[Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant

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Sauvegarde du 06/04/2007 23:39:02
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marquise66 a écrit:: Apres une route quelque peu épuisante depuis Vannes, Alésius, Marquise, Oliv' et Ebourife arriverent enfin dans la capitale. Alésius informa Marquise qu'il devait se rendre au chateau des Montfort pour des raisons personnelles. Oliv', tout guilleret et heureux d'etre enfin arrivé voulu entrainer Marquise jusqu'en taverne. Cependant, elle déclina l'offre. Elle se sentait fatiguée en ce moment et un bon bain était plus que nécessaire avec toute cette poussiere. De plus, Ebourife, la jeune annesse de Marquise, avait besoin de se reposer elle aussi. Marquise fit alors le chemin avec Oliv' vers la taverne la plus proche puis lui indiqua comment retrouver leur nouvelle demeure. Enfin elle prit la direction de la sortie de la ville.

Marquise était venue quelques jours auparavant, pour préparer leur emmenagement. Elle avait trouvé un grand terrain, juste en bord de ville, avec une grande batisse a plusieurs étages. Celle-ci semblait presque a l'abandon. Quand elle la vit, les yeux de Marquise se mirent a briller. Il y avait un grand terrain, pour Ebourife, Herrkeryn et Kurun et cette grande maison, trop grande pour deux bien sur. C'est alors que Marquise décida qu'elle s'établirait a Roahzon et qu'elle y batirait une auberge...

Elle trouva le propriétaire de cette batisse, qui lui confia que cette demeure était en tres bon état mais qu'a son age il avait préféré se rapprocher de la ville... Marquise acquiesça d'un sourire et quelques heures plus tard, elle devint l'heureuse propriétaire de cette demeure, toutes ses économies n'y ayant pas survécu...

Il était tard, la bise soufflait sur Roahzon quand Marquise arriva a proximité de la future auberge. Comme si elle pressentait qu'ici serait sa future demeure, Ebourife essaya de gambader jusque dans le grand terrain, mais la male qu'elle transportait l'en empecha...

-Allons Ebourife ne soit pas si pressée, apres toute la route que nous avons fait nous arrivons enfin...

Marquise regarda la batisse grandir de plus en plus au fur et a mesure qu'ils approchaient. Une fois devant, elle emmena Ebourife et Herrkeryn dans le parc. Tant bien que mal, elle dechargea Ebourife de sa male et la traina jusqu'a l'interieur.

Marquise entra donc par la petite porte a l'arriere de la batisse. Elle se retrouva dans la cuisine. Apparemment, le viel homme qui avait jadis habité cette demeure était un noble qui aimait la grande cuisine, celle ci était ammenagée afin que tout le confort s'y trouve : un four a pain, une grande cheminée avec une marmite encore a l'interieur...

Marquise regarda la piece en souriant, puis elle passa un doigt sur la table et se rendit compte de la quantité de poussiere qui avait élu domicile ici.

-Il va faloir que je nettoie tout çà...

Marquise tira sa male jusque dans la piece attenante : la salle a manger. Il y tronait une longue table, avec de nombreux chandeliers. Marquise comprit que le vieil homme avait été généreux quand il lui avait demandé seulement 1000 écus pour toute la batisse et ce qu'elle contenait... Ici aussi la piece necessitait un bon rangement, mais ce n'était ni l'endroit ni le moment, pour l'instant Marquise devait monter cette male jusque dans leur chambre...

marquise66 a écrit:: Le tour de la maison continua, et apres la salle a manger, Marquise arriva dans le salon. Un sourire apparu sur son visage. La piece était grande et il y avait de nombreuses colonnes auxquelles elle réservait une fonction particuliere...( :wink: ) La cheminée était imposante, elle réchaufferait certainement toutes les pieces du bas, et dans les coins siegeaient quelques fauteuils...

Sur sa gauche, Marquise vit enfin ce pour quoi elle était dans cette piece : l'escalier. Elle hissa la male en faisant de nombreuses haltes jusqu'au premier étage. Sur le coté droit l'escalier continuait de monter. Elle n'était jamais allée voir aussi haut, ce serait sa mission du lendemain. Pour l'instant, elle se dirigea vers la derniere porte au bout du couloir et entra. Il s'agissait de l'ancienne chambre du propriétaire, elle était tres spacieuse et fort bien ammenagée. Un face de la porte tronait un grand lit, avec de chaque coté de petites tables sur lesquelles étaient disposés des chandeliers. Une grande armoire et une cheminée, ainsi que, attenant a la cheminée, une porte. Celle-ci conduisait jusque dans la salle de bain.

Marquise laissa la male au pied du lit et l'ouvrit. Elle se saisi alors d'une fleur, son embleme, son lys... puis elle partit en courant jusque dans le jardin...

Quelques instants plus tard, Marquise gratait la terre sous le regard curieux de sa jument et de son annesse. Elle se releva en se frottant les mains et regarda la fleur en disant :

-Je sens que tu vas etre heureuse ici tu vas voir...

Marquise se dirigea alors vers le fond du parc et y trouva un stock de steres de bois. Elle en attrapa autant qu'elle put et rentra a la maison.

Elle se dirigea vers le salon et en disposa quelques une dans la cheminée du salon, puis alluma un grand feu. Elle fit de meme dans leur chambre et dans celle d'Oliv'.

Elle retourna ensuite dans la chambre et prit la direction de la salle de bain. Le vieil homme était tres ingenieux, il avait disposé, contre le mur attenant a la cheminée, un bac d'eau, de maniere a ce que celle ci soit chauffée en meme temps que la cheminée brulait... Marquise glissa sa main dans l'eau et se dit qu'elle allait attendre encore un peu avant de s'y glisser. Elle revint donc jusque la chambre et commença a tout ranger. Ses robes prirent place dans l'armoire, la poussiere fut faite, le lit retrouva de chaudes couvertures et les chandeliers furent rallumés.

Apres deux bonnes heures de ménage, Marquise releva enfin la tete pour contempler le résultat...

Enfin satisfaite, Marquise se dirigea vers la salle de bain. L'eau du bac était délicieusement chaude. Elle se déshabilla et s'y glissa avec plaisir. Ses yeux se fermerent et elle s'endormit ainsi.

OlivierMiche a écrit:: Décu que Marquise ne voulut pas l'acompagner en tavern, Olivier prefera faire un petit tour dans la ville pour y chercher une demeure en vente. Lui qui était seul ne voulait pas quelque chose de trop grand! De toute façon pour le temps qu'il y passerait! Entre la garde et les soirées en taverne!

Flanant de-ci de-là au grès de son humer le nez en l'air à la recherche de son nouveau logis, il ne tarda pas à tomber sur une très belle bâtisse qui resemblait a s'y méprendre sur celle dont Marquise et Alesius lui avait parlé tout au long de leurs voyage jusqu'à Rennes. S'en appochant pour voir si elle était habité, il ne tarda pas à apercevoir Ebourife et Herrkeryn qui broutaient un petit bout terrain où l'herbe était resté bien verte malgrès la saison. Rassurer par la présence des deux bésitaux, Olivier alla frapper à la porte...

Après un petit moment d'attente, il se recula et tenta une autre approche de la chose.

MARQUISEEEEEEUUUUUUU .............

HÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ HOOOOOOOOO.......... Y A QUELQU'UN ?

Olivier tenta une le tout pour le tout

J'AI UNE BOUTEILLE DE CHOUCHEN POUR VOTRE INSTALLATION

marquise66 a écrit:: Marquise fut réveillée en sursaut par une voix familiere venant du dehors. Elle se dépecha de sortir de son bain, s'enroula dans une serviette et alla voir a la fenetre qui c'était. Elle fut rassurée en voyant son ami.

-Entre Oliv'! Entre! J'arrive, je passe quelque chose...

Marquise sortit de la salle de bain en courant, attrapa au hasard une de ses robes dans l'armoire et l'enfila. Elle attacha ses cheveux avec un bandeau et descendit. Oliv' était déjà devant la cheminée, en train de tenter de se réchauffer les doigts. Elle alla lui faire la bise, puis rapprocha deux sieges de l'atre et enleva les draps qui les couvrait, de sorte qu'ils n'avaient pas pris la poussiere.

-Assieds toi je t'en prie...

Oliv' lui tendit la bouteille de chouchen.

-Ahhhh je vois que tu nous a ramené quelque chose de la taverne...Ne bouge pas je vais chercher des verres...

Marquise se dirigea a la cuisine et attrapa deux verres qu'elle dépoussiera, puis elle retourna au salon et servit.

-Alors dis moi...Rennes... tu as trouvé ton bonheur? tu en penses quoi? Je n'ai pas encore eu le temps de sortir, il y a beaucoups de chose a faire ici, j'aimerai faire de cette batisse une auberge mais pour cela je dois tout nettoyer et ammenager...Et Al qui n'est pas encore rentré...

OlivierMiche a écrit:: Rennes ... oui ca va je commence à connaitre quelques habitants! J'ai même vu une joli petite bicoque qui me plairait bien. Je vais y retourner voir, on m'a dit qu'elle était abandonnée et qe son propriétaire était décédé.

Olivier prit le verre sur la table et en sentit le contenu

Hum ... en voila une bonne cuvée, il vient de Felger, il m'a été donné par une amie

Puis Olivier porta un toast

A Notre nouvelle vie ici. Dommage qu'Alesius ne soit pas la pour trinquer avec nous. Tant pis je laisserai la bouteille ici ce qui me donnera une raison pour revenir vous voir! dit il en rigolant.

En bon breton qu'il est, il but d'un trait le contenu du verre

Hummmm ... en voila un brevage qui reveille.

Et toi tu te plait ici? une auberge ... en voila une très bonne idée! Je plussoie!

marquise66 a écrit:: Marquise leva son verre.

-A notre nouveau départ! Au Vannetais Renaissant!

Marquise s'arreta un instant. Elle répéta ce qu'elle venait de dire.

-Au Vannetais Renaissant...au vannetais renaissant... tu ne trouves pas que cela ferait un joli nom pour cette auberge? Apres tout, elle décrit bien notre nouvelle situation... Est ce que je me plait ici?

Marquise regarda son verre tout en faisant tourner son chouchen dedans. Elle repensa a Vannes, a sa famille, a ses amis...et une pointe de tristesse émergea dans ses pensées. Elle la refoula et se ressaisit rapidement. Elle ne voulait pas enlever a Oliv' sa bonne humeur. Elle releva la tete et sourit.

-Oh tu sais je n'ai pas encore eu le temps de sortir... Je verrais plus tard si la capitale me plait. J'attends Al pour çà, je suis sure qu'avec lui la visite ne pourra etre que merveilleuse. Donc tu as trouvé une demeure? tu sais ou dormir ce soir? parce que... enfin... je t'avait préparé une chambre le temps que tu te trouves un toit confortable. Tu pourrais rester dormir cette nuit et aller voir cette maison demain... Ou se situe t elle?

OlivierMiche a écrit:: Olivier sentit un instant d'hésitation juste avant la répose de Marquise, mais n'y préta pas garde. Après tout lui aussi ne savais pas a quoi s'attendre encore.

Elle est, ... comment t'expliquer! tu vois le grand chêne surla route par laquelle nous sommes arrivés?

Marquise fit un petit signe d'aprobation de la tête

Ben c'est juste là un peu plus en contrebas de la colline! Au moins elle est isolée de la ville et me permettra de m'entrainer a l'abri du regard des curieux!

Olivier se pencha un peu pour regarder par la fenêtre

Oh la nuit commence a tomber, je te remercie de ton invitation, mais je ne voudrai pas deranger le jeunes couple!

Olivier fit un petit clin d'oeil a Marquise, et se leva.

D'ailleur puisque nous en parlons, je vais retourner la voir pour m'y installer.

Olivier prit congé de Marquise, sur le chemin de la porte il se dit que son frère d'armes avait bien de la chance d'avoir trouvé une femme aussi aimante et agréable. C'est avec le sourir qu'il se mit en route pour la bicoque qui lui avait tant plus.

alesius a écrit:: La route entre le château de Montfort et la nouvelle batisse parraissait interminable, il ne tardait qu'une chose à Alesius, c'était de se blotir dans les bras de sa bien aimée et oublier cette aboninable journée dans son si doux regard...
La vaste batisse se dessina soudain au loin, elle était majestueuse, Marquise avait bien raison lorsqu'elle lui avait décrite
Il accompagna Kurun à l'arrière en compagnie d'Ebouriffe et de la jument de Ma, puis entra à l'intèrieur de la demeure

marquise66 a écrit:: Marquise était plongée dans ses pensées, depuis le départ de Oliv'. Elle avait les yeux fixés sur le feu qui montait dans la cheminée. Soudain, un bruit derriere elle la fit sursauter. La main sur sa scie, elle se leva d'un bond pour faire face a la personne qui venait de rentrer. C'est alors qu'elle reconnut son ange. Il avait l'air épuisé.

Marquise reconnut ce regard triste, le meme qu'il y a de cela quelques jours, quand il lui avait annoncé la mort de Melyandra. Alésius venait probablement de l'annoncer a Elfyn, le pere de celle-ci. Un regard suffit a Marquise pour comprendre qu'elle ne se trompait pas.

Elle s'avança et enlaça tendrement son ange. Elle lui murmura :

-Bienvenu dans notre nouvelle maison mon ange... viens, suit moi je vais m'occuper de toi...

Marquise attrapa la bouteille de chouchen, les deux verres qui étaient restés là, et entraina Al jusque dans la chambre.

Une fois arrivés, elle lui indiqua la porte de la salle de bain.

-Deshabille toi et va dans le bain je te rejoins.

Alésius semblait faire exactement ce qu'on lui disait sans meme réfléchir. Marquise alla rincer les verres et les reremplir de chouchen, puis elle rejoignit Al dans la salle de bain. Celui-ci était déjà dans le bac d'eau chaude, les yeux fermés. Elle s'approcha de lui, l'embrassa tendrement et lui tendit un verre puis elle s'assit a coté du bac, la tete posée sur l'épaule de son bien aimé en signe de présence, de soutien et de réconfort.

alesius a écrit:

Malgrés la douce présence de Marquise à ses côtés, le sommeil d'Alesius fut des plus agitée..
Il se leva tôt ce matin là, il prit place sur le fauteil en face du lit et resta de longues minutes à comtempler la beauté de cette magnifique créature qu'il aimait par dessus tout...
Il alla se préparer, descendit ensuite les escaliers silencieusement afin de ne point réveiller sa douce et se dirigea vers l'extèrieur afin de ramasser quelques bûches pour la cheminée
Par la même occasion il en profita pour cueillir quelques fleurs de couleurs multicolores et aux senteurs exceptionnelles
Alesius déposa le bois dans la cheminée et fit en sorte d'allumer un grand feu afin que Marquise se retrouve au chaud dés son réveil
Puis il prit place sur la table du salon, sorti un parchemin, une plume et se mit à rédiger ces quelques mots

Citation :: Demat mon amour,

Je dois m'absenter afin de repasser chez Elfyn, il souhaitait me revoir à la première heure
Ma première nuit à tes côtés dans cette splendide batisse fut merveilleuse mais nous en parlerons plus explicitement à mon retour

Je te souhaite une bonne matinée

Je t'aime

Al

Il monta ensuite dans la chambrée, déposa le bouquet de fleurs au pied du lit accompagné de la lettre
Al s'approcha de Marquise, l'embrassa tendrement sur le front puis quitta les lieux sur le champs

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

marquise66 a écrit:: Une buche craqua dans la cheminée sous l'effet de la chaleur et Marquise se réveilla en sursaut. Elle referma immédiatement les yeux, éblouie par la lumiere du jour. Apparemment, la matinée était déjà bien avancée... Elle resta assise quelques instants les yeux fermés sur le lit, puis elle se les frotta et les rouvrit pour regarder autour d'elle. Al était déjà parti, mais un magnifique bouquet tronait au pied du lit, accompagnant une lettre.

Marquise se pencha pour les attraper. Elle huma ces superbes fleurs et lut tranquilement la lettre. Apparement Alésius ne rentrerait pas avant diner. Marquise prit une grande inspiration et se dirigea vers la salle de bain, laissant choire la lettre et les fleurs sur le lit.

Un moment plus tard, elle ressortit de la salle de bain, habillée avec une vieille chemise et une vieille paire de braies. Elle se mit une fleur dans les cheveux et descendit au salon pour prendre des forces avant de se lancer dans un grand nettoyage de la maison.

Une miche de pain et une bolée de cidre suffirent pour la mettre d'aplombs. Marquise commença son ménage par la cuisine, la premiere des pieces dont elle aurait a se servir... La tache était hardue et la poussiere semblait etre présente partout, mais Marquise ne décourageait pas, elle chantonnait tout en mettant tout au propre et en rangeant les choses a leur place.

Apres la cuisine ce fut le tour de la salle a manger. L'essentiel du travail consistait a chasser toute cette poussiere. Marquise se rendit alors compte d'un besoin urgent de faire des courses... Elle attrapa un parchemin et commença a noter tout ce dont elle aurait besoin. Tout d'abord : des bougies, pour changer celles des chandeliers. Puis son tour continua, et elle mit en ordre le salon.

Le salon...elle lui réservait une petite spécialité... Elle monta en courant jusque dans leur chambre et ouvrit sa male. Elle en sortit 5 hamacs et redescendit avec. Dans un coin de la piece, elle installa solidement les hamacs, ce serait le coin détente... Aupres du feu tronait déjà deux fauteuils, elle alla en disposer trois autres aupres d'une petite table, où les invités pourraient boire, jouer au cartes...

Marquise se posa quelques instants sur les escaliers afin d'observer le résultat. La piece revetait désormais un caractere accueillant et chaleureux...Pourtant, il lui semblait qu'il manquait quelque chose, mais quoi?... Marquise regarda tout autour d'elle, pour visualiser la piece, puis ses yeux se perdirent au loin. Soudain, une etincelle! Ce qui manquait a cette piece c'était une biblioteque. Elle avait encore tous ses livres dans sa male mais ne savait ou les mettre, et une bonne lecture au coin du feu était un délice. Elle rajouta donc la biblioteque sur sa liste.

Marquise s'occupa enfin du premier étage. Elle alla dans les cinq autres chambres qui entouraient la leur et ouvrit les fenetres afin d'y apporter une nouvelle fraicheur. Chaque draps, chaque oreiller, fut tapé sur le rebord de la fenetre afin que la poussiere s'envole au loin.

Apres tout cela, la fatigue se fit sentir. Marquise n'eut pas la force de s'occuper du second étage. Elle se dirigea vers leur chambre et s'assoupit, sa liste de course toujours dans les mains....

marquise66 a écrit:: Marquise s'éveilla quelques heures plus tard. Elle se leva légèrement désorientée et regarda autour d'elle. Pendant une demi-seconde, elle se demanda où elle avait atteri...puis elle se souvint de son déménagement, de Rennes...Elle se leva tant bien que mal et alla se rafraichir un peu le visage.

De retour dans la chambre, Marquise enfila une robe et foura ses guenilles dans un panier, avec un bout de savon de marseille, afin d'aller les laver...

Isaïyl a écrit:: Isa qui faisait le tour de la ville à la recherche d'une auberge pour passer la nuit fut tout étonné de croiser une silhouette qui ressemblait étrangement à Ebouriffe.

Je dois rêver...c'est le bien-être du retour qui me fait ça, ça doit être ça... se dit-il.

Cependant par simple curiosité, le jeune homme aprocha de la grande bâtisse près de laquelle reposait cet animal. Et il fut encore plus surpris de constater que ce n'était point une illusion, point un mirage qu'il avait vu mais que c'était bien l'annesse de Marquise qui était couchée là. Il lui sauta au cou et lui fit un calin.

Alors toi, comment ça va?

L'animal lui lêcha la joue.

Je suis fatigué de ce voyage, j'espère croiser ta maîtresse d'ici peu...mais pour le moment, je préfère me reposer...

Sur ces quelques mots, Ebouriffe s'allongea sur l'herbe fraîche et Isa retira sa besace, la posa au sol et s'allongea lui aussi, la tête sur le ventre de son animalesque amie. Il ne fallut que peu de temps au jeune vannetais pour se laisser porter au pays des rêves où il retrouverait sans doute une personne qu'il attendait de revoir impatiemment.

marquise66 a écrit:: Tandis qu'elle approchait de l'auberge, Marquise remarqua que Ebourife était allongée avec un homme a ses cotés. De loin elle ne reconnut pas de suite son ami. Elle sortit sa scie en précaution et s'approcha doucement, laissant son panier de linge devant la porte.

Marquise trouvait cela bizarre que Ebourife se soit laissée approcher si facilement, elle était certes accueillante mais n'avait pas pour habitude de laisser les gens dormir si pres d'elle...

Au fur et a mesure qu'elle avançait, les traits du jeune commençaient a se dessiner plus clairement. Quand Marquise fut assez proche elle reconnut immédiatement son ami Isa. Elle lacha alors sa scie et lui sauta dessus en lui faisant un énorme tidoam.

-Isaaaaa!!!! enfin de retour? je suis heureuse de te revoir enfin!!!

Isaïyl a écrit:: Isa somnolait tout en pensant à sa bien-aimée quand soudain, ayant à peine eu le temps de sentir que quelqu'un arrivait derrière lui, il fut tout secoué par l'arrivée allègre d'une personne qui se trouvait être Marquise.

Il lui rendit son tidoam et la serra fort (pas trop quand même) dans ses bras.

Maaaaaaaa ! Enfin un visage familier! Quel bonheur de te retrouver!

Il ébaucha son plus beau sourire.

Oui je suis enfin de retour et je vais m'installer ici...et j'ai une bonne nouvelle : Bricot va me rejoindre! Nous avons eu un très long voyage et nous avons dû nous séparer sur le chemin du retour fit-il l'air quelque peu attristé malheureusement j'ai les mêmes obligations qu'Alésius...

Le jeune homme baissa alors les yeux.

Tu vois de quoi je parle?

alesius a écrit:: Alesius s'était absenté bien trop longtemps de sa douce, aprés une courte chevauché à travers les plaines, Alesius arriva enfin à l'auberge, il laissa Kurun dans l'enclos et se dirigea à l'intèrieur de la maison
Al était épuisé entre tout, il prit place sur le fauteuil du salon devant la cheminée, sorti la lettre d'Elfyn de sa veste, la déposa sur la table et s'endormi quasi aussitôt...

marquise66 a écrit:: Marquise ne cessait de sourire, elle était si heureuse de revoir enfin Isa, et bientot Bricot...

-Oui bien sur que je vois de quoi tu me parles...D'ailleurs Alésius n'est toujours pas rentré je vais finir par m'inquieter sérieusement...Viens entre je vais te faire visiter!

Marquise alla chercher son linge et fit entrer Isa par la porte du jardin. Tandis qu'ils traversaient la cuisine, Marquise expliqua à Isa son projet pour cette batisse.

-Voila je te présente notre future auberge, je commence a l'aménager petit a petit, mais c'est tres grand... Alors là ben...c'est la cuisine...

Marquise sourit tandis qu'ils arrivaient dans la salle a manger.

-Voila la salle a manger...

Marquise attrapa Isa par la main et l'entraina presque en courant jusque dans le salon....

-Viens je veux te montrer quelque chose!!!

Arrivés dans le salon, Marquise désigna le coin où tronait les cinq hamacs qu'elle avait soigneusement disposé... C'est alors que son regard fut attiré par quelque chose d'inhabituel : un bras dépassait du fauteuil en face de la cheminée.

Marquise s'approcha doucement du fauteuil et regarda tendrement son homme dormir. Il semblait épuisé. Marquise alla chercher une couverture et la disposa sur son ange. Elle lui déposa un baiser sur le front et regarda d'un air interrogateur la lettre sur la table, avant d'aller rejoindre Isa et de lui chuchotter :

-Allons au salon pour discuter, Al dort et je ne voudrais pas le réveiller...

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Isaïyl a écrit:: Isa fut tout heureux de revoir son amie. Et la visite de la grande bâtisse fut des meilleures. Il est vrai qu'elle était bien assez grande pour devenir une auberge, et puis Ma l'avait eu pour une bouchée de pain.

Il traversa donc les couloirs et les pièces sans rien dire, se laissant guider par Marquise qui était dans sa meilleure forme. Que ne faisaient pas les retrouvailles? Et Isa n'attendait plus qu'une personne à Rennes...quand allait-elle arrivée? Mais là n'était pas le sujet puisque la visite continuant, il arriva dans une grande pièce, le salon, où étaient disposés des hamacs...ahhh! on ne perd pas les bonnes vieilles habitudes pensa-t-il...

Soudain Marquise vit quelqu'un assis sur le fauteuil, c'était Alésius qui dormait. Elle demanda alors à Isa de venir continuer la discussion dans la pièce à côté, il la suivit donc, en faisant le moins de bruit possible.

Alors dit-il d'une voix un plus basse que la normale depuis combien de temps êtes-vous arrivés?...Et as-tu vu mon frère?

alesius a écrit:: Les yeux d'Alesius s'ouvrirent délicatement, il s'étira et mit sa tête entre ses mains le temps de se réveiller....
Il se leva enfin et parti à la recherche de sa douce, cette batisse était tellement vaste...

Mon ange tu es là!!!???

Il arriva dans l'autre pièce et vit Marquise en compagnie de son frère d'arme

Demat mon ange... Je suis désolé de cette longue absence, je ne pouvais faire autrement...

Al prit Marquise par la taille et l'embrassa tendrement dans le cou, puis il se tourna vers Isa et d'une tape amicale

Comment ça va mon ami, la route s'est bien passé? Ca fait vraiment plaisir de te voir

Alesius prit place à côté de sa douce et se mit soudain à repenser à la lettre d'Elfyn...

zaptoune99 a écrit:: Zap qui lors de ses rondes passait souvent devant cette nouvelle maison dont il avait entendu de bonne critique se decida a y entrer; les rires qu'il entendait par la porte l'insiterent encore plus a y entrer, il poussa donc la porte et y entra, une bonne odeur de chouchen vient lui chatouiller les narines

-demat d'an oll, comment allez vous?

il s'assit en poussant un soupir de soulagement

-ouaahhhhhh, que le fait d'etre assis est plaisant, marcher tous les jours dans les rues de Roazhon, ca fait mal...

beaucoup le regarderent et poufferent de rire

-ne vous moquez pas voyons... mais la surveillance est a ce prix...

voyant le couple s'embrasser, il songea a sa tendre aimee... son regard, son charme...

-j'offre la tournee car je vais me marier, enfin apres les baptemes...

songeur

alesius a écrit:: Alesius entendit la porte s'ouvrir, il se leva et vit le lieutenant de police entrer dans la pièce
Al n'avait pas l'habitude que les gens entrent chez lui sans qu'ils n'y soient invités mais bon tel était le souhait de sa douce de faire de cet endroit une auberge, puis aprés mûre réflexion cela pourrait etre sympa...

Demat Lieutenant, prenez place, faites comme chez vous, je vais chercher un autre fût de chouchen

En revenant les bras chargés, Al entendit l'heureuse nouvelle concernant le mariage

Toutes mes félicitations Zaptoune, je sais pas du coup si j'ai ramené assez de chouchen dit il en souriant
Ai je l'honneur de connaitre l'heureuse élue, j'ai tellement peu de temps pour flaner en ville ces derniers temps...

Al passa la main dans les cheveux de sa douce puis servit tout le monde

marquise66 a écrit:: Marquise se blottit un peu plus contre Alésius quand elle entendit parler de mariage. Elle accueilla ZapToune avec un large sourire.

-Je suis contente de te voir Zap! Comment va Fairy?

Marquise se retourna vers Al et Isa et leur expliqua.

-Fairy c'est sa fiancée...c'est moi qui leur ai en quelque sorte fait faire connaissance...dit Marquise, fiere d'elle.

-Bien sûr que j'ai vu ton frere Isa, nous avons fait le voyage depuis Vannes ensemble, c'était il ya déjà plus d'une semaine... Il s'est meme trouvé une petite demeure qui, à ses dires, semble tres jolie. Il m'a expliqué la route, il faudra que j'y aille un jour quand meme!

Marquise regarda Alésius d'un air perplexe quand elle le vit serrer entre ses doigts cette meme lettre qu'elle avait vu sur la table du salon. Etait-ce encore une de ses nombreuses prétendantes qui lui écrivait pour se rapeler a lui? Marquise décida de ne pas penser à cela. Elle vida alors son verre d'une traite.

-Pas trop de contrevenants en ce moment Zap?

zaptoune99 a écrit:: -si Alesius je pense qu'il y en a assez, enfin pour moi car un lieutenant completement rond.....

il regarde son verre vide

-oh allez encore un petit, pour la construction de l'arene je crois que je suis le seul a boire, donc...

on le servit

-merci! non marquise ca va une ou deux affaires a regler mais ca peut aller Roazhon est assez calme c'est temps ci...

freya. a écrit:: Le chemin avait ete long et arrassant, mais enfin la ville de Rennes pointait fierement à l'horzon. Pressé d'arriver au terme de son voyage, elle poussa sa monture pour faire au plus vite les derniers instants qui la separait encore de Rennes.

Enfin, elle poussa un soupire en franchissant les portes, restait à trouver l'auberge dont Francois avait parlé. Arpentant les rues, elle decouvri en meme temps les beautés de cette ville tant de fois vanté par son ami. Simple, il s'en degageait tout de meme une âme, elle respira cette douce tranquilité de la fin du voyage.

Passant devant l'église, elle souri, elle s'y rendra tres vite assurement, pour l'heure l'auberge, elle avait hate, un bon lit, les nuits avaient ete courtes, beaucoup de sommeil en retard.

Enfin, elle apparut, salvatrice, Freya. fit stopper sa jument, carressa l'encolure avant d'en descendre et de la mettre à l'attache. Elle devait etre a faire peur, la poussiere, les relais qui ne sont pas toujours tres propre, elle eut presque honte de rentrer dans l'etablissement. Petit coup sur les vetements, sa cape, et elle se decide enfin a entrer.

Timidement, elle passe la porte, un regard à chacun accompagné d'un salut rapide de la tête, elle repere une table vide, un peu à l'ecart et s'y refugie.

De la elle peut un peu mieux faire le tour de la piece des yeux, voir si il etait la, elle etait en avance, ou en retard, elle ne savait trop mais il etait au nombre des absents.

François de Dénéré a écrit:: Tant à faire depuis la mort de son Père et son départ de Cholet. Il n'avait encore revu personne et avait tendance à se tenir éloigné des lieux un peu trop fréquentés. Ne pas croiser un membre de sa famille lui semblait relever de l'exploit chaque jour.

Pourtant, pour une fois, il était sorti. Il avait reçu une lettre de Freya. Il lui avait tant parlé de sa terre qu'elle avait fini par se décider à venir voir ce pour quoi François était prêt à donner sa vie. Ma période n'était franchement pas propice aux voyages, et encore moins aux entrées en Bretagne.

Freya avait obtenu le droit de pénétrer ces terres et, malgré les nombreux avertissements de François, avait décidé de faire la route. Malgré tous ces imbéciles de Français rôdant sur les routes, malgré les patrouilles pouvant la prendre pour une ennemie.

Il arriva enfin devant l'auberge. Etrangement, il se sentit hésitant, stressé. La revoir depuis tout ce temps lui faisait un étrange effet. Il sourit à l'idée du magistral coup de pied au fondement que lui donnerait son Père en le voyant hésiter devant si peu.

Il poussa la porte de l'auberge et ses yeux en firent rapidement le tour. Il la découvrit au fond de l'auberge, assise à une table quelque peu isolée. Il pénétra plus avant en saluant les personnes présentes, dont la propriétaire et le Lieutenant de Rennes.

Demat Messires, Ma Dame.

Il couvrit finalement le peu de distance qui les séparait et prit place face à elle.

Bonjour Freya. Heureux de voir que tu es arrivée saine et sauve.

freya. a écrit:: les minutes s'egrainaient, lentes comme toujours dans ces moments, quelques fois un regard vers la porte, sait on jamais, mais rien. Le doute, et l'angoisse ajoutant à sa solitude sur cette terre qu'elle ne connaissait pas venant peser sur ses epaules maintenant que le stresse du voyage etait passé. Peut etre avait il oublié, ou ne voulait il pas venir, qui sait, cela faisait un moment maintenant qu'il ne s'etait revu.

mais la porte s'ouvri, laissant filtré cette silouhette qu'elle reconnaitrait entre mille. Ayant la primeur de la place, elle l'observa, decomposant ses mouvements, un leger sourire, comme dans son souvenir, le meme, tant de joie de le revoir. Mais l'endroit demandait contenance tant que convenance. Elle se le tien pour dit elle se leva à son approche, pour saluer le baron comme il se doit en public, mais neanmoins ravi de le revoir enfin:

Francois, bien le bonjour, et oui comme tu peux le voir, les brigants des chemins devaient avoir pris congé durant mon passage. Je suis magré tout bien heureuse d'etre enfin la et surtout d'avoir constaté que Rennes est comme tu avait pu me la decrire, magnifique.

François de Dénéré a écrit:: Il prit quelques secondes pour détailler son amie. Un léger sourire se dessina sur son visage en découvrant qu'elle avait gardé la beauté de ses souvenirs. Il lui prit délicatement la main et l'invita à s'asseoir. Il commanda à boire et de quoi se restaurer pour son amie. L'état de ses vêtements et ses traits tirés en disaient long sur la difficulté de son voyage.

Tu n'as encore rien vu de Rennes, juste de loin. En fait, il faudra que je te fasse voir cette terre le plus possible, et je ne doute pas un instant que tu comprendras notre amour pour elle. Ainsi que la fierté que nous avons d'en être ses enfants.

Mais nous avons tout notre temps, mange donc. Ensuite, tu iras te reposer de ton voyage. Enfin... sauf si pour une raison ou pour une autre tu devais repartir rapidement.

freya. a écrit:: Rougissant legerement devant son regard, elle tenta de ne pas laissé paraitre son malaise, elle eut preferé qu'il la voit en meilleur forme, mais son sourire la rassura tout de meme. Acceptant son invitation, elle pris place et se restaura en sa compagnie, le plat servit chageant de ceux pris depuis un moment. Elle l'ecouta parler de sa terre, y mettant la meme passion que lors que leur derniere rencontre:

Je ne doute pas de toutes ces beauté et serai ravi que tu me les fasses connaitre, et le temps nous l'aurons puisque..........elle baissa les yeux, il n'avait pas été question dans sa missive de quitter les terres du maines autre que pour une visite, mais dans son esprit c'etait san sohait de retour, mais cela etait sans doute encore trop precose à annoncé a Francois.............puisque je ne souhaite pas partir sans que tu ne m'ai montré tout ce que tu m'a si brillament decrit.

La fatigue se faisait de plus en plus sentir, et elle n'avait encore pour l'heure pris aucune chambre, esperant que l'auberge en aurai de libre sans quoi il lui faudrait se renseigner ailleurs, mais sa presence au cotés de Francois suffit à la maintenir alerte:

Il te faudra aussi m'apprendre a connaitre votre terroir, j'aime a connaitre les villes au travers de leur gastronomie tant que leurs breuvages

Isaïyl a écrit:: Alésius arriva avant que Marquise n'eut le temps de répondre et demanda à Isa comment s'était déroulé son voyage. Elle l'accueillit comme il se devait. Puis entra Zaptoune qu'elle salua. Isa, ayant accueilli d'un signe de tête le douanier de Roazhon, restait silencieux mais souriant, acquiesçant les dires de chacun à son égard et suivant les quelques discussions. Il fut heureux d'apprendre par son amie que son frère s'était trouvé un bon endroit pour vivre. Il finit par reprendre la parole.

Il faudra que tu me montres où est la demeure de mon frère Ma!

Eh puis Al, sache que mon voyage ne s'est pas trop mal passé...j'ai dû me séparer de Bricot...elle est Vannes en ce moment...Il soupira, retenant une larme au coin de son oeil mais gardant un minimum son sourire Avez-vous des nouvelles de là-bas?

Il n'eut pas le temps d'avoir une réponse qu'une femme entra timidement dans l'auberge. Elle s'installa à une table dans un coin. Peu après, un homme arriva et s'empressa d'aller la rejoindre une fois les procédures de salutation. Isa les regarda du coin de l'oeil, ils semblaient être très proches. Il soupira de nouveau.

Arf...si Bri pouvait être à mes côtés! J'espère qu'elle se porte bien pensa-t-il tristement sans en laisser paraître trace sur son visage.

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marquise66 a écrit:: Marquise salua poliment la jeune fille qui entra. La voyant se diriger vers une table du fond et regarder impatiemment la porte elle en déduit qu'elle devait attendre quelqu'un. Sa pensée fut confirmée quand elle vit un jeune homme arriver. Elle déposa un baiser dans le cou de son homme et se leva afin d'aller apporter a boire et de quoi se restaurer à ces deux personnes.

Enfin elle revint a table avec ses amis et son bien-aimé.

-des nouvelles de Vannes? je sais juste que ce sont les élections en ce moment, on en parle partout...Sinon tous nos amis ont l'air de bien se porter, je leur écris quand je le peux...

Isa, Zap, Al et elle resterent toute la soirée à parler de Roahzon, de son arene en construction, des jolis coins à voir...Marquise était aux anges maintenant qu'elle savait Al à ses cotés. Ne voulant manquer à ses devoirs, Marquise osa déranger le couple du fond.

-Excusez moi de vous déranger, souhaiteriez vous une chambre? J'irai allumer le feu dans la cheminée afin qu'elle soit prete pour votre coucher...

Marquise attendit une réponse en souriant.

François de Dénéré a écrit:: François regardait Freya se restaurer, reprendre quelques forces. Il était vraiment heureux de revoir son amie. Par ces temps troublés, cela le réconfortait. Plus qu'il ne s'en serait douté.

Ne t'en fais pas, tu découvriras ce pays. Gastronomie, lieux, coutumes... Tout ce que tu désireras.

Marquise s'approcha de nouveau et proposa de préparer une chambre. François se doutait bien que Freya n'avait pas pensé, ou osé en demander une. Il sourit à Marquise et lui répondit.

Oui je vous prie. Préparez une chambre pour mon amie, puisque manifestement elle n'a pas osé vous en demander une. Merci de votre prévenance. Je partirai quand celle-ci sera prête.

marquise66 a écrit:: Marquise acquiesça dans un sourire. Elle alla informer ses amis qu'elle revenait dans quelques instants.

Elle sortit dans le jardin et rentra avec quelques steres de bois. Elle se dirigea a l'étage et entra dans la 2e chambre sur la gauche. Elle avait déjà fait le lit au cas où quelqu'un arriverait tardivement. Elle déposa soigneusement chaque buche dans la cheminée et s'activa pour allumer un feu. Une fois que ce fut fait, la piece s'illumina d'une nouvelle lumiere, plus douce et plus accueillante que celle des chandeliers.

Marquise sourit en regardant une derniere fois la chambrée afin de vérifier que rien ne manquer. Dans le tiroir de la table de chevet était disposé le livre des vertus, sur la table un verre. Le bac d'eau dans la salle de bain était rempli, et la bouteille de chouchen a disposition du client aussi.

Par précaution, Marquise alla chercher dans la chambre voisine une seconde couverture, au cas où la dame aurait froid. Elle la déposa dans le fond de l'armoire puis disposa.

Elle descendit et se dirigea vers la table des deux jeunes gens. Elle déposa la clef de la chambre sur la table.

-Voila, c'est la deuxieme chambre sur la gauche en haut de l'escalier, premier étage, j'ai allumé le feu dans la cheminée. Vous verrez la salle de bain est configurée de telle sorte que le bac d'eau chauffe en meme temps que la cheminée, vous pourrez donc prendre un bain. Ceci vous fera, je l'espere, le plus grand bien, vous qui semblez avoir fait longue route. J'ai également disposé une seconde couverture dans l'armoire, si vous avez froid cette nuit. Je vous laisse vous retrouver en paix. Noz vat.

Marquise sourit une derniere fois à ce couple hésitant et retourna se blottir dans les bras de Alésius.

François de Dénéré a écrit:: Quelques minutes à peine passèrent avant que MArquise ne revienne à leur table donner la clé de la chambre à Freya.

Merci beaucoup. Cette auberge est vraiment accueillante.

Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit de plus, la jeune femme était retournée s'asseoir avec ses amis et se blottir dans les bras d'un homme. Cette scène lui arracha un léger sourire, teinté de tristesse. Vieux souvenirs... Il se leva et approcha de la table. Il se pencha sur la jeune femme, sortant de sa poche une petite bourse.

Pardonnez-moi de vous importuner. Je tenais à vous donner ceci, en paiement de nos consommations, de la chambre de mon amie et de ses éventuels besoin durant mon absence. Je vous laisse. Noz vat.

François fit demi-tour et revint prendre place à la table de Freya.

Bien, je crois qu'il est temps que tu ailles te reposer. Nous aurons tout le temps de discuter lorsque tu seras reposée, tu ne crois pas?

alesius a écrit:: L'esprit d'Alesius était perturbé par cette lettre d'Elfyn qu'il tenait dans sa main...
Il ne pouvait plus tenir, il se leva soudainement et se tourna vers son ange

Je dois m'absenter, j'ai une petite chose à voir mon coeur, je monte dans nos appartements

Marquise remarqua l'air soucieux de Al et ne comprenait pas ce qu'il se passait
Alesius embrassa sa bien aimée, salua tout le monde et monta à l'étage

Il prit place dans le fauteil en face de la cheminée et plongea son regard sur cette lettre qui paraissait si officielle avec ce sceau des Monforts déposé dessus

Mais que peut contenir cette lettre chuchotta Alesius

Sans plus attendre, il sorti sa dague, décocha le sceau en cire et ouvrit la lettre

Alesius sentit son coeur se crisper au fur et à mesure de la lecture, il ressentait une drole de sensation, une profonde émotion vis à vis de la démarche d'Elfyn à son égard

La porte de la chambre s'ouvrit discrètement, ce n'était autre que Marquise qui venait aux nouvelles, dés qu'elle vu son ange les yeux emplits de larmes, elle se précipita vers lui afin de savoir ce qui se passait...

Ce n'est rien mon coeur, ce sont des larmes de bonheur, tu veux savoir ce que contient la lettre d'Elfyn...

Ma acquiesca impatiente...

Al reprit son souffle... Ben en fait c'est une lettre officielle au sceau de montfort me reconnaissant comme etant le fils adoptif de Elfyn...

Alesius était si fier de cet honneur et de cette confiance que lui faisait part Elfyn

Marquise le prit dans ses bras et l'embrassa tendrement...

Mon ange, Elfyn attendait une réponse de ma part concernant cette lettre, je vais allez de ce pas donner ma réponse favorable et lui faire savoir l'honneur que cela peut etre d'entrer au sein de cette famille

Du haut de ses 25 ans, Alesius n'avait jamais eu la chance de connaitre l'amour paternel ni maternel, ayant été abandonné dés sa naissance..., il allait enfin savoir ce que le mot famille représentait...

freya. a écrit:: Elle desirai tout connaitre et serai aux anges si il y consentait, comme visiblement. Dans ce cas il lui fallait prendre du repos car elle comptait bien que le reste de son sejour soit rytmé par ces decouvertes. Aussi la venue d'une charmante jeune fille qui lui proposa une chambre fut elle la bienvenue. La prevenance de Francois le fit repondre à sa place, elle le laissa faire, terminant son repas.

Le jeune fille reviens aupres d'eux quelques instant plus tard deposant une clé sur la table en indiquand ou elle pourrai trouver la chambre. L'atmophere lui parut au fils des heures plus douce, comme un cocon, elle s'y sentait de mieux en plus, plus rassuré et la presence de Francois ainsi que le charme de l'auberge et de ses dirigeant n'y etait pas anodin. Elle lui adressa ungrand sourire et la remercia pour sa gentillesse. Elle nota bien les information qu'elle lui communica comme le bain qu'elle pourrai prendre. Rien que cette idée la rejoui encore plus:

Je vous remercie beaucoup madame, je loue votre bienveillance, ce bain sera salutaire effectivement.

Toute fois elle ne compris pas ses derniers mots, il lui faudrai demander à Francois plus tard, esperant d'un coup que le langage ne lui poserai pas trop de probleme pour comprendre les bretons. Sitot la jeune femme parti, Francois alla la rejoindre, elle s'applica une nouvelle fois a le regarder, le sourire empreint de tritesse quand il avait regardé le couple ne lui avait pas echappé, beaucoup de questions en decoula, peut etre saura t elle un jour. Perdu dans ses pensées, il la rejoint rapidement et lui conseilla d'aller se reposé. Elle n'en n'avait pas vraiment envie mais s'eut ete plus raisonnable. Elle se leva prenant la clé, premier eage, deuxieme à gauche, regard à Francois, la question de savoir s'il l'accompagnerai lui brula les levres mais elle n'osa pas le lui demander. Elle tritura la clé, la regardant, sans bouger.

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François de Dénéré a écrit:: Il la regarda monter. Admirer eut été plus juste comme terme, s'il avait été honnête envers lui-même. Elle arriva en haut des escaliers, et alors qu'il s'attendait à la voir disparaître de sa vue, elle s'arrêta et le regarda un instant, avant de fixer sa clé et de jouer avec comme une enfant faisant une bêtise et prise en faute.

Il la regarda et après un instant d'hésitation, se décida à quitter la table. Il gravit les quelques marches qui les séparaient et arriva à sa hauteur.

Je vais t'accompagner, vérifier que tu ne manques de rien, ou que tu n'as besoin de rien.

Il lui prit doucement le bras et l'entraîna dans le couloir, jusqu'à la porte de sa chambre. Sentir sa présence à ses côtés avait quelque chose de rassurant, de réconfortant. Ils arrêta ses pas devant la chambre, attendant qu'elle ouvre la porte.

Isaïyl a écrit:: Isa vit les personnes présentes quitter la pièce les unes après les autres, saluant chacun d'eux. Au final, il se retrouva seul avec Zaptoune devant leur verre, il contempla le sien quelques instants qui lui parurent une éternité.

Si Bri pouvait être là... pensa-t-il le sourire aux lèvres vivement qu'elle me revienne!

Il se leva et salua le douanier rennais

Je vais aller faire un tour en ville Messire...Kenavo ar c'hentañ!

Une fois devant la porte de l'auberge, il put constater que le jour commençait à se lever, les premiers rayons du soleil luisant sur sa peau.
Il fit de l'ombre à ses yeux en posant sa main sur son front, juste le temps de s'habituer à cette lumière matinale. Il n'avait pas envie de dormir pourquoi ne pas aller visiter la ville dans ce cas-là? se dit-il ça me changera les idées...et puis peut-être croiserai-je Olivier.

Il passa le pas de la porte et, après être allé faire une caresse à Ebouriffe, s'éloigna de l'auberge.

freya. a écrit:: Le doute qu'il ne vienne la rejoindre l'assailli, mais elle vit enfin gravir les marche se retrouvant face à elle, pretextant la recherche de son confort, peu important la raison pour qu'elle ai encore sa presence meme un court instant. Elle se laissa guidé, accroché à son bras, jusqu'a parvenir devant la porte. Il s'arreta et attendit. L'espace d'un isntant elle se demanda ce qu'il attendait, levant vers lui un regard interrogateur. Le plaisir de cet instant privilégié lui en avait fait oublié que c'etait elle qui avait la clé. Elle rosi legerement quand elle s'en apercut, et tourna bien vite vers la porte pour cacher sa gêne.

Doucement la clé tourna dans la serrure et la porte s'ouvri sur une douce lueur diffusé par la cheminée, tant que sur la chaleur que degagaient le feu de bois. Elle y penetra avec un grand sourire. Un petit coup d'oeil rapide lui fit voir une chambre fort confortable et d'une grande propreté.

Elle se retourna vers Francois, enchanté:

L'endroit est tres sympathique, fort bien tenue, c'est la une bonne auberge qe tu m'a conseillé. Comme toujours tes gouts son parfait.

François de Dénéré a écrit:: La porte de la chambre s'ouvrit sur un endroit qui respirait la sérénité et le calme. Il la laissa entrer dans la pièce. La chaleur était douce, le lit semblait accueillant, douillet. L'ambiance était très agréable. Il avait entendu parler de l'auberge sans pour autant y être jamais allé. Il n'était pas déçu.

Ho tu sais, je n'étais pas venu encore, juste des gens qui m'en avaient parlé. Tu seras bien ici pour te reposer.

Il resta sur le pas de la porte.

Je vais te laisser te reposer. Je ne serai pas loin, rassure-toi.

freya. a écrit:: Il n'etait pas entrée, restant à l'exterieur de la chambre mais la jugeant tout de meme à la hauteur de la reputation qui lui avait été rapporté, il lui dit prendre congé, mais qu'il ne serai pas loin. Sa curiosité piqué au vif, elle revient vers lui, pour en savoir plus, avec un petit regard innocent:

Tu ne quitte pas non plus l'auberge ? ou pas loin veux dire que tu reside pas loin ?

Elle aurai autant preferé la premiere solution, qui lui aurai peut etre offert l'opportunité d'une petite promenade nocture, qu'elle tu bien eveidement à Francois, mais que son regard, animé d'une certaine malice, aurai facilement devoilé.

chitoss a écrit:

Gilles le pulpe voyageur avait enfin trouvé l'auberge.......il glissa a l'interieur , un message a une de ces tentacules.....(mes excuse a ceux qui ne pige rien a cette histoire de pulpe...c'est une longue histoire que seul les Vannetais connaissent )

Citation :: Cher Marquise ..

Mon pulpeux Alésius..

J'ai appris l'ouverture de l'auberge , jolie nom en passant ,
j'espere passer par la bientot ,
On s'ennuis de vous ici , vous manquez a tout le monde...
Je vous souhaite tout le succes que vous mérités.
Saluez tout les Vannetais qui sont rendu a Rennes de ma part.
Au plaisir de vous revoir bientot

Chitoss

p.s : Al , j'ai toujours un de tes caleçons chez moi.

bazou a écrit:: Bazou passa bien pret de glisser sur cette chose visqueuse qui gisait par terre....il entra dans ce jolie endroit qui semblait tres acceuillant..

-Bonjours...un peu manger quelque chose ici?

François de Dénéré a écrit:: François retint un petit rire à la question de Freya. Il était un peu surpris par son comportement, elle qui était plutôt plus que réservée habituellement avec lui. Il la regarda sans pour autant franchir le seuil de la porte.

Je ne serai pas loin, cela suffira. Ne t'inquiète pas, je serai là à ton réveil. Repose-toi à présent, tu en as besoin.

François lui fit un petit salut de la main et tira la porte à lui, refermant doucement celle-ci. Il retourna aux escaliers et descendit les marches pour se trouver à nouveau dans la salle principale. Elle s'était vidée depuis son départ à l'étage, à l'exception d'un homme qu'il reconnut. Il le salua de loin.

Demat Bazou.

Après cela, François se dirigea dans un coin tranquille de l'auberge, commanda deux bouteilles de chouchen et entreprit de lire quelques documents, de rédiger quelques lettres en attendant le matin. Le chouchen le tenait toujours éveillé.

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freya. a écrit:: Elle resta quoi devant la porte qu'il venait de fermer, ne sachant trop que penser. Elle jeta un coup d'oeil au lit, partagé entre le desir d'aller se coucher et celui de retourné voir dans la salle s'il y etait. La curiosité fut la plus forte une fois de plus.

Elle defit ses sandales, entrouvri la porte pour y passer la tête, ne voyant pas âme qui vive. Elle s'aventura dans le couloir en refermant la porte derriere elle.
Discretement, sans faire un seul bruit, elle s'approcha de l'escalier et passa sa tete sur le coté du mur pour apercevoir la salle. Elle tomba sur lui, il n'etait pas encore parti. Petit sourire, elle le regarda, passa un long moment à ravir son regard de sa vue, sans pour autant être vue de lui.

Mais la fatigue de la route et l'inconfort de post d'observation l'obligerent a abandonné, elle repris la direction de sa chambre, un peu triste, mais alla se coucher, pour que le lendemain vienne au plus vite................Je serai la à ton reveille............avait il dit.............vivement qu'elle se reveille.

Chemise de nuit, un petit verre de chouchen, armée pour passé une bonne nuit, elle s'enfonce dans le lit, ferme les yeux, tourne, retourne, son visage derriere ses yeux clos.

Elle n'y tien plus, se leve, deposa sa cape sur ses epaules, pieds nu, et retourne dans le couloir. Le silence accompagne ses pas. De nouveau elle s'approche de l'angle du mur pour regarder la salle. Il est toujours la. Hesitation, le regard sur lui, esperant qu'il regarde dans sa direction.

François de Dénéré a écrit:: La nuit avançait, contrairement à ses paperasses. Parfois, la colère montait, remplacée petit à petit par la lassitude. Il se disait qu'il était affligeant de voir certaines personnes aussi peu compétentes, voire totalement irresponsables.

Il venait de terminer sa première bouteille et il leva les yeux pour attraper la seconde. Machinalement, comme attirés, ses yeux remontèrent les escaliers pour découvrir, tapie dans l'angle, Freya.

Partagé entre l'envie de faire comme s'il ne l'avait pas vue afin qu'elle aille se reposer et celle de monter la voir, il hésita un instant. Finalement, il rassembla ses documents, prit sa bouteille et monta les quelques marches les séparant pour se planter devant elle.

Tu ne devais pas te reposer toi? Allez viens, je t'accompagne, des fois qu'un méchant roitelet se cache sous ton lit.

freya. a écrit:: Des papiers, encore des papiers, elle resta un long moment à le regarder, non pas que ca lui deplaise mais elle etait toujours aussi inconfortablement installé. Enfin, son regard se prota sur elle. Elle eut un mouvement de recule, tout ce qu'elle avait attendu, et maintenant elle ne savait plus. Mais trop tard, il avait franchir les marches et se trouvait à present face à elle.

Elle se releva, lui adressant un sourire gêné. Il acceptait de l'accompagner, bien que la raison invoqué concernant le roitelet la laissa perplexe, mais elle ne releva pas trop heureuse qu'il s'occupe d'elle.

Elle pris timidement sa main pour marcher jusqu'a sa chambre. Fermant la porte derriere lui, elle le regarda avec instance pour qu'il se retourne le temps qu'elle enleve sa cape et se glisse dans son lit, puis elle lui adessa un grand sourire.

François de Dénéré a écrit:: Il referma doucement sa main sur la sienne et l'accompagna à sa chambre. La chaleur du corps de Freya proche du sien lui faisait une sensation étrange qu'il n'avait plus ressentie depuis...

Ils entrent dans la chambre. Voir cette porte se refermer derrière eux lui donne comme une impression de ne plus pouvoir reculer. Comme s'il s'engageait, à cet instant précis, dans une voie bien définie. Il mit un peu de temps à réaliser qu'elle attendait qu'il se retourne, ce qu'il fit finalement.

Lorsqu'elle fut couchée et couverte, il approcha du lit et se pencha sur elle. Il déposa un baiser sur son front et se rendit dans un coin de la chambre, muni d'un bureau et d'une chaise.

Dors à présent. Je reste là, juste à côté de toi.

freya. a écrit:: Elle avait fermé les yeux pour recevoir son baiser, un doux frisson la parcourrant. Elle rouvri les yeux et le vit s'intaller dans un coin de la chambre, sur un bureau à l'opposé du lit. Elle le regarda un petit instant puis pris son oreiller, le mis au pied du lit, s'enroula dans la couverture et s'allongea dans le sens inverse de la normal. Elle etai tplus pres de lui ainsi.

Posant la tete sur l'oreillé tout en gardant son regard posé sur lui, elle resta silencieuse, puis la fatigue gagant, elle ferma les yeux et sombra dans un sommeil reparateur.

marquise66 a écrit:

Tandis que Alésius était reparti chez Elfyn, ce qu'elle comprenait aisément étant donné la situation, Marquise redescendit vérifier si tout était en ordre et voir si des personnes n'étaient arrivées. C'est alors qu'elle vit Bazou qui patientait non loin de la cuisine. Elle se dirigea vers lui pour aller le saluer.

-Demat Bazou bienvenu a l'auberge! Installe toi. Tu veux quelque chose? le repas? un verre?

Alors qu'elle s'occupait de son hôte un poulpe arriva par la fenetre et atterrit en roulé-boulé sur la table. Marquise s'écria.

-Gilles!!!!

Elle failli prendre le poulpe dans ses bras tellement elle était contente. Elle décrocha la lettre d'une des tentacules et la lut. Elle éclata de rire, alla chercher un bac d'eau pour Gilles et entreprit de répondre immédiatement a son ami, laissant Bazou lui indiquer ce qu'il désirait.

Citation :: Mon grand Chitoss,

Quel plaisir de revoir Gilles, même si je t'assure que c'est toi que nous prefererions recevoir, meme arrivant par la fenetre...
Si ce n'est pas toi qui vient à Rennes ce sera nous qui viendrons à Vannes car cette ville nous manque aussi énormément, vous nous manquer tous. Et puis il faudra que Al récupere son euh...son caleçon.
J'espere de ton coté que ta séparation d'avec Rox se passe bien et sans trop de soucis.

Embrasse les enfants pour nous (façon de parler, je sais que Elvis ne se laisserait pas faire...). Nous t'embrassons.

Alésius et Marquise.

Marquise nota de demander a Al pourquoi l'un de ses caleçons était chez Chitoss, quoique elle ne préférait peut etre pas savoir...

Elle se tourna alors vers Bazou dans un sourire.

-Tu as fait ton choix? demanda Marquise tandis qu'elle sortait Gilles de son bac afin de le renvoyer a Vannes, direction la cabane...

François de Dénéré a écrit:: Elle s'était installée à l'envers, incorrigible gamine qui avait décidé de ne pas dormir. Il avait continué à travailler. Il finit par relever les yeux pour se rendre compte que Freya avait fini par s'endormir. Voilà un combat perdu ma belle pensa-t-il.

Il sentait la fatigue le gagner à son tour. Il rangea lentement ses papiers et souffla la dernière bougie. La chambre n'était plus éclairée que par la lune. Un rayon de lumière blanche déchirait la pénombre de la chambre pour se poser au pied du lit de Freya. Il approcha de la fenêtre et contempla de longues minutes le paysage nimbé dans sa pénombre.

Il y trouva sérénité et sagesse, douceur et calme. Il y trouva aussi force et fierté, celles que cette terre avait transmises à tous les Bretons. Il pensa un instant aux évènements de ces derniers temps, à l'agitation du roitelet de France. Finalement, il regagna sa chaise sur laquelle il s'installa le plus confortablement possible et laissa son esprit vagabonder, jusqu'à finalement sombrer dans le sommeil.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il avait l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes. Mais le soleil levant baignant la pièce lui indiquait qu'il avait dormi plusieurs heures. Freya était toujours endormie. Sans faire de bruit, il se dirigea à nouveau vers la fenêtre, contempler cette terre si chère à son cœur, et vagabonder par la pensée, à nouveau, en attendant son réveil.

marquise66 a écrit:

Tandis que Marquise apportait le couvert et de quoi boire a Bazou, elle eut un drole de sentiment. Son coeur se serra, ses pensées devinrent sombres. Elle ferma les yeux et s'accrocha a la table. Comme dans un reve, Marquise se vit dans un jardin, pleurant devant un tas de terre retourné. Puis son corps fut tiré en arriere et elle vit la maison des 4 vents, la maison de sa soeur. Dans un dernier souffle, elle vit la maison des lys. Quand Marquise revint a elle, elle constata a demi consciente qu'elle se trouvait toujours à l'auberge. Elle regarda autour d'elle, totalement affolée par ce qu'elle venait de voir. Elle savait au fond d'elle meme qu'elle devait se rendre immédiatement sur Vannes, que sa famille avait besoin d'elle.

Elle alla chercher un parchemin et griffonna quelques mots a l'intention de Alésius.

Citation :: Mon ange je suis désolée de partir comme cela mais quelque chose ne va pas, je dois me rendre a Vannes au plus vite. Je te tiens au courant.

Da garout a ran.

Marquise.

Marquise déposa le parchemin sur la table, s'excusa aupres de Bazou pour ce départ si brutal, monta dans sa chambre prendre quelques affaires, enfourcha Herrkeryn et partit au grand galop.

alesius a écrit:: A la vue de l'auberge, Alesius accéléra la cadence de sa monture, il lui tardait tellement de se retrouver dans les bras de sa bien aimée
Il déposa Kurun dans l'écurie, lui carressa le flanc et se dirigea vers l'entrée de l'auberge...
Il revint sur ses pas et se rendit compte que la jument de Marquise n'était plus dans son box, à cette heure ci c'était trés troublant, Al se rendit à l'intèrieur précipitament
En arrivant dans le salon, il vit une lettre apposé sur la tablée, il la lu sur le champs et prit de panique par les mots laissés par sa douce, il monta à l'étage prendre quelques affaires ainsi que son armement et prit la route direction Vannes...

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

François de Dénéré a écrit:

Cela faisait un bon moment qu'il était réveillé et Freya dormait encore. Il retourna à sa table et rédigea un petit mot qu'il déposa sur le lit, à côté de son visage.

Citation :: Freya

Désolé, je ne pourrai pas tenir ma promesse d'être là à ton réveil. Le soleil est déjà haut et j'ai fort à faire. Je te retrouve plus tard. Passe une bonne journée.

François.

Il rassembla ses affaires et sorti de la chambre, refermant doucement la porte derrière lui. Il descendit les escaliers. Ne voyant personne et ayant réglé la note la veille, il quitta l'auberge et alla récupérer son cheval qu'il enfourcha, puis il se dirigea vers Rennes et son château.

marquise66 a écrit:: Apres presque une semaine d'absence, Marquise et Alésius rentrerent enfin a l'auberge. Kurun et Herrkeryn eurent le droit à un repos amplement mérité après cette chevauchée nocturne.

Quand Marquise entra dans l'auberge, tout était calme, sur le comptoir tronaient quelques écus, surement ceux laissés par Bazou pour le repas et la boisson. Trop fatiguée et triste, Marquise ne chercha pas à comprendre. Elle monta jusque dans leur chambre et elle s'allongea sur le lit, regardant le plafond, les yeux vides d'expression.

psykose a écrit:: Un pigeon arriva à l'auberge et on pouvait y lire à sa patte :

" chères amis,

tout d'abord bonjour et je vous souhaite bonne chance dans votre entreprise. A bienôt j'espère.

Psykose "

alesius a écrit:: Ce matin là, Alesius se trouvait à l'écurie de l'auberge afin préparer Kurun car la guerre approchant jour aprés jour, les deux compagnons se devait d'être fin prêt pour le jour J
Il se dirigea ensuite vers sa forge afin d'y affûter son épée et sa dague
Soudain un battement d'aile se fit entendre dans le bâtiment, Al se retourna et décrocha la missive de la patte du messager...

A la garde, une des différentes spécialités d'Alesius n'était autre que la traque d'information, pour se faire il était en relation avec de nombreux espions et informateurs autant à l'intèrieur de la frontière Bretonne qu'à l'extèrieur. Ces derniers le tenait régulièrement informé de certains faits...

En ouvrant la lettre, il reconnut le style d'un de ses informateurs, il commença la lecture... Arrivé à moitié, une terrible douleur se fit ressentir dans sa poitrine... comme un coup de poignard... il lacha le bout de papier... se mit à genoux... mit ses mains sur son visage....

Cela n'est pas possible !!!!! Hurla t-il de rage

Les larmes perlèrent sur sa joue... sa grande amie Nelly venait de perdre la vie...

alesius a écrit:: Alesius sortit dans la cour le regard sombre...
Un homme à cheval s'approcha d'Alesius et lui tendit un parchemin sur lequel était apposé le sceau personnel du Roy Gomoz

Que de nouvelles aujourd'hui marmona t-il
Trugarez Messire

Le messager inclina la tête et reparti au galop
Alesius entra à l'auberge, salua les clients qui prenaient leur petit déjeuner et prit place à une table afin de lire le contenu de cette missive

Le devoir m'appelle on dirait... lança t-il aprés avoir replié et rangé la lettre de sa majesté dans son veston

Al se leva chercher une plume et du papier afin d'envoyer ses condoléances aux proches de Nelly pour sa disparition...

Cette triste tâche effectuée, il monta à l'étage afin de réveiller sa bien aimée pour lui signifier son départ imminent en mission et lui faire savoir tout l'amour qu'il ressentait pour elle

La peur n'avait jamais été un obstacle pour Alesius, bien au contraire, chaque être humain ressent la peur un jour ou l'autre, le tout est de savoir la canaliser et s'en servir à bon escient.
Mais cette fois c'était assez particulier, la peur qu'il ressentait était celle de ne jamais revoir sa bien aimée car cette mission allait être des plus périlleuses, mais Alesius était fin prêt à donner sa vie pour son roy et sa Bretagne, donc rien ne pourrait le détourner de son devoir et de ses obligations...

Bricot a écrit:: La journée était bien avancée lorsque Bricot trouva finalement son chemin jusqu’à l’Auberge du Vannetais renaissant. L’immeuble était grand et imposant. On pouvait y deviner plusieurs chambres à l’étage et Bricot y apprécia tout particulièrement le nom.

Elle entra sans frapper, comme l’on fait dans les auberges sympathiques de Bretagne. Elle y découvrit une grande salle bien meublée et chaleureuse et y distingua la marque de Marquise. Des tonneaux de chouchen pleins partout, près des tables et des couleurs gaies qui redonnaient le goût de sourire. La place était tranquille en ce milieu d’après-midi. Bricot s’installa à une table près d’une fenêtre, regardant les passants qui apparaissaient dans la vitre. Elle sortit sa chope et se servit au plus proche tonneau, pensive, sa nouvelle vie allait bientôt commencé à Rennes.

Isaïyl a écrit:

Slurp arriva par la fenêtre où regardait Bricot et se rétama sur la table. Elle le prit entre ses mains. Il avait un mot attaché à l'une de ses pattes. Elle posa l'oiseau devant soi et lut le message.

Citation :: Ma tendre et douce Bri,

Hier soir, alors que je m'apprêtais à faire route pour Rennes, j'ai reçu un pigeon de la Garde Grand Ducale. Et j'ai appris que Gomoz partait aujourd'hui pour l'Anjou. Ainsi me faut-il le suivre...

Tu demeures au plus profond de mon coeur quoi qu'il en soit. J'aurai une chose importante à te dire dès mon retour et nos retrouvailles. Rien de mauvais, ne te fais aucun souci à ce sujet!

Je t'embrasse très fort.

Je t'aime

Ton homme, Isa

Bricot a écrit:: Après avoir lu la missive amenée par Slurp, Bricot lui donna quelques maïs se trouvant dans sa besace. Le pauvre animal était toujours aussi mal en point.

Elle eut un grand soupir. Puis elle reconnut le cheval d'Isa dehors. Il était arrivé en ville. Elle quitta l'auberge en coup de vent. Elle se devait de serrer son homme dans ses bras avant son départ. C'était la seule façon de lui donner le courage qu'il fallait pour attendre "sagement" son retour.

Isaïyl a écrit:: Isa n'avait pas eu assez de force pour partir immédiatement. Il scrutait la sublime silhouette de sa Bri dans un coin à l'écart. Cela lui faisait tant de peine de n'avoir pu l'enlacer avant son départ, mais son devoirl'appelait et il ne pouvait faire autrement. Il ne voulait pas s'en approcher por s'en détacher, il voulait apaiser au plus le mal. Il avait préféré lui envoyer Slurp, son fidèle ami de plumes.

Soudain, alors que celle-ci lisait le message, comme appelée par l'amour, elle regarda droit en direction d'Isaïyl. Il ne put faire autre chose que lui sourire.

En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, elle avait déjà quitté l'auberge et rejoint son homme. Il avait sa monture près de lui. Elle lui sauta au cou et lui donna un tendre et langoureux baiser. Isa y répondit avec autant de passion.

Enfin tu es là mon amour! fit-elle le sourire aux lèvres.

Oui...mais je dois déjà repartir ma douce répondit-il l'air quelque peu déçu.

Je le sais bien. Et je t'attendrai! Peu m'importe le temps à attendre, je patienterai clama-t-elle le boum au coeur.

Isa sourit. Il aurait voulu lui dire cette chose qui lui parlait du fond de son coeur...il valait mieux attendre...

Je dois y aller mon amour, l'on m'attend...Je t'aime finit par dire le jeune homme, avant d'embrasser une fois de plus sa chère et tendre.

Je t'aime. Prends soin de toi Isa!

Le jeune homme lui lança un sourire plein de tendresse et hocha la tête en remontant sur la selle de son cheval.

La jeune femme laissa échapper une larme de bonheur en voyant son homme chevaucher au loin...

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freya. a écrit:: Freya. ouvri les yeux, le soleil etait deja haut, un de ses rayons carressait son visage par le passage laissé par le rideau à peine tiré. Telle une chatte elle s'etira apres une si bonne nuit de sommeille. Il y avait bien longtemps, le repos procuré par un bon lit n'a pas de prix, elle etait en grande forme, prete à gravir des montagnes. Voyant la piece pour la premiere fois en plein jour, elle tourna la tete pour en faire le tour et se trouva face à un morceau de parchemin.

Elle le pris, et s'assis pour le lire. S'il avait ete la, il aurai pu voir la moue de mecontentement de la jeune fille, dont la bonne humeur s'effaca d'un coup.
Laissant le message sur place, elle sauta à bas de son lit, vida le pichet d'eau dans la bassine et fit une toilette rapide. Farfouilla dans sa malle pour prendre une robe en adequation avec le temps qui se voulait beau, mais relativement resistante. Elle voulait se rendre a Treguier, Frnacois n'etait pas la pour l'accompagner, qu'a cela ne tienne, elle irai seule.

Quand elle fut prete, elle descendit dans la salle de l'auberge, adresssant un timide bonjour général et deposa la clé de sa chambre sur le comptoir:

Je serai absente quelque jours, mais je vous remerierai de bien vouloir me garder ma chambre.

Elle deposa une bourses en paiement à l'avance de la chambre, remercia l'aubergiste et se rendit à l'exterieur de la taverne.

Bricot a écrit:: Juste au moment où Isa montait sur sa selle, Bricot déposa une pommade et un petit billet doux dans la besace d'Isa.
Le billet lui tiendrait compagnie durant son voyage et avec un peu de chance la pommade guérirait son talon.

Bricot regarda partir son homme émue et fière de lui.
Je t'aime .Prends soin de toi Isa! fit-elle une larme coulant le long de sa joue.
Elle ne savait plus si c'était la fierté du moment ou la peine de cette séparation qui avait fait monter cette larme mais elle resta impassible et souriante tout en saluant son homme qui disparaissait déjà à ses yeux.

Elle entra dans la taverne et se laissa tomber sur sa chaise. Elle resta quelques minutes dans ses pensées puis voyant passer une jeune femme, elle la salua. Elle avait l'air de quitter la ville, avec sa malle. Elle lui souhaita bon voyage dans son coeur.

Puis se secouant, elle se dit...Bon c'est pas tout ça, mais c'est pas mon genre d'attendre après quelqu'un en mourant de chagrin. Elle se leva et entrepris de trouver son amie Marquise dans cette grande auberge qui lui appartenait. Il lui fallait de la compagnie et des choses à faire. Elle commença donc à mettre son nez dans toutes les pièces à la recherche de son amie. :wink:

marquise66 a écrit:: Marquise savait que la guerre était aux portes de la Bretagne et cea l'attristait profondément. Avec le poste de son homme, elle savait qu'il devrait partir. Cela augmentait encore plus son désarroi. Alors qu'elle se perdait dans ses songes, Al entra dans la chambre. Comme Marquise s'y attendait, il lui annonça qu'il devait partir avec le grand Duc jusqu'en Anjou. A cette premiere nouvelle en suivit une beaucoup plus grave : leur amie Nelly avait perdu la vie. Marquise sentit son coeur se fendre mais ne laissa rien paraitre pour qu'Alésius ne se fasse pas de soucis pour elle et qu'il se concentre a sa tache.

Elle lui prépara amoureusement quelques affaires, et apres de déchirants aux revoirs, Alésius quitta l'auberge.

Marquise resta quelques instants dans la chambre, le coeur serré puis elle decida de se bouger. Elle descendit au rez de chaussée. C'est alors que Freya descendit de sa chambre et demanda à Marquise de la lui garder pour dans quelques jours. Marquise acquiesça dans un sourire et lui souhaita un bon voyage.

Tandis que Marquise s'installait sur la table du salon en sortant sa laine et ses aiguillles, Bricot entra dans la piece. Marquise sursauta en voyant son amie et lui sauta au cou.

-Bri! Qu'est ce que je suis contente de te voir! Comment vas tu? Ca fait longtemps que tu es là?

Marquise était tellement enthousiaste de revoir son amie qu'elle ne lui laissait meme pas le temps de répondre. Se rendant compte de son comportement, elle sourit et invita Bricot a s'asseoir a table avec elle. Marquise alla chercher deux verres, une bouteille de chouchen et des petits gateaux puis revint s'installer à table.

hrp désolée pour le retard /hrp

Bricot a écrit:: hoooo, des gâteaux et du chouchen...bien, tu sais remonter le moral toi! fit Bricot qui serra bien fort son amie.

Je suis arrivée il y a 2 jours Marquise. Mais j'ai à peine vu Isa. Tu imagines, il est parti en retard ce qui fait qu'il arrivait à Rennes hier alors que l'on devait faire le voyage jusqu'ici ensemble, fit Bricot en éclatant de rire et en avalant un gâteau.

Mmmmm délichieux! Glou...glou et puis dès qu'il arrive il repart. Pfff...les hommes...ils savent se faire désirer non?! Et j'imagine qu'Al est parti lui aussi?

Oui, se contenta de répondre Marquise l'air pensive.

Je te comprends. Mais heureusement, tu es là. Dis-moi, tu as une magnifique auberge ici! Tu m'en fais faire le tour. J'aimerais m'installer quelques jours. Ensuite, j'irai à Vannes faire de la publicité pour vendre mon champ s'il ne se vend pas cette semaine et je reviendrai. Il ne faut pas qu'on se morfondent en attendant nos gaillards fit-elle en proposant de trinquer avec Marquise à l'amitié. Et tu sais quoi? Je crois qu'Anubis a bien envie de nous rejoindre. Peut-être que j'arriverai à la ramener ici?

marquise66 a écrit:: Marquise ne put s'empecher de sourire en voyant la joie de vivre dont Bricot faisait preuve. Elle reconnaissait bien là son amie.

-Tu as raison ils savent se faire désirer...mais ne le fait on pas nous aussi?

Marquise tira brievement la langue et proposa a Bri de la suivre pour lui montrer l'auberge...

-Alors là comme tu peux le voir c'est le salon, avec un coin hamac pour se détendre... et au premier étage les chambres. La salle a manger c'est là nous étions à l'instant. Suit moi je vais te montrer ta chambre pour les prochains jours alors.

La compagnie de Bricot lui faisait du bien. Elle aurait son amie a ses cotés pour se changer les idées, et peut-être que cette entre-aide serait mutuelle....

-Celle ci te convient?

Attendant une réponse de Bri, Marquise s'asseya sur le lit. Elle ne cessait de penser au départ de Alésius mais aussi et surtout à la mort de leur grande amie Nelly. Bricot le savait elle? Il fallait que Marquise le lui dise...

-Bri j'ai quelque chose a te dire... assieds toi s'il te plait.

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Bricot a écrit:: Ho oui! La chambre est parfaite.

Bricot voyant Marquise qui s'assoyait sur le lit, fit une mine coquine et sauta sur le lit. Oui, oui, le lit a l'air super bien fit-elle en rigolant. Mais voyant l'air sérieux de Marquise, Bricot se calma rapidement et s'assit elle aussi.

Quoi, qu'as-tu à me dire Marquise? Je t'écoute.

marquise66 a écrit:: Marquise sentit sa gorge se nouer. La nouvelle qu'elle avait a annoncer n'était pas des plus faciles....

-Tu m'as bien dit que tu allais a Vannes dans quelques jours?

Bri acquiesça dans un signe de tete.

-J'aimerai t'accompagner. Nous aurons quelque chose a faire toutes les deux....Avant de partir, Al m'a annoncé une funeste nouvelle...

Marquise prit une profonde inspiration et sentit sa gorge se nouer. Comme dans un dernier souffle elle prononça ces quelques mots :

-Nelly...elle est...Nelly est morte.

La gorge de Marquise se noua pour de bon et plus aucun son ne sortit de sa bouche. Une larme coula sur sa joue.

Bricot a écrit:: Bricot regarda Marquise et lui prit les mains.

Oui, j'ai entendu des rumeurs à ce sujet en ville. J'ai envoyé Saphir déposé un mot en attendant. Je ne savais pas que tu le savais. C'est comment dire...incroyable...elle va nous manquer à tous.

Bricot essuya la larme qui coulait sur la joue de Marquise en disant. Elle voudrait que nous vivions notre vie pleinement. Elle n'est pas morte pour rien tu sais. Elle a montré ce qu'était le courage et le don de soit tout au long de sa vie et c'est ça que je veux me souvenir.

C'est une excellente idée d'aller honorer sa mémoire. Ça nous fera du bien à toutes les deux.

Les deux jeunes femmes se remémorèrent de bons moments en compagnie de Nelly durant une partie de la soirée puis se quittèrent en se promettant de se faire signe très bientôt pour le voyage à Rennes.

Merci pour la chambre Marquise, on se voit demain après le travail d'accord?

Bien sûr Bricot répondit Marquise. Bonne nuit mon amie.

Merci, toi aussi Ma.

marquise66 a écrit:: Apres que Bri l'ait quitté, Marquise redescendit dans la salle a manger. Sa laine et ses aiguilles étaient restées sur la table. Elle les attrapa et s'en alla près de la cheminée pour tricoter. Elle avait promis a son amie Bawika qu'elle s'entrainerait pour faire des progres.

Le temps avançait lentement et l'oeuvre de Marquise également, elle avait l'esprit et le coeur ailleurs. Cela faisait tout juste deux jours que Alésius était parti, ainsi que Isa et Oliv' et Marquise s'inquiétait.

Voyant la nuit bien avancée, Marquise décida d'aller quand meme se coucher. Elle passa sa nuit a tourner en rond jusqu'a ce que l'épuisement l'emporte sur elle.

Bricot a écrit:: Lorsque Bricot descendit déjeuner elle proposa à Marquise d'aller travailler à la mairie.

Aller chère amie..sortons nos scie et couteau à pain et allons travailler à la maréchaussée.

Les jeunes femmes appliquèrent donc en démontrant tout leur talent à utiliser leurs armes et furent immédiatement retenuee pour travailler à la maréchaussée.

Ils vont voir qu'on sait se défendre et même attaquer fit Marquise en arborant une magnifique scie.

marquise66 a écrit:: Marquise passa une agréable journée en compagnie de Bricot. Elles firent de nombreuses rondes autour du chateau, afin de vérifier que personne ne tente de le prendre.

Tandis qu'elle lustrait sa scie et prenait un petit bain de soleil, les deux amies discutaillaient de tout et de rien.

La journée s'écoula ainsi, plus vite que Marquise ne l'aurait cru. Elles rentrerent enfin a l'auberge apres le travail et s'installerent au coin du feu.

-Alors dis moi...tu as un peu visité Rennes? Tu sais qu'il est en projet d'ouvrir une école, cela ne t'interresserait pas d'y avoir un poste?

Bricot a écrit:: Une école?! Non je l'ignorais. Bien tu sais, je ne vois pas vraiment qu'est-ce que je pourrais enseigner. Je connais peu de chose à part être gentille et sourire :-) Tiens, je pourrais enseigner la diplomatie ou le savoir être. Bref comment ne pas se fâcher quand on a envie de sauter au cou de quelqu'un.

Toi, il y aurait un poste qui t'intéresserait? fit Bricot en lui remplissant sa choppe de chouchen.

Isaïyl a écrit:

Slurp entra par la fenêtre du Vannetais Renaissant et s'écrasa sur le sol près de la cheminée.

Bricot reconnut l'oiseau qu'elle prit immédiatement dans ses mains avant de détacher de sa patte la missive qu'il avait apporté.

Citation :: Ma chère et tendre Bri,

Juste un petit mot pour te dire que je pense à toi et que je t'aime. Tu me manques mais je me devais de suivre le Grand Duc car il s'agit là de la sécurité de nostre pays et ainsi de la tienne mon amour.
Prends soin de toi ma bien-aimée.
Ton Isa

Bricot a écrit:: Bricot fût ravie de recevoir la missive de son homme.

Pauvre Slurp...vient ici, fit-elle en lui tendant des miettes de pain et des graines de tournesol. C'est bien mérité ce repas. Il avait l'air tellement mal en point que Bricot hésita à envoyer Saphir si loin, on ne sait où, à un endroit où elle pouvait même douter pour sa sécurité et celle d'Isaïl.

Marquise, tu veux écrire quelque chose pour Al? Je vais attendre que Slurp se rétablisse et on leur enverra une réponse. Slurp a plus de chance de les retrouver que Saphir.

Bricot prit une grosse gorgée de chouchen, pensive à ce qu'elle allait répondre à son homme.

marquise66 a écrit:: -Un poste? oula non pas a l'école...Je suis déjà banquiere, conseillere à l'économie et au commerce, répresentante des guildes de maïs et de blé et je ne sais pas ou est ce que je trouve le temps de m'occuper de l'auberge...

Marquise sourit a Bricot.

-La diplomatie quelle bonne idée! Mais tu as aussi des connaissances en médecine...et pourquoi pas des cours de danse? et de breton?...

Tandis que les idées de Marquise fusaient, Slurp entra dans l'auberge et s'écrasa au sol. Marquise alla lui faire un coussin sur lequel elle le déposa pour qu'il se repose.

-Une lettre à Al? Oui je le ferais...mais je dois t'avouer que pour l'instant j'évite de penser à son absence, ça me fait trop mal de ne pas savoir ce qu'il fait et s'il est en danger...

Le coeur de Marquise se serra une fois de plus, comme toutes ces autres fois ou elle pensait à l'homme de sa vie... Elle chassa cette pensée et sourit a nouveau.

-L'heure avance et j'ai rendez vous avec Millie. Elle doit repartir sur St Broc pour vendre son champs et ne peut pas s'y rendre avec les jumeaux, je me suis donc proposée pour les lui garder. Je reviens dans quelques heures...

Marquise fit la bise a Bricot et sortit de l'auberge.

Messager d'Alesius a écrit:

Le valeureux et pourtant si excentique messager d'Alesius vint se poser délicatement sur le rebord de la fenètre de la chambrée du couple
Il se posa et attendit le retour de la maitresse de maison...

A sa patte était accroché le message suivant...

Citation :

Ma chère et tendre bien aimée,

Je suis profondément désolé de n'avoir pu t'écrire plus tôt mais comme tu dois t'en douter mes obligations me laissent que peu de temps pour vaquer à mes occupations
Malgrés cela sache que si mes pensées ne sont pas exprimées sur papier, elles le sont bien évidement à chaque instant au creux de mon esprit
Ton être me manque terriblement et surtout ne te fais point de soucis pour moi, je reviendrais quoi qu'il arrive pour le simple plaisir de revoir une nouvelle fois ton si doux regard
Je vais te laisser, le capitaine nous fait appeler...
Je pense énormément à toi et je t'embrasse tendrement

Avec tout mon amour

Alesius de Montfort

marquise66 a écrit:

Quelques heures plus tard, apres avoir assisté aux adieux déchirants d'une mere à ses deux enfants, Marquise rentra les bras pour le moins chargés...Aliénore et Nathan s'étaient endormis alors que Marquise prenait un peu l'air en taverne. Elle avait alors décidé de rentrer pour les coucher.

Elle entra dans l'auberge et remarqua que son amie Bricot n'était plus là, surement était elle montée dans sa chambre... Marquise en fit de meme. Elle avait retrouvé dans le grenier deux vieux landeaux qu'elle avait préparé pendant la nuit alors qu'elle ne parvenait pas à trouver le sommeil.

Elle installa donc Aliénore et Nathan dans leurs landeaux respectifs puis elle s'esseya quelques instants sur le lit en contemplant avec tendresse les deux enfants en train de dormir. Ils semblaient sages comme des images...Cela pourrait il suffir à reveiller l'instinct maternel de Marquise? Aristote seul le savait...

Le regard de Marquise fut attiré par un évènement pour le moins étrange, un pigeon avec une houpette tentait de boire dans son verre de chevet. Celle-ci se frotta les yeux, ne croyant pas à ce qu'elle voyait...Quand elle les rouvrit, le pigeon était toujours là. Il était accroché a sa pate un message. Marquise s'en saisit et donna un peu de nourriture à ce messager.

Elle ouvrit la lettre et au fil de sa lecture son coeur s'accelera et une larma coula sur sa joue. Cette missive...elle l'avait attendue et craint...mais maintenant elle savait qu'il allait bien...

Marquise s'empressa d'aller chercher sur le bureau un parchemin et une plume et répondit alors à Alésius.

Citation :: Mon ange,

Cette lettre de toi m'a fait plus de bien que tu ne peux l'imaginer...Il ne se passe pas un instant sans que je ne pense à toi. Tu me manques plus que tout au monde et il me tarde que tu reviennes pour que je puisse a nouveau te serrer dans mes bras.

Je ne peux te promettre de ne point me faire de soucis pour toi, c'est bien plus fort que moi, c'est parce que je t'aime et que je ne veux pas te perdre.

J'espere que tout se passe bien en Anjou pour toi, Isa et Oliv', ainsi que pour tous vos compagnons d'armes. Ici je dois m'occuper de deux adorables enfants de 3 mois, les jumeaux de Millie, qui a du s'absenter. J'aimerais tellement que tu sois a mes cotés pour jouer les papas...

Reviens vite, da garout a ran Alésius de Monfort.

Marquise.

Marquise accrocha sa missive a la pate du pigeon rassasié et le raccompagna jusque la fenetre où il prit son envol.

Bien que triste de cette absence, Marquise fut rassurée de savoir que tout allait bien. C'est alors qu'elle se souvint que son amie Amra lui avait parlé d'un bal masqué ce soir dans la ville de Rennes. Elle se dirigea en silence vers le pied du lit et ouvrit son coffre. Apres l'avoir entierement retourné, elle trouva enfin ce qu'elle cherchait : un masque offert par son amie Kalipsos, qui avait beaucoup voyagé et traversé de nombreuses contrées dont elle avait ramené toute sorte d'objet...

Marquise souffla sur le masque faisant ainsi voler la poussiere. Il était vraiment magnifique... Enfin elle se dirigea vers son armoire et prit soin de choisir une robe dont la couleur correspondait à celle de son masque.

Avant de se préparer, Marquise descendit au salon et y trouva une vieille veuve venue s'installer quelques temps à l'auberge afin de rompre la solitude. Elle avait déjà fait quelques peu connaissance avec cette vieille femme en qui elle faisait désormais confiance. Apres lui avoir expliqué la situation avec les deux bébés, la vieille femme ordonna a Marquise d'aller se préparer et de sortir sans se soucier des enfants, promettant qu'elle s'en occuperait avec plaisir.

Marquise embrassa la vieille femme et remonta dans sa chambre pour se préparer. Apres un bon moment, Marquise sortit enfin de la chambrée, le visage couvert de son masque et sa cape couvrant ses épaules. En passant devant la chambre de Bricot, elle glissa un petit mot sous la porte :

Citation :: rejoins moi au bal ce soir, viens masquer...Bises. Marquise.

Elle remercia une derniere fois la vieille femme et quitta l'auberge en direction de la place de la ville.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Bricot a écrit:: Bricot rigola un bon coup lorsque Marquise lui énuméra ses responsabilité. Hoooo...elle marche fort la petite dame...tu en as des responsabilités. Moi, le breton, disons que ce n'est pas ma force. La danse je garde ça pour Isa fit Bricot en faisant un petit clin d'oeil à Marquise et pour mes connaissances en médecine, je dirais que ça se limite aux points de sutures et aux accouchements. Je suis fière que tu vois autant de potentiel en moi ma chère.

Les jeunes femmes se faisant interrompre par Slurp, s'occupèrent du pauvre animal. Marquise quitta ensuite pour aider son amie Millie.

Bricot en profita pour aller écrire un mot à son homme. Par la suite, elle se prépara et sortie pour la soirée, ignorant quand Marquise allait être de retour.

Je lui raconterai la soirée demain se dit-elle en quittant l'auberge.

DameBlondeur a écrit:: DB arriva a Rennes dans la matinée. Marcher ainsi depuis Fougères l'avait fatiguée, mais surtout assoifée. Elle ne savait toujours pas vraiment pourquoi elle était partie. Surement peur de croupir, surement marre de voir toujours les memes tetes. Elle n'en savait rien, mais en tout cas elle était la.
Elle demanda a un homme ou se trouvait l'auberge la plus proche. Son gosier n'en pouvait plus.
Il lui indiqua l'auberge d'une certaine Dame Marquise...
Elle suivit ses indications et arriva jusqu'a une batisse...
" L'auberge du Vannetais renaissant" . Parfait. Cela aurais pu etre celle de n'importe qui renaissant, elle s'en fichait. Tant qu'elle avait un lit pour ce soir et de quoi boire...

Elle poussa la porte et vit une auberge presque pleine avec une dame qui s'affairait. Surement la dénommée Marquise...
Elle entra et alla s'assoir a une table un peu en retrait de manière a etre tranquille...
Ya pas a dire, elle n'était pas de bonne humeur la Blonde.

marquise66 a écrit:: Marquise rentra de l'église où elle avait assité au bapteme de sa désormais filleule, la petite Prisci. Elle déposa les jumeaux dans des coufins près de la table et s'affairait à les changer quand une jeune demoiselle entra.

Marquise la salua d'un sourire, les mains bien occupées. Elle resta quelques instants à la regarder, ce visage ne lui semblait pas inconnu. Se rendant compte que son regard inquisiteur pouvait être désagréable elle se concentra sur sa tache : comment bien attacher cette linge pour qu'il n'y ait pas de fuites?...

Une fois qu'elle eut réussi cette mission d'une extreme délicatesse, Marquise alla a la cuisine, se lava les mains, attrapa un verre et une bouteille de chouchen. Enfin, elle se dirigea vers la jeune femme qui venait d'entrer.

-Demat Mademoiselle! Puis-je faire quelque chose pour vous? Permettez que je vous offre un verre.

Marquise posa le verre sur la table et servit la jeune femme.

-Vous désirez le repas, le gîte, vous hidratez quelque peu ou vous attendez quelqu'un?

DameBlondeur a écrit:: DB vit la dame si occupée la regarder avec insistance...
Se connaissent elles?
Lorsqu'elle vint la voir avec une bouteille, elle se dérida un peu... Cette dame avait d'excellentes initiatives !

Demat madame ! Et bien, je ne refuse pas le verre que vous m'offrez, je suis assoifée. Et en je voudrais bien le gite, si vous avez de la place de disponible...Et non, je n'attends personne.Par contre, je vous prendrez bien une bouteille... Elle sourit a la dame...Une question lui brulait les lèvres.. Vous etes de Vannes ? Enfin, si ce n'est pas indiscret ! Je m'appelle DameBlondeur...

marquise66 a écrit:: Marquise remplit le verre de DameBlondeur et lui laissa la bouteille à proximité.

-Oui je suis de Vannes, enfin je l'étais plutôt car j'ai du déménager à Rennes. Excusez moi de vous avoir un peu regardé tout a l'heure mais votre visage m'est familier. Je me suis dit que nous avions surement du nous croiser quelque part...Pour le gîte il n'y a pas de probleme, je vais vous préparer la chambre afin qu'elle soit chaude pour votre coucher. Je vous sert également le repas? Ce soir nous mangeons du canard à l'orange et des pois fricassés.

Aliénore poussa un petit cri de son coufin. Elle venait juste de se réveiller. Marquise s'excusa aupres de la jeune femme et prit Aliénore dans ses bras pour ne pas qu'elle réveille son frere.

-Je vais allumer le feu dans votre chambre, vous remarquerez que lorsque la cheminée chauffe, le bac d'eau qui se trouve derriere le mur chauffe également grace a la chaleur que dégage la cheminée. Vous pourrez ainsi prendre un bain chaud et réconfortant.

Marquise eut quelques minutes d'hésitation puis elle ajouta :

-Ca ne vous dérangerais pas de surveiller Nathan qui dort s'il vous plait, le temps que je m'occupe de la chambre...?

DameBlondeur a écrit:: Vous etes de Vannes ? Oh ! Mais peut etre connaissez vous Mon Bichon...M'enfin, la père De Sauvigny... Elle se pinca discretement le bras..il lui avait bien dit de ne pas l'appeller comme ça en public ! En tout cas, merci bien pour la chambre et le repas sera parfait...

Lorsque Marquise lui demanda de s'occuper du petit, Db ne put s'empecher de sourire franchement...

Bien sur que je peux le surveiller...Par contre, si il y a un soucis de couche, je vous le laisse ! Les gosses et moi, c'est toute une histoire...Surtout a cet age la, l'age ou ils ne parlent pas trop et ou ils ne te demandent pas trop d'écus a leur mère...

Elle alla s'assoir auprès du petit, le regardant d'un air amusé...Son petit cougnou était comme ça lui aussi a une époque...

marquise66 a écrit:: Marquise ne put s'empecher de sourire quand elle entendit le petit surnom de De Sauvigny.

-Bien sûr que je connais le padre! Il est parti sur Narbonne maintenant...Je connais également bien sa soeur, Adele, et son autre frere que je connais un peu moins, Cedric. Peut-être s'est on alors effectivement déjà croisé. Je vous remercie de surveiller Nathan. Il est tres sage habituellement. Les enfants et moi c'est toute une histoire également, mais pas dans le meme sens que vous je le crains...

Marquise sourit.

-Je vais m'occuper de votre chambre, le repas sera prêt dans peu de temps. Prenez vos aises en attendant.

Marquise cala Aliénore dans ses bras et monta préparer la chambre.

DameBlondeur a écrit:: DB ne put s'empecher de rire a l'évocation d'un autre surnom que son parrain...

Et bien, celui que vous appellez "le padre" et moi, mon bichon, n'est autre que mon parrain... Malheureusement, je n'ai pas encore eu la chance de connaitre sa soeur ni son frère...Faudrait peut etre que je pousse jusqu'a Vannes...

Elle se perdit dans ses pensée de futur voyage tout en surveillent le petit...
Elle avait retrouvé le sourire.
Dans tous les cas, il était la.
Son bichon.

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Bricot a écrit:: Bricot passa la porte de la taverne et d'un air rêveur, pris une boutielle au comptoir et vint s'asseoir à une table. Elle sortit sa choppe personnelle et bu un peu. Elle s'était levé tôt ce matin, malgré une nuit bien courte. Elle était montée s'installer au faît d'un grand arbre, juste derrière la taverne et avait admirer le lever du soleil à l'est. Ses rayons réchauffèrent son coeur...elle demeura à cette endroit une grande partie de la matinée perdue dans ses pensées...parfois joyeuses...parfois mélancoliques. Elle adorait monté aux arbres. Personne ne l'avait vu et c'était mieux ainsi. Elle voulait être seul dans ce moment précieux...réfléchir...elle reviendrait à tous les matins.

Lorsque son estomac cria famine pour une xième fois elle se résigna à descendre et entra en taverne.

Sortant à nouveau de sa rêverie elle vit que Marquise discutait avec une nouvelle venue. Marquise s'éloigna avec Aliénore dans les bras. Voyant toute cette foule elle se leva et mettant le tablier elle s'activa pour donner du chouchen et servir le repas à ceux qui lui indiquait. Elle pouvait faire ça pour son amie. Se garder active se dit-elle c'est le meilleur remède pour le mal de l'âme. Elle sortit son sourire et servie aimablement la nouvelle dame en lui déposant une assiette de canard et un bon pain tout chaud. Elle s'assura que sa bouteille était bien remplie et la saluant continua son service.

Bricot a écrit:

Bricot ne rentra pas à l'auberge ce soir là. Elle resta à la fête du village où elle s'amusa beaucoup.

Mais lorsqu'elle vut le soleil se lever...elle eu une pensée. Son masque lui permit de cacher son émotion...elle continua de danser et de boire du chouchen...peut-être trop même.

Elle rentra tard à l'auberge où elle prépara ses bagages.

Elle laissa un mot à Marquise

Citation :: Bonjour mon amie,

Je vais à Vannes, récupérer mes choses dans ma propriété. Un bon vannetais a acheté mon champ. Je reviens dans quelques jours. Je vais profiter pour visiter Anubis et Nep.

Je devrais être de retour dans 6 ou 7 jours au plus tard.

Je t'embrasse

Ton amie Bricot

Bricot était partie vite. Les voyages ne lui faisait plus peur depuis longtemps. Elle n'était pas pressée de revenir non plus...Marquise lui manquerait mais personne d'autre ne l'attendait. Elle soupira en quittant l'auberge...accompagnée de son plus fidèle ami...Saphir, le geai bleu.

MorteEau a écrit:: Morteeau se trouve a des millier de kilometres de la dans un petit camps militaire. Une grosse peau d'ours sur les epaules. l'horizon commence tout juste a palir a l'est, il plonge un tres long moment les yeux dans la faible lueur.

Ho ! Auseklis dit moi que Saule arrive une fois encore, et donne moi des nouvelles de ceux rester si loin de moi.

Auseklis lui livre le mesage qu'il attendais. Un peut de brume dans les yeux il revien au camps, et afute le fer de sa hache. Le visage de Morteeau a bien changer depuis sont exile, il est devenu plus dur et plus froid. Sur la pierre le lent mouvement du fer resemble a une determination sans faile.

Quand Saule arrive le petit camps repart, toujours plus loin en direction de la guerre toujours plus en avent a la recherche des brigants pour qui nul procet ne sera fait sinon de croise le fer de la hache.

captain_poulet a écrit:: Après une matinée a Rennes Cap' fini à la taverne de la Marée basse. Le maire et d'autres notables du village prenaient leur repas et il se joint a eux. Les discussions allaient bon train entre les électiosna venir et les lacunes des bretons sur leurs dirigeants.
Hasard des rencontre, Marquise l'aubergiste du "Vannetais Renaissant" faisait parti des personnes attablées. N'ayant pas encore décidé ou il s'installerait il accepta son invitation dans son auberge. Ils prirent donc le chemin de l'établissement, legèrement éméché il faut l'avouer.

Je suis bien heureux de t'avoir retrouvé dans cette grande ville, j'espere que tu aura le temps de me montrer les différents quartiers une fois que j'aurais defait mon bardat. Je dois egalement recuperer ma caravane ovine à l'octroi, maintenant que j'ai un lieu pour les parquer ils les laisseront entrer!

Le sourire aux levres ils traverserent la ville, une pensée restait dans sa tête: où pouvait donc bien se trouver sa femme?

llylewin a écrit:

Un pigeon miteux et essouflé vint se poser sur la fenêtre de l'auberge, en espérant ne pas s'être trompé d'adresse!

Il portait un parchemin

Citation :: Demat témouine!
Comment vas-tu? Et ton cher et tendre? Le chouchen est toujours aussi bon?
En tant que témouine tu as l'extrême privilège de recevoir le faire-part du mariage à domicile! N'est-ce pas merveilleux?

En espérant que tu puisse venir... En même temps tu n'as pas le choix, sinon on ne pourras pas se marier s'il manque la moitié des témoins!
Tu me ferais pas ça dis?
Tu peux venir accompagnée de qui tu veux (par là j'entend ton homme et quelques réserves de chouchen hihi)

A bientôt pour les noces (et la nuit de noce qui sait...)

Vous trouverez ci-joint les coordonnées de

La cathédrale

La boulangerie "Au petit Suisse"

marquise66 a écrit:

Capt et Marquise se poserent quelques instants à l'auberge, histoire d'ouvrir une nouvelle bouteille. Tandis qu'ils s'installaient un instant à table, un pigeon arriva en piteux état. Il était porteur d'une missive. Marquise alla lui chercher un bol d'eau et quelques graines pour qu'il récupere un peu.

Elle ouvrit le parchemin pendant que Capt' leur servait à boire. Un sourire se dessina alors sur son visage. Elle se saisit alors d'un parchemin et d'une plume et rédigea une courte réponse.

Citation :: Demat ma petite Lly!

Quel plaisir d'avoir de vos nouvelles et d'aussi bonnes! Bien sûr que je viendrais jusqu'en Suisse pour assiter à votre mariage. Je braverais les françois pour cela! Ici tout va bien, sauf Alésius qui est parti en Anjou pour proteger le Grand Duc..enfin je t'expliquerais tout cela de vive voix. Je prendrais la route au grand galop mercredi pour etre à l'heure dimanche. En attendant je vous embrasse tres fort.

Marquise.

Voyant que le pigeon de Llylewin ne s'était pas encore remis du voyage, elle préféra envoyer un des siens, le plus résistant. Mamouchka avait peiné à revenir de Suisse, elle ne l'y enverrais plus...

Une fois le pigeon envoyé, elle trinqua avec Capt et ils discuterent quelques instants avant de prendre la direction des portes de la ville pour récuperer le troupeau du jeune Baron.

captain_poulet a écrit:: Après s'être occupés des moutons Cap' rejoint l'auberge, il avait encore le temps de s'installer dans sa chambre avant que marquise ne revienne. il avait aussi pris le temps d'ecrire à sa femme pour lui dire de le retrouver ici.
il avait aussi commencé a amenager un espace pour les 5 berceaux de leurs enfants. Clode allait les baptiser dimanche.

Il avait a peine fini quand il entendit du bruit venant de l'entrée. La maitresse de maison etait rentrée, il descendit les escaliers pour l'aider a porter les fruits et voir quel était la suite du programme

Juste dansles temps. Je suis bien installé, enfin un vrai lit pour une bonne nuit. j'en ai bien besoin.

tu veux que je t'aide pour quoi que ce soit? je peux aller chercher du bois ou couper les pommes? comme tu veux. Après nous iront a la taverne, clodeweck m'a donner des clés de l'annexe sur qu'on y passera de bonnes soirées!

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Messager d'Alesius a écrit:

Le fidèle messager d'Alesius se posa comme à son habitude sur le rebord de la fenêtre de la chambre du couple en attendant que la maitresse de maison vienne le nourrir et décrocher le message suivant...

Citation :

Mon cher et tendre amour,

J'ai réussi à trouver un moment pour t'écrire, tu me manques tellement, loin de toi le temps paraît une éternité, il me tarde de reprendre la route afin de pouvoir finaliser ce que nous avons prévu ensemble il y a peu...
Les négociations s'éternisent mais notre bon Roy fait son maximum afin que la paix règne à nouveau dans le coeur de chacun...
Je ne saurais te dire avec exactitude la date de mon retour mais ne te fais surtout pas de soucis, je prends bien soin de moi et les angevines aussi... Non je plaisante n'éguise pas ta scie, mes souvenirs de toi comblent amplement mon coeur et mes pensées
J'espère que ca va bien pour toi à Rennes et sache une nouvelle fois que je tiens à toi plus que quiquonque

Da garout a ran

Alesius

marquise66 a écrit:

Lorsque Marquise rentra, elle constata que Capt' avait pris ses aises comme elle le lui avait dit. Elle sourit tandis qu'elle disposait les pommes sur la table.

-Tu as des nouvelles de Stellie et des enfants? Seront ils avec nous pour le diner?
-Non aucunes nouvelles, j'espere qu'elle va trouver le chemin jusque l'auberge et qu'ils vont bien.

Marquise acquiesça d'un signe de tête. Capt' reprit la parole après quelques minutes.

-tu veux que je t'aide pour quoi que ce soit? je peux aller chercher du bois ou couper les pommes? comme tu veux. Après nous irons a la taverne, clodeweck m'a donner des clés de l'annexe sur qu'on y passera de bonnes soirées!

-Bonne idée, pour le bois c'est bon j'en ai ramené un peu en rentrant, par contre je veux bien que tu épluches les pommes...montre moi donc ton talent d'homme d'appartement.

Marquise sourit tandis que Capt' hesitait à faire ce qu'elle lui disait, comme un homme qui aurait été bien dressé...( :wink: )

-Si ça peut t'aider je ne te regarde pas, je vais me rafraichir un peu et me changer pour pouvoir cuisiner...

Sur ce, Marquise monta au premier étage et se rendit dans leur chambre. C'est alors qu'elle vit dans le plus grand des sourires le pigeon hirsute de Al. Elle se retint de sauter sur le pigeon pour l'embrasser, pas peur que celui-ci ne s'envole et ne lui laisse le temps de prendre la lettre de son bien-aimé.

Elle s'approcha donc doucement avec un bol d'eau et les graines necessaires au ravitaillement. Tandis que le pigeon se rehydratait, Marquise attrapa la lettre, la main tremblante sous l'émotion. A la lecture de la lettre, son coeur s'emplît d'amour, et de tristesse également. Elle ne saurait pas encore quand est ce que son homme rentrerait, et le temps passé loin de lui semblait plus long chaque instant.

Elle attrapa alors un parchemin et une plume et répondit à son bien-aimé, malgré sa main qui tremblait toujours.

Citation :: Mon amour,

Quelle joie de te savoir en pleine forme, malgré la présnece de ces biiiiiiiiiips d'angevines à tes côtés.... Tu me manques plus que tout, mais je continue à vivre comme je peux en t'attendant. J'evite de rester seule ou je sombrerais dans la folie de te savoir loin de moi...
Ici tout va bien, je garde toujours les petits de Millie, qui ne rentre qu'en fin de semaine. Je suis également allée au bal masqué où il faudra que je te raconte de vive voix la filouterie que l'on m'a joué.
Aujourd'hui, CaptainPoulet, sa femme, leurs cinq enfants et Vampirelo sont arrivés à Rennes, et tout ce petit monde vient s'établir à l'auberge le temps de leur séjour. Je pense que les conversations vont aller bon train, ainsi que les tournées.
J'ai également reçu une invitation de Llylewin et Sulië. Je ne sais pas si tu te souviens, mais je suis le témoin de mariage de Lly...et ils se marient dimanche prochain. Je vais donc devoir quitter Rennes dès mercredi au grand galop pour traverser les terres françoises et me rendre en Suisse, à Lausanne plus précisément. J'aurais tellement que tu puisses être à mes cotés pour ce si merveilleux moment. En rentrant, je passerais voir nos amis installés à Mürten, et je ne manquerai pas de leur passer tes salutations et tes amitiés.
Je profiterai de ce mariage pour voir comment cela se déroule, et me préparer au mieux à notre évènement merveilleux rien qu'à nous...
Je t'aime Al, prends soin de toi et rentre vite, tu me manques...

Marquise.

Après s'être relue, Marquise déposa un baiser sur la lettre et l'attacha au messager d'Alésius, afin que celui-ci assure une fois de plus le voyage entre ces deux êtres qui s'aimaient plus que cela n'était permi ou envisageable.

Enfin Marquise alla se changer et redescendit à la salle à manger où Capt' continuait d'éplucher sagement les pommes.

-Je vais voir où en sont les poulets dans leur cuisson. Ce soir nous mangeons des poulets au vin parfumés de quelques épices comme la cannelle et le gingembre...ça te va?

captain_poulet a écrit:: Un peu vexé de se faire traité ainsi, Cap' se resolu a couper les pommes. Non pas qu'il fut bien dréssé comme elle le prétendait mais que sa mère et sa femme lui avait appris les bonnes manières et qu'il etait l'invité tout de même...

S'appliquant a sa tâche il ne remarqua même pas son absence. Lorsqu'il releva la tete il eu la joie de voir deux gros poulet tout frais déposés sur la table et Marquise qui s'activait pour activer le feu.

Après quelques dizaines de minutes, une odeur de vin cuit et d'épices venait parfumé l'interieur coquet de la cuisine et rajoutait encore une touche plaisante à la quiétude du lieu.

Le repas promet d'etre fameux, j'ai ramener avec moi des fromages frais et du pain de Saint Brieuc qui completeront à merveille le menu.
Stellie a été prévenue que j'étais ici, elle ne devrait pas tarder à nous rejoindre ainsi que mmon ami Vampirello. Au pire s'il n'arrive pas j'ai une idée de où nous pourrons les trouver.

Cap' pris le temps d'aller chercher une partie de ses provisions ainsi que de puiser de l'eau à la fontaine non loin de là. Il en profita pour se debarbouiller un peu ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire depuis son arrivée en dehors du bain quotidien avec ses moutons qui garantissait la qualité de la laine de osn élevage.
Il revint ensuite faire un tour en cuisine et voir si les vannetaise etaient aussi douée en cuisine que les briochines et il ne fut pas déçu du resultat!

Les autres n'arrivant pas, ils finirent par diner en tête à tête, parlant beaucoup de rennes, un peu d'eux et évitant de penser aux tensions interducales...

Après le repas qui fut à la hauteur des esperances de Cap', et apres avoir donner le biberons aux deux petits dont Marquise était en charge (sans chouchenn malgré les prscriptions de Cap'), Ils prirent le chemin de l'auberge pour retrouver quelques uns de leurs amis Rennais. Ils ne rentraerent que tres tard, avec Vampirello, tous trois dans un état d'ébriété avancée qui promettait de ronflements nombreux, d'un sommeil profnd et d'une matinée plus qu'écourtée.

captain_poulet a écrit:: Le deuxieme jour de Cap' a Rennes ne fut pas bien glorieux... il ne quitta son lit que rarement et avait un mal de tête horrible. Essayant de vaincre le mal par le mal il tenta de boire un petit canon mais n'en eu pas la force et se mit au lait/miel pour soigner ses aigreurs d'estomac.

Pas la force de travailler, pas la force de bouger, pas la force...

La seule satisfaction de la, journée fut les retrouveailles tardives avec sa femme et ses cherubins qui envahirent très vite l'espace de leur résidence. Cela amena de la vie dans la maisonnée et atisa le mal de crane de Cap'.

La nourrise et les enfants couchés Stellie et Cap' préparèrent le baptemes de leurs enfants en finalisant la liste des parrains et marraines. Ils posteraient les courriers le lendemain.

En s'endormant Cap' se dit qu'il n'avait pas vu marquise de la journée, elle devait préparer son voyage pour la Suisse, ils avaient convenus tout deux qu'il garderait l'auberge en attendant son retour.

Bertrod a écrit:: Un homme à l'allure de mercenaire entra dans l'auberge, il paraissait épuisé, il se dirigea vers une table afin de se restaurer de son long voyage

Il scrutait l'intèrieur du batiment comme s'il y recherchait quelqu'un...

J'espère que je ne me suis pas trompé d'auberge...

Le mercenaire se retourna puis demanda à un des clients présents

Connais tu une dénommée Marquise l'ami

Ne connaissant ses intentions le client n'osait lui répondre, cet étranger parraissait louche, les traits de son visage en disait long sur la vie qui était sienne...

marquise66 a écrit:: Marquise rentra plus tard que d'habitude ce soir là, elle avait quelques affaires à régler en ville avant son départ pour la Suisse pour assister au mariage de ses deux amis de longue date. Elle s'était rendue au marché où elle fait des provisions pour la route, mais aussi acheté un petit poignard pour le glisser dans sa botte au cas où, les terres françoises étaient hostiles en ce moment...Elle avait passé le restant de sa journée à la banque où elle avait reçu des clients et préparer le contrat de Zap.

Lorsqu'elle rentra à l'auberge, elle n'avait qu'une envie, aller dormir...et pourtant cette nuit elle devait prendre la route. Encore avant elle devait donner quelques consignes à Capt' au sujet des personnes qui logeaient à l'auberge et sur ce qu'il aurait éventuellement à faire...

Alors qu'elle était en pleine réflexion, Marquise entra machinalement dans l'auberge. Elle salua sans meme les regarder les quelques clients et se dirigea vers la cuisine où elle déposa les courses. Apres avoir tout ranger, elle alla servir les clients. C'est alors qu'elle remarqua un homme étrange. Il avait ces cicatrices si typiques sur le visage, ce regard presque froid, et la premiere pensée de Marquise fut pour Tobias, cet assassin qu'ils avaient pourchassé jusque dans les sous-terrains de Vannes.

Comme pour se rassurer, elle se mit à penser à son ami Kromm, qui après un très lourd passé s'était reconverti. Ceci lui redonna un peu de consistance. Elle se dirigea alors vers lui pour lui demander s'il désirait le couvert et le gîte.

-Demat messir, je suis la propriétaire de cette auberge. Désirez vous le gîte ou le couvert?

Bertrod a écrit:: Une jeune femme approcha, le regard du mercenaire se leva en sa direction...

Il était temps, je commençais à avoir grand soif bon sang!!!! lança t-il de rage

L'inconnu scruta attentivement les yeux verts perçants de Marquise

Marquise... c'est bien vous n'est ce pas? Vos yeux ne trompe pas...

La jeune femme aquiesca d'un air inquiet et le regard du mercenaire s'attendrit un temps soit peu

Veuillez pardonner mon manque de politesse chère madame, asseyez vous j'ai à vous parler urgemment...

marquise66 a écrit:: Marquise sursauta quand l'homme s'écria. Elle ne savait comment réagir au fait qu'il sache son nom, mais aussi le fait que ce parfait inconnu un tantinet aggressif doive lui parler, à elle...et d'une affaire urgente en plus!

-Je...je vais vous chercher à boire je reviens.

Marquise tourna les talons et se rendit à la cuisine. Des milliers de questions l'assaillaient : tout d'abord, qui était cet homme? et que lui voulait il? comment savait il qui elle était? Son regard lui revint en tête... il semblait s'être adouci en la reconnaissant, était il en fait gentil, ou alors faisait il le gentil pour que Marquise baisse sa garde? Une fois de plus, elle pensa que la présence d'Alésius l'aurait rassuré...une nouvelle question lui vint alors en tête : cet homme de guerre serait il là pour lui annoncer que Alésius aurait eu un probleme? Soudain tres inquiete, Marquise avala cul sec un verre de chouchen, prit un verre et la bouteille et retourna voir l'inconnu.

Elle s'asseya en face de lui et le servit. Son regard se fit plus intense, tentant de lire au travers des yeux de son interlocuteur ses intentions.

-Je vous écoute....

Bertrod a écrit:: La jeune femme revint s'asseoir l'air interrogatif, les traits sur son visage en disaient long sur ce qu'elle ressentait...

Sachez tout d'abord que je ne vous veux point de mal

Bertrod n'était point un homme aux paroles faciles, mais lors de combat, il était sans pitié, il ne savait de ce fait comment s'exprimer devant la jeune femme

Je vais aller droit au but, je connais bien Alesius votre fiancé...

A la citation du nom de son fiancé, Marquise eu un haut le coeur

Nous nous connaissons depuis fort longtemps, bien avant qu'il ne vienne vivre dans ces contrées sauvages, pardonnez moi l'expression
Il m'a sauvé la vie maintes et maintes fois et vous savez chère Marquise je suis un homme d'honneur et je n'ai jamais oublié ce qu'il a fait pour moi

Marquise servit un verre à l'inconnu qu'il but d'un trait

Il y a peu, j'ai reçu un message de la part de votre fiancé m'expliquant votre situation et de ce fait me demandant de lui rendre un service

Marquise parraissait soudainement comprendre la raison de l'arrivé du mercenaire en ces lieux

Je suis là pour vous protéger lors de votre traversé du royaume françois, Alesius vous aime plus que sa vie et ma dette envers lui je la remplirai pour vous défendre jusqu'à la mort s'il le fallait mais n'ayez crainte ce ne sera guère aisé d'en finir avec ma vie et sachez que je m'engage à ce que cette traversé se passe sans encombre

En attendant la réaction de la jeune femme, le mercenaire se resservit un verre de ce drole de breuvage

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marquise66 a écrit:: Marquise l'écouta attentivement, et au fil de la conversation elle comprit où cet homme voulait en venir... Quand il eut fini elle lui sourit.

-Je reconnais bien là Al, toujours aussi attentionné...Et je suppose que bien sûr je n'ai pas le choix?

Son sourire se fit plus grand puis elle redevint sérieuse.

-Je comprends aisément votre engagement, mais sachez que je ne compte pas à ce que l'un de nous deux perde la vie. Aussi nous prendrons la route ce soir et nous chevaucherons pendant la nuit, profitant de la lumiere de la pleine lune. Avez vous un cheval? Si vous voulez vous reposer un peu avant que nous partions, le temps que je m'occupe de quelques affaires, je vous ouvre une chambre.

Bertrod a écrit:: En effet vous n'avez point le choix lança t-il un sourire en coin

Ma monture m'attend à l'extèrieur, le confort d'une chambrée ne me sied guère, je préfère vous attendre à l'extèrieur, je trouverais refuge dans les écuries si cela ne vous dérange pas

Marquise surprise ne répliqua point, Bertrod se leva remercia la jeune femme pour son hospitalité et avant de quitter les lieux lui lança...

Bonne soirée Marquise, à tout à l'heure, je vous attend à l'écurie

marquise66 a écrit:: Marquise resta quelques instants assise à se remémorer cette conversation pour le moins étrange. L'attention d'Alésius la touchait au plus haut point. Elle attrapa dans sa besace la carte de france et marqua les villes où ils s'arreteraient pour se reposer. Les montures leur permettraient d'avancer plus vite, et le voyage de nuit leur permettraient de passer sans rencontrer de probleme. Ils allaient devoir s'éloigner des sentiers battus. Elle calcula alors. Elle se dit qu'il fallait arriver au petit matin à Blois, en Orléans, puis à Tonnerre, en Bourgogne, le samedi soir ils arriveraient à Luxeuil, en Franche-Comté et le Baden serait en vue pour le lendemain matin le mariage. La route allait etre longue, périlleuse, et les heures de sommeil peu nombreuses, mais Marquise s'était fait un devoir d'assiter à ce mariage...

Elle se leva et alla dans sa chambre où elle prépara toutes ses affaires, une jolie robe pour le mariage, le cadeau de mariage et toute sorte d'accessoires auxquels seule une femme pensait...Elle alla également dans l'armoire d'Alesius et prit des affaires à lui pour son compagnon de route, s'il devait rester a ses cotés au mariage, autant qu'il soit présentable...

Enfin elle se dirigea vers la chambre de Capt' et toqua. Quand celui-ci vint lui ouvrir, elle se permit d'entrer pour lui donner quelques indications. Tout d'abord, elle lui déposa le trousseau de clef dans la main.

-Voila Capt', je te confie les clefs de l'auberge, ne laisse pas les quintuplés jouer avec je t'en supplie. Chaque clef a un numéro, je t'ai marqué en bas sur un parchemin à quoi cela correspondait. Tu y trouveras également les prix. Concernant les clients, il y a des habitués qui viennent boire un verre de temps en temps, ou qui prennent une chambre pour la soirée pour multiples raisons. Un petit passage de temps en temps au salon pour t'enquerir des besoins des clients et la journée se passe bien.

Pour le feu, tu trouveras des steres dehors dans le jardin contre le mur de l'auberge. Le foin pour les cheveaux est dans la grange, et j'ai fait les courses, tu as des provisions pour les jours à venir. Il faudrait aussi que tu penses à nourir Ebourife, mon annesse.

J'espere que ça ne te donnera pas trop de soucis. Si tu vois que tu ne geres pas, alors ferme l'auberge pour quelques jours et restaient ici tranquilement avec ta femme et tes enfants... En parlant d'enfants justement, Millie revient en fin de semaine récuperer les siens. Tu lui diras qu'ils ont été adorables...

Voila je pense que c'est tout...

A mon retour je te ferais enfin visiter Rennes, c'est promis!

Marquise fit la bise à Capt et descendit avec ses affaires à l'écurie, elle chargea Herrkeryn et l'enfourcha. Elle vit son protecteur en faire de même. Avant de quitter l'écurie, elle l'informa du trajet qu'elle avait prévu. Puis ils partirent à la tombée de la nuit.

beto91 a écrit:: Béto, qui rentrait après une dure journée de travail à la mine, voulu faire une halte à l’auberge afin de se restaurer.

Marquise, sur sa monture sortait de l’écurie et s’arrêta pour le saluer.
- Demat Béto.

Béto dévisagea le mercenaire qui accompagnait Marquise.
- Demat Marquise, vous partez en voyage?

- Oui, je m’en vais pour la Suisse je suis conviée à un mariage. Je te présente Bertrod, Alésius lui a demandé de m’accompagner.

Béto fut rassuré de savoir que cet homme étrange était envoyé par Alésius.

- Et qui s’occupe de l’auberge en ton absence ?

- C’est mon ami Capt’, je crois que tu ne le connais pas encore, profitez-en pour faire connaissance.

- Faite bon voyage et soyez sur vos gardes, les routes ne sont pas très sures ces derniers temps.

Il regarda Bertrod
- Prenez bien soin d’elle.

Puis il rentra dans l’auberge.

DameBlondeur a écrit:: DB sortit de taverne un leger vague a l'ame...Elle avait bien aimé Rennes et ses habitants...
Mais son fils était la, il voulait aller a Vannes, et la seule idée de le revoir, de pouvoir l'embeter lui rendait le sourire...
Elle rentra discretement dans l'auberge, rassembla ses affaires et les mit dans un balluchon. Elle reviendrait, elle le savais.
Elle descendit, et s'accouda au bar...
Le tavernier par interim ne lui avait il pas promis une pinte par hasard?

Bertrod a écrit:: Bertrod, allongé dans le foin se réveilla en sursaut lorsque Marquise fit irruption au sein de l'écurie
Ce dernier avait le sommeil trés léger et ne dormait que trés peu

Il se leva sans un mot, s'attela à préparer sa monture puis son regard se posa sur les affaires de la jeune femme
Il leva les yeux au plafond...

Ah les femmes alors toutes les mêmes et croyez moi j'en ai connu des bougresses...Euhhh...Pardonnez moi pour ces paroles, je n'ai point l'habitude de voyager en compagnie de gentes féminines...

Le mercenaire enfourcha sa monture lorsqu'un jeune homme se rapprocha des deux futurs voyageurs
Bertrod ne détourna pas le regard du jeune homme, sa mission venait de commencer...
Mais voyant qu'il connaissait Marquise et Alesius, il détacha l'attention

Nous devons y aller je connais un raccourci veuillez me suivre...

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captain_poulet a écrit:: Cap' avait enfin desaoulé, il se souviendrait de son arrivée a rennes, à peine debout il recut la visite de marquise qui lui confia les clés, lui expliqua beaucoup de choses tres conduses, lui remis une liste de taches a effectuer.
il sourit, fit mine d'avoir tout écouté et tout compris et l'accompagna jusqu'a la salle principale.
Elle sorti accompagné du garde du corps que son fiancé lui avait envoyé et pris la route.
Il mis la liste dans sa poche et pris quelques instant pour regarder si ses cherubins dormaient bien dans leurs berceaux. Il retourna ensuite dans la grande salle et s'enquit du sort des clients attablés. Il y avait un homme qu'il ne connaissait pas et DB qui venait deguster la tournée qu'il lui avait promis quelques temps plus tôt.

Bonjour monsieur et bienvenu, je suis Captainpoulet, mais tout le monde m'appelle Cap', je remplace marquise pour la semaine mais vous avez du la croiser en entrant... Je vous en prie, asseyez vous, qu'est ce qui vous ferait plaisir?

Rebonjour DB, je suis content de voir que vous etes venu avant de quitter la ville. Il servi trois chopines pour les trois personnes presentes et distribua les verresA la notre, la tournée du patron pour mon nouveau poste a Rennes....

DameBlondeur a écrit:: DB ne put s'empecher d'afficher un sourire moqueur en voyant la volaille parler comme un serveur plus qu'expérimenté...Y' a pas a dire, Marquise avait trouvé un parfait remplacant !
Il servit les choppines...Sans broncher, elle prit la sienne et trinqua avec les deux hommes...
Une fois celle ci finie, elle demanda

Dites moi Captain, on avait pas parlé de pinte plutot que de choppines? A moins que se soient mes oreilles qui flanchent...Elle sortit quelques écus det les posa sur le comptoir Trois pintes tavernier, en attendant que mon fils arrive...

captain_poulet a écrit:: Cap' avait jusqu'à présent fait illusion mais il venait de trahir sa faiblesse dans les connaissance de comptoirs... il regarda les choppes se demandant ce que pouvait etre une pinte! Il chercha derriere le comptoir et trouva trois grands verres, cela devrait convenir! il les remplit a raz bord et les déposa sur la table.

toutes mes confuses mais je suis plus habitué a vider les verres qu'a les remplir! J'ai comme l'impression que votre fils se fait attendre... tant mieux pour nous cela nous laisse plus de temps pour nous. cap' jeta un oeil a leur comparse qui restait muet, surement intimidé par le changement de propriétaire, il faut dire que Cap' n'était surement pas aussi doué que Marquise pour l'accueil. Et vous messire, vous etes en voyage a Rennes? il y a de nombreux voyageurs par ici et cela rend la ville des plus interessante a mon gout.

cap' etait curieux de voir le fils de DB, qui pouvait il bien etre? il pensait egalement que d'autres clients n'allaient pas tarder à arriver, l'heure avançant, ce lieu plein de vie attirerait a nen pas douter la crème des habitants

beto91 a écrit:: Lorsque Béto entra dans l'auberge, il n' y avait qu'une dame au bar puis vint un monsieur de l'arrière salle qu'il supposa être l'ami de Marquise.
Celui-ci s'adressa à lui :
- Bonjour monsieur et bienvenu, je suis Captainpoulet, mais tout le monde m'appelle Cap', je remplace marquise pour la semaine mais vous avez du la croiser en entrant... Je vous en prie, asseyez vous, qu'est ce qui vous ferait plaisir?

- Demat Cap', c'est comme ça que l'on dit par chez nous, je me présente je suis Béto d'Avaugour filleul Alésius. Enchanté de vous connaitre Marquise m'avait parlée de vous.

Cap' paya sa tournée puis se fut au tour de la dame surnommée DB.
Béto n'était pas très causant ce soir là, il faut dire qu'il avait travailler dur à la mine ce jour là, Cap' le sortit de ses pensées

- Et vous messire, vous êtes en voyage a Rennes? il y a de nombreux voyageurs par ici et cela rend la ville des plus intéressante a mon gout.

- Non, il un peu je voyageais de village en village, Rennes ma fait un bonne accueil j'ai donc décidé de m'y installer.
Je travail à droite à gauche en attendant obtenir une propriété à cultiver.

Béto, trinqua à Rennes en payant à son tour sa tournée puis s'adressant à DB
- comme ça vous n'etiez que de passage à Rennes, J'espère vous revoir un jour ici.

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DameBlondeur a écrit:: Db finissait tranquillement sa boisson quand un pigeon arriva...Son fils..En procès...
Elle ne put s'emepecher de sourire...Il était un peu innocent son minot...
Elle but les dernières goutelettes et prit congé des hommes

Messieurs, je vous laisse. Mon cher mouflet a gagné un procès en passant les frontièrs et il faut que je rettrape tout cela...Oui, je n'étais que de passage a Rennes mais vous me reverrez, n'en doutez pas ! Elle sourit a ses compagnons de boisson et leur fit un petit signe de la mainEt merci Cap' pour les boissons! Kenavo !

Elle prit son balluchon et se dirrigea vers la sortie..
Ah son fils ! Elle ne le changerait jamais !

captain_poulet a écrit:: Cap' salua la sortie de la dame et continua a converser avec Beto. Il ne tint cependant que peu de temps, la fatigue le pris et il pris congé des derniers client. Il était un peu deçu de ne pas avoir pu rencontrer plus de monde en ce lieu si accueillant mais il devait se prerarer pour la cérémonie de bapteme de ses enfants le lendemain...

Surmeent une grande journée en perspective.

beto91 a écrit:: Ce matin là en allant au travail, Béto passa par l'auberge pour saluer Cap'.

- Demat Cap', je suis désolé je nai pas pu assister au bapteme de tes enfants car je suis partis voir un de mes ami à Fougères.
Comment cela c'est il passé?

Cap lui compta le déroulement de la cérémonie. Il faut dire que ce n'etait pas un baptème comme les autres, c'etait la première fois que l'on voyait des quintuplés baptisés à Rennes.

- Je suis heureux pour toi et toute ta famille que tes enfants soient rentrés dans la famille Aristotélicienne.
As-tu eu des nouvelles de Marquise, et sais-tu quand elle sera de retour?

Messager d'Alesius a écrit:

Le messager traversa tout le territoire Angevin en direction de la capitale Bretonne

Les nouvelles arrivaient enfin...

Le volatile se posa comme à son habitude sur le rebord de la fenètre de l'auberge qui aujourd'hui à l'exception était fermé

Il se coucha dans son nid prévu à son attention en attendant l'arrivée de Marquise

A sa patte était accroché un parchemin tacheté de sang...

Citation :

Demat mon amour,

Au moment où je te parle nous sommes dans une situation des plus critiques, les pertes dans nos rangs sont terribles, tu ne peux t'imaginer la désolation qui se dessine sous mes yeux...

Ce qui m'attriste le plus c'est de ne pas savoir si j'aurais la chance et le bonheur de te revoir ma bien aimée...
Lorsque je me sens faiblir, je pense à nous deux, notre mariage que nous avons à célébrer et à notre descendance à réaliser...

Chaque seconde de répis qu'Aristote me permet de savourer me permettent de penser à toi mon amour
Mon père est au plus mal, ma soeur s'est faites enlever et comme tu dois forcément le savoir le Roy s'est fait capturé aussi

Mon coeur me dit de rentrer prés de toi pour te protéger, mais mon honneur, mon devoir et ma loyauté envers mes pairs me pousse à faire ce que je vais être amené à réaliser d'ici peu
Je ne rentrerais jamais en Bretagne en laissant Notre Roy aux mains de l'ennemi, j'en fais le serment

Fais bien attention à toi ma douce et surtout quoiqu'il arrive sache et n'oublie jamais que je serais toujours présent à tes côtés ainsi que dans ton coeur

Je t'aime ma loutig plus qu'il n'est possible de chérir un être sur cette terre

Ken emberr

Alesius

Ps: Si tu croises Bricot fais lui savoir qu' Isaïl se porte bien malgrés quelques blessures, et Oliv' aussi, nous veillons les uns sur les autres mutuellement...

captain_poulet a écrit:: Cap' avait bien tenu l'auberge pendant la semaine mais il regrettait de ne pas avoir vu sa femme plus souvent.
Marquise lui avait fait parvenir un message pour lui dire qu'elle prolongait un peu son voyage en suisse.
Il avait remarqué le messager d'Alesius mais pensait qu'il valait mieux que Marquise ai les nouvelles directement plutot que de lui rapporter les nouvelles. Il n'osa pas s'approcher du messager.

Marquise devrait rentrer en fin de semaine Beto mais vu les evenements je comprends que son voyage se poursuive, les routes doivent etre peu sures.
Elle reviendra, elle sait que la bretagne rentre dans un conflit qui peut etre le dernier de son histoire, je sais que nous pouvons compter sur elle, la bretagne aura besoin de tout le monde.

Pour ma part je commence a renforcer les fenetres et barricader le rez de chaussé au cas ou.

Mais ne t'inquiete pas le bar reste ouvert alors n'oublions pas de nous desaltérer avant de voir la suite des évènements.

beto91 a écrit:: Béto, prit un verre puis il alla au travail

kenavo ar wech

marquise66 a écrit:: Marquise et Bertrod arriverent tard dans la nuit a l'auberge. Ils déposerent les chevaux a l'écurie et Marquise insista pour que Bertrod accepte la chambre qu'elle lui offrait. Quasiment sous la menace, Bertrod accepta enfin et c'est tel des ombres qu'ils se glisserent à l'interieur de l'auberge.

Marquise passa a la cuisine et se saisit de deux miches de pain et d'une bouteille de chouchen, sans oublier les verres. Elle rejoignit Bertrod dans la salle a manger et ils se restaurerent en silence. Enfin, ils monterent à l'étage où Marquise montra a Bertord sa chambre. Une fois que celui ci eut fermé la porte, elle se dirigea vers sa chambre, prit le temps d'en refermer la porte, se laissa tomber sur le lit et sombra dans un sommeil agité....

marquise66 a écrit:

Marquise se réveilla avec le soleil. Elle avait passé une nuit agitée et pleine de cauchemards reflètant une à une ses angoisses. Dans tous ses rêves il y avait Al, mais ce n'était pas les rêves habituels, ceux-ci étaient plein de sang, de tristesse, de mort...

Quand elle se leva, elle remarqua une ombre inhabituelle sur le mur, et c'est en se tournant vers la fenetre qu'elle vit le pigeon de son homme. Dieu seul savait depuis combien de temps il était là...Elle ouvrit la fenetre et pris le pigeon dans ses bras. Lorsque Marquise vit la lettre tachée de sang, elle eut un haut-le-coeur et elle se mit toute entiere à trembler. Elle déposa le pigeon et se saisissat de la lettre.

"Pitié seigneur je vous en supplie faites qu'il ne lui soit rien arrivé de mal...je vous en supplie seigneur..." Les larmes au bords des yeux, Marquise décacheta la lettre fébrilement. Elle ferma les yeux, et prit une profonde inspiration. "je vous en supplie seigneur faites qu'il lui soit rien arrivé..." Enfin elle rouvrit les yeux et commença sa lecture. Malheureusement cette lettre était porteuse de mauvaises nouvelles, et d'amour qu'elle redoutait plus que tout de perdre.

Marquise ne réussit pas ce coup ci à se retenir et elle partit en courant jusque la salle de bain pour vomir. Tout allait de plus en plus mal avec cette guerre, et l'idée de ne plus jamais revoir Alésius lui était insupportable. Elle se passa la tete sous l'eau et resta a genoux dans la salle de bain à pleurer en serrant un chapelet.

Quand elle se releva, elle n'était plus la "Marquise" que tout le monde connaissait mais un véritable mort-vivant. C'est comme si son corps était désormais dépourvu de son esprit, celui-ci était parti avant de devenir fou. Dans un geste automatique, elle se dirigea vers le bureau, attrapa une plume et un parchemin et rédigea sa réponse. Au fur et à mesure qu'elle écrivait, son esprit revenait, sa gorge se nouait et des larmes coulaient sur le parchemin.

Citation :: Mon amour,

Je ne sais que dire si ce n'est que je t'aime plus que tout au monde, sur terre et dans le ciel. Chaque soir je regarde notre étoile et je prie pour ton salut et celui de nos amis. Chaque soir je regarde cette étoile et j'attends ton retour, j'attends les jours où nous serons de nouveau réunis, j'attends le jour où toi et moi nous marirons, celui où nous aurons des enfants, quand on les élèvera, à la premiere fois où ils diront "papa"....Reviens moi sain et sauf Al, je t'en supplie.

Je sais Al que ton honneur te retient dans cette guerre, tu es comme çà et c'est comme çà que je t'aime. Mais je t'en supplie, ne les laisse pas avoir le dessus sur toi. Fais que notre amour soit plus fort que tout et qu'il te guide au travers de ce brouillard comme il le fait avec moi...

Ici la défense s'organise, des renforts sont arrivés, le peuple se mobilise. La maréechaussée est doublée, et il se peut que je prenne en charge un groupe. Si les françois viennent, nous serons prêt à les acueillir...Ne t'inquiete pas pour moi.

Prends soin de toi mon amour, je t'aime.

Marquise.

Marquise déposa un baiser impregné de larmes sur le parchemin et le confia au pigeon de Al. Celui-ci s'envola vers des lieux plus funestes. Elle resta sur son bureau à pleurer jusqu'a ce qu'elle n'ait plus de larme en son corps. Le coeur vide, elle se leva et alla se préparer. Elle devait faire le tour de la ville avec Capt', sa femme et McKegan.

Lorsqu'elle passa devant la chambre de Bertrod, elle lui laissa un mot l'informant qu'elle sortait faire la visite de la ville avec des amis, et qu'elle serait là ce soir. Enfin elle descendit a la salle a manger et prit un fruit en guise de petit déjeuner, elle avait encore envie de vomir... Capt et Stellie la rejoignirent. Marquise les laissa déjeuner en amoureux. La vue de ce couple lui était a peine supportable.

Elle sortit dans le jardin et alla voir Ebourife. Celle ci lui fit un accueil chaleureux. Marquise s'asseya a terre et son annesse vint poser sa tete sur ses genoux. Elle la gratta et commença a lui parler de ses craintes et de son amour pour Al. Et comme toujours, Marquise se disait que Ebourife la comprenait, et meme qu'elle l'écoutait. Ca lui faisait du bien.

Capt et Stellie sortirent enfin de l'auberge. Marquise se leva et déposa un bisou sur la tête d'Ebourife.

-Je reviens ce soir ma belle...

Marquise se tourna vers ses amis et leur sourit autant qu'elle put.

-Nous allons d'abord aller a la bicoque d'Oliv', pour chercher McKegan...

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Amra a écrit:

Amra arriva à l'auberge, elle avait les joues rosies, et semblait revivre.

Elle entra, et chercha marquise du regard. Ne la voyant pas, elle décida de lui laisser un mot.

Citation :: Demat mon amie,

Je venais te rendre visite pour t'annoncer mon intention de partir quelques jours, je vais voir comment se porte nos troupes. Je prend donc la route ce soir, accompagné de Cirleh, direction Craon.

J'aurais aimé savoir si tu avais quelque chose que tu voulais que je remette à Alésius. Si tu as ce mot, avant mon départ, fait moi porter ce que tu veux, je lui apporterais. Je ne manquerais pas de l'embrasser de ta part.

Pourrais tu également veiller à ce que la mairie tourne durant mon absence. Je pense que tout ira bien, je ne serais pas longue, toutefois, te savoir à l'écoute me rassurerait.

Prend soin de toi,

Amra

Amra replia la lettre, et inscrivit le nom de son amie sur le papier, puis la déposa à vue sur le comptoir.

Elle sortit et reprit la route

OlivierMiche a écrit:

La buse d’olivier vint se poser sur le pas de la porte de l’auberge et y déposa un parchemin sur lequel on pouvait lire.

Citation :: Tidoam Marquise, (cherchez pas a comprendre c’est du code)

J’ai été agréablement surpris d’apprendre que tu t’entendais très bien avec mes amis angevins qui occupent ma bicoque en mon absence. Ils m’ont donné des nouvelles de Roazhon qui me manque, tu me manques, vous me manquez tous. Alesius commence à souffrir de ne pouvoir être à tes cotés mais compte sur moi pour lui remonter le moral. Depuis la capture de sa sœur, il est encore plus démoralisé. Mais je sais que lorsque le moment sera venu il retrouvera toute sa rage et sa hargne de breton.

J’espère que tout va bien pour toi et que ton auberge fait le plein tous les jours. Désolé de ne pas t’avoir écrit plus tôt mais les journées sont bien rempli pour nous comme tu peux l’imaginer.

Nous pensons tous a toi, mon amie et ses rires me manque.
Veille sur toi,

Olivier

marquise66 a écrit:

Marquise rentra chez elle d'assez exécrable humeur. Ces temps-ci y'avait plus rien qui tournait rond. Tout d'abord le conflit avec la France s'aggravait d'heure en heure, en plus de çà Amra était partie, quasiment sur un coup de tete, laissant les conseillers gérer les affaires courantes. Elle était surchargée de travail et les nouvelles directives de la mairesse concernant le prix du pain ne facilitaient pas les choses, loin de là...

Lorsqu'elle rentra, elle envoya balader ses chausses sous la table et se promena en braie dans l'auberge. C'était tres calme en ce moment, les gens ne voyageaient plus, ou n'avaient plus le coeur à se rendre dans une auberge. La vie avait encore plus perdu de son interet depuis le départ de Capt'. Une personne de plus à laquelle elle tenait et qui devait partir à cause de cette satanée guerre.

Elle alla derriere le comptoir et attrapa un pot de miel. La petite cuillere à la bouche, elle fit le tour de l'auberge pour vérifier que tout était en place. Elle avait a la main le petit mot de Amra qui lui demandait si elle voulait lui donner quelque chose pour Al, mais elle n'avait plus rien à lui donner sans le voir, il avait déjà son amour, son coeur à ses pieds.

Elle alla dans la cuisine et attrapa une salade pour Ebourife. Lorsqu'elle sortit, elle failli marcher sur un parchemin. Elle le ramassa et reconnut l'écriture de son grand ami Oliv'. Elle alla donner sa salade à Ebourife et rentra à l'auberge pour s'installer dans son hamac, afin de lire cette missive la tete au repos. Apres une lecture rapide, elle resta les yeux fermés quelques instants, pensant à Isa, Oliv' et aussi mais surtout à Alésius. Des larmes coulerent sur ses joues, les nerfs ne tenaient plus.

Elle se releva et alla chercher un parchemin ainsi qu'une plume pour répondre à son ami.

Citation :: Tidoam Oliv'

Oui en effet je m'entends bien avec ton amie, elle est vraiment tres gentille et elle sait ce que je ressens... Vous me manquez tous, et Al me manque terriblement. J'aimerais tellement que vous soyez tous là. Rentrez vite...

Je sais que tu dois prendre soin de Al, je te connais mon ami et je t'ai toujours apprécié pour ce sens du devoir et de l'amitié que tu as. Ne t'en fais pas pour le peu de nouvelles que nous recevons ici, je comprends tout à fait la situation dans laquelle vous etes. J'ai moi aussi tres peu de temps pour moi. Il y a beaucoups de travail, notamment à la mairie.

Revenez vite, et tous sain et sauf. Je ne supporte plus de vous savoir chaque jour en danger...

Prends soin de toi, et de tes camarades. Je t'embrasse.

Marquise.

Elle accrocha sa réponse à la pate de la buse de Oliv' et la regarda s'envoler au loin.

marquise66 a écrit:: Elle rentra dans l'auberge et laissa la porte ouverte derriere elle. Elle ne voyait plus ce qui se passait autour, tout ce qu'elle voyait, c'était son premier baiser avec Al, la fougue qui les entrainait quand ils étaient ensembles, les moments passés près du lac de Vannes, et au chaud près du feu chez elle ou chez lui...

Elle monta dans leur chambre et ouvrit sa grande male. Elle en sortit une corde assez solide pour la supporter. Elle attrapa une chaise, monta dessus et accrocha la corde et s'assura qu'elle tiendrai, puis elle fit un noeud coulant. Enfin elle passa la corde autour de sa tete...

alesius a écrit:: Alesius avait raccompagné sa Reyne Amra au château, la savoir en sécurité le rassurait au plus haut point...

Ce devoir effectué, plus qu'une seule pensée lui tarrodait l'esprit, revoir enfin sa bien aimée, elle lui avait tant manqué...

Il décida de contourner son retour jusqu'au murailles afin de passer à l'auberge voir si elle s'y trouvait

Il chevaucha à toute allure jusqu'à l'entrée de la batisse, il descendit de son fidèle destrier et le fourreau de son épée à la main il se dirigea vers l'intèrieur de l'auberge

Son visage durcit et amaigrit lui donnait une toute autre allure, il espérait ne pas l'effrayer...

La porte était ouverte

Tiens bizarre par ce froid

Il ferma derrière lui et entendit soudain un bruit sourd venant de l'étage

Alesius eu comme un mauvais pressentiment, il se précipita au premier étage aussi vite que son armature le lui permettait

Lorsqu'il entra dans la chambrée, il sentit son coeur se déchirer, la chaise retenant son corps s'était affessée, mais ce sentiment fut bref car ne perdant pas son sang froid il sauta sur sa bien aimée, l'attrapa d'un bras et de l'autre dégaina sa dague afin de couper la corde d'un coup net

Sa fiancée tomba sur son épaule quasi évanouie, il la posa sur le lit, s'allongea à ses cotés et lui mit quelques gifles sèches

Mon amour!!! réveille toi!!! mais qu'à tu fais par doué!!!

Marquise les yeux embués de larmes ouvrit enfin les yeux de moitié

Il lui laissa reprendre ses esprits en lui carressant le visage si tendrement

Pourquoi as tu fais cette chose horrible mon amour? lui murmura t-il au creux de l'oreille

Il ressentait deux sensations à la fois de la rage envers sa bien aimée d'avoir failli commettre l'irréparable mais aussi une incommensurable crainte concernant la raison de cet acte

marquise66 a écrit:: Marquise regarda Alésius, tout flottait autour d'elle sauf son visage.

-J'étais sûre que je te retrouverais après la mort mon aimé...pourquoi es tu mort? je ne pouvais vivre sans toi....

Peu à peu, les choses arreterent de danser, et Marquise se rendit compte qu'elle était à l'auberge, dans la chambre, allongée sur le lit. Elle ne comprenait plus ce que se passait. Ses yeux se poserent sur la corde qui gisait à terre, puis à nouveau sur Al. Elle le regarda comme si elle le voyait pour la premiere fois. C'était bien lui...Mais qu'avait elle failli faire? Elle se releva tant bien que mal et se jeta dans ses bras.

-Je croyais...il m'a dit que tu étais mort...oh Al, mais qu'ais je donc failli faire?

Elle le serra plus fort contre elle, comme si elle voulait bien s'assurer que c'était bien vrai qu'il était bien là. Elle se recula un instant et le regarda. Ses traits avaient changé, mais ses yeux restaient les memes. Elle passa sa main sur la joue de son ange.

-Je t'aime...je n'aurai pu vivre sans toi...

alesius a écrit:: Marquise, le visage encore blême et la voix tremblante expliquait son geste à son fiancé

Mon ange, tu croyais vraiment que je ne reviendrais pas, rien n'aurait pu m'empêcher de revoir ton si doux sourire

Alesius essayait de la rassurer mais doué seul savait qui aurait pu rentrer ou pas de cette boucherie

Mon amour, je souhaiterais que tu te reposes, mes frères m'attendent pour la garde de ce soir, nous allons préparer les défenses des murailles
Tu as besoin de repos aprés ce qui vient de se passer

Alesius posa sa main quelques peu rugueuse sur le visage de sa fiancée et l'embrassa d'un si doux baiser qu'il parraissait durer des heures

Il prit la main de Marquise dans la sienne

Repose toi ma future femme, je repasserais demain

Les yeux de Marquise était à demi fermé tant la fatigue se faisait ressentir

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marquise66 a écrit:: Marquise se sentait honteuse d'avoir agit ainsi. Elle ne savait plus quoi dire. Quand il passa sa main sur sa joue, elle ferma les yeux et lui prit la main.

-Tu as raison, je vais me reposer ou je ne serais pas d'une grande aide quand sera venue l'heure de se battre. Maintenant que je te sais sain et sauf je peux dormir. Je te retrouverais dans quelques heures mon amour...Je t'aime.

Elle déposa un tendre baiser sur les levres de son ange et se laissa retomber sur le lit en le regardant s'eloigner. Juste apres qu'il eut refermé la porte de la chambre, ses yeux se fermerent tout seul et l'emmenerent dans un sommeil quelque peu perturbé par son dernier geste...

marquise66 a écrit:: Marquise se reveilla en sursaut, elle inspira à plein poumon et fut prise d'une quinte de toux. Sa gorge était douloureuse. Elle alla à la salle de bain pour boire un verre d'eau. C'est alors qu'elle s'apperçut dans le miroir qu'elle avait un bleu retraçant l'emprise de la corde autour de son cou. Elle s'empressa d'aller chercher un foulard dans l'armoire et de dissimuler sa honte autant qu'elle le pouvait.

Elle fit sa toilette et descendit déjeuner. Avant de quitter l'auberge, elle remonta dans la chambre et s'équipa de son épée et de son bouclier puis pris la direction de l'officine de Lusiana.

Miguael a écrit:: Miguaël venait d'arriver à Rennes et alla se présenter à l'Auberge qu'on lui avait le plus recommandé en taverne : Au Vannetais renaissant. Il décida de s'y rendre dès la nuit tombé, en plus il avait rencontré la propriétaire en taverne qui lui semblant, ma foi, très acceuillante.

Il entra et, peu pressé d'avoir une chambre, décida de simplement s'asseoir sur un fauteuil dans le hall d'entré et de regarder par la fenêtre. Tout était si bourdonnant dehors, il était heureux d'être venu à Rennes.

alesius a écrit:: Alesius arriva à l'auberge, laissa Kurun dans le champ à proximité, il entra au sein de la pièce principale

Marquise... mon ange...tu es là!!!

En attendant une réponse de sa part, Alesius déposa son épée à l'entrée de la pièce, la nouvelle qu'il avait à lui annoncer ne lui ferait certainement pas plaisir

marquise66 a écrit:: Marquise entra dans l'auberge apres avoir passé sa journée à patrouiller avec son groupe. Elle était fatiguée et quelques instants de repos lui ferait du bien.

Dès son arrivée dans la salle à manger, elle remarqua l'épée de Alésius sur le pas de la porte. Elle sourit, se disant que son ange était à la maison. C'est alors qu'elle l'entendit crier son nom dans le salon. Elle se dirigea donc dans le salon et le rejoignit rapidement.

-Qu'est ce qui se passe mon ange? Pourquoi tu cries comme çà?

Marquise prit son visage dans ses mains et plongea dans ses yeux pour savoir ce qui se passait au plus profond d'Alésius, attendant une réponse de sa part.

Seifirote a écrit:: Seifi qui passa par la se dit que sa faisais lontemp qu'il n'avez pas vus son amie et qu'il n'avez meme jamais vus son conpagnon alors il se mit en route pour l'auberge de son amie.Une fois arrivais il frappa a la porte et dit:

Ma tu es la ?Je suis passai te dir un ti coucou vus que sa fait un moment que l'on ne sait pas vus.

alesius a écrit:: Alesius embrassa sa douce et la prit dans ses bras...

Demat mon amour, j'espère que tu as passé une bonne journée, tu m'as tant manqué...

Ce manque allait se multiplier ces prochains jours

Il plongea son regard dans le sien, il ne savait comment lui annoncer son départ

Alesius prit la main de Marquise dans la sienne et le regard sombre

Mon amour il faut que je te dise quelquechose...

marquise66 a écrit:: Marquise vit le regard de son ange s'assombrir. Il lui prit la main et lui annonça qu'il avait quelque chose à lui dire. Le coeur de Marquise s'emballa. La derniere fois que cette scene s'était passée, Alésius était parti au front. Le vide qu'avait laissé son homme s'était révélé des plus horribles. Elle se mit à craindre qu'il parte de nouveau... La Garde lui demandait une implication de tous les jours, elle le savait et elle l'acceptait, pour l'homme qu'elle aimait plus que tout.

Seifi entra dans la piece, la sortant de sa torpeur mentale. Elle lui fit signe de l'attendre de la main, serra la main de son ange dans la sienne et l'emmena quelque peu à l'écart, afin d'etre tranquile. Elle était suspendue à ses levres, attendant la suite...inquiete...

-Dis moi mon coeur...

alesius a écrit:: Mon amour je dois quitter Rennes sur le champ, une mission des plus importante et des plus périlleuse vient de m'être attribué

Ces mots résonnèrent au sein de la pièce

Je ne peux t'en dire plus malheureusement pour notre sécurité à tous...

Alesius ne voulait pas inquiéter sa fiancée malgrés que cette mission serait peut être la dernière qu'il aurait à accomplir

Il s'était toujours battu corps et ame pour la Bretagne, il ne pouvait se résoudre à ne pas accomplir celle ci même si ce serait la dernière fois qu'il aurait à revoir le si doux visage de sa douce promise

Alesius mit ses mains à son cou et décrocha la chaine qu'il portait depuis sa plus tendre enfance

Il la tendit à Marquise

Mon ange, reçoit ceci en signe de mon amour, cette chaine a appartenu à celui qui m'a éduqué, mon oncle Harlian... j'y tiens énormément et c'est à toi qu'elle revient

Il lui accrocha autours du cou et l'embrassa tendrement

Orathor a écrit:: Orathor avançait dans les ruelles Rennaises, lentement. Il avait demandé ou se trouvait l'auberge du "Vannetais Renaissant". Un sourire c'était dessiné sur le visage fatigué de l'homme qui c'était empressé de lui indiquer le chemin. Au bout de quelques temps, à fureter dans les rues, il tomba sur l'enseigne de la taverne. Orathor poussa la porte et entra dans la grande salle, illuminé par le lustre, et les quelques bougies. Il tomba sur le couple enlacé et détourna le regard en sifflotant.

marquise66 a écrit:: Marquise sentit ses jambes défaillir. Ce qu'elle craignait le plus d'entendre venait d'etre dit. Elle s'appuya contre un fauteuil pour ne pas tomber. Son coeur se brisait à nouveau. Il lui passa alors sa chaine autour du cou. Elle l'effleura du bout des doigts. Il ne s'était jamais séparé de cette chaine...pourquoi maintenant?

Les larmes au bord des yeux, Marquise enlaça son homme et rapprocha son visage à quelques centimetres du sien. Elle lui murmura quelques mots

-J'y ferais attention comme à la prunelle de mes yeux, jusqu'à ton retour...Da garout a ran, Al. Reviens moi sain et sauf...je t'en supplie...

Marquise n'en dît plus, afin de cacher au mieux son inquietude et sa tristesse, ne voulant pas préoccuper Al, ce qui risquerait de la distraire de sa mission et de lui couter la vie.

alesius a écrit:: Alesius lui lança un dernier regard, un dernier baiser et une dernière carresse...

Il alla récupérer son épée, salua d'un signe de tête les nouveaux arrivants et avant de sortir, se retourna

Je reviendrais mon ange...

Emuyl a écrit:: Emuyl avait appris l'existence d'un auberge à Rennes qui était tenue par la compagne d'Alesius un ami à elle. Elle se dirigea vers le centre du village et vit alors un écriteau sur lequel s'affirmait le nom de l'auberge.

Elle s'approcha timidement et frappa à la porte. Quelqu'un vint lui ouvrir et elle répondit:

"Bonjour,

Je me nomme Emuyl de Comper, je viens du village de Tréguier. Je viens de la part de Sire Alesius, il m'a dit que je pourrais trouver une chambre ici."

La jeune femme attendit patiemment.

marquise66 a écrit:: Apres le départ de Alésius, Marquise resta quelques instants à fixer la porte. Elle recita en son for interieur le credo aristotélicien tout en gardant sa main sur son cou, effleurant du bout des doigts la chaine de son ange.

Quelqu'un toqua à la porte et Marquise sursauta. Elle alla ouvrir.

-Entrez ma dame je vous en prie. Soyez la bienvenue. Une chambre? Oui bien sûr avec grand plaisir, surtout si vous êtes recommandée par mon ange...

Marquise la fit entrer et l'ammena jusque dans le salon. Elle se souvint alors que 3 personnes étaient déjà là et qu'elle devait aussi s'occuper d'eux. Un bref regard sur la grande horloge lui indiqua qu'il était bientôt l'heure du souper. Elle tapa alors dans ses mains pour attirer l'attention de tout le monde et haussa quelque peu la voix.

-Il est bientôt l'heure de diner, je vous invite donc tous à vous rendre dans la salle à manger pour y partager un repas convivial. Ne vous inquietez pas c'est moi qui régale. Un peu de compagnie ne peut pas me faire de mal....

Venez me dire qui desire une chambre, j'irais les préparer le temps que la soupe chauffe et que vous vous installiez confortablement autour d'un bon verre de chouchen.

Marquise attendit que tout le monde passe à la salle à manger, puis elle se rendit à la cuisine prendre le necessaire pour mettre le couvert et boire. Elle alluma le feu sous la soupe puis se dirigea vers la salle à manger et disposa la vaisselle sur la table.

-Installez vous, faites connaissance je vous rejoins! Qui veut une chambre tout d'abord?

Seifirote a écrit:: Pour moi pas de chambre je vient juste avoir de tes nouvelles.

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roxadana a écrit:

La mort dans l'âme de n'avoir aucune nouvelle de ses enfants, partis rejoindre leur père en Helvétie, Rox avait erré pendant deux jours avant de s'ennivrer dans une taverne de Rennes. Là, elle avait croisé Marquise qui lui avait proposé de venir reposer (en paix ) dans son auberge. Un après-midi où elle n'avait aucune envie de perdre son temps à l'Etat-Major, elle fit un détour par la Cour de Justice, y trouva quelques missives qu'elle prit avec elle, avant de se rendre au Vannetais Renaissant.
A son arrivée, Marquise ne posa aucune question, elle lui indiqua une chambre confortable et laissa Rox à ses sombres pensées.
Cette dernière commença par prendre un bain qui lui redonna un peu de vie. Elle dormit un peu, assez pour récupérer de ses insomnies et ses ivresses, puis elle se pencha sur les lettres ramenées de la Cour...L'une d'elles, au milieu du paquet, fit bondir son coeur...

Elle n'avait plus de nouvelles de son suzerain depuis des semaines, depuis son départ pour Laval...Et voilà qu'elle trouvait enfin un courrier de lui, qu'elle ouvrit...

Citation :: Douce Roxadana,

En effet je suis parti pour Angers afin de répondre à l'appel de notre Grand Duc, plutot que de rester caché derrière les puissantes murailles bretonnes. Bien que destitué je n'en demeure pas moins Breton et mon coeur reste noble.
Je pense que vous le savez déjà mais nous avons été chassé d'Angers, comment la seule garde Grand Ducale et les nobles présents, à vrai dire bien peu de nobles, une poignée, auraient ils pu repousser l'Ost Françoise?
Ou était notre armée censé défendre notre allié?
Cet allié dont on m'a rabattu les oreilles à la cour d'Hermine pendant des mois, cet allié contre lesquel j'ai tenu des propos trés durs, ceux là même qui m'ont valus cette procédure de destitution et que je suis pourtant, désormais parmi les seuls à défendre alors que mes détracteurs se promènent libretment en bretagne.
Le Noblesse Bretonne n'a plus bien souvent de noble que le nom.

Mais je vous ennui avec mes critiques incessantes, comment vous portez vous? prenez vous soin de vous? votre occupation actuelle n'est elle pas trop exigeante pour vous? la Cour de Justice fonctionne t elle encore?

Douce Roxadana, je me dois de vous dire que vos mots réchauffent mon coeur d'une chaleur nouvelle et longtemps espèrèe. L'espoir de vous revoir donne un sens nouveau à ma vie. Votre souvenir occupe chaque jours mon esprit et les images de vous peuplent chaque nuit mes rèves. Mais pour l'heure je me dois à mon Grand Duc et à ma patrie la Bretagne Eternelle, néanmoins je vous assure de faire mon possible pour préserver ma vie, sans trahir mon honneur ni la Bretagne.

Votre Dévoué,
Ysgarran

Fouillant alors dans ses affaires, elle put remettre la main sur une copie de la lettre qu'elle avait envoyé avant cela, et la relut rapidement, se remémorant le chagrin et l'inquiétude qu'elle avait alors...

Citation :: "Cher suzerain et ami,
J'ai appris que vous étiez parti pour Angers. Je ne sais où mon messager vous trouvera. A vrai dire, je crains surtout qu'il ne vous retrouve pas en vie. Je vous en conjure, Ysgarran, ne faites rien de désepéré, je ne survivrai pas à l'idée de vous perdre. Il est des instants graves où le protocole doit laisser la place à la sincérité. Et c'est sincèrement que je prie pour vous revoir bientôt auprès de moi.

Votre fidèle, Roxadana"

Oubliant un court instant les raisons de son désespoir, elle mit les deux lettres contre son coeur, et ferma les yeux...
Il y avait au moins une personne qui pouvait comprendre son désarroi, et même si elle ne savait pas comment trouver cette personne, elle trouverait bien un messager malin pour le faire...

Elle s'installa à une table, prit un parchemin mis à disposition, une plume d'oie, et commença...

Citation :: "Cher Ysgarran,

Ce n'est que maintenant, de retour de Laval, que je découvre votre lettre. Vous dire qu'elle me réchauffe le coeur est tout à la fois un euphémisme et un mensonge. En effet, il y a peu encore, je n'aurais jamais cru possible d'éprouver de nouveau l'intensité des sentiments qui m'animent, mais force est de reconnaître que mon attachement à vous dépasse de bien loin mon lien de vassalité. Mais aujourd'hui, malgré la joie d'apprendre que ces sentiments sont partagés, c'est mon inquiétude de mère qui prend le dessus. J'avais projeté d'envoyer les triplés en Helvétie, le temps que le conflit avec la France soit réglé. Mais je n'ai aucune nouvelle d'eux depuis leur débarquement à Bordeaux, et je crains les avoir mené à la mort. Si je vous parle de cela, c'est autant pour vous informer que pour me soulager de pouvoir dire cela à quelqu'un de confiance, et qui ne me jugera pas pour avoir tenté de mettre mes enfants à l'abri. Bien maladroitement, ma foi.
Vous comprendrez aussi que dans ces conditions, la guerre franco-bretonne me semble bien loin et bien peu digne d'intérêt. Mourir sur le champ de bataille serait finalement une fin bien peu sévère pour une mère qui a mis sur les routes françoises ses enfants adorés.
A l'heure actuelle, les françois arrivent chaque jour plus nombreux en Bretagne, et ne vous ayant pas trouvé à Rennes, je crains que nous n'ayons jamais l'occasion de nous revoir, et encore moins d'envisager le moindre avenir. Car quel breton voudrait vivre dans une Bretagne devenue françoise?
L'avenir...j'en oublierais presque que malgré nos sentiments enfin déclarés, je ne peux de toute façon pas me remarier selon le dogme aristotélicien. Il vous faut une descendance, Ysgarran, et je ne peux vous en offrir une légitime.

Sur ces bien tristes pensées, je vous laisse à vos activités, en regrettant encore de ne pas être à vos côtés pour les partager,

Roxadana, votre Fidèle."

Elle lut et relut la lettre, tentée de retoucher les passages révélant ses pensées les plus sombres. Puis, finalement, elle la cacheta telle quelle. S'il était attaché à elle, De Tolosa avait le droit de connaître son état d'esprit sincère, pas question de dissimuler quoi que ce soit en ces derniers moments de liberté et d'indépendance...

Elle fit venir le même messager qu'elle avait déjà envoyé à Craon, et lui donna tous les rares renseignements qu'elle possédait pour retrouver la trace du Baron...

Emuyl a écrit:: Emuyl trouva Marquise très gentille, elle la remercia pour toutes ces attentions puis ellealla s'assire à une tablée. Attendant que Marquise revienne, la jeune femme trouvait l'intérieur magnifique.

Puis elle se leva et demanda à Marquise:

"Avez vous besoin d'aide ? Si tel est le cas je me ferais une joie de vous aider."

Orathor a écrit:: Orathor décrocha son épée, l'adossa au comptoir et s'assit sur un tabouret.

Le repas du soir je te pris Princesse !

Il sombra dans ses pensées attendant le repas. Il avait apprit que Vannes c'était soulevé, menée par Jonell. Les François étaient dehors, enfin. Déjà plusieurs semaines qu'il n'avait pas remi les pieds dans son village natale. Bien que cette vie lui plaisait, il avait hâte de retrouver le confort de l'Assemblée des Conteurs.

marquise66 a écrit:: Marquise sourit à Emuyl.

-Merci très chère mais je vous prie vous êtes mon hôte, vous n'avez pas à faire quoi que ce soit.

Se tournant vers Orathor.

-Sur un autre ton poussin...

Seifi nous parlerons tranquilement autour du repas.

C'est alors que Rox entra dans l'auberge. D'un signe de tête, elle s'excusa auprès de ses hôtes et la conduisit dans sa chambre. Elle s'assura qu'elle ne manquerait de rien puis rejoignit sa propre chambre où elle se changea afin de se mettre plus à l'aise. Elle s'occupa d'allumer un feu dans la cheminée de deux chambres, pour Emuyl et pour Miguael. Enfin elle les rejoignit dans la salle à manger.

-Eh bien, mes amis, prenez place. Je vais chercher la soupe, elle doit etre chaude.

Marquise s'eclipsa et revint quelques instants plus tard, avec un petit marmiton dans les mains. Elle le déposa au milieu de la table et commença le service. Quand tout le monde eut son assiete pleine, Marquise s'asseya et récita le crédo aristotélicien. Aujourd'hui, comme chaque mercredi, c'était la Ste Nathan, il ne fallait pas l'oublier.

-Vannes a été reprise, l'information est criée à travers tout le duché en effet. C'est une grande joie. Il me tarde cependant que cette guerre finisse et que la vie retrouve son cours normal, je commence à fatiguer et savoir tant d'hommes en danger...Al...

Marquise se tut un instant et avala une gorgée de soupe avant de ne plus avoir envie de manger. Elle frissona sous le frottement de la chaine contre sa peau.

-Et vous dame Emuyl, qu'est ce qui vous ammene à Rennes? La défense de la capitale également?

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Episkopos a écrit:: Episkopos avait entendu les messages d'alerte....demain, le sang coulerait probablement, et il avait décidé de s'offrir un bon repas au chaud.... certes il n'avait pas un écu en poche et il passait toutes les nuits en prison, mais on ne lui refuserait pas une assiétée de soupe au pain avec un bolée de vin chaud.... il entra donc dans la grand salle et, salua tout le monde d'un signe de tête, s'installa à l'une des tables, plaçant à côté de lui sa batarde et son sac de provisions

Hola tavernière du diable ! Que coule le sang de Christos en nos goulots et que son corps disloqué finisse dans nos auges !

marquise66 a écrit:: Marquise ouvrit de grands yeux quand elle entendit le sieur qui venait d'entrer s'adresser à elle sur un ton des plus surprenants. Elle s'excusa aupres de ses hotes et se dirigea vers la cuisine pour y prendre quelques couverts. Une bouteille de vin à la main, Marquise se dirigea vers la table du nouvel arrivant. Tandis qu'elle disposait les couverts, elle lui fit poliment une remarque.

-Noz vat Messir. Vous êtes ici dans une auberge, et j'en suis la propriétaire. Je vous prierais de ne plus me manquer de respect en m'interpelant sous le dénominatif de "taverniere du diable".

Sans même attendre une réponse, elle se dirigea vers la grande table et en prit le marmitton. Elle sourit à ses amis qui la regardait, les airs tous les uns plus interloqués que les autres. Elle retourna aupres du sieur Episkopos, lui servit de la soupe encore chaude et déposa a coté de l'assiete une miche de pain.

-Bon appetit Messir. Si vous avez besoin de quoi que ce soit je suis à la table à coté. Mais appelez moi autrement ou je risque de ne pas répondre...

Sur ce, Marquise alla rejoindre ses amis.

-Le client est roi...leur dit elle en souriant.

beto91 a écrit:: Béto et ses hommes, avaient t fini leur ronde après leurs avoir dit d’aller se reposer il décida d’aller rendre prendre des nouvelles de Marquise.
Il avait promis à Alésius de veiller sur elle.

Il rentra dans la taverne il ne fut pas surprit de voir tant de monde, l’auberge de Marquise était réputée et le bouche à oreille marchait bien.

Noz vat tout le monde.

Marquise alla chercher un couvert de plus et l’invita à prendre place à table. Béto ne se fit pas prier et s’installa.

Merci Marquise cela me ferra le plus grand bien de partager un bon repas. Il faut dire qu’avec toute cette agitation je ne prends pas le temps de me poser pour manger.

Il prit part à la conversation.

Emuyl a écrit:: Emuyl avait approuvé d'un signe de tête pour bien dire qu'elle était ici pour la défense de Rennes. Puis à la fin du repas, elle s'excusa auprès de Marquise et s'en alla dans sa chambre.

Emuyl entra et mit en rangement ses affaires, elle en avait très peu, espérant revoir ses amis très vite. Après quelques minutes de rangement elle se dirigea vers la salle de bain et prit un bn bain chaud. Elle s'enveloppa d'un drap de soie blanc, puis s'allongea sur son lit fermant les yeux, elle rêvait ...

Le jour frappa la fenêtre de la jeune femme qui n'aimait pas dormir les olets clos et préférait s'éveiller avec la plus belle chose qu'il lui soit actuellement, un rayon de soleil. Elle prit soin de s'habiller puis alla dans le halle voir si Marquise était là.

Elle ne vit personn et s'installa confortablement sur un chaise écrivant de nombreuses missives à ses amis qui lui manquaient terriblement.

Seifirote a écrit:: Demat Beto ! ! ! !
Si je m'atandais a te voir ici mais en tout cas sa me fais plaisir de te voir en d'autre circonstance que celle dont on a l'habitude.
Tu vas bien ?
Sa se passe bien ton nouveau travail ?

Episkopos a écrit:: Episkopos assista avec satisfaction à la réaction choquée de l'aubergiste... très accueillante vraiment.... mais elle avait filé si vite qu'elle n'avait sûrement pas dû se rendre compte que c'était là un usage de taverne plus qu'un manque de respect.... il décida alors de faire un sort audit repas

tiscolus a écrit:: Tisc' etait sur Rennes depuis maintenant une grosse quinzaine de jours voir plus, il ne connaissait pas cette ville, la capitale bretonne, il vivait avec ses hommes au camp des Dragons de Vannes dans d'immense tente, cet aprés midi il decida de sortir du campement pour se degourdir les jambes et tomba nez à nez devant la Taverne "aux petit rennais".Il rentra, et rencontra Emuyl, qui etait une amie de son frere Alesius, elle lui confit qu'il avait du partir et que Marquise, et lui même d'ailleur avaient une auberge dont le nom lui avait beaucoup plus... il decida d'aller y faire un tour.

Emuyl a écrit:: Emuyl rentra très tard de sa visite chez Lusiana, elle n'avait pas mangé le soir mais fit le moins de bruit possible et monta dans sa chambre espérant ne réveiller personneElle s'allongea sur son lit, et s'endormit quelques secondes plus tard.

Le lendemain matin, elle se leva tira les rideaux et vit qu'il y faisait un soleil radieux de nouveau. Les rayons percaient à travers la fenêtre et frappaient son visage. Emuyl ressentait une douce chaleur sur ses joues, qu'elle trouva cette sensation forte agréable.

Puis elle se mit à son bureau et commenca à écrire quelques missives à ses amis, tellement ses derniers lui manquaient tant Emuyl déprimait mais ne le laissait montrer. Après une heure de rédaction, la jeune femme se dirigea dans la salle à manger.

Ici, elle déjeuna puis expliqua à Marquise qu'elle devait partir mais qu'elle passerait un peu de temps à ces côtés afin de l'aider. Elle ressentait la tristesse de Marquise, que son homme soit loin, car Emuyl avait la même peine qu'elle. Emuyl prit ses affaires et s'en alla en direction de l'église.

marquise66 a écrit:: Apres le repas, tout le monde se quitta, certains prirent une chambre à l'auberge, d'autres rentrerent chez eux, mais tout le monde avec le sourire, ce qui ravit Marquise.

En plein milieu de la nuit, la corne du ralliement sonna. Tous les soldats et maréchaux présents à l'auberge se leverent et en sortirent en courrant, les armes à la main.

Lorsqu'ils arriverent devant la mairie, quelle ne fut pas leur surprise de constater que c'était un briochin qui avait abusé du chouchen et qui jetait des cailloux contre la mairie. Le regard blasé de s'etre réveillée pour rien. Marquise assoma d'un coup de scie l'imbecile et le laissa gire au sol. Il se reveillera avec un sacré mal de crane mais il faut savoir assumer les conséquences de ses actes, se dit elle. Apres tout, peut etre qu'une ame compatissante le ramasserait...mais pas elle.

Le soleil commençait à poindre. Maintenant qu'ils étaient réveillés, ils avaient surveillé la mairie jusqu'au petit matin avec les soldats déjà présents. Enfin, ils rentrerent à l'auberge.

C'est alors qu'elle croisa Emuyl qui s'en allait à l'église. Elle s'arreta la saluer quelques instants puis reprit sa route. Quelques instants plus tard, elle arriva devant l'auberge et reconnut Tisc' de dos, s'appretant à entrer. Elle se dirigea alors vers lui à pas de loup, pris son élan (et oui arriver à sauter à la taille de 2m02 faut le faire...) et lui sauta sur le dos en criant.

-Ahahah je suis un vilain françois!!!

Sur ce, Marquise éclata de rire et descendit prudement du dos de Tisc. Elle se posta devant lui et lui fit un gros pokigou puis le regarda en souriant. Al et lui se ressemblait beaucoups, c'était frappant. Alors qu'elle se sentait partir dans de sombres pensées, elle se rattrapa et s'adressa à son futur beau-frere.

-Comment vas tu Tisc? Ca fait plaisir de te voir. Mais je t'en prie entre avec moi on va déjeuner un peu. En revenant de la mairie je suis passée à la boulangerie prendre quelques croissants.

tiscolus a écrit:: A peine arrivé devant la grande porte de cette belle auberge, Tisc' fut surpris par une furie qui s'agripa à son dos et qui prononça le mot "françois". Il prit peur, et sortie sa dague, heureusement il reconnu la voix, et au dernier moment il lui fit "juste peur"...

Plus jamais ça Mama, plus jamais çe mot en ma compagnie

Tisc' aprés l'avoir prevenu, et aprés avoir reçu son pokigou, lui demanda de lui faire visiter la batisse, il etait espanté du gout de la décoration.

J'accepte volontier ton dejeuné Mama, j'ai trés faim tu connais mon appetit

bazou a écrit:: Bazou était enfin de retour a Rennes apres avoir essayer de vivre loin de la Bretagne pendant quelque semaines il se rendit a l'évidence que ça lui était impossible .

Il etait donc revenu en esperant pouvoir prendre part a cette guerre et botter le c** de ces sales francois!

Il entra dans le seul endroit qu'il avait frequenté pendant son premier séjour a Rennes...

-Demat tout le monde!

Apres avoir commandé un repas et a boire il alla s'installer a une table a l'écart...

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Sauvegarde du 25/07/2008 19:49:23
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marquise66 a écrit:

Effondrée, Marquise rentra de la taverne. Elle venait d'apprendre la mort de sa soeur et de son neveu par une amie vannetaise en voyage avec son mari. Encore sous le choc, elle entra dans l'auberge et s'assit à la grande table de la salle à manger. Elle se mit alors à pleurer toutes les larmes de son corps.

Personne ne sait combien de temps elle resta comme çà, à se demander pourquoi Doué lui avait enlevé ces deux personnes si chère à son coeur et aimés de tous, pourquoi son meilleur ami Isaïyl ne l'avait pas prévenu, alors qu'il le savait, pourquoi?

Alors qu'elle pleurait, une femme entra dans la pièce, c'était la nourrice de Aënaelle. Elle avait la petite dans les bras. La jeune femme s'approcha doucement de Marquise et lui demanda calmement.

-Que se passe t il ma dame? Puis je faire quelque chose pour vous?

Marquise leva la tête vers la nourrisse. Elle sécha ses yeux et se reprit pour lui répondre.

- Ma soeur et son fils sont morts... La maladie m'a t on dit...

La gorge de Marquise se serra à nouveau et elle fut incapable de poursuivre. La nourrice prit alors la parole.

-Toutes mes condoléances ma dame... Est ce que je peux faire quelque chose pour vous?
-Préparez Aënaelle, nous partons à Vannes.

La nourrice opina de la tête et repartit avec Aënaelle pour faire ce qui lui avait été demandé. Marquise se leva alors et commença à tourner en rond. Elle ne savait par quoi commencer. Elle monta alors dans leur chambre et pris quelques affaires dans une valise.

Quand elle eut finit, elle alla se rincer le visage, il lui fallait être forte pour s'occuper de sa fille et chevaucher jusque Vannes.

Quand elle retourna dans la chambre, elle se dirigea vers le bureau et laissa un mot pour son ange, provoquant un nouvel hoquet de tristesse.

Citation :: Mon amour,

Je pars pour Vannes avec Aënaelle. J'ai vu Kmcpl en taverne, elle m'a annoncé la mort d'Anubis et Nathanael. Il faut que j'aille à Vannes, que j'aille me recueillir et que je retrouve ma petite soeur.

Je pars avec Lusiana, rejoins moi dès que tu le pourras.

Da garout a ran.

Marquise.

Elle déposa le parchemin sur le lit, espérant que Alésius le trouverait vite. Elle descendit sa valise et retrouva la nourrice dans le salon. Un petit baluchon avec les affaires d'Aënaelle était posé sur un fauteuil.

Marquise prit la direction de l'écurie et chargea Herkerryn. Elle prit Aënaelle dans ses bras et attendit que Lusiana arrive, il était temps de partir.

lusiana a écrit:: Lusiana arriva devant l'auberge au moment où Marquise se rendait aux ecuries.

Me voilà, ma belle. Nous pouvons y aller. Il se fait tard, il nous faudra nous arreter en chemin. Passons par Ploermel, qui est à mi chemin. J'y ai des amis qui nous herbergerons en securité.

Elle talonna Lug vers la Porte Mordelaise pour sortir de la ville.

marquise66 a écrit:: Marquise sourit doucement à Lulu. Elle enfourcha Herkerryn et prit Aënaelle contre elle.

- Bien. Une fois à Vannes, nous dormirons à l'auberge d'Elfyn. Partons vite...

Puis elle donna un léger coup de talon dans le flanc de sa jument et les deux femmes partirent au galop.

Luos a écrit:: (HRP : Avant de me lancer dans un rp la j'aimerais savoir s'il est possible que je vous croise avant que vous quittiez Rennes ?)

beto91 a écrit:: Béto rentrait chez lui quand il vit arriver les deux chevaux à vive allure, quand il reconnu Marquise et Lusiana il leurs fit signe de s’arrêter.
Elles passèrent près de lui, il cru dans un premier temps qu’elles ne s’arrêteraient pas, mais le voyant elles tirèrent sur les rênes pour arrêter leurs montures.

Il vit tout de suite les yeux rougit de Marquise

Demat toutes les deux, mais ou allez vous comme ça ? et que c’est il passé pour que vous galopiez ainsi ?

Béto, pensa tout de suite que l’état de santé de à son parrain Alésius c’était aggravé.

Marquise voulu parler mais elle n’y arriva pas, les mots ne sortaient pas et elle retenait ses larmes. Ce fût Lusiana qui lui apprit la mort d’Anubis et Nathanael et lui dit que Marquise allait se recueillir sur leurs tombes.

Béto resta là pétrifié, il sentit les larmes arrivées mais les retint comme il pu.

Voila pourquoi toutes ses dernières lettres étaient restées sans réponse. Béto avait rencontré Anubis il ya quelques mois et lui avait déclaré son amours. Anubis n’ayant pas fait le deuil de son mari l’avait dans un premier temps repoussé et lui avait demandé de l’oubliée. Béto lui écrivait régulièrement, il était prêt à attendre le temps qu’il fallait à Anubis de faire son deuil, mais face à l’absence de réponse de ses derniers courriers il c’était quelque peu résigné et avait même rencontré quelqu’un ;

Et là il apprenait sa mort, comment avait il pu lui faire ça.

Je viens avec vous, je vais chercher mon cheval, et je vous rejoins sur la route.

Béto partit en courant, au bout de la rue, il se retourna pour voir ses amies et il vit qu’elles parlaient avec Luos.

Arrivé chez lui, il fit préparer son cheval, Béto entra dans sa chambre et s’effondra en larme, il resta là à pleurer quelques instants, puis il se reprit en main et prépara son baluchon.

Il alla aux écuries, monta sur Rafia et s’en alla. Avant de rejoindre ses amies il alla déposer un message devant l’entrée d’une roulotte.

alesius a écrit:: Alesius, du haut de son fidèle destrier chevauchait en direction de l'auberge de sa douce en espérant qu'un bon petit plat l'attendait comme à son habitude

L'entrainement de ce jour fut des plus rudes et des plus érintants, l'homme d'arme n'avait qu'une hâte... se retrouver en compagnie de sa fille et de sa fiancée

Alesius conduisit Kurun à l'écurie mais resta stupéfé lorsqu'il se rendit compte que la jument de Marquise n'était plus dans son box

Il se précipita à la porte de l'auberge et y trouva porte close

Mais où peut elle se trouver à cette heure ci? marmonna le jeune homme d'un air des plus inquiets

Alesius pénétra à l'intèrieur de l'auberge et vit un mot apposé sur la tablé prés de la porte

Il alluma une bougie et au fur et à mesure que ses yeux parcouraient les lignes du parchemin, ses membres se paralysaient peu à peu...

Alesius lacha le bout de papier et s'écroula le regard livide sur le fauteil du salon...

Mon ange... Pourquoi n'étais je pas à tes côtés en ce moment des plus terribles...

Le poing de l'homme se serra à tel point que ses ongles se plantèrent dans la chair laissant apparaitre une légère trainée de sang

La disparition de sa soeur lui revint soudain à l'esprit... Il avait espérait de tout son coeur que Marquise ne connaisse tel châtiment...

Alesius ne pouvait laisser sa fiancée seule plus longtemps...

Il se leva d'un bond, se précipita à l'étage, enfila un mantel, s'équipa de sa bastarde et couru en direction de l'écurie

Alesius carressa l'encolure de Kurun

Mon fidèle ami, Marquise a besoin de nous, montre moi de quoi tu es capable

le jeune seigneur monta son destrier d'une telle rapidité...

Hahaaaaaa!!!!!!!

Kurun sa cabra et sous un puissant hénissement quitta les lieux au triple galop en direction de sa ville de coeur...

Luos a écrit:: <court derrière Marquise> Excusez moi Dame Marquise, mais lorsque je vous ai vue passé avec votre monture, j'ai cru voir vos yeux remplis de larme...

Je sais que vous êtes quelqu'un d'important pour Rennes, et j'ai du mal à resté indiférent a votre état.

Je ne suis pas vriament connus, je ne suis pas quelqu'un d'important, mais si jamais vous avez envie d'en parlé <soudain Luos s'arrete et regarde autour de lui>

<semble bafouiller> que... que je suis bête, vous n'avez pas besoin de moi.. vous avez tellement de gens important qui sont déja présent.
Désolé de vous avoir dérangé, <s'incline>.

<regarde les quelques personnes présente> Je suis certain que vous ferez de votre mieux pour que Dame Marquise se sente mieux.

marquise66 a écrit:: Détruite, c'est ainsi que Marquise revint à l'auberge. Elle était sortie de la taverne en pleur après s'être disputée avec Alésius. Pourquoi? Pourquoi ne pourraient ils jamais être heureux ensembles? Pourquoi devait elle le comprendre alors qu'il ne faisait rien pour la comprendre elle? Pourquoi abandonnait il à nouveau Aënaelle et elle et préférait faire du "tourisme" avec son père?

Elle se laissa choir dans un fauteuil et se remit à pleurer. Il venait de sortir du coma, elle venait de sortir la tête de l'eau, elle avait encore du mal à nager pour rejoindre un bord qui était la sécurité. Et là, une main, celle d'Elfyn, venait lui appuyer sur la tête, et elle se noyait de nouveau.

L'aimait il vraiment? Se rendait il compte de la portée de ses décisions? Elle en avait marre de vivre, de survivre plutôt, seule, avec une enfant, et pour seule compagnie l'inquiétude, la peur de le perdre. Aujourd'hui, les nerfs ne tinrent plus longtemps. Tous ces malheurs, et l'homme dont elle avait besoin qui partait à nouveau, même pas pour une mission... Le devoir? Et lui, se rendait il compte qu'il avait aussi des devoirs en tant que père?

Elle se leva, alla chercher une bouteille de chouchen, puis deux, et les but, seule, verre après verre, jusqu'à ce que la bouteille tombe à terre, la laissant à jamais seule et inconsciente.

marquise66 a écrit:

Elle se réveilla quelques heures plus tard. Les choses dansaient autour d'elle, elle avait l'esprit embrumé, elle ne savait plus quoi faire. Ses pensées étaient désordonnées. Elle regarda les bouteilles vides par terre. Il fallait aller racheter des bouteilles... Titubant, cherchant les portes, elle sortit et prit la direction de la taverne.

Elle y pleura, elle y vomit, et elle comprit. Amra, Orosia, puis finalement Lusiana, chacune des ses amies avaient été là pour l'aider, et c'est là que Lusiana lui expliqua, c'est là qu'elle comprit.... Elle prit une plume et un parchemin et se mit à écrire.

Citation :: Alésius,

Si je t'écris cette lettre, c'est parce que je veux que tu saches que je ne t'en veux pas. Surement que je m'en veux de ne pas t'en vouloir, mais j'ai compris...Oui...Grâce à Lulu j'ai compris...J'ai compris que je t'aime, que je n'y changerais rien.

Tout ce que je veux c'est ton bonheur. Je croyais qu'il serait à mes côtés, que nous serions heureux tous les deux, tous les trois, avec Aënaelle... Mais toi, tu pars, une fois de plus. Tu vas rejoindre ta famille. J'ai peur que Aënaelle et moi ne le soyons pas. J'ai peur de te perdre. Tout çà parce que je t'aime.

Je t'aime pour ce que tu es, même si j'en souffre. Tu veux partir, alors part, si cela peut te rendre heureux. Peut-être que l'étoile que je vois reflète mon amour, mais ne me renvoit pas le tien. Alors tu pars, et moi je reste. Tu ne sais pas quand est ce que tu reviendras, je ne sais pas ce qu'il adviendra de moi ici, la seule chose de sûr, la dernière certitude que j'aurais avant de mourir c'est de t'avoir aimé, et de continuer à t'aimer, même si j'en souffre.

Prend soin de toi, puisque je ne peux le faire... Et si jamais tu m'aimes, alors reviens...

Celle qui t'aime, pour toujours et à jamais.
Marquise.

Elle déposa un baiser sur sa lettre, l'attacha tant bien que mal à la patte du pigeon qui semblait effrayé par ses gestes brusques, alcoolisés, puis elle ouvrit la fenêtre et le laissa partir vers l'homme qu'elle aimait. Elle s'appuya alors contre le comptoir, se laissa glisser et resta assise, seule, sur ce sol froid, les yeux fermés, le visage d'Alésius lui souriant.

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marquise66 a écrit:: Alors qu'elle avait décidé de sortir de la taverne, elle croisa Maël en ville, qui tel un fou appelait à la trahison. Elle s'arrêta alors pour prévenir la population que ce n'était pas le bon choix. C'est alors qu'elle croisa Luos qui demanda à lui parler dans un endroit plus paisible.

Elle l'invita donc à le suivre jusque l'auberge. Une fois qu'ils arrivèrent, elle lui montra un fauteuil et alla chercher deux verres et une bouteille. Quelques instants plus tard, elle s'asseyait face à lui et lui tendait un verre en souriant.

- Je vous écoute, que puis je faire pour vous?

marquise66 a écrit:

Quelque jours plus tard, après s'être entretenue avec toutes les personnes qui lui étaient chères, Marquise revint à l'auberge avant l'heure habituel avec une tache précise à faire. Celle-ci lui déchirait le coeur, mais si elle voulait continuer à vivre, il fallait qu'elle le fasse.

Lorsqu'elle entra, elle remercia la nourrice et prit sa fille avec elle. Elle monta jusque dans la chambre qu'occupait Alésius avec elle. Posant Aënaelle sur le lit, elle s'installa au bureau, prit un parchemin et commença à rédiger une lettre d'une main tremblante.

Citation :: Alésius,

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas de nouvelles. Tu n'en donnes pas, tu n'en prend pas. J'avais des doutes sur notre situation, et malheureusement tu les a confirmé. J'ai l'impression de vivre un amour à sens unique Al. Tu ne connais même pas ta fille...

Je t'aime et ça me fait souffrir chaque jour un peu plus, mais je n'ai pas le droit de défaillir. Il y a des gens ici qui compte sur moi, et qui me soutiennent. Tu n'as même pas répondu à ma dernière lettre, je ne sais même pas si tu es encore en vie, ni où tu es, et ce que tu fais.

Si tu m'aimais comme je t'aime, peut-être te rendrais tu compte de la torture que tu m'infliges. Cette torture, je ne peux la supporter plus longtemps. J'ai du prendre une décision pour le bien de tous. Quelque chose vient de se casser. C'est mon rêve. Mon rêve de finir le reste de mes jours à tes cotés avec notre fille.

Tout comme je t'ai demandé de m'épouser, aujourd'hui je te demande de me laisser partir, de me laisser vivre. Tu resteras toujours une partie de moi, mais cette partie est devenue douloureuse.

Tristement.

Marquise.

Marquise replia la lettre et se mit à pleurer. Un chapitre entier de sa vie venait de se tourner, et elle en souffrait. Pas le droit d'abandonner...

-Ma...ma...

Marquise se retourna et sursauta. Sa fille venait de l'appeler et se tenait debout au pied du lit. Ses larmes se firent plus grosses. Encore une chose qu'elle aura vécu seule. Elle se leva pour prendre sa fille dans ses bras quand celle ci fit quelques pas vers elle. Marquise s'agenouilla et la laissa venir.

Quand elle l'eut rejoint, Aënaelle posa sa main sur la joue de sa mère et en chassa les larmes. Marquise la serra fort dans ses bras. Voila un amour qui ne la tromperait pas. Elle se releva en tenant sa fille contre elle, cacheta sa lettre, l'attacha à un pigeon et le regarda partir.

alesius a écrit:

[ Bien loin en terre d'anjou... ]

Alesius en compagnie de son fidèle escuyer Diwall préparait son armement ainsi que ses effets personnels...

L'heure du départ était proche...

Soudain un pigeon se posa non loin des deux hommes

Alesius était loin de se douter que le message que transporter l'oisillon serait la pire nouvelle qu'il lui serait donné de recevoir...

Diwall veux tu me lire le message je te prie je n'ai point le temps de la faire moi même!!!

Oui messire

Diwall s'approcha du messager et reconnu le sceau apposé sur le parchemin

Messire c'est un message de Dame Marquise!!!

Apporte le moi veux tu?

Le sourire aux lèvres Alesius fit sauter le sceau de cire à l'aide de sa dague et commença la lecture...

Citation :: Alésius,

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas de nouvelles. Tu n'en donnes pas, tu n'en prend pas. J'avais des doutes sur notre situation, et malheureusement tu les a confirmé. J'ai l'impression de vivre un amour à sens unique Al. Tu ne connais même pas ta fille...

Je t'aime et ça me fait souffrir chaque jour un peu plus, mais je n'ai pas le droit de défaillir. Il y a des gens ici qui compte sur moi, et qui me soutiennent. Tu n'as même pas répondu à ma dernière lettre, je ne sais même pas si tu es encore en vie, ni où tu es, et ce que tu fais.

Si tu m'aimais comme je t'aime, peut-être te rendrais tu compte de la torture que tu m'infliges. Cette torture, je ne peux la supporter plus longtemps. J'ai du prendre une décision pour le bien de tous. Quelque chose vient de se casser. C'est mon rêve. Mon rêve de finir le reste de mes jours à tes cotés avec notre fille.

Tout comme je t'ai demandé de m'épouser, aujourd'hui je te demande de me laisser partir, de me laisser vivre. Tu resteras toujours une partie de moi, mais cette partie est devenue douloureuse.

Tristement.

Marquise.

Alesius le regard livide et embué de larmes lacha le parchemin qui termina sa course dans une vaste flaque de boue

Ses membres se contractèrent et ses jambes le firent défaillir

Diwall le rattrappa de justesse

Mon seigneur que vous arrive t'il???!!!

Plus aucuns sons ne sortaient de la bouche du jeune homme qui s'affaissa au pied d'un vieil arbre

Diwall prit la lettre pleine de boue et la parcouru du regard

Ce dernier comprit immédiatement...

De sa voie tremblante, Diwall s'exclama...

Ce n'est plus votre escuyer qui vous parle, mais votre ami... Puis je faire quoi que ce soit pour vous Alesius?

Non... va l'ami j'ai besoin d'être seul...

Alesius plaça sa tête entre se mains

Ce dernier n'avait pas pour habitude de laisser ressortir ses émotions mais cette nouvelle était des plus déchirante

Le goût de la mort lui traversa l'esprit...

Des larmes perlèrent sur son visages, cela faisait si longtemps que cela ne lui était point arrivé

Aprés de longs moments plongés dans ses pensées, Alesius ramassa la lettre qu'il mit en boule, la plaça dans son doublet et se dirigea en direction de la tente de son père...

Père!!! Puis je m'entretenir avec toi!!!

Alesius encore tout tremblant attendit patiemment une réponse de son père...

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamalle* après avoir mis son cheval Flamboyant à l'écurie de l'auberge, entra et alla tout de suite au comptoir et demanda à la vieille femme

- Demat madame ! je voudrais savoir si Marquise est là ! elle m'attend. Je suis *Lysamaelle*

Elle admirait l'architecture de la pièce et la décoration. Tout y était rangé avec goût. Elle n'était pas du tout surprise de cela; son amie avait toujours eu bon goût.

marquise66 a écrit:: Marquise rentrait de l'église quand elle vit son amie Lysa parler avec la vieille dame qui tenait l'auberge quand elle s'absentait. Elle alla alors l'embrasser.

- Demat ma belle! Contente de te voir enfin. Tu as fait bonne route?

En passant sa main dans le dos de Lysa, elle l'invita à la suivre jusque dans le salon, prenant au passage une bouteille et deux verres.

- Je ne t'attendais pas si tôt. Heureusement que j'ai préparé ta chambre depuis hier.

Marquise sourit.

- Alors? Prête pour demain?

*Lysamaelle* a écrit:: - Marquise !!

*Lysamaelle* embrassa son amie

- Comme je suis contente de te revoir. J'ai fait un excellent voyage sur Flamboyant. D'ailleurs je l'ai mis dans ton ecurie !

Elle suivit son amie dans le salon

- Oui prete, d'ailleurs il faut que je m'occupe de ma robe que je la defroisse. J'espère que tout se passera bien. Il y a tellement de choses qui arrivent en ce moment. Je ne sais pas si la Duchesse Kilia pourra venir, elle est aussi ma marraine !

marquise66 a écrit:: Marquise sourit à l'enthousiasme de Lysa.

- Espérons qu'elle puisse venir en effet... Pour ta robe, je te propose de te montrer ta chambre, tu pourras t'en occuper tandis que moi j'arrange l'auberge pour que tout soit prêt demain. Ce n'est pas tous les jours que l'on se baptise, il faut que tout soit parfait!

Marquise entraina Lysa avec elle à l'étage et lui montra sa chambre.

- Tu as une baignoire si tu souhaite te relaxer dans un bain. La cheminée te permettra de chauffer l'eau. Pour ma part, je vais décorer le salon!

Marquise déposa un baiser sur le front de Lysa avant de sortir de la chambre et de descendre tout préparer.

Elle prit de nombreuses étoffes et les disposa sur les tables qu'elle rassembla afin que les invités se sentent en parfaite convivialité et non éloignés les uns des autres.

Elle dépoussiéra les chandeliers qu'elle ne sortait que pour les grandes occasions et les fit trôner en milieu de chaque table.

Enfin, elle disposa les divers couverts qui seraient nécessaires. Tout ceci lui prit quelques heures dans sa soirée, mais quand elle eut fini, elle se laissa tomber sur un fauteuil en observant un sourire aux lèvres le résultat. Elle voyait déjà les gens autour des tables en train de festoyer...

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* laissa Marquise partir avec un sourire puis elle defit son bagage surtout pour sortir sa jolie robe. Elle la lissa la posa sur le fauteuil.
Elle prepara son bain .
Quand elle fut baignée, elle s'installa devant la coiffeuse et brossa longuement sa chevelure rousse.
Enfin, elle put s'allonger et lire. Elle ne voulu pas redescendre pour ne pas gener Marquise.
Elle revassa longtemps dans son lit. La lecture du recueil de poemes qu'elle lisait n'arrivait pas à l'eloigner de l'evenement du lendemain.
Elle reussit finalement à s'endormir. La jeunesse dort toujours.

marquise66 a écrit:: Après avoir félicité Lysa à la sortie de la messe, et la laissant bien entourée, Marquise prit la direction de l'auberge pour s'assurer que tout était en place et prêt. La cuisinière avait travaillé d'arrache-pied pour que le diner soit prêt.

Un dernier regard vers les tables, une dernière vérification que tout était en place, puis Marquise alla ouvrir la porte de l'auberge pour que la fête commence.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* arriva entourée de ses parrains et marraines et de ses amis.

L'auberge avait été joliment decorée et tout était pret pourla fête.

Elle s'approcha de Marquise t lui faisant un bisou sur la joue, elle lui dit à l'oreille

- Merci mon amie, c'est un beau cadeau que tu me fais, merci !

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lulue a écrit:: Lulue serra * Lysamaelle* dans ses bras et lui fit une bise sur chaque joue. Puis elle ajouta

Hum pour répondre à ta question de tout à l’heure… disons que j’ai une fâcheuse habitude d’arriver en retard, comme tu sais… Mais je suis contente d’être là ! Et puis je vois qu’il y a une autre tête connue... petit coup de coude discret dans les côtes de Valette qui avait encore l'air ailleurs...

Elle fit un petit sourire puis regarda son amie des pieds à la tête.

Oh mais je ne t’avais pas bien regardé... tu es magnifique jeune fille !

Tamuril a écrit:: Tamuril salua toutes ses connaissances en entrant puis alla directement voir *Lysamaelle*

Voici ma Fillote cet humble présent qui te servira bien je l'espère.

Il lui tendit son cadeau et l'embrassa en la serrant fermement dans ses bras.

Je ne puis malheureusement rester plus longtemps. Même si sa grossesse se passe bien je m'inquiète loin de Bawika. Je reprend donc la route dès maintenant.
Encore une fois félicitations. Et viens vite nous rendre visite.

Il l'embrassa une dernière fois et prit le chemin de la porte.

Aliéniore a écrit:: Alié arriva rapidement à la taverne. La fatigue du voyage ou ces nausées persistantes plus les mauvaises nouvelles commençait à se faire sentir et elle avait grand besoin de se changer les idées.
Elle découvrit la salle et sourit devant le spectacle. Marquise avait bein fait les choses et elle pouvait comprendre le bonheur de *Lysa* en voyant cela.
Elle se rendit compte d'ailleur qu'elle n'avait pas encore saluer la nouvelle Maire de Rennes et s'avança jusqu'a elle.

Demat Marquise. Comment vas tu ? c'est trés beau ici dis moi.. hum.. y a de quoi se désaltérer?

youga a écrit:: youga attentit que les deux amies finissent leur discution pour s'approcher. Puis elle se pencha à l'oreille de *Lysamaelle*
Je te laisse avec tes amies, je viens juste te faire un p'tit bisou. amuse -toi bien mon enfant ta maman peut être fière te toi là où elle est. Mais n'oublie pas ce que je t'ai dit.Elle l'embrassa sur la joue et Youga reprit la route elle avait beaucoup à faire...

valette a écrit:: Entrant prudemment comme en terre inconnue, le Dragon observait le lieu et ses occupants.
Il salue poliment puis se rapproche de *Lysamaelle* pour la féliciter personnellement.
Enfin avisant Lulue qui le cherche du regard, il va l'embrasser amicalement.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* serra Lulue dans ses bras

- Je connais ça être en retard, mais je me soigne ! comment une magnifique jeune fille ? non : LA magnifique jeune fille

et elle eclata d'un grand eclat de rire qu'elle reussit à reprimer quand Youga vint lui dire au revoir.

- Au revoir Youga, je serais surement à Rohan la semaine prochaine !

Elle allait ajouter quelque chose quand son parrain Tamuril arriva lui montrant une magnifique épée dans une jolie boite.
Elle prit la boite et resta un moment sans voix puis reussit à begayer

- Elle... elle est superbe !!! merci Parrain !

Elle etreignit son parrain puis repris l'épée en main

- Oh ! elle est legère ! tout ce qu'il faut pour moi ! merci encore !
Embrasse Bawika pour moi prends bien soin d'elle et promis des que je suis plus forte, je viendrais vous voir à Muerten !

Elle regardait encore la splendeur d'épée, n'y croyant pas encore.

Elle l'a montra au seigneur du Lys

- Regardez vous qui en fabriquer, n'etait-elle pas splendide ?

valette a écrit:: Oui belle facture, certes.

Il se permit de la saisir par la lame pour la lui retirer doucement de la main.
Une fois toute à lui, il en testa l'équiilibre et le poids.

C'est une bien belle lame pour une si jeune fille ... ajouta t'il, taquinant ... avant de la lui rendre par la garde.

marquise66 a écrit:: Marquise répondit au bisou de Lysa par un sourire.

-Tu es magnifique, il faut bien que le reste soit en accord toi ma belle.

Elle sourit ensuite à Alié qui venait à leur rencontre.

- Demat Alié. Je vais bien et toi? Bienvenue dans mon auberge. Je crois que c'est la première fois que je t'y vois. Bien sûr qu'il y a à boire, nous sommes encore en Bretagne!

Marquise lui fit un clin avant d'inviter tout le monde à s'installer pour le repas. De nombreux jeunes gens que Marquise avait employé pour la journée firent leur entrée avec des pichets et servir les invités. La salle était animée par les rires tandis que trônaient au milieu de la table centrale Lysa et sa marraine, ses deux parrains étant repartis rapidement...

Petits à petit, les plats de dinde et de volailles confites furent amenés, afin que chacun fasse un bon repas.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* rosit de plaisir. Son opinion était importante pour elle.
Elle remit l'épée dans sa boite et posa celle-ci sur la table

- Venez-vous à ma table ? ? Lulue, Necro ?

Les amis, venez à table!!

lulue a écrit:: Tu as raison *Lysa*… souffla t elle dans un fou rire.

Puis Lulue rendit l’embrassade au Dragon, heureuse de le retrouver en ces lieux. Lors de leur départ précipité en Guyenne, Necro et Lulue n’avaient pu dire au revoir à leurs amis et cela resterai un éternel regret… Mais l’heure n’était pas aux regrets, il était à la fête pour le moment. Le lot de soucis reviendrait plus tard, on pouvait lui faire confiance… La jeune femme lui murmura à l’oreille

Ravie de voir que tu te portes bien… puis reprenant une voix normale elle ajouta… Alors dis moi à quoi étais tu encore entrain de rêver ? Ca devient une sacrée habitude… est ce que je vais être obligée de trouver une remplaçante pour te casser les pieds ?

Lucie éclata de rire. Valette allait sûrement trouver qu’elle faisait une fois de plus son effrontée mais s’était devenue entre eux un jeu…Se tournant à nouveau vers son amie

Nous te suivons... tout les... trois :wink:

fifounijoli a écrit:: Fifou avait eu du mal a retrouvé l'auberge. Elle entra discretement et salua Alieniore. Elle entendit le nom de Marquise et mit enfin un visage sur ce prénom qu'elle entendait si souvent en ce moment....

Lysia ravie d'etre parmi vous mais je ne vais pas m'attarder des affaires m'attendent chez moi.

Elle prit un verre de chouchen et sourit à Lysa.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* sourit à Fifou.

- tu vas pas partir tout de suite quand meme ! il faut laisser ton cheval se reposer. Tu viens d'arriver ! viens un peu

Elle attira Fifou dans un coin et lui murmura

- Il est où l'homme qui hante ton coeur ? Il est pas à Rennes ?

fifounijoli a écrit:: Fifou regarda Lysia avec un sourire malicieux en reponse à sa question.

Non malheureusement il essayera de venir mais ca sera surement tres tard et je risque d'etre repartie, une fois de plus nous nous serons croisés....

Enfin j'ai eu des echos comme quoi il allait tres bien c'est le principal.

Bon assez parler de moi allons boire un verre ca me fera du bien

marquise66 a écrit:: Marquise remarqua qu'une paire d'yeux se posait sur elle. Elle regarda alors la jeune femme et la reconnut comme étant la fiancée de Tatoo. Elle sourit à cette pensée en espérant que la jeune femme ne se faisait pas une fausse analyse de la situation.

Elle la vit parler avec Lysa, les présentations se feraient donc plus tard, elle ne les dérangeraient pas. Elle déambula alors autour des tables pour vérifier qu'il ne manquait rien et que tout le monde était bien servi. Elle retrouva alors sa fille dans un coin en train de jouer avec quelques autres enfants qui avaient suivis leurs parents. La nourrice devait avoir veillé à ce qu'ils aient bien tous mangé.

Sereine, elle retourna finir son assiette.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* prit Fifou par le bras

- Il est hors de question que tu repartes sans manger, tu as d'ailleurs maigrie par rapport à la fois dernière ... c'etait il y a un an ! rhalalala !!
Viens, je vais te presenter à des amis qui ne sont pas bretons

comme elles passaient devant Marquise qui était revenue s'assoir

- Tiens, je vais te presenter à notre mairesse
Fifou je te presente Marquise, Marquise je te presente Fifou, CAC du Maine et fiancée de Tatoo.

fifounijoli a écrit:: Fifou sentie ses joues rougir lorsque Lysa l’a présenta à Marquise.

Bonjour bafouilla t’elle ne sachant pas vraiment si cette damoiselle devait être considéré comme une future amie ou plutôt comme une rivale.
J’ai eu l’occasion d’entendre beaucoup parlé de vous ses derniers temps.

Puis ne sachant que dire elle s’agenouilla et salua la jeune damoiselle à ses coté.

Vous avez la beauté de votre mère petite damoiselle enchantée de faire votre connaissance.

Elle tendit la main à la petite fille et lui sourit … espérant ainsi dissiper le malaise.

Bon l’idée de manger un peu me convient tu as raison je ne suis pas au mieux de ma forme mais les allers et venus entre ici et Laval me fatigue.

marquise66 a écrit:: Marquise se leva quand Lysa vint faire les présentations. Vu la réaction de Fifou, il fallait que la situation soit claire... Elle lui sourit alors.

- Enchantée de faire enfin officiellement votre connaissance. j'ai pu vous croiser aux dernières élections il me semble. On dit toujours que derrière un grand homme il y a une femme, une fois de plus c'est confirmé.

Marquise regarda sa petite fille saluer la jeune femme par un bisou, avant de poursuivre.

- Tatoo me parle aussi de vous. Vous savez, il vous a surement parlé de cette façon que j'ai de l'exaspérer du fait de nos oppositions politiques lors des dernières élections...

Marquise se mit à rire en se souvenant à quel point ils avaient pu se creper le chignon tous les deux.

- Mais lors de son dernier mandat, j'ai travaillé avec lui au poste de mairesse adjointe et on a appris à se supporter et même à s'apprécier! C'est un homme charmant que vous avez là, prenez en grand soin.

Puis Marquise baissa la voix et dit en rigolant.

- Et puis faites attention à ses chevilles, il a de plus en plus de mal en ce moment...

tatoo a écrit:: Tatoo avait chevauché des longues heures pour ne pas être encore une fois en retard. Peine perdu, il avait loupé la cérémonie.Après s'être informé de l'endroit où les gens devaient se ressembler, espèrant que sa rouquine n'avait pas déja quitté la ville, il entra dans l'auberge...

Demat d'an holl,

L'ex dictateur est de retour en ville !

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

fifounijoli a écrit:: Fifou écouta Marquise elle avait du sentir son malaise. Apres l’avoir écouter elle lui sourit.

Enchantée aussi chère Mairesse. …Pour les chevilles de Tatoo je ne cesse d’en prendre soin car elles sont effectivement misent trop souvent à rudes épreuves… Allons boire un verre quand dite vous mesdames.

Puis se retournant elle pu avoir la merveilleuse surprise de voir l’homme de la conversation. Le visage de Fifou s'illumina, oubliant toutes convenances elle sauta au cou de son aimé et l’embrassa.

marquise66 a écrit:: Marquise allait pour servir trois verres quand elle entendit une voix désormais familière annoncer que le dictateur était de retour en ville. Elle se retourna d'un coup et vit Tatoo embrasser Fifou. Elle ne put que sourire devant la scène. Elle servit alors quatre verres et les donna à chacun d'eux.

- Alors Tatoo, Rennes te manque tant que çà? Je suis contente que tu n'aies pas loupé ta fiancée. Nous avons commencé à faire plus amples connaissance à l'instant.

Elle leva alors son verre et s'exclama :

- A notre amie Lysa!

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* sourit et elle prit le verre que lui tendit Marquise elle but puis elle laissa les amoureux, elle alla s'installer pres du Seigneur de Lys et Lulue et son fiancé.

- Avez-vous faim mes amis ? le voyage ? pas trop penible ?

Endelle a écrit:: Endelle ayant eu un accès de surdité au moment où Lysamaelle avait dit qu'elle allait être baptiser, avait sauté la case église en allant directement à l'auberge où on lui avait dit qu'elle pourrait la voir.

-Eh Demat Lysamaelle, désolée d'avoir raté ton baptême, mais quelle idée de dire ça alors que j'suis en pleine surditation . En tout cas félicitations :p

tatoo a écrit:: Tatoo eu tout juste le temps d'attraper, dans ses bras sa fifouni, le gout de ses lèvres lui avait manqué. Ayant un peu mal...
Aux chevilles, il l'a redéposa au sol ( le voyage à cheval ) En voyant les autres Dames, il prit la main de Fifouni et lui dit

Alors, tu me présentes ?

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* regarda Endelle puis elle se leva et alla l'embrasser

- En pleine surditation ? je vais te soigner, moi tu va voir !! Un verre de chouchen ?

fifounijoli a écrit:: Voici Lysamaelle une amie de longue date revenue de très loin et Marquise que je n’ai pas à te présenter il me semble.
Je suis contente de te voir je n’y croyais pas et pensait qu’une fois de plus nous nous serions croisés entre deux villes,
puis elle chuchotta…
Je suis aussi très heureuse de faire enfin la connaissance de ton amie Marquise elle est charmante et je crois que nous pourrions être amie dans le futur… enfin un seul obstacle elle est bretonne. Fifou fit un clin d’œil à Tatoo.

Fifou prit le verre que lui tendit Marquise et trinqua joyeusement Ah Lysa bienvenu parmi les fideles d’Aristote ^^

tatoo a écrit:: Enchanté Dame Lysamaelle et surtout félicitation !

Se retournant vers Marquise

Alors m'dame la mairesse, quoi de neuf ?

En profite pour déposer un tendre baiser dans le cou de la rouquine

Heuuu, j'ai un petit peu soif moi

Aliéniore a écrit:: Alié après avoir saluer Fifou était allée s'assoir dans un fauteuil un peu à l'écart de toute cette jeunesse peine de vie. Une grande lassitude la prenait comme souvent ces derniers temps. Elle n'avait pas touché au chouchen finalement et regardait les flammes dans la cheminée tout en écoutant les conversations.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* salua le sieur Tatoo et retourna aupres de ses amis berrichons.
Elle observa Aliénore au loin et la trouva pale. Elle decida de la laisser tranquille un moment.

Endelle a écrit:: Après avoir obsersé quelque peu l'auberge Endelle se tourna vers Lysamaelle

-Bé ma foi si tu proposes si gentiment j'peux po dire nan ! :p

*Lysamaelle* a écrit:: - Alors assieds-toi avec nous, je voudrais quand meme commencer à manger !

*Lysamaelle* fit un clin d'oeil et regarda son assiete. Ça avait refroidi :?

lulue a écrit:: Lulue était toujours en compagnie de Valette, Necro et *Lysamaelle*. Le repas était exquis et la jeune femme essayait d’écouter quelques brides de conversations. Elle était contente que tout se passe aussi bien pour son amie.

Lucie était un peu intimidée par tout ce monde. Elle ne savait pas trop quoi faire. Puis elle se rappela qu’elle avait oublié une petite chose qui aurait pu attendre la fin du repas mais elle tenait à le faire dès à présent, comme pour reprendre son rôle de jeune femme extravertie… celle qu’elle était quand la timidité ne la rongeait pas.

Elle sortit donc un instant de table, sortit dehors et revint se placer derrière *Lysa * , tout en tendant devant le nez de la jeune fille un bouquet.

Voici une petite chose pour toi… j’avoue que ce n’est pas vraiment le moment approprié mais je suis une vraie tête en l’air… ça non plus ca n’a pas changé…

Elle se mit à pouffer…

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* avait fait signe et on lui avait change son assiette.
Elle mangeait avec appetit quand Lulue s'absenta. Elle s'inquieta un peu puis Lulue revint et se plaça derrière elle. Quand elle se retourna, Lulue lui tendait un beau bouquet de fleurs

- Oh ! elles sont tres belles !!

*Lysa* se leva et prit les fleurs puis fit un bisou à Lulue

- Merci ! cela me fait tres plaisir !

Elle donna le bouquet qu'on puisse le mettre dans un vase

- Tu as toujours le geste qui fait plaisir, ma Lulue !

lulue a écrit:: Lulue en aurait presque eut les larmes au yeux. Petit instant de tendresse entre amies qui signifiait beaucoup pour elle… Elle fit une nouvelle étreinte à * Lysa*

Tsss ne dis donc pas de bêtises, ce n’est pas grand chose !

Puis elle reprit place. Elle la regardait amusée de la voir manger avec appétit.

Alors dis moi ma * Lysa *, qu’elles sont les nouvelles ici ? Tu ne m’a presque rien dit de ta nouvelle vie…

Une légère lueur de tristesse passa dans ses yeux… ses amis lui manquaient vraiment beaucoup mais des rires communicatifs estompèrent rapidement ce petit passage noir…

marquise66 a écrit:: Marquise tendit un second verre à Tatoo.

-Tiens l'amoureux. Venez vous installez à table, nous n'avons pas encore fini ça tombe bien. Quoi de neuf? Hum... nos charpentiers sont tous en retraite! C'est incroyable. Va falloir leur trouver de la concurrence là... Sinon ça va à peu près je pense.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* cessa de manger pour repondre à Lulue

- Ma nouvelle vie ? ohLulue, elle n'a pas encore commencén tu sais !
Ma mère est partie seulement depuis une semaine. Je nai pas encore decider de ce que je vais faire ni où vivre en Betagne. Et toi la Guyenne ?

lulue a écrit:: Lulue sourit

La Guyenne ? Et bien, je suis ravie d’être à nouveau une anonyme… du coup la vie y est agréable, même si nous sommes tous plus ou moins à la recherche d’une certaines stabilité concernant l’emploi et les marchés. Et là nous allons entamer un match de soule contre les italiens. Je sens que je vais adorer !

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* sourit

- Oui ça va etre interessant surement ! tu parles italien ? je ne le savais pas !

valette a écrit:: Quand on mange on ne parle pas la bouche pleine, c'était un principe et Le Lys n'en dérogeait pas apparemment.
Il fit une pause pour rassurer son hôte et la dicte Lulue.

Et moi, point de fleurs pour moi? ... à cette dernière.
Bon tant pis! ... reprennant son repas avec un clin d'oeil à la jeune *Lysamaelle*

bernold a écrit:: Bernold fit son entrée dans la taverne. Il n'était jamais venu en Bretagne mais avait beaucoup d'appréhensions.Fidèle royaliste, il avait pourtant des attaches en ces terres. Sa douce Bricot qu'il avait rencontrée alors qu'elle fuyait la guerre. Il remerciait chaque jour le Très Haut d'offrir du bonheur même en des temps troublés. Une promesse étant une promesse, il avait décidé de se rendre ici pour fêter le baptême d'une amie très chère. Il s'approcha de la table des festivités les traits tirés par la fatigue du voyage et la méfiance. Son visage afficha instantanément une expression de joie lorsqu'il vit avec qui *Lysamaelle* s'entretenait. C'était bien elle, Lulue, sa mère adoptive. Il ne l'avait point encore vue depuis son départ pour la Guyenne. Il ne su qui prendre dans ses bras en premier.

- *Lysamaelle* !!! Mère !!! Comme je suis heureux de vous retrouver ici. Les bonnes nouvelles ne sont pas légion ces derniers temps.

S'en suivit de longues et chaleureuses étreintes.

- Félicitation chère amie !! Bienvenue dans la grande famille Aristotélicienne. Que St Arnvald te garde !!!

Il sentit une présence familère derrière lui. Une étrange impression de ronflement de dragon. Il n'eu pas besoin de se retourner pour savoir de qui il s'agissait. Valette avait lui aussi fait le déplacement.

- Salut Dragon !!! Alors te voilà ici toi aussi !!! Je suis heureux de te voir !!

*Lysamaelle* a écrit:: - Bernie !! quel plaisir !!! ainsi tu as pu venir ? merci !
La ceremonie a déjà eu lieu !
assieds-toi !

Elle fit un signe et l'on apporta une chaise supplementaire pour Bernold avec une assiette pleine de victuailles.

- Que deviens-tu depuis tout ce temps ? les lettres c'est bien gentil mais on y dit jamais tout ! trois ans que je ne t'ai pas vu en fait ! oh j'etais petite fille !!!

bernold a écrit:: Bernold n'en pouvait plus de sourire, voilà bien longtemps qu'il n'en avait eu l'occasion.

- Et bien comme tu vois, j'ai grandi !! Lulue a eu la bonne idée de m'adopter .... elle sait pas où elle a mis les pieds .... J'ai décidé de suivre les traditions familiales et me voilà dans la politique jusqu'au cou. Je viens même de reussir l'exploit d'être nommé Porte Parole du Berry, au grand dam de notre duchesse. J'ai rencontré la plus belle fleur du royaume, Bricot, qui me fait l'immense honneur de m'ouvrir son coeur et de partager ma vie laborieuse de paysan. Hormis les évènements douloureux qui frappent le Berry, je nage dans le bonheur quoi.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* ecouta attentivement tout ce que lui disait Bernold

- Oui, Lulue m'a dit qu'elle t'avait adopté ! Tu en as de la chance, une mere extraodinaire que tu as ! Alors tu as un amour et tu t'epanouis dans la politique ? Je comprends que tu sois heureux ! J'espère tout simplement que les evenements vont se terminer que tu continues ta vie tranquille.

valette a écrit:: Entre deux bouchées ...

Salut Bernie!
Ravi aussi messire, de te revoir.

Regardant Lulue d'un oeil inquisiteur tout en mimant de se frotter les côtes ...

Et puis ne te laisse pas distraire par ta mère et mange, ami Berruyer, enfin encore Berruyer.
Tu t'es décidé pour ta nouvelle demeure?

Il replonge dans son assiète ...

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Albatrus a écrit:: Alba arriva en retard,un contre temps au conseil...
Il arriva à l'auberge non sans etre gener de son absence à l'église...
Il y avait du monde,tous était là pour ce grand jour.

Il s'approcha alors de son amie..

Excuse moi de mon retard,je suis vraiment désolé.

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* embrassa Alba

- Ne t'inquiete pas ! je sais que tu as énormement de travail ! assieds-toi, il est encore temps de manger ! je suis sure que tu n'as rien mange !.. tiens sers-toi en chouchen !
Comment vas-tu ? et ta charmante fiancée ?

marquise66 a écrit:: Non loin de Lysa, Marquise entendit l'homme avec lequel elle parlait mentionner le nom de Bricot. Elle s'excusa auprès des gens avec qui elle parlait pour aller le voir.

- Demat Messir. Excusez moi, nous ne nous connaissons point mais...enfin, j'ai cru entendre le nom de Bricot... Ai je bien entendu?

C'est alors qu'Alba arriva. Marquise le salua d'un sourire.

bernold a écrit:: Bernold prit place auprès du Lys et suivit ses conseils en entamant le repas.

- Je ne me laisse point distraire l'ami, mais voilà un sacré bout de temps que je ne l'ai vue. Quant à ma nouvelle demeure, je serais plutôt tenté de dire notre nouvelle demeure, car le choix appartiendra à ma douce de décider de notre future destination. Chateauroux est en ballotage avec Sancerre ... mais Bricot, n'ayant point apprécié son dernier séjour à Sancerre aurait une préférence pour Chateauroux, mais chut, rien n'est officiel encore ..... Malheureusement, les champs à Bourges ne s'arrachent pas comme des petits pains, d'autant que notre nouveau maire ne semble point enclin à reprendre ma parcelle pour qu'il puisse devenir un vrai berruyer.

Les deux hommes devisaient sereinement entre deux bouchées de mets quand une Dame vint adresser la paroles à Bernold. Il se retourna un peu surpris, manquant d'oublier ses devoirs. Il se leva, s'inclina et donna un baise main à la Dame avant de se présenter.

- Bien le bonjour gente Dame, je me présente, Bernold, j'arrive de Bourges en Berry. Vous ne vous êtes point méprise, j'ai effectivement mentionné le nom de douce Bricot, celle pour qui mon coeur bat. Etes-vous une de ses amies dont elle m'a tant parlé ??

- Elle était en Bretagne il y a peu et a du reprendre la route pour le Berry à l'heure qu'il est. J'aurais du l'accompagner pour ce voyage si l'irresponsabilité chronique de certaines personnes pour le moins rustres ne m'avait point retenu à Bourges.

marquise66 a écrit:: Marquise sourit.

- Excusez moi je ne me suis pas présentée. Je m'appelle Marquise. J'ai reçu un courrier il n'y a pas longtemps qui ne me disait que de belles choses sur vous de sa part. Ca me fait plaisir de pouvoir vous rencontrer. Continuez à prendre soin d'elle. Elle le mérite amplement.

Luna-Lisa a écrit:: Luna entra dans l'auberge, et salua les gens qui s'y trouvaient...Elle commanda un repas...

Demat Marquise!Comment ça va?Demat dan'holl!

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* finit de manger, de rire avec ses amis puis elle se leva et parla à l'assistance

- Mes amis, je suis plus qu'heureuse que vous soyez là avec moi en ce jour où j'entre dans le monde d'Aristote. Je vous remercie infiniment tous, meme mes parrains qui se sont eclipses pour diverses raisons.
Je vais à mon tour vous laissez ... Oui ! Je me rends sur le champs à Angers. Je vous prie de me pardonner, mais il faut que je vois ma marraine.
Continuez à vous amusez, l'hotesse Marquise est des meilleures et s'occupera bien de vous !

merci encore à vous d'être venus, tous !

Elle salua ses amis embrassa Alienore

- je reviens demain enfin des que je peux et surtout si mon cheval me porte.

Elle partit sans laisser aux autres le temps de lui poser des questions.
Elle prit Flamboyant dans l'ecurie et partit au galop vers l'Anjou.

Myrtillia a écrit:: Mymy sortie de sa tropeur et de son degout pour tenter d'aller festoyer, a son habitude pas moyen de deroger a la regle.... elle etait en retard. Elle croisa tout le monde qui s'en allait... tant pis.... lysa s'appretant a monter sur son cheval elle l'interpella

Demat Lysa

euh .. en retard ... désolée, vraiment ... je te felicite dans ton entrée chez les aristociens ... je ne te retiens pas plus

Mymy salua l'assemblée sortante et s'en alla a son tour

Turin. a écrit:: Bienque je n'avais pas beaucoup mangé ces derniers temps, je n'avais guère l'envie de toucher à tous les mets qui se présentaient. Je me contentai d'un coquelet et de de deux cailles. Quelques fruits, un peu d'hypocras et du pain complétèrent mon repas.
Je m'approchai alors de ma filleule et sortis un objet d'une poche.

- Tiens ! C'est pour toi.

Il s'agissait d'un médaillon en bronze. Côté face, les armoiries de Nizon. Côté pile, quelques mots en breton : "Turin, seigneur de Nizon, à sa filleule Lysamaelle. 18 septembre 1455".

lulue a écrit:

*Lysamaelle* a écrit:: *Lysamaelle* sourit

- Oui ça va etre interessant surement ! tu parles italien ? je ne le savais pas !

Lulue éclata de rire.

Heu je n’en parle pas un mot… mais quand il s’agit de soule, je ne refuse jamais un match… et justement c’est une très belle occasion d’apprendre l’italien et de visiter l’Italie…

valette a écrit:: Et moi, point de fleurs pour moi? ... à cette dernière.
Bon tant pis! ... reprennant son repas avec un clin d'oeil à la jeune *Lysamaelle*

La jeune femme regarda amusée le Dragon. Elle se tourna vers * Lysa * tout en prenant une petite fleur blanche, elle lui adressa un…

Tu permets ?… petite phrase prononcée par simple politesse car sans attendre la réponse de son amie, elle sortit la fleur du bouquet. Elle entortilla ensuite la fleur dans le lacet de la chemise de Valette puis avec un sourire taquin et satisfait, ajouta :

Voilà… point de jalousie maintenant !

Lucie se mit à pouffer puis stoppa net en le voyant… elle se frotta légèrement les yeux pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas… il était là… c’était bien lui… Elle se leva et fit une longue étreinte et une longue embrassade à son fils, sentant les larmes perler sous ses paupières. Mais elle décida de rester fidèle à elle même et de commencer leurs retrouvailles par une taquinerie.

Te voilà enfin ! je commençais sérieusement à me faire du souci ! je ne suis pas ta mère adoptive pour rien ! … éclat de rire et nouvelle étreinte pour lui montrer son bonheur de le revoir…

Je vois que le Dragon tiens bien sa promesse… petit regard taquin vers le seigneur…et pour ton champs, je crains malheureusement que tu es du mal à le vendre. Mais tu finiras par y arriver.

Elle stoppa ensuite de piquer dans cette assiette qui était devant elle. La demoiselle préféra contempler ce tableau qui lui rappelait le bon temps…

Luna-Lisa a écrit:: Luna sourit à Lysamaelle...
J'ai quand même fait en sorte de venir Lysa, te souhaiter du bonheur et t'apporter un petit paquet...
Elle sortir de sa besace une étrange boite en pin sclulpté, à l'intérieur se trouvait toutes sortes de thés mélangés...

La boite vient d'un endroit peu connu, tout à l'ouest de la Bretagne, et le thé vient de moi!

J'espère que tu l'aimeras :wink: !

*Lysamaelle* a écrit:: Dommage, *Lysamaelle* ne put prendre la boite, elle était dejà en route pour l'Anjou. C'etait en fait ce que Luna-lisa lui aurait dit si elle était encore là. Ce fut Marquise qui prit la boite pour la remettre à *Lysamaelle* à son retour.

Turin. a écrit:: Lorsque ma filleule décida de partir, j'en fis autant. Je m'ennuyais comme un rat mort et je n'avais pas la tête à festoyer.
Je la saluai une dernière fois, lui souhaitant un bon voyage et repartis vers la demeure de mon parrain.

[suite]

lulue a écrit:: Le départ de * Lysamaelle * sortit Lulue de sa rêvasserie. La journée était plus que bien entamée, signe pour Necro et elle de rentrer en Guyenne. Elle embrassa et fit une dernière étreinte à son amie avant de la voir à nouveau disparaître de sa vie… pour quelques temps.

Derniers regards vers Valette et Bernold, comme pour graver à jamais dans sa mémoire leur visage… petit sourire pour leur faire comprendre que l’heure de la séparation était venue…

L’envie de se lever de cette chaise n’y était pas mais la jeune femme se força. Bientôt ils seraient eux aussi à nouveau réuni… pas comme elle le voudrait mais on est loin de pouvoir tout choisir. Nouvelle longue étreinte à son fils, tout en lui glissant à l’oreille de saluer pour elle, Dédé, Ovni, son frère, Bricot et leurs amis castelroussins, Saint Aignanais et Sancerrois. Puis pas hésitant vers le Dragon. Elle se faufile très rapidement dans ses bras pour ne pas lui laisser le temps de ronchonner. Lucie déposa ensuite un bise sur sa joue, après l’avoir à nouveau remercié et lui avoir demandé si il pouvait transmettre son bonjour à sa marraine qui lui manque tant…

Dernières bises à Bernold et dernières recommandations faites, les fiancés reprirent la route…

marquise66 a écrit:: Marquise ouvrit de grands yeux quand elle vit Turin entrer dans son auberge. A peine eut elle le temps de se demander si elle n'avait pas eu une hallucination qu'il était déjà reparti...

Les convives aussi s'en allait peu à peu. Marquise avait entassé tous les cadeaux dans un coin le temps de saluer tout le monde, puis elle les monta dans la chambre de Lysa pour quand celle-ci reviendrait.

Enfin, elle redescendit et commença à ranger le salon afin que tout redevienne comme avant pour pouvoir accueillir les clients. Quelques heures de ménage, quelques heures de vaisselle...Fatiguée, Marquise s'écroula dans un fauteuil et s'endormit.

Charbon a écrit:

Charbon était passé sur les remparts de Rennes, il aimait ce lieu et puis terroriser la mouette qui y vivait ne lui deplaisait pas mais toutes les bonnes choses ayant une fin, il fini par atterir sur le rebord de la cuisine de l'auberge de Marquise.
Apres avoir toquer à la fenetre avec son bec, il attendit qu'on vienne le debarasser de sa missive, il avait encore à faire avant de retrouver sa maitresse.

*Lysa* a écrit:: Chère Marquise,

Je t'embrasse tres fort et je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi.
Cette reception était un merveilleux cadeau et tout était superbement organisé. Je suis désolée d'etre partie si vite te laissant les invites à t'occuper.
Je ne regrette pas d'être partie, je suis arrivée juste au moment où ma marraine Kilia c'est reveillée. Elle va beaucoup mieux. Et elle a meme accouchée, mais son époux a disparu, l'inquietude demeure. Mais moi j'ai de l'espoir, il reapparaitra. Il le faut.
Mon voyage s'est bien déroulé, à l'aller comme au retour, je n'ai rencontré aucun malfrat et les soldats m'ont laissé passer sans problemes.
Je suis désormais à Rieux avec Alieniore. Je m'adapte tout doucement.
J'ai mis mon terrain en vente à Rohan, j'espère qu'il se vendera vite, cela me bloque et tu me connais j'ai horreur de ça.
Sinon tout va bien. Et toi ? tes amours ? ton adorable fille ? vous portez- vous tous bien ?
Je viendrais vous voir bientot.

Je t'embrasse
Ton amie *Lysamaelle*

alesius a écrit:: Une carriole fit halte devant l'auberge renaissante...

Alesius en descendit et entra dans la batisse

L'endroit paraissait vide, il descendit à la cave, remonta une bonne bouteille et prit place à la tablée prés de la cheminée

Il se mit à boire attendant l'arrivée de Marquise, espérant qu'elle daignerait arriver...

alesius a écrit:: La bouteille à la main, Alesius ouvrit un oeil...

Marquise n'était pas rentré cette nuit

Il monta à l'étage se débarbouiller, enfila de nouvelles affaires et redescendit dans la pièce commune

Avant de partir, Alesius devait faire quelquechose de trés important...

Il quitta les lieux et prit la direction de l'église

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alesius a écrit:: Aprés son passage à l'église, Alesius revint à l'auberge espérant que marquise soit enfin rentré...

Il prit place dans la salle commune et attendit patiemment...

marquise66 a écrit:: Après une journée plus qu'éprouvante, Marquise rentra fatiguée à l'auberge. Elle remarqua dans l'écurie que Kurun grattait du pied. Ainsi Alésius était là. Il venait surement lui ramener ses affaires et lui annoncer la date de son départ.

Elle entra dans l'auberge par la petite porte, alla dans la cuisine chercher deux verres et une bouteille de chouchen, puis rejoignit Alésius dans le salon. Elle s'assit en face de lui et servit les deux verres.

- Noz vat Alésius. Comment vas tu? Qu'est ce qui me vaut le plaisir de ta visite?

alesius a écrit:: Marquise arriva comme à son habitude une bouteille à la main

Noz vat Marquise!

Tu dois être sacrément occupé, j'ai eu beaucoup de mal à te trouver

Tout en discutant Alesius prit la bouteille et servit deux verres

Je t'ai ramené tes affaires de Biais et comme prévu je viens chercher Aënaelle pour notre tro breizh

Est elle prête? Elle est là?

Alesius avait envie de rattraper tout le temps perdu avec celle qui comptait désormais le plus dans sa vie

marquise66 a écrit:: Marquise lança un regard réprobateur à Alésius.

- Heureusement que je t'avais dit de me prévenir quelques jours en avance de la date de ton départ, que je puisse tout arranger à temps...

Elle laissa sa phrase en suspend avant de reprendre.

... et heureusement que je te connais assez pour savoir que tu n'allais pas le faire et que j'ai fait préparer ses affaires au cas où...

Marquise porta son verre à ses lèvres et but quelques gorgées avant de reprendre.

- Oui en effet je suis assez occupée. La mairie, et puis la Sainte Nathan... Sans parler des nouvelles élections qui se préparent... D'ailleurs, je n'ai pas le temps d'aller à Lohéac dans l'immédiat. Si tu le veux bien, tu attendras un peu pour récupérer le peu de chose qu'il y avait de toi là-bas. Tu les auras à ton retour. A moins que tu préfères y passer toi-même, le garde te laissera entrer. Tu fais comme tu veux.

Marquise se leva et alla appeler la nourrice qui revint avec Aënaelle. Marquise prit sa fille dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front avant de la poser sur les genoux de son père et de dire à la nourrice de rassembler leurs affaires.

- Laisse lui dix minutes et vous pourrez repartir tous les trois. Tu connais ta destination?

alesius a écrit:: Dix minutes...

Alesius prit un air de réflexion

Oui je pense que ça ira...

Il lança un large sourire

Ben je compte faire un tro breizh, donc je commence par Rieux, puis Vannes jusqu'à Brest et ensuite je prendrais le chemin inverse

Je devrais en avoir pour une vingtaine de jours

Rassure toi je te tiendrais au courant par missive de l'avancement de notre voyage

Alesius resservit deux verres attendant qu'Aënaelle et sa nurse soient pretes...

marquise66 a écrit:: Marquise hocha brièvement de la tête.

- Bien. Fais bien attention quand même.

Elle finit le restant de son verre cul sec avant de voir la nourrice redescendre avec deux sacs, le sien et celui d'Aënaelle. Marquise regarda à nouveau Alésius.

- Ce ne fut pas long finalement. Vous allez pouvoir partir.

Marquise se leva et regarda sa fille puis Alésius.

- Tu permets?

Sans même attendre une réponse, elle prit sa fille dans ses bras et la serra contre elle en lui murmurant quelques paroles.

- Sois sage avec papa ma belle. Et si tu as un problème, maman sera toujours là pour toi. Et ne mange pas les fourmis que tu vois courir par terre, c'est pas assez dodu.

Elle lui déposa un baiser sur le front et la rendit à Alésius. Une boule dans la gorge l'empêcha quelques instants de parler. Enfin, souhaitant passer à autre chose, elle se secoua.

- Ce n'est pas que je veuille vous mettre à la porte, mais je dois aller à l'officine voir Toyane. Melliane, vous prendrez une des juments dans l'écurie, mais pas la mienne cela va de soi.

Elle embrassa (amicalement) Alésius et sa fille puis les accompagna jusque l'écurie.

alesius a écrit:: Tout le monde se dirigea vers l'écurie, les montures équipées, ils se préparèrent à quitter Rennes...

Ken emberr Marquise!

Aënaelle salua sa mère d'un signe de main

Allons y! nous sommes attendus!

Les deux destriers quittèrent les lieux à faible allure afin de ne point effrayer la petite...

Anonymous a écrit:: Jéhan arrive le premier salue l’assemblée.
Démat d’an holl.
Puis il va s’asseoir à une table seul.
L’estafette arrive en suite et salue.
Démat.
Il rejoint alors Jéhan à la même table. Cotard lève le bras, ouvre sa main, pose son pouce dans sa paume et garde l’index dressé. Un fois captée l’attention de la personne au service, il commande du cidre, du pain. La personne se retourne vers Arnaud et l’interroge du regard. Arnaud lui fait signe qu’il veut la même chose mais en double en gardant son pouce et son index dressés, le reste de sa main est fermée. On leur ramène donc trois pichets de cidre et trois miches de pain. Chacun règle la consommation de l’autre, puis ils échangent quelques mots rapides en vieux camarades.
Alors mon bon ami, qu’est devenu le cavalier, ce garçon parfaitement adroit que tu as formé, tu as dégrossi, l’as qui a tout appris de toi seul ?
Plusieurs bandes me doivent tout. Se sont les conditions essentielles, réunies au minimum pour réussir. Moins deux sont plus cuisants.
Jéhan fronce les sourcils.
C’est donc cela ! Est-ce très raisonnable qu’ils soient éloignés ? Ils ont peu… enfin, préparent mal leurs courses. Un rude enseignement, du coup. C’est difficile quoi ! Et rien d’autre à ce propos ?
Pas de précisions supplémentaires, ni date précise pour les courses, ni informations pertinentes du reste. Les rues de la capitale sont muettes et sourdes aussi.
Ca reste difficile de ne pas nous interroger. Nous voudrions de l’aide, et c’est pas peu à dire, beaucoup d’aide même.
Jéhan réfléchit. Puis il vide son verre d’un trait sans toucher au pain.
Prends garde à préparer la prochaine course, la piste de départ et de milieu et surtout la fin. Ce serait bête, de la rater ; elle est importante. Sinon traque le maire ou quelque bourgeois, ou autre chose de plus important.
Jehan se lève brusquement et quitte la taverne en saluant ceux qu’il connaît.
Kénavo.

Anonymous a écrit:: Arnaud laisse partir le Lieutenant de Police. Il n'a pas envie de rester, mais il reste. Il attend encore quelques minutes et commande une bière, qu'il règle sans délais.
Bientôt il va pouvoir sortir.
Il a beauxoup à faire.

Anonymous a écrit:: Il est pas mal ce boui-boui.
On y est tranquille, songe-t-il.
Arnaud règle, laisse un pourboire et met les adjas.
kénav'

Loarwenn a écrit:: Il est encore tôt.
Loarwenn entre dans l'auberge de Marquise, avant de rejoindre la Skolaj Roazhon.
En passant devant la mairie, elle a vu que son amie venait d'être réélue. Leur bourgmestre pour un nouveau mois. Une magnifique nouvelle.
Loarwenn espère la croiser pour la féliciter. Tout en sachant pertinemment qu'elle doit être tellement occupée que ce serait un miracle.

Il y a quelques personnes accoudées au comptoir. La vaste salle commune bourdonne de voix, déjà. Loarwenn commande un pain à la viande pour Banshee et une tisane pour elle.
Et va s'installer à une table, seule près de la cheminée.

Son hématome sur la hanche la fait grimacer. Dès le saut du lit, c'est entraînement dans la salle d'armes de l'hôtel particulier Morrigan. Ils ont gardé le rythme de la GGD. En plus léger tout de même. Le hic c'est que s'entrainer avec Maël, c'est très sportif. Il suffit qu'il s'oublie un brin, son grand costaud de fiancé, et la pauvre valdingue. C'est formateur, certes. Mais n'empêche, elle se dit qu'il faudrait qu'elle trouve quelqu'un de son gabarit pour s'entrainer correctement. Lui aussi, d'ailleurs.

Les journées de Loarwenn sont plaisantes. L'entrainement... Puis un passage aux étuves, avant de rejoindre la salle d'études du Collège. Les cours sont déjà passionnants, pourtant cela démarre à peine.

Ensuite, déjeuner avec Maël. Quand il est libre. Elle ne sait pas trop ce qu'il trafique. Il est fort occupé. Des allers et venues incessantes, beaucoup d'entretiens. Il s'enferme dans son bureau avec diverses personnes, puis part, monté sur Kheldar de longues heures. C'est mystérieux. Il ne veut rien lui dire. Bizarre. Enfin il est joyeux, c'est l'essentiel.

Et en début d'après-midi, le travail.
Ah là elle grimace. C'est verger tous les jours.
Encore trois semaines a attendre...
Loarwenn ne passera plus devant les panneaux des offres d'emploi affichées dans le hall de la mairie. La veille et l'avant veille, comme fait exprès, elle y a vu les offres de la maréchaussée. Difficile de ne pas y postuler ; un peu trop difficile.
Mais il est hors de question qu'elle ne suive pas le souhait de la Reyne.
Donc... Elle ne passera plus devant les panneaux avant trois semaines.

Banshee baffre sous la table. Loarwenn révasse. Elle a encore un tout petit peu de temps avant le début des cours.

marquise66 a écrit:: La serveuse était venue prévenir Marquise qu'une de ses amies était dans le salon. Marquise descendit alors au salon et alla embrasser Loa.

Demat ma belle! Alors? On déjeune avant de retourner en cours? Comment ça se passe?

Marquise se pencha et caressa Banshee.

- Il a encore envie d'une ou deux molets de coureurs?

Marquise se mit à rire.

alesius a écrit:

Une missive arriva de Rieux...

Citation :: Chère Marquise,

Je t'envoie ce message de Rieux afin de te tenir informé de notre voyage afin que tu ne te fasses pas de mauvais sang pour notre enfant

Chinaya et Gilianne nous ont offert hospitalité en leur château
Durant notre séjour, Chinaya a donné naissance à un bout de choux
Notre séjour se passe à merveille, Aënaelle est trés heureuse et en grande forme

Nous partons dés demain pour Vannes, chez Rox et Detolosa, qui d'aprés ce que je sais vient d'accoucher elle aussi d'un petit garçon

Que de naissance sur notre passage...

Voilà, ne t'inquiète pas pour notre enfant, tout se passe trés bien

Ken emberr

Alesius

Ps: Félicitations pour ton nouveau mandat... Et oui les nouvelles vont tres vite...