relaxant.

Clodeweck a écrit:: Le père Clodeweck promena le regard sur la foule rassemblée. Puis se décida à se lever. Pour voir de plus près.
Une odeur de prune avait emplie la primatiale, signe que la crème de la Noblesse Bretonne devait être là.

Les membres du conseil, les nobles, le peuple, les clercs, ici se mêlaient les représentants des pouvoirs temporels et spirituels dans un même amour de leur terre et dans l’espoir de voir cette nouvelle duchesse les mener sur le chemin de la paix et de la prospérité.

Tout le monde était là, représentants de la Bretagne, druides gardiens des traditions et du passé de la Bretagne qui accompagnaient le nouveau Duc.

Il s’adressa à la foule avec sérieux,

Mes frères mes sœurs.

Avant de passer à la cérémonie proprement dite, et puisque le duc nouveau et le champion de la coutume, je vais donc sacrifier à une coutume qui m’est chère, celle de pouvoir vous em.. , vous dire quelques mots, une fois tous les deux mois.

Donc d’entendre parler sans arrêt du renouveau de la Bretagne, permettez moi de dire que la Bretagne n’est pas plus divisée aujourd’hui qui hier.
Les Bretons sont et resterons des râleurs, et seulement des râleurs, ce n’est pas une division c’est une façon de nous exprimer, qui toute excessive qu’elle est, n’en demeure pas moins elle aussi une coutume.
Que je fus à tempêter contre Myrlin, ou contre notre Grand Duc Amal, voir l’inverse, n’a jamais jeter une ombre à l’estime, voir plus, que je leur porte.
Si l’on devait compter le nombre de Bretons, de Grands bretons qui se sont lancé des insultes, voir pis au visage, pour combattre côte à côte et s’embrasser dans la victoire. Il faudrait des lustres.
J’en profite pour présenter à ces dames de la CJ des excuses qui seront, je le souhaite, acceptées, pour mes propos récents et la comparaison que je faite des juges suprêmes et de certains volatiles d’importation. Je précise du même élan que je ne tiens aucunement rigueur à ces dernières pour leurs habituels propos sur ma personne.
Le côté joute oratoire que nous affectionnons laisse, nos esprit parfois déborder, rien que pour ce que l’on pense être la beauté du verbe. Mesdames veuillez considérer l’incident come clos. (jusqu’à la prochaine fois)
C’est donc avec grand Plaisir que je vais officier lors de cette cérémonie d’investiture, dans une Bretagne Bouillante et chaude, celle que nous aimons, loin des platitudes de nos voisins.
Certes nos insultes, valent parfois mieux que leurs platitudes hypocrites.
Et je préfère encore traiter d’apprenti dictateur quelqu’un que j’aime bien.
Que de faire ses sourires circonstanciés à un ….censuré…

Que la Bretagne continue donc d’être ce qu’elle est, car n’oublions pas que c’est comme ça qu’elle a remporté tant de victoires.

S’adressant à Aliéniore, et son bâton,

Et vous ma mie, cessez donc de faire la gueule !

Passons aux réjouissances…Ha non, la cérémonie d’abord.

Cher Myrlin je t’attends.

Le primat attendit que celui-ci vint au pied des qui mènent au chœur. Quand celui-ci fut arrêté et que chacun eut gagné sa place le Primat se redressa et repris la parole :

Aujourd’hui, mes sœurs, mes frères, en ce 24 Juin de l’an 1457 de l’ère de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, nous sommes rassemblés pour rendre hommage au nouveau Duc de Bretagne, j’ai nommé Myrlin

Myrlin, mon fils, approche !

Maewenn a écrit:: Un grand duc de parrain de bonne humeur, une marraine cro zoulie, une gentille dame qui lui fait un clin d'oeil, une coupine et sa rousse de moman, des tontons rigolos, un chant qui résonne dans les murs de la primatiale ... Lui manquait plus qu'un peu de prune pour qu'elle soit au sommet du bonheur.

Toujours debout sur son banc alors que le monsieur Clod il commence a parler. Elle lorgne la bouteille de son parrain. Pouahhhhhh l'est vide. Petit regard vers joe. L'a toujours de la prune sur lui, très bon tonton que ce joe.

Et hop, une tite puce s'éclipse doucement de l'entourage grand ducal pour rejoindre sa marraine. Une tite révérence en passant devant la dame qui a cro bien chanté l'hymne a son papa, faut po faire de bisous aux z'inconnues qu'ils disent les grands. comprend po pourquoi mais bon, obéissante parfois la chtiote. Un coucou à sa coupine et a sa rousse de moman rigolote. Une choppe discretement subtilisée en passant aux cotés de Joe et pouf, plantage devant sa marraine de n'amour. Bah vi elle a que des n'amours dans sa vie la peste. Un parrain de n'amour, une marraine de n'amour, des tontons de n'amour, des n'amours tout court aussi. Bref, petit saut pour atteindre sa joue, le temps avec une discretion propre à son age.

Po faire de bruit qu'ils disaient. PPfffffff facile a dire ca 'core. Avec cette fichue robe, elle est pas libre de ses mouvements. Enfin, tonton Pit est la a coté de sa marraine rien que à elle. Elle saute dans ses bras et fait enfinnnnnnnnnnn un gros bisous a sa marraine.

Puis d'une toute tite voix très très discrete parce que parait que les gens qui voient po, ils entendent tout faut se méfier.

Bonjour marraine, bonjour tonton Pit.

Comment que vous allez bien ?

Faut po parler fort sinon on va se faire gronder.

Coldtracker a écrit:: -" Je vous remercie Maréchal mais vous pouvez poser votre noble séant près du mien. Il y a assez de place."

Le colosse fit un sourire qui tenait plus de la grimace et dit:
-"Si fait..."

D'habitude, il aurait débouclé son baudrier pour se mettre à l'aise sur un siège mais la cérémonie exigeait quelque tenue...

Il se contenta de tenir sa grande lame à l'horizontale non sans penser avec un demi sourire à une chanson un brin bien paillarde où les paroles faisaient état du Roy de france s'asseyant sur son éspée et prenant son séant pour un fourreau....

L'air de la chanson lui revint et cela lui rappela ses campagnes de mercenaire..
Un brin goguenard, le Maréchal d'Ost reprit son sérieux et observa Myrlin et le prélat...

La cérémonie commençait...

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Chacha2214 a écrit:: Une fois ses déboires en Brocéliande passés, la Duchesse de Muzillac s'était préparée avec soin, comme toujours. Pour rien au monde, elle ne manquerait cette cérémonie. Quand elle arriva devant la primatiale, elle entendit un chant s'élever de ses murs. Elle regarda à gauche, à droite. Point de taverne. Se pouvait il que cela vienne de l'édifice. Soit de l'ambiance.
Elle entra juste avant le début de la cérémonie mais constata qu'elle avait déja démarré en chanson. D'humeur guillerette, c'était si rare de voir cela, elle s'installa profitant des échos que l'acoustique de l'endroit pouvait provoquer. Pour sur, elle en sortirait casiment sourde.

Mumia a écrit:: Il s'était installé discrètement dans un coin de la primatiale, pour assister à la cérémonie d'investiture du nouveau Duc de Bretagne.

Il avait écouté, amusé, l'hymne BaMique tout autant que l'introduction de Clodeweck. Au moins il ne serait pas venu pour rien.

Madeline a écrit:: La cérémonie commençait. Enlassant tendrement son pilier fétiche, Madeline écouta le Primat. En l'entendant présenter des excuses publiques, elle se contenta de souffler sur sa plume rebelle.

Pffff

Joeboy65 a écrit:: Le prélat avait commencé....... par un prélude.

Le silence retentissait dans la primatiale. Joe jeta un rapide coup d'oeil circulaire.
Du monde !! Et du beau monde. Mais aussi des bretons anonymes venus respecter la tradition Breizh.
L'édifice s'était copieusement rempli.

Joe laissait digresser son esprit quand il fut ramené au moment présent. Il sentit une présence dans ses jambes.
Minie puce dite minie grande BAMie, future Vicomtesse de Ploërmel.
Il aperçut un sourire espiègle sur son visage. Elle venait de le soulager d'une fiole de pruneàvampi.
D'abord surpris, le politain esquissa un sourire goguenard. La peste avait encore frappé.
Il n'en fit cas.

Il l'a suivit du regard se faufiler subrepticement jusqu'à sa marraine et son parrain.

Il reporta son attention sur le prélat et le Dug sans yeux.

Fenrislepal a écrit:: [rp]Fenris arriva prestement,accompagné de Folie et Eli,l'était un peu à la bourre,mais bon,yen a qui bossent...elle va pas se tenir toute seule la ville de Tréguier...
Il signa le registre,lorgna l'assemblée et reconnu quelques personnes qu'il salua de la main,puis il décida d'aller s'installer dans un coin un peu à l'écart...J'espère que ça va pas durer 10 plombes...dit-il à Folie...La petite tiendra jamais si c'est trop long...[rp][/rp]

Herv200 a écrit:: Herv s'était installé discrètement sur le banc réservé aux Conseillers ducaux. La bonne humeur semblait régner en ce jour d'investiture. Le protocole habituel semblait un peu bouleversé, un brouhaha incessant emplissait la Primatiale, une grenouille circulait librement, que de choses inhabituelles en ce lieux. Un Gand Duc qui chante, un Duc qui tombe, une grenouille qui saute partout, un Primat de Bretagne qui s'excuse publiquement, que nous réservait d'autre cette journée ?

Mirwen a écrit:: Apercevant sa fille (pas encore vicomtesse merci...) qui collait des baisers à tout ce qui respirait ou presque, Mirwen arriva à croiser à regard et lui fit signe de la rejoindre afin de suivre la cérémonie (enfin, ce qui était sensé en être une) à ses côtés.

Alieniore a écrit:: Alié grommèle sur son banc à la remarque du Primat qu'elle n'avait pas vu .. certainement planqué derrière un pilier pour surgir soudain ainsi.. si elle avait su elle serait pô venue!

que j'arrête de faire la gueule , je t'en foutait moi ... d'abord je fais pas la gueule je boude, ça n'a rien à voir ! .. comprenne rien ces bonshommes pffff , regarde son blondinet et lui fait un grand sourire , enfin sauf toi Carriad

Se reconcentre sur la cérémonie mais préférais largement l'hymne bamique ..

Folie22 a écrit:: Folie s'installa tout à côté de son maire préféré^^. Tout ça l'impressionnait un peu fallait bien l'avouer. Première fois qu'elle assistait à une cérémonie, elle le faisait pour Fenris, pour l'accompagner...Folie n'était pas une fervente des réunions protocolaires, d'ailleurs tout ce qui est formel l'énerve un peu. Elle installa une Éli souriante et bien éveillée sur ses genoux et fit un clin d'oeil à Fen.

Bugs70 a écrit:: Bugs accompagné de Xoff arrivèrent en retard et s'installèrent discrètement afin de suivre la cérémonie

Pourvu qu'on ne remarque pas notre retard chuchota t elle à Xoff

Myrlin a écrit:: Myrlin s'avança comme il devait vers le primat, en évitant de se fracasser la gueule en chemin.

J'arrive papounet, euh mon père, euh Emminence. Vos paroles étaient fort belles. L'unité des Bretons se fait au travers des querelles perpétuelles et non sans celles-ci. L'amitié chez nous passe par une franchise souvent bien rude. Aussi je préfère vos critiques parfois envolées à vos silences, tout comme je vous préférais avec la barbe au menton plutôt que sur la tête.

C'est avec une tendresse irrévérencieuse à votre égard que je me présente à vous pour sceller, une fois de plus, le lien solide entre le duché et l'Eglise.

Chimera a écrit:: Elle se tient aux côtés de Mumia.
Bien plus raide qu'à l'accoutumée, et ça n'est pas une crise de snobisme.
Aujourd'hui ils se sont disputés pour la première fois.... à cause de ça.
La scène qui les entoure l'écœure, c'est plus fort qu'elle, et elle se demande comment elle a pu oser le blâmer et se fâcher ainsi... pour ça.

Chaque minute qui passe est plus dure que la précédente...

Sa main cherche la sienne, fébrile, à l'abri des regards -de toutes façons bien de trop occupés ailleurs.
Le simple fait de savoir qu'il est à ses côtés pour lui faire plaisir et honorer sa conception à elle de ce qu'est une investiture la met à la torture.

Qu'est-ce qui ne va pas avec elle?
Ce délire aquatique, alcoolique et frénétique lui est ... complètement hermétique...

Elle est dame de St Leger sous Cholet, et pourtant elle est venue plus par conviction que par devoir.
Naïve et candide avait-il dit...
Désormais, elle souffre en silence, témoin malgré elle de cette gigantesque farce.

Ca doit être ça, elle doit avoir l'humour d'un bigorneau...

Evenice06 a écrit:: Comme elle s’en doutait, sa petiote filleule était là.
Loin derrière elle ne l’avait pas vue, mais la petite, elle, l’avait trouvée..
Et c’est avec un bonheur toujours aussi grand qu’elle l’avait serrée dans ses bras et l’avait embrassée.
Le babillage de l’enfant la ravissait toujours autant et elle oublia le lieu, le motif de sa présence pour se consacrer à Maewenn.

Maewenn était son coin de douceur et de pureté, enfin peut être un peu peste en devenir, mais ça lui était égal, ses grands yeux pétillants renfermaient toute la tendresse malicieuse du monde et c’était très bien comme ça.

Mais tout à coup, en tournant la tête, attirée par le brouhaha alentour, elle aperçut Mirwen et le regard courroucé vers sa fille.
Elle salua cette dernière et lui fit un grand sourire .
La cérémonie prenait une tournure plus que curieuse semblait il, chacun semblant vivre sa petite vie indépendamment des autres, elle secoua un peu la tête en soupirant et en levant les yeux au ciel.
Elle se pencha vers Maewenn et lui dit doucement.

- Je crois que ta maman n’apprécie pas trop que tu vagabondes dans la primatiale.
Je ne voudrais pas que tu te fasses gronder surtout !
Va, petitounette, va et nous nous verrons en un lieu plus tranquille, tu veux bien ?

Et elle lâcha à regret l’enfant en la poussant vers Mirwen.
Elle avait hâte maintenant que tout ça finisse, qu'elle puisse aller féliciter le Duc et repartir très vite vers Rieux et Guérande.

Clodeweck a écrit:: Le primat s’adressa alors au duc régnant appuyant particulièrement sur certains mots, oui c’est bien le conseil qui choisissait le Duc régnant de Bretagne…

en aparté, et à voix basse On t'auras raconté des billevesées sur ma barbe, ha si tu pouvais voir ça...Les femmes me trouvent beaucoup plus séduisant comme ça.

Comme il est de coutume le peuple de Bretagne, souverain en sa terre, a élu pour lui confier sa destinée un conseil ducal, lequel t’a choisi pour le diriger.
Par cette action, le peuple t’a investi de sa confiance et d’une charge, plus que d’un pouvoir, temporelle.
Aujourd’hui, en tant que représentant de la Saincte Eglise Aristotélicienne, je viens lier ta charge temporelle au pouvoir spirituel en te permettant de placer ton action dans les préceptes de la seule et vrai foi.

Es tu prêt,Myrlin, à lier ton pouvoir temporel au spirituel ?
Agenouille-toi, et pose la main sur le livre des Vertus.

Puis il enchaina avant que les différents breuvages toniques ne rende le Duc régnant dans un état proche de celui, habituel, du Grand Duc...
Le Cardinal de Montfort était toujours ému, quand venait le moment de recevoir le serment du Duc. Pourtant des Ducs il en avait investi plusieurs. Chaque fois un pincement au cœur quand il demandait au Duc ou à la duchesse de se souvenir qu’être élu ce n’est pas être au sommet de la gloire, mais être au service du peuple qui a confiance et qui a voté. Il leva lui-même la main droite index et majeur joints le pouce replié sur l’annulaire, tendit la main gauche sur le livre des vertu, à côté de celle du Duc.
Puis après un instant ou il laissa s’installer toute la solennité du moment il prononça, à voix haute en détachant chaque syllabe.

Jures-tu, Myrlin, de servir le Très Haut pendant la durée de ton mandat, de repousser la créature sans nom, de refuser le péché et de repousser l’hérésie ?

Jures-tu, sur les sainctes écritures, de te souvenir que le premier devoir d’un Duc et de faire le bonheur de tout son peuple et non d’une seule partie de celui-ci ?

Jures-tu, de ne pas te servir de ton pouvoir pour des intérêts personnels, de protéger la Bretagne, de lui garder son intégrité de ne pas conduire ton peuple à la guerre mais de toujours œuvrer pour la paix ?

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Verty a écrit:: La Baronne de Breal-Montfort, présente en Bretagne, avait quitté quelques jours sa charge d’Archevêque de Bourges, pour présenter ses hommage au grand Duc Amalric36.

Elle ne pouvait bien sur pas ignorer la cérémonie d’investiture à laquelle elle se rendit.

S’était la première fois qu’elle assistait à une telle cérémonie sans faire partie des officiants.
Elle eut un brin de nostalgie se souvenant de l’époque encore récente ou s’était elle qui présentait la couronne au Cardinal.

Elle reconnu dans l’assistance bien des gens de sa famille qu’elle n’avait pas vu depuis quelques semaines.

Elle se promit d’étreindre sa petite fille Azilliz dès la fin de la cérémonie, elle saluerait Maël, Chika, le frère Kurios ainsi que bien d’autres…

Elle aperçu Aliéniore, qui boudait derrière un pilier un manque de chouchen sans doute…

Elle avait prit place au milieu des nobles et suivait la cérémonie.

Nadou54 a écrit:: Nadou était présente depuis le début. Elle était entrée discrètement et s'était installée dans le fond de la même façon.
Heureuse de remarquer son ami de toujours Mumia non loin, accompagné de son épouse, elle les salua poliment avant de se tourner vers la scène pour laquelle ils étaient tous là.
A chaque investiture, elle était venue, et l'air de rien, elle connaissait la chanson maintenant.
Elle était présente, mais absente. Son tendre époux ne l'avait pas accompagnée, il y avait bien longtemps qu'ils ne faisaient que se croiser. Son travail à la mairie lui prenait tout son temps, et s'acharner pour des éternels insatisfaits qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez commençait sérieusement à la fatiguer. St Brieuc se vidait inexorablement de ses bonnes âmes, et seuls les vils égoïstes restaient, feintant la tristesse de voir partir les autres. Mais elle n'était pas dupe, elle savait sur qui elle pouvait compter. Quoiqu'il en soit, elle avait hâte que le mandat se finisse.
En attendant, elle profita de l'instant de calme et de plénitude que lui offrait la cérémonie en ce lieu de recueillement où les querelles semblaient proscrites.

Esmelady a écrit:: Esmé rentrait en breizh, depuis quelques jours, après avoir fait un tour de france, revint en ce lieu où elle s'était rendue quelquefois pour ces investitures où le "beau linge" se croisait et se toisait...

Elle aimait bien venir, elle la paysanne, observait ces cérémonies où elle ne comprenait que très peu de choses, mais qui la faisait rire dans son for intérieur...

Elle apercevait beaucoup de têtes connues lors de ces diverses pérégrinations en breizh et soudain, elle entendit l'hymne qu'elle avait toujours colporté dans toutes les tavernes de la bretagne après que son auteur la lui ai apprise^^ Immense souvenir à toujours gravé! Elle entonna donc avec tous ceux qui eurent l'audace en ce lieu la célèbre chanson... Elle ponctua le chant d'un OOOOOOOlllllllllééééééééééé qui, se dit-elle, avait bien sa place ici...

Elle se cacha derrière un de ces piliers qui fort heureusement étaient nombreux et imposants et continua d'observer la cérémonie...

Albatrus a écrit:: Comme tout bon Breton concerné il était présent.
La noblesse Bretonne et l'ensemble des élus Bretons étaient à l'intérieur.
Il était en dehors de la primatiale car il n'était qu'un riche gueux...
Il attendait dehors avec ses amis de la populasse.

Avec une chopine de chouchen à la main bien sur,trinquant au futur de son Duché avec ses frères Bretons.

Myrlin a écrit:: Ce que l'on m'en a dit, c'est surtout la faute à Madeline, puisse la délation m'ouvrir les portes du ciel, qui prétend que vous vous êtes rasé pour vous faire une moumoute. N'ayant point de vue, je ne puis que croire ce que les témoins de nos âges déblatèrent. Passons au reste.

Myrlin s'agenouilla péniblement, sa jambe meurtrie durant la guerre des cent jours le faisait toujours souffrir. La marque du fléau d'arme du vaillant Cronos dans les couloirs d'Angers restait tenace. Il posa ensuite la main sur un gros bouquin qui n'inspirait pas à la caresse.

Je jure de servir celui qui est tout en haut, avec piété, fierté et dérision.
Je jure de repousser la bestiole innommée, dans la mesure où un honnête homme ne peut accorder la moindre confiance à une créature échappant aux lois de la sémantique.
Je jure de refuser le péché, même si, boutade, je soutiendrai mordicus l'industrie de la pêche en Bretagne.
Je jure de repousser l'hérésie, aussi loin que porte ma canne tout du moins.

Je jure, sur les saintes écritures mais aussi sur notre belle Constitution, rédigée par une plume fameuse, de satisfaire les intérêts de tout le peuple et d'envoyer paître tous ceux qui réclameront la satisfaction de leur intérêt propre.

Je jure de n'user de mon pouvoir que pour le bien commun, comme me l'impose la foi, mais aussi et surtout notre vénérable droit public, avec en particulier le sublime livre 7.

Je jure de protéger la Bretagne contre tous ses ennemis et de lui éviter les affres de la guerre, sauf si d'odieux français viennent nous chercher des noises avec trop d'insistance.

Je jure d'oeuvrer pour la paix, à plus forte raison lorsque celle ci favorise les intérêts de la Bretagne. De toute manière, notre situation financière se conjugue à ma foi sans limite pour être gentil et conciliant avec nos voisins, bien qu'ils soient de bêtes français.

Je jure, par dessus tout, de me comporter en vrai Breton, de chérir ma patrie avec une ardeur sans faille, de consacrer jusqu'à la dernière goutte de sueur à la grandeur de notre pays, d'honorer l'héritage de nos ancêtre, de ne vivre que pour la puissance de l'Armorique et de me donner complètement à la cause du peuple breton.

Si vous pouvez rattacher cette dernière promesse à quelque disposition du droit canon, ce sera sublime.

Je vous aime, j'aime la Bretagne, j'aime ses Bretons, que l'amour aristotélicien innonde le pays, cela relancera l'industrie de la barque.

Amen. Ou tout autre chose de ce genre là.

Monsieurpatate a écrit:: En levant sa flasque.

Yech'ed mat ! ... 'fin amen.

Madeline a écrit:: Et vas-y que je souffle sur cette plume rebelle...

Pffffffffff

Clodeweck a écrit:: Se penchant vers l'aveugle mais pas sourd...On dit pas Amen, c'est de l'hébreu ! Mais qu'il en soit ainsi, j'aime mieux. Quand à la moumoute c'est faux, j'ai fais faire des implants, on est pas à un anachronisme près

L’évêque fit signe à un clerc, celui-ci s’avança doucement encadré de deux acolytes, frères franciscains de Bruz. Il apporta la couronne ducale, posée sur un coussin brodé d’hermines, en passant devant la statue de Nathan, le clerc se tourna vers celle-ci, hommage rendu à la Ste reyne de Bretagne et lui présenta la couronne ducale, puis il repris son avancée à pas lent et tendit le coussin à Dom Courtin qui s’en saisi.
Dom Courtin s’avança alors sur le devant du chœur et présenta la couronne au père Clodeweck.
Ce dernier s’en saisit et avançant vers de Dug la tint au dessus de sa tête.
Les deux prélats côte à côte récitèrent alors d’une même voix et solennellement :

Au nom du Très-Haut, père de l'humanité, de ses archanges et de ses saints; au nom de ses prophètes: Aristote et Christos... Au nom des sept saints fondateurs de la Bretagne, St Brieg, St Tugdual, St Pol Aurélien ou de Leon , St Patern, St Kaouritin, St Samsom et St Malo, je te béni toi, Myrlin, que tes actes restent dans le droit chemin du Très Haut et qu'ils profitent au plus grand nombre, aux plus forts, comme au plus faibles.

Laissant le silence s’imposer le Primat de Bretagne posa alors la couronne sur la tête du duc et se recula.

Relève-toi, Myrlin, DUC de Bretagne !

Puis ayant invité ce dernier à venir à sa hauteur, le cardinal repris la parole.

Je laisse les gardiens de la tradition bretonne te remettre l’épée,

Marick2k a écrit:: Venu de Vannes assister à l'investiture de Myrlin, Marick s'était dépêché autant qu'il avait pu, pour ne pas être en retard. Il avait aperçu de loin Mumia et Chimera, et leur avait adressé un petit signe de la main, qu'ils ne semblaient pas avoir vu. Il faut dire que les bretons étaient venus en nombre, aujourd'hui, il était difficile de se faire remarquer dans la foule. Tout se déroulait bien, jusqu'à présent. Et assis sur un banc, Marick luttait contre la fatigue qui l'envahissait progressivement.

Myrlin a écrit:: C'est chouette, une épée c'est ce qui manquait pour couper la charcutaille.

Bon ...

Myrlin était un peu fou sur l'instant.

Cette histoire d'implant me tarabuste le lieu de cogite. Vous avez mis des graines de cheveux sur votre crâne jadis aussi lisse que votre vertu ? C'est que ça pousse aussi vite que le blé. Avez vous déjà pensé à exporter votre moumoute ?

Quoiqu'il en soit, en héreux ou en luxembourgeois, je tiens à vous dire que je vous aime.

[et tout ça sans trop de fautes, je suis trop fort]

Azilliz a écrit:: ZZZzzzZZZzzzzz....Hum ? Ah c'est fini ?
Elle se lève. Elle ne se sera jamais tant ennuyée. Avoir le même spectacle qu'en taverne sans pouvoir boire, c'est une arnaque cette investiture. Elle eut la décence de ne pas s'étirer...Elle vit sa Grand Mère dans l'assistance et prit la main de Chika.

-Viens, allons embrasser Verty, je ne savais pas qu'elle devait venir !

Ravie, elle fendit la foule, Chika sur ses talons. Elle fit face à Verty, lui baisa la main.

-Monseigneur, je suis si contente de vous revoir...

Tant de choses s'étaient passées depuis leur discussion dans sa cellule de novice, Azilliz leva la tête vers ce visage si tendre dans lequel elle redoutait tant de trouver un signe de reproche quelle savait mériter pourtant. Etait elle fachée ? M'en veut elle ? Azi était désormais prête à défier l'ombre qui s'élevait entre elles.

Chikaka10 a écrit:: Chika rêvassait quand Azi la tira par la main. Bon sang qu'est ce qui lui prenait encore ?

Heu ! Azi tu peux peut-être y aller seule...

Trop tard, la cousine entrainait la baronne sur son sillage. Celle-ci était intimidée par Monseigneur Verty.

La jeune fille resta derrière la mairesse de Felger, la laissant dialoguer avec sa grand-mère., triturant nerveusement ses mains...

Alieniore a écrit:: Un coup de coude de son blondinet et elle sursauta presque. Elle failli lacher son baton sous le choc de l'émotion et réalisa que le Primat la regardait avec insistance.

gné? humm.. ah oui . à nous ..

Elle se leva et vint se placer aux côtés du Dug.

Mon Piaf.. il est temps que nos ancêtres t'offrent leur bénédiction...

Elle prit la main du Dug et la plaça sous son bras avant de se retourner vers la foule en délire.

Bretonnes, breton!! comme vous le savez la tradition et nos valeurs ancestrales veulent que nous rendions hommages à nos ancêtres sous le grand chêne de la place. La Terre de Breizh, notre Terre à tous offrira ces bienfaits à notre nouveaux Dug en dehors de ses portes où Aristote vieille sur vos âmes .. suivez nous et partagez ce moment avec notre guide pour les semaines à venir!!!

Elle chuchota à Myrlin

En attendant c'est moi qui te guide et évitons de tomber à nous sur cette grmmbllblren*%frnj@Ke de grenouille infernale! hop.. il est temps d'aller prendre l'air.

Elle entraina donc le Dug sous le regard inquiet de sa femme au chignon étonnant , son baton claquant à nouveau sur le sol de la Primatiale jusqu'au grandes portes qui s'ouvrirent comme par magie devant la classe incommensurable du couple au baton bruyant.

Elle laissa le Dug devant le grand chêne et se mis en face de lui.

Mon Dug, chose promise chose due .. lors de la préparation de cette cérémonie je t'ai promis une chose et j'ai donc tout prévu pour cela. tu verras.. enfin non mais bon.. tu m'comprends ...

Peuple de Breizh !! Myrlin alias le Dagsit ! à moins que ce ne fut le contraire.. Membres éminents du Conseil Ducal! Nous voici devant Duir .. Le Chêne.. symbole de notre force et de notre héritage, il traverse les temps avec sagesse et pugnacité! Vous avez charge de perpétuer ce qui est! Respecter notre Terre comme elle le fait pour nous , nous donnant chaque jour notre pitance et notre force. Puisez, vous conseiller dans notre Terre la force dont vous aurez besoin chaque jour de votre charge, désaltérez vous aux sources de notre Terre comme ce protecteur le fait et vos racines grandiront , tout comme vous dans vos expériences et actes que vous aurez à accomplir. Breton de coeur, Breton dans l'âme, Breton de nos Terres vous êtes et devez rester. Soyez fort comme lui et rien ne pourra vous atteindre! rien ne pourra Nous atteindre!

Elle marqua un temps de pose et s'adressa à nouveau au Dug

Myrlin! Toi qui fut suppôt de Nathan , es tu prêt à honorer ta Terre comme il se doit?

Azilliz a écrit:: ( Sortie précipitée pour finir le RP avec des participants qui n'auront plus accès a la halle demain. )

Au tour des druides désormais...!

-Azi, tu entends, ce n'est pas fini...

-Et Zut...sortons discrètement...

Sans bruit, elles se décallèrent et sortirent sur le parvis.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Chikaka10 a écrit:: Cela arrangeait bien la baronne de sortir. Elle ne se sentait pas très bien ces derniers temps et son teint était très pâle. Ce fut un soulagement quand Azi les entraina dehors.

Merci Azi ! L'air frais va me faire du bien...

Tithieu a écrit:: De retour en Bretagne pour parachever son voyage touristique et culturel au pays de l'Hermine, cette fois accompagné du valeureux Seigneur de Saint-Poix (ben oui, le tarif de groupe et le All Inclusive, c'est une économie considérable), le Penthièvre se mit à la recherche de nouvelles étrangetés indigènes, espérant de tout son être frétillant qu'elles seraient à la hauteur du dernier événement burlesque auquel il lui avait été donné d'assister, en place publique.
Feuilletant les brochures mises à disposition par le syndicat d'initiative local, le Balafré fut très vite attiré par une païenne fête nationale de premier ordre, qui s'intitulait -selon la brochure- "investiture", et au cours de laquelle le peuple Breizh devait célébrer et plébisciter son nouveau Dug, que notre héros Français traduisait par "canard", et qui devait se voir couronné par l'Eminence Grise de la Papauté bretonne, le ci-nommé Clodeweck de Montfort-Toxandrie.

Ramassant son comparse -qui avait déjà des relans de chouchenn et des hallucinations-, le Vicomte s'en alla quémander l'aide de son guide touristique attitré, un ancien guide de Montagne franc-comtois qui s'était recyclé dans l'exploration des mornes plaines, forêts et légendaires grottes bretonnes, après qu'il ait été exilé de force de sa terre natale. C'était peu après que la Bretagne ait acquis son indépendance. L'endroit était résolument la terre promise des marginaux de tous bords.
Clopin-clopant, tant bien que mal -enfin, plus mal que bien-, les 2 hommes, flanqués de leur guide dont l'accent et la moustache proéminente trahissaient son incognito de breton pure-souche, se rendirent à Rennes, pour la date prévue de la cérémonie.

Et malgré les explications de son guide, qu'il envisageait fort sérieusement de congédier tant sa définition du breton "fort et fier" lui paraissait loin de la réalité -et remettait donc en cause ses compétences de guide-, le Balafré restait persuadé qu'il allait assister à une orgie populaire, mêlant la nudité, les danses autour du brasier et l'alcoolisme latent qui sévissait dans tous les foyers de cet Etat sinistré.
La chose se déroule dans une Eglise ?
Ne dit-on pas que les prêtes sont parfois les pires des dépravés ?
L'habit ne fait pas le moine, surtout en ces contrées rendues hostiles par la consanguinité qui avait vicié la race !

Rennes fut atteinte dans la journée. Mais trop tard, du fait de la mémorable gueule de bois du Seigneur de Saint-Poix, le ci-nommé Cheeky du Layon, que les vins du domaine familial n'avaient pas accoutumé aux alcools forts que les Bretons buvaient comme du petit lait au déjeuner. En ces pays de grand froid, il fallait bien ça pour réchauffer les corps.

C'est donc en compagnie d'un guide vêtu d'une épaisse laine et aux allures d'Auvergnat évadé de l'asile, d'un Cheeky grelotant de fièvre et geignant son mal-être comme un vieux à l'agonie, que le fringant Vicomte -vêtu d'une sombre bure surmontée d'un ample capuchon, faut pas déconner avec la sécurité du bonhomme dans ces pays de barbares-, se présenta devers le peuple breton, effectivement massé à l'endroit indiqué par les brochures. Rennes était déjà une ville inquiétante, avec ses hauts remparts et la fumée pas nette qui s'échappait de la plupart des cheminées, mais cette place là faisait peur à voir. Aussi bruyante et malodorante qu'une foule de bouviers et de grossistes réunis pour un marché aux bestiaux, ou que les faubourgs de Saumur un soir de fête.

On s'croirait à Poitiers...

Adresse à Cheeky qui lui emboite le pas, titubant, et qui lui répond d'un "burp" singulier, dévisageant un instant Tithieu de son regard vitreux, semblant tenter vainement de déchiffrer ce que son compagnon de voyage vient de lui glisser.

Laisse, c'est pas grave. Ca ira mieux demain.

Au moins, ainsi accompagné, il pouvait fendre la foule et s'y fondre sans difficultés. Il aurait même pu se surprendre à être de la fête et à prendre part à la liesse populaire.
Presque. Faut pas déconner non plus.

Traçant sec pour traverser la place bondée, jouant des épaules et de grognements bestiaux qui lui semblaient être le dialecte le plus approprié pour se faire comprendre des autochtones, il traina son guide et son comparse jusqu'à l'endroit d'où provenaient les voix les plus portantes, et que tous ceux qui n'étaient pas encore à l'état de coma éthylique semblaient viser d'un oeil curieux et attentif.
Sans doute se préparait-il un concert de musique Folk traditionnelle, courants à cette période de l'année.
Arrivé tout près de la scène où se produisaient les artistes -devant un Grand Chêne, c'est un peu osé quand on se défend d'être un gros gland-, le touriste de service, frémissant d'excitation et de curiosité à l'idée de découvrir un nouvel aspect de cette culture étonnante, releva quelque peu son capuchon de devant son oeil. Juste assez pour bien voir les deux comédiens qui se tenaient à quelques pas de lui, sans trop montrer sa trogne couturée de cicatrices disgrâcieuses.

Ben m**** alors.

"Chuuuut ! C'est l'moment où il parjure !"

S'cusez.

A quelques mètres de lui, l'objet de toutes les attentions de la place était un couple atypique, qu'il n'aurait jamais cru possible, à une époque révolue. L'aveugle le plus célèbre d'Europe francophone et la Guérande la plus populaire d'Anjou étaient là, côte à côte, et se regardaient bien tendrement... Du moins, la façon qu'avait Myrlin de regarder ailleurs semblait empreinte de tendresse.
Tendant l'oreille, Tithieu écouta Aliéniore, celle qu'il avait jadis chéri bien plus qu'il n'aurait dû chérir sa tante, avec l'attention curieuse et novice du touriste introduit fortuitement dans un événement national qui lui donnait l'impression d'être réservé à un cercle très fermé d'initiés.
Et cette désagréable sensation, le sentiment qu'il ne captait rien de ce qui se déroulait autour de lui, était accrue par le fait que, bien qu'écoutant attentivement, il ne comprit pas un mot du discours de la druidesse.
Pourquoi s'obstinait-elle à l'appeler canard, en public ?
Corbeau, bien sûr. Rapace, pourquoi pas. Mais canard !

Son esprit diminué par le poids des ans s'activa, ses neurones s'entrochoquèrent dans un brouhaha très silencieux. Il réfléchit. Pas à toutes vitesses, mais il réfléchit.
Et plusieurs hypothèses lui vinrent.
La première était qu'ils allaient sacrifier à leurs Dieux le pauvre infirme, pour conjurer le mauvais sort et faire revenir la fortune de Bretagne, que Naoned avait réduite à néant. Celle-la était de loin la plus réjouissante.
La seconde était que l'Oiseau de malheur, ce Dagsit dont la plupart des ennemis de la Bretagne avaient appris à redouter le fiel plus sûrement encore que l'épée de Coldtracker, avait enfin décidé de prendre le large pour laisser s'émanciper une Bretagne nouvelle, qu'il empêchait depuis longtemps. "Investiture" aurait alors été le mot breton pour "pot de départ", et le peuple crédule se serait réuni pour manifester une dernière fois son asservissement au pouvoir des quelques politiciens qui tenaient le pays en laisse. Ca se tenait.

Mais tout de même, c'était maigre.
Il devait savoir ce qu'il en était, connaître la vérité.
Il devait se renseigner, au risque d'être découvert et tué, ou pire, bretonnisé.
Intrépide, il se pencha sur son voisin le plus proche -en réalité, le plus niais de la bande-, s'éclaircit la voix, prit son air le plus breton -une très vilaine grimace-, et osa la question :

Pardon... Excuse-moi... Citoyen... camarade... l'ami...bruyant raclement de gorge...tu as la figure franche et le regard éclairé, tu m'as l'air éveillé et tout à fait au courant de ce qui se passe ici. Moi, tu vois, je reviens d'une campagne en mer pour ramener de la moule fraiche au Grand-Duc, et je suis un peu largué. Alors dis-moi, j'ai besoin de savoir... qu'est-ce qu'on fête ?

Myrlin a écrit:: Un chêne pugnace dis-tu, heureuse qualité pour un végétal.

Ce qui était pratique avec ces rites ancestraux, c'est qu'il n'y avait pas à ânonner des formules pré-faites.

Oui je l'honorerai, comme je l'ai toujours honoré, notre terre, tant convoitée par les bêtes et faibles français, cette terre qui nous apporte bectaille à foison et de laquelle nous tirons notre richesse, cette terre vieille comme ses menhirs qui supporté sur son dos tant et tant d'illuminés, d'entêtés et d'emmerdeurs.

Amalric36 a écrit:: Pendant ce temps là, le Grand Duc avait suivit la marche, il n'avait pu voir l'infirme prendre le chemin du dehors, les plumes de la première juge le lui cachant, c'est donc indemne que le duc arriva devant le chêne, pugnace paraitait il, tandis que le Grand bouillonait de cette arrivée sans heurt, si au moins il avait eu la politesse de se prendre le tronc en pleine face ou de se vautrer sur une racine, mais même pas, il allait falloir réorganiser une armée de maçons.

C'est sur ses reflexions qu'il se retrouva entre les plumes et sa vassale, avec qui il entama logiquement le sujet de la maçonnerie.

Alors, comment avancent donc les travaux en Josselin ?
Vous n'auriez pas besoin de maçons par hasard ? C'est que le duc m'en mobilise beaucoup, mais je peux vous en obtenir quelques uns si besoin.
Il faut dire qu'il me sont d'une grande aide, à cause de problèmes récurrents, je ne comprends pas, des bêtes enragées certainement, il doit en pulluler dans les bois, nous avons même de fréquents dégâts dans les caves en particulier, c'est honteux !

Le petit personnel à Trécesson parle même de caribou-garou, c'est dire !

Chacha2214 a écrit:: Se rapprochant de son suzerain, ne souhaitant nullement troubler la cérémonie. Elle lui susura à l'oreille tout en prenant ses aises sur le trone la grand duchesse consort, après ce siège était libre, elle y posa ses fesses. HUm Miam.

Mon suzerain, mon Altesse...
Que ce soit mes terres de Muzillac ou de Josselin, parfaitement entretenues hein...
Il se trouve que mes ouvriers emplis de sueurs et sans chemises * so sexy* et ben l'un d'entre eux m'a dit que cela pouvait s'agir de caribou comme il aurait vu dans des ouvrages....... CARIBOU....
Se blottissant contre son gd, son altesse à elle?

C'est quoi un Caribou, oh Mon Altesse à Moue ?

Amalric36 a écrit:: Alors, voyez vous, ma bonne vassale, je n'en ai jamais eu vent que par des ont dits, je ne sais si il existe en notre belle contrée une personne experte en la matière, mais il est question de bêtes velues, munies de griffes acérées, et d'un nez rouge.

Il paraitrait qu'elles habitent dans des trous, avec les korrigans, et que, quand on ne les voit pas dévastant des caves emplies de délicieux liquide, on peut en apercevoir trainant une sorte de charette, il paraitrait même qu'elles sont parfois accompagnées d'un autre monstre, tout rouge celui ci, une sorte de dragon j'imagine.

Mais bon, même si tout ceci vient de sources hautements fiables, ma cuisinière en parle souvent, cela reste à confirmer ...

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

--Annaog a écrit:: Annaog avait fait le voyage depuis sa campagne pour voir la grand messe, c'est son cousin qui lui avait dit de venir à la ville pour l'occasion, mais bon, l'élocution de son cousin exaspérait vite Annaog, c'est donc après l'avoir semé qu'il s'était rendu au milieu de la foule pour suivre les célébrations, auxquelles il n'entendait rien.

Et auxquelles il ne voyait de tout façon rien, un amas de plumes lui bouchant le paysage.
Il passe donc son temps à écouter ça et là les conversations, aussi bien des nantis très connus qu'il ne connaissait pas, ou peu, ou uniquement via les descriptions de son cousin, enfin tout du moins pour une personne, son cousin n'étant prolifique qu'a certains sujets, que des gueux puants, les deux ne manquant pas de piquant, enfin ... dés fois.

C'est alors que repoussant une ou deux plumes d'un souffle, il en profita pour s'adresser directement à l'ombre qui se cachait sous elles.

Ha la la, toutes ces histoires de caribou, pendant cette belle intronisation, z'y croyez vous ?
C'est y pas que y en a qui voudraient gâcher une si belle cérémonie ?

Madeline a écrit:: Elle avait suivi le cortège, toute emplumée qu'elle était, direction le chêne. A ses côtés était planté le Grand Crapaud dont l'haleine, même à quelques binious, trahissait son amour inconditionnel pour la boisson. La cérémonie se poursuivait mais cela ne devait pas passionner le crapaud et sa vassale qui parlaient maçonnerie...

Le Grand Crapaud parlait des maçons de l'ombre, ce qui faisait sourire Mad. Son sourire se changea en un "o" bien arrondi quand il prononça le mot caribou.

Madeline ouvrit de grands yeux et n'osa plus bouger d'une plume.

Mais elle n'était pas au bout de ses surprises puisque Chacha se mit à parler elle aussi de caribou puis une autre femme encore...

DES FEMMES ????? LE CRAPAUD ?????

Et dire qu'elle n'avait même plus de pilier pour se tenir !
Et dire que la seule chose solide et semblable c'était...

LE CHENE !

Elle courut donc vers l'arbre et s'y cramponna tel un ouistiti.

Comment ça un ouistiti ? J'ai dit ouistiti ? Nannnnnnn j'ai pensé ouistiti !!!

Puis remarquant qu'elle n'était vraiment pas, mais vraiment pas discrète, elle descendit de l'arbre et non de l'homme ou du singe et s'excusa platement, rouge de confusion.

Pardonnez-moi, une insolation peut-être...

Puis regagnant sa place complètement traumatisée, elle se mit à cogiter sur le comment du pourquoi du peut-être... et ça, qu'est-ce que ça fait mal à la tête !

Chacha2214 a écrit:: Oh ?

Il serait sans doute bon que je fasse vérifier mes réserves...
C'est que la duchesse était coquette mais aussi assoiffée.......

Rouge ? par aristote...serais ce l'enfant de satan ?

Elle s'étreint un peu plus contre lui

--Annaog a écrit:: Voyant la forêt de plumes sauter à l'arbre, et bousculer au passage un petit malingre à canne qui avait l'air d'être au centre de l'attention, Annaog pensa que tout de même, ces gens de la ville étaient bien bizarres, même si, il n'était pas niable que toutes ces plumes ... Quel effet !

Madeline a écrit:: Se remettant un peu de tant d'émotions, Madeline se retourna tout doucement pour voir le visage de la troisième personne qu'elle ne connaissait pas. En le découvrant, elle virevolta aussi sec, stupéfaite.

Nom d'une fraiboise ce n'est pas une femme mais un homme ! Un homme avec une voix de fausset !

Alors récapitulons ma grande : Le Crapaud, Chacha et un illustre inconnu...

Comment un illustre inconnu pourrait me connaître ?
Comment Chacha aurait pu avoir le message puisque j'ai bien spécifié à mes messagers de ne les distribuer qu'aux hommes ?
L'un comme l'autre n'ont fait que répéter le mot...

Sans tourner la tête, ses yeux se tournèrent vers Amalric.

Cela signifierait que...

Le crapaud...

Mad inspira profondément et retira son stupide chapeau à plumes qui l'encombrait.
Après tout, zut de zut ! Tu n'es plus une jouvencelle à t'apeurer pour un rien !

Et dans un élan soudain, elle se retourna vers le Grand Crapaud, lui posa la main sur le bras et lui demanda en le fixant droit dans les yeux :

Et si je vous disais là tout de suite le mot "ouistiti", que feriez-vous ?

Elfyn_ap_gwirino a écrit:: Elfyn, suivait la cérémonie de manière discrète, enfin du moins aussi discrète que possible pour un Duc.

Il ne trouvait pas grand amusement dans ces cérémonies, cependant, il se disait que meme si son absence ne se ferait pas remarquer d'un aveugle, il se devait tout de meme d'être la.

Passionpomi a écrit:: La cérémonie devait toucher à sa fin. Du moins c’est-ce que Passi imaginait étant donné que c’était la première à laquelle il lui avait été donné d’ assister. Et pas des moindres….. Elle restait agréablement stupéfaite par les événements, souriant encore de l’intervention du Grand Duc loin d’être anodine et de celle non moins remarquée de sa grenouille ; au souvenir de l’hymne Bamique dont elle n’avait pu s’empêcher de rire tant elle n’imaginait l’entendre en pareil instant ; au propos du Duc dont l’originalité du serment ne semblait avoir surpris personne et surtout pas le prélat ; à la mixité de la cérémonie qu’on ne pouvait voir nulle part ailleurs….

Elle regardait la suite des événements et l’ensemble des invités, surprise d’un spectacle auquel elle ne s’attendait pas, loin d’être chargé de convenances pour ne pas dire qu’elle en était totalement affranchie. Mais surtout un spectacle offrant le sentiment d’une profonde liberté, d’une identité ancienne et vénérée. Un spectacle que certains regards semblaient voir de façon passive, alors que pour elle il signifiait tant de choses.

--oecolampade a écrit:: [rp]Son maître lui avait dit qu'assister à cette cérémonie serait le meilleur moyen pour lui de se faire une idée de ce qu'était la Bretagne, bien loin de ce qu'il avait bien pu lui raconter. Sérieux, le jeune homme prenait des notes et croquait les différents blasons qu'il voyait. Pour le reste, cela lui semblait moins une cérémonie empreinte de dignité qu'un attroupement villageois autour d'un arbre de mai. Lui aurait attendu plus de rigueur et d'humilité dans la foule.[/rp]

Chimera a écrit:: Mumia et elle ont également suivi le mouvement jusque sous le grand chêne, dont l'ombre est accueillie avec joie en ces premiers jours d'été.
Aliéniore parle, avec l'aisance et l'assurance qui la caractérisent.
Hors des carcans...

Chim tourne la tête vers les quelques uns qui se sont aventurés hors de la fraîche primatiale.
Peu de bretons du commun comme autrefois... davantage de têtes couronnées peut-être qu'à l'accoutumée. Il semblerait qu'il soit difficile de tout avoir...

Ce début de mandat est bien tumultueux...
Pour Breizh, pour elle aussi...
Des choses à faire, se lancer et, éventuellement, se raccrocher aux branches...
Tiens, exactement comme Madeline qui vientt tout juste d'illustrer splendidement sa pensée...

La commotion la tire de sa rêverie.
Elle observe à nouveau la scène...
Elle observe tout un chacun, certains en grande discussion sans prêter trop d'attention à la scène qui se déroule là, mais elle n'en perdra pas davantage, aussi reporte-t-elle son attention sur le dug et la belan.
Bientôt, d'autres aussi...

Kerlane a écrit:: Kerlane apporta à son tour la bénédiction des anciens au nouveau Duc. Il était d'ailleurs très étonné que ce soit Myrlin vu qu’il avait si souvent refusé ce poste.

La Bretagne doit être dans un sacré merdier pour que l’on en appel à ce bougre de grincheux se dit il tout bas hahahaha

Il reprit son sérieux et dit d’une voix respectueuse et limpide:

Paix sur toi Myrlin et que sur notre terre sacrée tu en sois notre guide Noble Duc !

Il s'inclina respectueusement et les ménestrels jouèrent.

http://www.imeem.com/jukeboxmusic94/music/Xd3Bmysq/cyril-morin-henris-war/

Amalric36 a écrit:: Surpris par un virevoltage de plumes, le Grand Duc le fut encore plus par le virevoltage de la première juge cette fois.

La question était ardue, tout ceci semblait fort difficile au premier abord, il devait certainement il y avoir quelque piège retors dissimulé dans un recoin de l'interrogation en question, ne perdant pas pour autant son aplomb légendaire, le Grand Duc réfléchit longuement, puis, toujours aussi sûr de lui, un fois bien certain d'être arrivé à l'aboutissement de sa profonde réflexion, fier du cheminent intellectuel qui l'avait conduit à trouver la solution à un épineux problème, il répondit, tout naturellement en fixant la juge

Hé bien, je vous répondrais vert.

Madeline a écrit:: Parfois, faut pas chercher midi à quatorze heures.
Madeline se pencha vers l'oreille grand-ducale, grande oreille quoi et murmura :

Alors Hop !

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