Archives de Rennes et de la gargote
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 [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant

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marquise66

marquise66


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MessageSujet: Re: [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant   [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Icon_minitimeVen 25 Juil - 12:28

Loarwenn a écrit:
Elle sourit en réponse à Marquise. C'est bien souvent que son amie refuse son ravitaillement en viande.

Embrasse Aënaelle de ma part s'il te plait. Et profite de ta soirée.

Je te laisse me précéder au camp Loarwenn, une dernière chose à faire en ville et je serais prêt pour l’Ost.

Entendu mon frère.

Avant de sortir de l'auberge, elle regarde une dernière fois le Dug attablé et lui envoie une pensée sincère de courage. Puis son regard se pose sur Maël, debout aussi maintenant. Elle lui offre un franc sourire.

La porte de l'auberge se referme ensuite derrière les Croisés BAMiques à pieds et à pattes.
Si0ban a écrit:
Sioban est silencieux oui. Quelque peu impressioné il faut l'admettre. Surtout par l'arrivée du colosse de Morrigan Montfort qu'il n'a jamais vu d'aussi pres. Il lui faut presque basculer la tete totalement en arriere pour le voir en entier alors que celui ci est assis a ses cotés.

Puis c'est Marquise qui entre dans la pièce. En voilà une bonne nouvelle. Le visage qui ne s'est vu fendre d'un sourire depuis bien longtemps en porte alors un éclatant.


- Marquiiise !

Le jeune danvez se lève d'un bond, faisant tomber sa chaise dans le mouvement et se jette dans les bras de son amie, manquant de la faire tomber.

Tout le monde s'en va... tant mieux. Il aura plus le loisir de profiter d'elle et d'en entendre plus sur ce qui se passe sur le front dont il a été privé. C'est donc lui qui la fait asseoir et fait demander à la bonne de servir deux verres de chouchen
marquise66 a écrit:
- Oulaaaaa dou-ce-ment.

Marquise déposa une bise sur la joue de Sioban qui venait de lui sauter dessus, manquant de la faire tomber de peu.

- Je ne peux que confirmer, tu as bien repris du poil de la bête dis voir... Et un peu de poids aussi non?

Marquise esquissa un sourire taquin. Elle remercia Melliane venue leur servir deux verres de chouchen.

- Alors? Quelles sont les nouvelles par ici?
Si0ban a écrit:
- Des nouvelles... c'est une plaisanterie... c'est plutôt toi qui doit m'en donner. Tu arrive de loin alors que nous passons le plus clair de notre temps a nous morfondre en comptant les mouches qui volent.

Il lui rendit son sourire en attendant sa réponse.
vuky a écrit:
[Suite du RP dans les rues de Rennes]

On entendit dans le salle de l'auberge et bruit sourd, comme deux bouts de bois moisis que l'on entrechoque, puis la porte s'entrebailla.
Un bras retomba par l'ouverture, suivit d'un râle.

Quelques instants passèrent puis le bras poussa un peu plus la porte, laissant voir le reste du corps.
L'individu se hissa de nouveau sur ses genoux, à quatre pattes, et avança un peu.
Il leva le nez, à la recherche de quelque chose que lui seul voyait semble-t'il puis dit dans un souffle:


A l'aiiide...

Et il s'affaissa de nouveau, épuisé.
marquise66 a écrit:
- Des nouvelles du front? Tu es sûr d'en vouloir? Ce n'est malheureusement guère réjouissant pour la Bretagne.

Marquise soupira avant de reprendre la parole.

- A Laval, la situation était partagée. Quelle idée de les envahir en leur disant qu'on venait les sauver... Il y avait pas mal d'échauffourées entre les Bretons et les Lavallois, mais ce n'est guère étonnant, pour ne pas dire compréhensible...

Puis nous avons du rentrer car il était temps de se rendre compte que la Bretagne avait besoin d'être défendue... Surement trop tard d'ailleurs puisque Vannes y est passé... Mais bon, les Vannetais l'ont récupéré. Tu as du pouvoir lire tout cela dans la presse je suppose. Rien de bien nouveau.

Elle but quelques gorgées de son verre avant de reprendre.

- En tout cas, en se promenant du côté des tentes de soin, force est de constater que les François sont beaucoup plus entrainés et beaucoup mieux dirigés que jadis... Les coups qu'encaissent les Bretons sont de mauvaise augure...

Elle ne put continuer plus longtemps. Un homme venait d'entrer en rampant en implorant de l'aide. Marquise se leva rapidement et alla voir si l'homme était toujours vivant. C'est alors qu'elle le reconnut : un François, refusant de demander un laissez-passer, et disant clairement que la Bretagne est un duché félon.

Il avait l'air bien amoché... Il avait surement dû sortir ses allégations en taverne et certains Bretons lui avaient fait sa fête. En attendant, Marquise lui avait promis un procès s'il restait sur Rennes. Juge, elle y tenait.


- Sioban! Viens m'aider!
Elyonor a écrit:
Les jours passaient et Elyonor rêvait d'un lit aux draps propres et confortables. Elle passait très souvent prés d'une auberge, mais celle ci s'y refusait d'entrer, pensant faire quelques économies avant de retourner à Vannes, le jour où la guerre serait enfin finie.. mais celle ci ne semblait point vouloir s'achever, et elle en avait assez de dormir sur le parvis froid d'une église ou encore prés des remparts..
Dépassant sa timidité et son anxiété face aux prix que pourraient coûter une chambre dans une telle auberge, elle poussa la porte, et passa la tête avant d'entrer de tout son corps dans l'établissement qui semblait à première vue propre.
Faisant quelques pas, et retirant son chapeau, une masse de boucle brune aux reflets roux retomba sur les épaules de la jeune fille. Sa marche lente, regardant de tous côtés, et s'approchant du comptoir, elle lança d'une voix qui lui semblait forte, mais qui ne portait pas bien loin:

Il y a quelqu'un ?
marquise66 a écrit:
Après avoir amené le François dans une chambre pour soigner ses quelques contusions, elle le laissa dormir un peu avant de le conduire en prison. Ce qui fut fait avant la fin de la journée.

Puis les jours s'enchainèrent, monotones à souhait, comme lors de chaque guerre. Et toujours des courriers à envoyer pour les demandes de laissez-passer... Tâche ingrate comme disait l'homme qu'elle aimait. Mais il fallait bien que quelqu'un le fasse et le prévôt avait besoin d'aide.

Une fois encore, elle était en train de rédiger ces fameux laissez-passers quand une jeune femme entra dans l'auberge en demandant s'il y avait quelqu'un. Elle se leva alors de sa chaise et surgit du comptoir.


- Oui oui, il y a bien quelqu'un.

Elle esquissa un léger sourire avant de reprendre.

- Bienvenue à Rennes. Je peux vous aider?
Elyonor a écrit:
Elyonor eut un mouvement de recul et manqua de lâcher son chapeau qu'elle tenait dans sa main droite. De sa main gauche, elle releva une mèche qui était tombé sur son front, et hocha la tête en signe de "bonjour, les joues légèrement rouge:

Hm..Je vous remercie dame... j'ai de l'argent ..pour..payer..Tandis qu'elle disai cela, elle fouillait dans sa besace à la recherche de quelques écus qui pourraient prouver sa bonne foi. Relevant soudain la tête, et posant maladroitement 3 écus, elle continua ne lâchant pas du regard le comptoir:

J'aimerais..si bien sur ..cela est possible..une chambre..je ne sais combien de temps je resterais..et je ne dormirais certainement ..pas la nuit..euh .. plutôt la journée..pour me reposer..lors des moments où le ..combat ..cesse..

Ravalant sa salive, et touchant sa chemise nerveusement, elle arriva tout de même à jeter un coup d'oeil à la jeune femme, et à étirer sa bouche en ce qui semblait un sourire.. Elle savait bien que sa timidité ne lui permettrait aucunement de se faire respecter, d'ailleurs elle n'attendait pas que l'on est pitié d'elle. Elle était ainsi.. totalement perturbée..son passé sans nul doute ne semblant jamais cesser de la hanter..
marquise66 a écrit:
Marquise fut étonnée de la grande timidité de la jeune femme qui était en face d'elle. Alors qu'elle prenait une clef sur son trousseau, celle-ci parla des combats. Et Marquise en vint à se demander comment une jeune femme aussi timide et aussi frêle pouvait être amenée à combattre. Fichue guerre...

- Ne vous inquiétez pas pour le coût de la chambrée, j'estime que la sueur, les larmes et le sang est déjà un coût bien trop fort à payer. Suivez moi, je vais vous montrer votre chambre, l'auberge est ouverte à toute heure, vous pourrez donc y entrer quand vous voudrez.

Elle sortit alors de derrière le comptoir et montèrent toutes deux à l'étage. Pendant ce temps, Marquise continuait de parler.

- Vous êtes venue défendre Rennes? Je me bats aussi pour la défendre, dans l'armée BAM. J'espère que nous en finirons bientôt avec tout cela. Rassurez moi, vous n'avez pas de vilaines blessures? Ça peut être très dangereux, il faut surveiller si c'est le cas.
Elyonor a écrit:
La jeune fille reprenant ses écus, et les remettant soigneusement dans sa besace, suivit la femme qui la menait jusqu'à la chambre qu'elle occuperait pendant quelques temps. Elyonor était ravie de voir que la propriétaire la comprenait, et que son argent ne serait point perdu.. Tandis qu'elle regardait le plafond d'un air songeur, la femme lui posa une question, ou plutôt deux, auxquelles elles répondit:

Je viens de Vannes..et en effet, ma venue ici est bien ..dans le but de défendre Rennes..

Malgré son air maladif, et son physique souvent jugé "fragile", et dénué de toutes forces, elle avait tout de même fait ses preuves au combat.. ayant déjà tués quelques françois lors de batailles..sa fierté, et son orgueil ne l'avait pas pour autant transporté de joie.. car son cœur même dirigé vers la Bretagne.. ne pouvait lui faire oublier ses origines françoises..

Je ne pense pas non .. quelques égratignures, oui.. mais point de blessures qui mettraient ma vie en danger..
Merci de vous en inquiéter..

La jeune fille sourit, la femme lui inspirait confiance, et essayant tant bien que mal de dépasser sa timidité, elle balbutia:

Je..me..nomme..Elyonor...et v..vous ?
marquise66 a écrit:
- Les blessures ne sont jamais ce que l'on croit...

Marquise se fit songeuse. Elle se rappela les durs temps qu'elle avait passé auprès de son ancien fiancé qui avait été blessé au dos. La blessure s'était infectée et il était tombé dans le coma pendant de nombreux mois.

- Il y a une baignoire dans la chambre, nettoyez bien les coupures, même minuscules, elles peuvent avoir des conséquences désastreuses, croyez-en mon expérience...

Elles arrivaient devant la chambre quand la jeune femme lui demanda son nom. Marquise se retourna alors vers elle.

- Veuillez m'excuser... je ne me suis même pas présentée! Je m'appelle Marquise, Marquise Neñvael. Je suis originaire de Vannes, je connais bien cette belle ville. Enfin... cela fait bien longtemps que je l'ai quitté pour venir ici... Vous y avez de la famille?
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant   [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Icon_minitimeVen 25 Juil - 12:29

Eileenya a écrit:
[Dans la grande rue, en sortant de taverne]

Vlà Eileenya qu'est couverte d'écritures, des bras jusqu'au doigt de pieds qui sont cachées dans ses chausses. Les braies relevées laissent apparaitre mille conseils qui lui ont été donnés par son amie en taverne.


"toujours y aller doucement et ne jamais brusquer, tout en ne ratant aucune occasion"
"et faut que tu remarques aussi si elle n'est pas insensible à ton charme"
"pis la cape aussi çà en jette un max"

Autant de phrases qui s'enroulent sur son corps, notées à la va-vite pour ne rien oublier. Andréa et elle avaient finalement conclu que ca servirait à reconnaitre les symptômes chez Eileen si tant est qu'elle atrappait un jour la maladie des grands.

Ah tiens. L'auberge de Marquise! La tiote passe son sourire par la fenêtre ouverte et salue d'un signe de tête.


Kikouuuu. Passez une bonne journée Dames.

Et la tiote de continuer sa route, jambes bien écartées et bras loin du corps pour ne pas froisser l'encre.
Elyonor a écrit:
Vous y avez de la famille..

Cette phrase résonnait dans la tête de la jeune fille, elle ne savait que répondre.. Il était évident que si elle disait d'où elle venait, quelles origines elle avait, la femme la mettrait dehors et peut être même dégainerait elle son épée pour lui trancher la gorge..
Elyonor restait immobile, incapable de parler.. elle pouvait bien lui dire qu'elle avait un demi frère.. un François âgé de 10 années.. mais peut être lui demanderait elle comment cela se fait il ? et elle aurait répondu.. ma mère était une femme aux multiples amants.. une femme légère comme le dise si bien d'autres..
Soudain, elle se rappela de son entretien.. oui cet entretien qu'elle avait provoqué avec le seigneur de Nizon, à propos d'une sculpture de bois où son nom y figurait..Mais il fallait l'avouer, malgré que l'homme n'est pas répondu un "non, vous n'êtes pas ma fille", il n'avait pas non plus répondu par un oui, tout à fait affirmatif.. et lorsque celle voulu en savoir davantage, il l'avait prié de sortir, la laissant alors dans le doute le plus total..
Ses yeux émeraudes fixaient Marquise, mais ils ne semblaient pas la voir, au contraire, il semblait qu'à cet instant, l'adolescente pouvait voir à travers ce corps et se transporter dans quelques souvenirs du passé.
Tandis que le visage de son frère revenait à sa mémoire, elle cligna des yeux et dit d'une voix franche:

De la famille à Vannes.. il n'est point sur..même si il se pourrait bien.. la personne concernée n'a pas voulu m'en dire davantage sur son lien.. ce lien de parenté qui me lierait par le sang à sa personne..

Elyonor hocha la tête doucement, la baissant progressivement..

Je ne lui en veux point, qui voudrait de moi après tout..

Les mots avaient dépassés sa pensée, cette phrase avait été souvent répété par des voisins, des amis, le curé.. qui voudrait d'elle ? il semblait que sa vie n'était que pourriture et dégout. Cherchant quelque chose à dire, ne supportant pas les silences dû à une phrase sortant de sa bouche, elle continua, levant sa tête, un sourire forcée sur ses lèvres:

Votre auberge est charmante.. j'aime beaucoup ..
marquise66 a écrit:
[Désolée, je n'étais pas motivée niveau RP ces derniers jours Smile]

Les mots de la jeune femme heurtèrent Marquise. La reclusion était quelque chose de bien trop pénible pour la laisser passer et se dire "advienne que pourra". Dans ces heures sombres que traversaient la Bretagne, c'était des mots comme "union" et "cohésion" qui prévalaient sur tout le reste.

Elle fit un pas en avant, attrapa doucement entre ses doigts la mèche qui tombait devant les yeux de la jeune femme et la mit derrière son oreille.


- Je vous ai vu au campement de l'armée BAM... C'est bien la preuve que vous n'êtes pas seule. Vous êtes très aimable et pas des plus laides, je ne vois pas pourquoi personne ne voudrez de vous. Ayez confiance en vous et la vie n'en sera que plus belle, croyez moi...

Puis elle détacha son regard de celui d'Elyonor pour regarder négligemment autour d'elle.

- Je vous remercie. Malheureusement, cela fait bien longtemps que je n'ai pas passé un peu de temps à m'occuper de cette auberge. Ce sont surtout mes gens qui gèrent tout, la guerre me prenant le temps qu'il me reste après mes autres activités. Mais j'ai espoir... un jour, nous en sortirons.
Elvis.. a écrit:
Apres avoir claqué la porte du conseil , Elvis se dirigea illico a l'auberge , monta a sa chambre , ramassa ses affaires ...

...il dessendit l'escalier et remit les clés...

-Merci pour l'hospitalité....vous saluerai Marquise de ma part...Kenavo

Il sortit , monta sur son cheval et quitta Rennes pour Vannes.
Le Dagsit a écrit:
De retour de mission, profitant d'un moment de tranquillité, Myrlin entraina Marquise dans un coin réservée à la propriétaire et lui demanda seulement de l'écouter sans l'interrompre.

Ma douce, ma bien aimée,

Plutôt que des effusions en place publique ou des dons extravagants, j'ai préféré t'adresser quelques mots, intimes, juste pour tes yeux qui sont aussi les miens dorénavant. Puissent-t-ils te plaire, pour ton anniversaire.

Marquise, ma chère Marquise, voilà quelques temps que nos coeurs se sont mêlés et les affres de la guerre n'ont pas réussi à les délier. En ce jour particulier pour toi, où tu célèbres encore tes jeunes années, qui sont pour moi de lointains souvenirs, je n'ai pas mieux à t'offrir que mon amour immodéré, inaltérable et absolument total. C'est peut être bien peu, de la part d'un infirme grincheux à l'âme flétrie par le temps, mais c'est sincère et plus puissant que tout ce que l'humanité peut connaître.

Tu es si radieuse, si douée, si généreuse, tu es l'astre magnifique qui illumine mon obscurité, tu es le puits de tendresse auquel je peux m'abreuver, tu es sans nul doute la femme la plus merveilleuse.

Je t'aime plus que ma vie, plus que Dieu, plus que notre patrie, plus que tout au monde. Je veux t'offrir tout ce que j'ai, t'abandonner tout ce que j'ai eu et te destiner tout ce que j'aurais. T'apporter tout le bonheur possible, te consacrer tout l'espace de mon coeur et accrocher mon existence au moindre de tes soupirs.

Marquise, ma bien aimée Marquise, je te souhaite un bon anniversaire et t'adresse un rendez vous pour l'an prochain, date à laquelle je t'en fais la promesse, nous vivrons ensemble, liés par les saintes alliances. Si je te dis cela c'est que .... je ... voudrais savoir si tu ... accepterais de m'épouser une fois la guerre terminée ?

Sans rien ajouté Myrlin sortit de sa poche une petite boite vraisemblablement très ancienne, façonnée dans du bois épais, contenant en son sein un modeste présent de fiançailles :

[Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Ri25

Elle ... vient du trésor familial de Chateaubriand, je l'avais emporté avant de donner la baronnie à Roxadana, ... elle avait été confectionnée par Jarkov ... pour Nathan mais il ne lui avait jamais offert. Elle est le témoignage d'un amour sans limite, l'amour d'une vie, ... elle est à l'image des sentiments que j'éprouve pour toi... enfin ... joyeux anniversaire mon ange.

Timidement Myrlin recula, attendant la réponse de sa dulcinée.
marquise66 a écrit:
Marquise s'était laissée emporter par Myrlin jusque dans le petit jardin derrière l'auberge. Il avait l'air très sérieux et elle se contenta d'obéir sagement à sa demande de silence.

Elle aurait bien objecté quelques mots de temps à autre, lui témoignant sa surprise du fait qu'il se souvienne de son anniversaire, ce qui la fit sourire, du fait que ce ne serait ni la guerre, ni la maladie, ni la vieillesse qui pourraient délier leurs coeurs, que le plus cadeau qu'elle avait eu à ce jour c'était bien ce vieux grincheux dont il parlait.

Puis plus il parlait, et plus elle comprenait pourquoi il lui avait demandé de ne pas l'interrompre. Ce n'était pas facile de livrer ses sentiments les plus profonds, encore plus quand c'était un exercice que l'on ne pratiquait jamais habituellement. Elle aurait voulu lui dire à quel point il n'était pas seul à éprouver des sentiments si forts mais toutes ses pensées furent soudainement interrompues par des mots si forts qu'ils la frappèrent de plein fouet. Pourtant, elle les avait déjà entendu, elle les avait déjà même prononcé. Mais ce jour là, rien n'était plus pareil.

Décidément, elles sont bien belles les promesses de ne plus jamais se laisser avoir. Chaque femme devait l'avoir fait au moins une fois dans sa vie, et chaque femme se faisait à nouveau avoir. Ça devait être cosmique. Et une fois de plus, Marquise s'y était laissée prendre. Etait-ce différent de la dernière fois? Sans nul doute. La guerre avait eu raison de l'amour qu'elle éprouvait pour l'homme qu'elle avait le plus aimé avant de rencontrer Myrlin. Pas ce coup-ci...

Lorsqu'il ouvrit la petite boite, Marquise posa sa main sur son coeur. La bague était magnifique, la plus belle qui puisse exister. Sa signification lui donna une force encore plus grande. Ce que Jarkov et Nathan n'avaient pu vivre, Myrlin et Marquise le vivait. Puis Myrlin fit quelques pas en arrière. Elle avait gardé le silence si longtemps qu'elle se pensait incapable de prononce quelque mot.

Elle le rejoignit alors doucement, posa sa main droite sur le coeur de l'homme qu'elle aimait et passa sa main gauche sur la joue de Myrlin. Puis elle déposa un doux baiser sur ses lèvres, puisant dans la force de leur amour la force de prononcer le seul mot qui avait une réelle importance pour eux à ce moment même.


- Oui... Oui Myrlin, je t'aime plus que tout et je veux devenir ta femme. Je veux combattre à tes côtés, débattre à tes côtés, élever Aënaelle avec toi, vieillir à tes côtés et mourir à tes côtés.

Puis cette fois-ci, ce ne fut pas un simple effleurement des lèvres mais un baiser intense, passionné et mouillé des larmes de bonheur de Marquise pour surement le plus bel anniversaire de sa vie.
Le Dagsit a écrit:
Marquise, ma chère Marquise, ta réponse m'enchante et me délivre. Me délivre de la peur, me délivre des chaines du passé, me délivre de toutes les afflictions que mon âme pouvait connaître jusqu'à lors.

Toujours droit devant elle, cérémonieux et affectueux, le geste précis pour écarter ses cheveux et l'embrasser.

Il nous faut encore survivre ensemble pour l'instant, afin que nous puissions vivre pleinement prochainement, tous les deux, tous les trois avec ta fille et plus si Dieu le veut.

Prenant la main de sa compagne.


Viens, affrontons les épreuves de sans crainte, puisque nous sommes assurés d'heureux lendemains.
Amaury O’Eixis de Rieux a écrit:
Il ne me fallait guère perdre de temps, et éviter, autant que possible dans une capitale en guerre, les troupes de Montfort.
Le corbeau, qui portait encore en Bretagne la voix de la sagesse, était un vieux requin de la politique et était connu comme le loup blanc.
Il lui arrivait aussi de faire le singe parfois, mais en l'occurence, la scène qui se jouait là était trop importante pour eux deux, pour que je me permis d'en briser le caractère solemnel.
Quand il se lévèrent, j'en fis de même, et les interpella.


Ahem... Démat.
Un pli pour vous Président.


Le sachant aveugle, je le remis dans les mains de la belle marquise.
Je m'inclinais pour saluer, et me retournais pour prendre la route de la sortie.


l'ivrogne a écrit:
Fait à Naoned, d'ar Mec'hrer 25 a viz Mezheven 1456
Grand Duché de Bretagne.
Souverain, Libre & Indépendant.

à Monsieur le Président de la Cour de Justice du Grand Duché de Bretagne,
Myrlin, dict le Dagsit, sage et vieux fou clairvoyant, quoiqu’aveugle,

C’est avec un immense honneur que je vous confirme la prise de Naoned par nos troupes de l’Ost Eochaid Tasmañt et qu’ainsi, à nouveau, se dresse l’oriflamme d’Hermine plein sur la Sage Cour de Justice.
Je voulais par ces quelques mots vous exprimer ma gratitude, de m’avoir donné à connaître ici bas, un lieu, une terre et une culture pour laquelle, il fait bon mourir.
Et si l’éventualité de mon décès devait devenir une réalité, qui se substituerait à la fatalité d’une mort inéluctable ; ce serait en ayant acquis une éblouissante Vérité :
Aucun sacrifice n’est vain, sur l’autel de la Liberté.
Veuillez recevoir, Messire Myrlin, le témoignage de ma plus respectueuse considération.
Breizh da Viken !

Ioannis Agios Ioannis,
dict Jéhan Cotard.
marquise66 a écrit:
Marquise serra la main de Myrlin dans la sienne.

- Je suis prête.

Un coursier arriva ensuite, guidé par Melliane. Il s'approcha alors de Marquise et lui tendit le pli. Elle eut à peine le temps de le remercier qu'il repartait déjà. Elle ouvrit alors la lettre et en fit la lecture à Myrlin. Quand elle eut terminé elle prit à nouveau la parole.

- Voilà une bien bonne nouvelle pour la Cour de Justice. J'espère simplement que nous ne perdrons pas ce bon Jehan. Veux tu que nous lui fassions réponse?
Le Dagsit a écrit:
Myrlin en avait assez.

Cotard avait quitté la Cour.
L'armée bretonne se perdait à Alençon et se faisait tailler en pièce à Orléans.
Le marché était moribond et l'aveugle n'avait plus sa pomme quotidienne.
L'armée BAM stagnait sur place depuis une éternité.
Le conseil ducal était aussi muet et mauvais que les deux précédents.
Toujours aucune nouvelle de Roxadana. Elle était sans nul doute morte à présent.
Son moulin prenait la poussière et le bouclier offert par Nathan finissait par rouiller.

Heureusement Marquise était là, toujours. Son auberge lui restait ouverte et c'était bien le lieu idéal pour retrouver un peu de joie de vivre durant cet été déprimant.
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marquise66

marquise66


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MessageSujet: Re: [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant   [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Icon_minitimeVen 3 Oct - 15:18

Adele a écrit:
Adele paya sa chambre à l'hotel, elle était arrivé bien tard dans la nuit, ou tôt le matin et n'avait eu le courage de chercher l'auberge de celle qui restera toujours dans son coeur Ma, sa vieille amie. Elle se rafraichit et se rendit un peu présentable.
Puis elle se mit à la recherche de l'auberge de Ma, le Vannetais renaissant. Bon elle eut un peu de mal parce que la capitale s'était encore développé et qu'elle avait perdu ses repères du séjour précédents. Enfin, elle repéra la devanture et entra timidement. Elle savait que Ma était maintenant à la Cour de Justice, il était donc peu probable qu'elle l'a voit mais bon, elle croisait les doigts. Elle demanda à une des servantes s'il y avait une chambre de libre.
Terenemar a écrit:
Dans un coin de l'auberge, le jeune homme alla s'installer, la mine stoïque, il resta assis longtemps la tête basse, semblant méditer et ne prenant guère garde au personne présente.
Adele a écrit:
L'auberge était bien pleine mais il restait heureusement une petite chambre. Adele était contente, tout ce qu'elle voulait était un pied à terre à Rennes. Elle demanda qu'on lui apporte de quoi se nettoyer et se rafraichir du voyage, en effet, elle avait des vêtements... très fatigués ^^^. Elle s'apprètait à monter à la suite de la servante quand elle remarqua quelqu'un dans le coin de l'auberge dont l'attitude ne lui rappelait que trop bien de doux souvenirs. Terenemar ! Il n'avait pas changé. Elle était très heureuse et avait envie de courir le rejoindre et son visage s'éclaira d'un grand sourire mais elle rougie brusquement... Elle était vraiment, mais alors vraiment pas présentable. Qu'allait il pensé d'elle ? Embarassed Embarassed Elle détourna vite la tête et pressa la servante et monta les marches quatree à quatre. Avec un peu de chance, il l'avait pas remarquer dans es vêtements salis et elle pourrait redescendre dans les vêtements propre qu'elle avait prévue à cette occasion. Ni vu ni connu !
Terenemar a écrit:
Eh oui, Terenemar n'avait rien remarqué, il savait qu'elle était là, mais il ne se doutait pas aussi prêt.

Il restait plongé dans ses pensées, des pensées pour elle d' ailleurs.
Il avala une gorgée de chouchen. Un courant d'air, une odeur connue, elle ? Ici ? Il l'avait raté ?!

Il regarda autour de lui fébrile mais toujours la même mine sur le visage.
Il guettait maintenant son retour.
Adele a écrit:
Elle entra précipitaement dans la chambrette avec de l'eau fraiche. Là elle posa le lourd sac par terre et se débarassa de sa trousse médicinale, de sa poelle et de son baton d'attaque et défense. Elle sortit de son sac des vêtements propres qu'elle avait réservé pour.. son retour à rennes, une jupe rouge légère et un corsage blanc. Elle sedéshabilla aussi vite pour effectuer une toilette rapide. Rhabillée, elle se brossa les cheveux soigneusement et les natta. Elle se regarda nerveusement dansle cuivre qui lui servait de miroir. Etait arrivé enfin le moment de le revoir, lle avait tellement attendu cela. Il était là, en bas, comme s'ils'avait depuis le début qu'elle descendrait là ... Aussi beau et réservé que dans son souvenir. Elle finit par hausser les épaules et sourire. Elle ferma précipitemmet la porte à cé et dévala les escaliers. Arrivée en bas, elle le regarda dans le coin où il était assis. Son ceur s'accéléra, elle souriait...
Terenemar a écrit:
Il la vit descendre aussi belle que dans ses souvenirs, là devant lui, de l'autre coté de la salle, souriante. Il se leva brusquement de sa chaise, un sourire s'esquissa doucement sur son visage. Son coeur commença à battre la chamade, il fît un pas, maladroit, un second plus posé et écartant doucement les bras attendit sa réaction.
Adele a écrit:
Elle le regardait depuis une seconde quand il l'a remarqua . Son sourire lui coupa le souffle... Il le faisait si peu souvent ! Elle souriait radieuse et pinça ses lèvres. Elle commençait à avancer vers lui, comme lui ers elle. Quand il ouvrit ses bras, e éclata de rire et oublia sa timidité. Elle courut et se jeta à son cou.
Terenemar a écrit:
L'enlacant contre lui il logea son visage dans le creux de son cou avant de murmure doucement à ses oreilles.

- Ô ma dame, ô ma mie....comme vous m'avez manquer... vous allez bien ? Vous avez fait bon voyage ?

Et sans lui laisser le temps de répondre il glissa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa tendrement.
Adele a écrit:
Elle sentit son visage approcher en frissonnant. Tendrement elle lui rendit son baiser. A moi aussi vous m'avez manqué... terriblement. ... J'ai fais un très bon voyage, surtout vu la situation. J'avais l'impression de voler.. vers vous... Adele prit doucement le visage de son druide dans ses mains et embrasa ses lèvres. Elle lui sourit, ses yeux pétillait. ELle se pencha à nouveau et recommença, mais cette fois, alors que son coeur battait à tout rompre, elle l'embrassa plus fort. Elle entrouvit doucement ses lèvres, elle commença par ouvrir les lèvres de terenemar et à l'embrasser. Elle se détacha de lui après quelques secondes qui lui parurent une éternité et attendit sa réaction timidement.
Terenemar a écrit:
Terenemar la regarda timidement aussi, surpris par l'action de la jeune dame.

- Je... bien... nous sommes réunis à nouveau et c'est pour moi le plus beau des instants.


Il l'étreint à nouveau avec force et vigueur la collant contre son cœur.

- Vous avez faim peut être ? Ou êtes vous fatiguer ?

Lui demanda t'il avec un léger sourire.
Adele a écrit:
Avec plaisir elle se laissa faire. Non je suis pas fatigué, j'ai bien récupéré. Par contre je mangerais bien quelques choses et vous ?
Terenemar a écrit:
Terenemar lui tira la chaise pour la laisser s'assoir avant de mander le tavernier pour prendre commande de leur table.

- Je... que choisissez vous ?
Adele a écrit:
Adele sourit de cette gentille attention. Il avait pas changé, vraiment pas d'un pouce. Ce qu'il y a en cuisine. Et ... toi ? Tu prends quelques chose ? Elle fit signe d'approter deux chopes de chouch'.
Terenemar a écrit:
Il sourit doucement a sa douce.

- Je hum... del a viande. cela fait tellement longtemps que je n'ai mangé un bon morceau de viande.

Il prit sa main dans la sienne et de l'autre leva sa choppe pour trinquer
Marquise66 a écrit:
Marquise avait observé de loin la scène, le sourire en coin. Cela faisait toujours plaisir de voir des gens heureux, surtout en cette période, et surtout quand l'un d'eux est votre amie. Lorsque le serveur passa avec le pichet de chouchen, elle l'arrêta.

- C'est pour la table avec les deux jeunes gens là-bas?
- Oui ma dame...

Elle lui prit alors le plateau des mains.

- Laissez, je m'en charge.

Le serveur hocha de la tête et repartit en direction des cuisines. Pendant ce temps là, Marquise se dirigea vers la table d'Adele et Terenemar.

- Demat ma belle! Messir... Alors comme çà il y a des gens qui ont soif par ici? dit-elle d'un ton enjoué, en servant les verres.
Myrlin a écrit:
Lente agonie que la sienne qu'il ne fallait point laisser paraître. Ci et là quelques tâches sombres parsemaient son corps avait affirmé son fidèle valet, le brave gus. Quelque chose se déglinguait à l'intérieur et infligeait au magistrat un mal de chien. C'est pour cela qu'il fallait se hâter. Se hâter d'aller à l'auberge et hâter le reste.

Marquise ? Marquise es tu là ?

S'appuyant sur son penn-baz l'aveugle pénétra au sein de l'auberge dont il connaissait bien les recoins à présent. Sa guibole fragile, autrefois brisée par le normand Cronos, était à présent toute chancelante. Au bout d'un instant il trouva Marquise et se saisit de sa main.

Marquise, ô ma Marquise, comme il sont rares et délicieux ces moments d'intimités loin de la Cour, loin de l'armée. Qu'il serait juste pour nous de couler enfin des jours paisibles côte à côte, hélas le sens du devoir éternellement me rattrape et m'arrache le droit à la quiétude. Tu le sais peut être, je dois retourner au Mont pour les négociations.

Aussi ... espérais-je que tu accepterais d'accompagner ton estropié dévoué une nouvelle fois en ces lieux inhospitaliers ? Oh je sais à quel point ma demande est égoïste, mais je ne sais me dispenser du doux réconfort de tes bras pour affronter chaque aurore nouvelle.

Sans oublier que ... la guerre touchant à sa fin et les négociations débutant leur bout de chemin, je pensais que nous pourrions en profiter pour parler ... tousse soudainement et violemment... des préparatifs du mariage tu ne crois pas ?

Ses doigts caressèrent alors ceux de sa bien aimée, touchant la bague qu'il lui avait récemment offerte.
Marquise66 a écrit:
Après avoir salué Adele et son compagnon, Marquise retrouva le sien. Ils s'installèrent tous deux dans un coin. Elle était soucieuse mais il ne le voyait guère. Elle avait remarqué qu'il avait du mal à marcher. Un jour, elle chevaucherait jusque Rohan pour requérir les conseils de son amie Lulu.

En attendant, elle posa sa main par dessus celle de Myrlin.


- J'étais justement en train de me demander si je n'allais pas quand même t'accompagner si tu ne me le demandais pas. Je n'aimerai pas l'idée de te laisser y aller tout seul. Il faut voir ce que ça a donné la dernière fois...

Marquise sourit quand Myrlin toussa bruyamment et plus que non naturellement.

- Le temps des négociations, je m'occuperai de contacter un prêtre. As tu une préférence? Tu as une idée de ce que tu veux savoir écrit sur les bans annonçant notre mariage mon ange?
Myrlin a écrit:
Une préférence ? Ce serait Kante. Il est de ta ville et il est un brillant confrère juriste. Si son évêché ne lui prend pas trop de temps ...

Retint un toussotement.

Quant aux bans, ma foi, je m'y connais fort peu sur cette matière là et suis peu accoutumé à ces pompes cérémonieuses, alors si cela ne te dérange pas que je te laisse le soin de décider là dessus ...

Passant son bras autour de sa bien aimée.

En tout cas je te remercie de bien vouloir m'accompagner jusque chez ces putrides normands. Nous pourrons envisager une date et dresser la liste des invités en chemin et en attendant que les vipères françaises aient fini de déballer leurs ruses perfides aux négociations.

Embrasse tendrement la joue de Marquise.

En attendant il y a un duel qui m'attend. Je reviendrai au plus vite à l'auberge, avec la célérité d'une chèvre bondissante, te raconter qui d'Archimbaud ou d'Adkan rendra ses comptes ce soir à Aristote.
Marquise66 a écrit:
Marquise rendit sa bise à Myrlin.

- Espérons que ce soit Adkhan. Et sois prudent.

Elle le raccompagna jusque la sortie puis prit la direction de sa chambre afin de préparer ses affaires.
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MessageSujet: Re: [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant   [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Icon_minitimeVen 3 Oct - 15:26

Marquise66 a écrit:
Cela faisait déjà quelques semaines qu'ils avaient quitté la Bretagne pour le mont St Michel et Marquise s'y ennuyait ferme. Elle n'avait pas le droit de prendre la parole lors des débats, mais ce qu'elle entendait la faisait parfois bondir. Elle avait confiance en son fiancé et en son suzerain pour ne pas se laisser faire. En attendant, regardant le large vers la Bretagne, rêveuse, elle pensait à Rennes et à son auberge.
Myrlin a écrit:
Pousse la porte, tâtonne, trouve un siège et s'affale dessus.

Saint Yves bienfaisant, quelle corvée que ce pays. En l'espace d'une journée j'ai réussi à insulter la duchesse, les français, le petit peuple et la quasi totalité des élus bretons. On ne pourra pas dire que je ménage ma peine pour me montrer furibard. Vois-tu ma mie, ce sont des journées comme ça qui me donne le doute sur ce que nous discutions l'autre fois. Entre le sentiment d'avoir un devoir à accomplir et l'exaspération qui vous incite à tout balancer à la tronche de ces mollusques, le coeur hésite.
Marquise66 a écrit:
Attablée, dans le fauteuil juste en face, une lettre à la main, Marquise écouta son fiancé avant de répondre.

- Je te comprends. Est ce que quelqu'un t'a lu le dernier courrier de la mairie? Il est vraiment très... représentatif de... l'hypocrisie dont elle peut faire preuve.

Marquise entreprit alors une lecture commentée de la lettre.

[rp]Je vous remercie tout d'abord de votre confiance, et j'espère m'en montrer digne une fois de plus, afin de ne pas vous décevoir.[/rp]

- M'en montrer digne une fois de plus... Est ce se montrer digne de quoi que soit quand on veut simplement garder la mairie pour son orgueil, tout en sachant parfaitement que ses absences à répétition pénalise la ville?

[rp]
*Le Conseil Municipal désespérément vide...y'a-t-il si peu de bonnes âmes sur Rennes?

Comme l'annonce le titre, Rennes a du mal à trouver des conseillers depuis la guerre. Bien que certains que j'ai contactés aient été d'accord pour représenter leur filière, ils ne sont jamais passés au Conseil Municipal, et c'est bien dommage.[/rp]

- Belle preuve d'hypocrisie à nouveau. Des conseillers... Des gens prêts à s'investir, j'en connaissais, notamment un certain Duanera. Il était motivé, il a demandé ce qu'il pouvait faire, la mairesse a été fichue de répondre "je ne sais pas". Et pour les conseillers actifs ce dernier mois, il n'y avait que Snhörd et moi. Et elle, jamais là. Des bonnes âmes sur Rennes il y en a. Mais ces bonnes âmes, elles ont beau vouloir s'investir pour Rennes, avec une mairesse absente, elles sont pieds et poings liés puisque c'est elle qui a toutes les données dans son bureau fermé à clef.

[rp]*Les fruits, c'est la vie!

Les fruits sont très important à Rennes. Ils sont le gage d'un marché rempli. Les fruits nous servent dans les échanges avec les autres mairies afin de pouvoir obtenir ce dont nous avons besoin.
Donc...cueillez des fruits! Les fruits c'est la vie, cueillez des fruits![/rp]

- Çà aussi c'est pas mal! Quand j'étais encore au conseil, j'avais proposé une animation, un truc qui en plus de développer la cueillette aurait pu réveiller la ville. Mais forcément, avec une mairesse absente... t'es bloquée, tu peux rien prévoir...

[rp]*Allinéa, notre bienaimée tribun, développe un nouveau projet.[/rp]

Et là, Marquise ne put retenir un petit rire.

- Notre bien aimée tribun... celle qui n'a pas foutu un pied dans le conseil municipal depuis qu'elle est nommée, et qui se pointe comme une fleur au bout de plus d'un mois en disant qu'elle démissionne car elle ne me supporte pas. Quelle gourdasse celle-là.

Elle froissa ensuite la lettre et la jeta dans la première poubelle à portée de main.

- Non mais quel torchon. Mat ma ger ebet na c'hell dishorellat ar meneziou hep oad* (spéciale dédicace).

*Heureusement, aucun mot ne peut ébranler l'océan éternel.


Et l'esprit de Marquise s'égara vers l'océan dont elle rêvait tant depuis quelques temps maintenant.
Enoriel a écrit:
Penetrant discretement dans l'auberge Enoriel se dirigea prestement vers l'homme avec qui il avait rendez vous, se mefiant comme a l'accoutumé de tout et de tout le monde il porta la main a la garde de son épée et s'assit face a l'etranger.

Demat...Faisons vite...De nombreuses affaires requiere mon attention et j'aimerai en finir rapidement...

L'etranger jetta un regard mauvais au jeune homme portant a son tour la main a la garde de sa lame.

A ta place je laisserai ca au fourreau...

Enoriel pressa la pointe d'une dague contre l'abdomen de l'homme sous couvert de la table les separant. L'homme esquissa un sourire.

Tu est bien le fils de Yamael, aucun doute, peut etre ont ils raisons de te faire confiance...

Tous m'attendent au tournant...Cela ne date pas d'hier...

L'etranger esquissa un nouveau sourire et glissa une enveloppe cachetée d'un etrange sceaux sur la table a l'intention du jeune homme. Enoriel s'en saisi et d'un geste vif poignarda a cinq reprise son interlocuteur sous la table, plaquant sa main sur sa bouche pour l'empecher de hurler, il attira sa tete vers la sienne.

Désolé l'ami...Soit consolé je t'offre l'apaisement...Permet moi d'ajouter...Suis je né pour servir de cible...

Retirant lentement sa dague des tripes de l'homme, Enoriel le repoussa contre son dossier, on aurait pu croire qu'il etait paisiblement endormi.

Rangeant l'enveloppe dans sa besace, Enoriel quitta la taverne laissant la le cadavre.


Edité par ~*Isis*~, le rouge et le vert sont réservés à la censure. Merci.
Myrlin a écrit:
En l'absence de Marquise, son époux de fraîche date et aveugle depuis bien longtemps avait promis de prendre bien soin de l'auberge. Cela signifiait la tenir propre et la préserver des importuns. Or rien de plus importun et de plus crade, pour un homme aussi irrascible que Myrlin, qu'un type venant répandre ses tripes au sol et laisser pourir sa carcasse chez les autres. Quel manque de savoir vivre.

Maugréant dans une barbe qu'il n'avait pas, le mari fidèle et serviable empoigna un balai et commença à frotter les dalles frénétiquement à la recherche du malpoli dont le corps avait chu en faisant "spouitch".
Myrlin a écrit:
Le ménage était accompli. Seul, désespérement seul et souhaitant le demeurer jusqu'au retour de sa moitié, l'aveugle qui venait de déserter à la fois le Mont Saint Michel, la Cour de Justice et la Table ronde, se refugiait comme à son habitude au fin fond de l'auberge. Ruminant ses souvenirs dans son obscurité.
Marquise66 a écrit:
Fatiguée, sur les nerfs, à bout de force, et tous les synonymes que vous pourrez trouver... voilà ce qui décrivait l'état de Marquise quand elle passa enfin les portes de son auberge, sa fille dans les bras. Ce voyage en Artois, avec un nécessaire passage par la Normandie, avait été agréable à l'aller mais oh combien pénible au retour.

Aënaelle dormait sur son épaule. La route avait été très éprouvante pour elle aussi. Ainsi, Marquise se dirigea vers le premier étage pour y coucher sa fille avant de redescendre se poser. En passant dans la salle commune, elle remarqua qu'un homme ronflait à une table, dans cette auberge qui était désormais fermée... Mais ce n'était pas n'importe quel homme, c'était son mari, qui l'attendait surement.

Elle passa doucement en faisant le moins de bruit possible et monta à l'étage. Elle déposa sa fille dans sa chambre et rejoignit ensuite la sienne. Versant l'eau de la cruche dans la vasque, elle en passa sur son visage pour en enlever la poussière de la route. Elle se changea et retrouva quelques forces. Une fois présentable, elle redescendit et alla réveiller Myrlin par un doux baiser avant de s'asseoir sur ses genoux.


- Bonjour mon ange...
Myrlin a écrit:
Il est des instants dans la vie où l'on retrouve le sourire après avoir perdu tout espoir. Après une journée très difficile entre les débats publics, le vote de la Constitution, l'ouverture d'un procès contre Juallia, l'entretien avec un normand, l'aveugle était exténué.

Comme chaque soir Myrlin s'était réfugié dans l'auberge déserte, pour profiter du calme, de la solitude, en attendant le retour de son épouse. Las de tout, d'humeur triste, le président de la Cour s'était assoupi, la tête renversée en arrière . Jusqu'à ce qu'elle vienne le réveiller ...


Est ce un doux rêve ? Tu es là ? Vraiment ? Doue soit loué.

Sans un autre mot il l'enlaça, embrassa sa compagne et lui glissa dans la main les clefs de l'auberge, pour l'ultime fermeture.
Marquise66 a écrit:
Elle se mit alors à sourire, chose qu'elle n'avait pas fait depuis quelques jours déjà.

- Eh oui, je suis vraiment là, et il était temps. Tu ne t'imagines pas à quel point l'appel des vagues est fort et occupe quasiment tout mon esprit.

Elle serra les clefs dans sa main. C'était une page de l'histoire qui se tournait. Son champs s'était vendu en quelques jours seulement. Il ne restait plus qu'à charger les meubles de l'auberge qui étaient destinés à leur petit nid douillet, les autres ayant été vendus il y a quelques jours également.

- Nous allons quand même passer la nuit ici, Aënaelle a besoin de dormir un peu, et j'ai besoin de quelques heures pour charger les meubles que nous amènerons dans notre nouvelle demeure.

Elle fit une légère pause puis reprit.

- Et puis visiblement, Aënaelle n'est pas la seule à avoir besoin de dormir... dans un lit.

Elle passa sa main sur la joue de Myrlin.
Myrlin a écrit:
Passe son bras sur les épaules de Marquise.

Pas de regret alors ? Il est toujours possible de revenir en arrière. En tout cas je serai toujours à tes côtés, ensemble, envers et contre tout.

Allons dormir maintenant, laissons dans notre sommeil notre passé agité, abandonnons nos troubles à la faveur de la nuit et demain au réveil, un monde nouveau s'ouvrira à nous trois.
Marquise66 a écrit:
- Aucuns regrets, si ce n'est de ne pas être partie plus tôt. Et encore... car à la réflexion, si je l'avais fait, nous n'en serions surement pas là tous les deux, et cela aurait été vraiment regrettable.

Elle se leva alors et monta avec Myrlin jusque dans leur chambre afin d'y passer une nuit de retrouvailles et un sommeil intense.
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MessageSujet: Re: [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant   [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Icon_minitimeSam 4 Oct - 17:04

Marquise66 a écrit:
Après quelques heures de sommeil qui lui permirent de retrouver ses pleines capacités, Marquise se réveilla avec l'aube. Elle sortit de la chambre sans faire de bruit, laissant Myrlin dormir et alla se changer dans une des pièces désormais vides et qui fut jadis une chambre pour les voyageurs. Elle descendit ensuite, prit un petit déjeuner des plus sommaires et s'occupa de charger la charrue.

Il lui fallut deux heures pour tout régler. Les chevaux étaient attelés, tout était prêt. Elle alla alors réveiller Myrlin et Aënaelle. Tous deux se préparèrent pendant que Marquise donnait ses dernières consignes à l'homme qui était chargé de les rejoindre dans leur nouvelle maison avec les lits qui restaient.

Le soleil était bientôt à son zenith quand tout le monde fut enfin prêt. Marquise referma la porte de l'auberge à clef, pour la dernière fois de sa vie. Elle s'éloigna de quelques pas, pensive, le pas lent, puis repartit plus rapidement. Passant à côté de son ânesse, elle lui lâcha quelques mots.


- Allez ma belle, changeons d'air, la capitale est devenu ce qu'il y a de pire en Bretagne.

Elle lui tapota la tête puis alla s'installer à côté de Aënaelle, qui ferait le voyage entre Myrlin et elle.

[Et c'est ainsi que se clôt ce topic. je vous remercie donc par avance de ne pas y poster avant que la censure le verrouille. Bon jeu.]
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MessageSujet: Re: [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant   [Rp]L'auberge du Vannetais Renaissant - Page 3 Icon_minitime

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