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 [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood

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Driweg36




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MessageSujet: [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood   [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood Icon_minitimeSam 8 Mar - 7:19

Une fin digne (de lui)

Avec :
Ryan Atwood de Brocéliande
Turin de Nizon
DameOceane (sénéchale provençale)
Riwan Nathan de Brocéliande


Ryan a écrit:
Il était heureux. Soulagés et libre. Il avait quitté le château définitivement, du moins il l'espérait, et s'en retournait vers sa ville natale. Saint Brieuc lui manquait tellement...

Alors qu'il avait prévus de s'y rendre à pied, son fils insista pour l'accompagner. Il était bien entendu ravie. Il avait si peu eu l'occasion de passer des moments avec lui, de discuter. Et il sentait bien que ses forces déclinaient, la fin était proche. Il était donc plus que temps de transmettre à son fils tant aimés le peu de sagesse et de connaissance qu'il avait.
Riwan, le fiston, avait insisté pour s'y rendre avec un carrosse. Ryan avait accepté: le confort a du bon.

C'est donc dans un carrosse aux armes d'Anast, rideau tirés, que père et fils se rendirent à Saint Brieuc.

Durant le trajet, Ryan parla beaucoup à son fils. Il lui expliqua les différentes institutions bretonnes, lui fit les grandes lignes du droit breton, lui raconta l'Histoire bretonne telle qu'il l'avait vécu. Il lui dressa aussi le portrait, objectif disait-il, de la plupart des bretons connus. Il se laissa même aller à lui confier ses sentiments et ses ressentiments.

Tout occupés à enseigner son fils, il ne remarqua pas que le cocher ne prenait pas la route normal. Au lieu de se rendre à l'est vers Saint Brieuc, il descendait vers le Sud et ce jusqu'à... la Roche Bernard en Guérande.


A ce moment, la duduche de Menée, la Duchesse d'alors, me rappela en Bretagne. Les normands avaient finit par se coucher devant le parisien et ils allaient eux aussi nous attaquer. Je quittais donc...

Le carrosse s'était arrêté.


Tient ? Que se passe-t-il ?

Il se pencha à la fenêtre pour voir...

DameOceane a écrit:
De par le traité d'Alliance unissant la Provence et la Bretagne, Océane n'avait eu aucun mal à s'introduire sur le sol Breton. Les consignes du Marquis était claires. Elle devait éliminer Ryan, pour le bien commun de la Provence et de la Bretagne. Elle ne connaissait pas du tout la région, seulement quelques histoires racontées, mais la Bretagne lui semblait être un espace totalement inconnu. Vétue d'une longue cape de voyage, elle se voulait mystérieuse. Elle n'avait qu'une carte, lui indiquant l'endroit où elle trouverait un contact local : Turin. Apres de longues heures de trajet à cheval, en demandant plusieurs fois son chemin a quelques paysans bretons, elle se retrouva ainsi sur les terres de la Roche-Bernard..

Turin a écrit:
La journée était grise et morose. J'avais reçu des nouvelles de Vannes grâce à Fanch et il m'avait appris qu'une chasse allait se dérouler dans les jours à venir. J'envoyé une missive au baron d'Arz pour l'y convier et passer un peu de bon temps ensemble.
C'est alors que je me trouvais au chenil qu'un garde posté sur les hauteurs aperçut un cavalier faisant route dans notre direction.
J'envoyai deux hommes à cheval pour cueillir le visiteur. Il arrivèrent rapidement à sa hauteur pour se rendre compte qu'il s'agissait d'une femme. L'un des hommes, en livrée jaune barrée d'un trait noir s'adressa alors à la cavalière.


- Demat ! Petra eo hoc'h anv ?

DameOceane a écrit:
Océane vit s'approcher deux cavaliers, lui parlant avec un étrange dialecte

- Demat ! Petra eo hoc'h anv ?

Les quelques paysans bretons à qui elle avait demander le chemin pour les terres de la Roche-Bernard avaient su la comprendre, elle s'employa a parler distinctement pour se faire comprendre, bien qu'un fort accent italien, melé d'une pointe provençale trahissait ses origines.


Bonjour, je ne suis pas bretonne, je ne peux vous comprendre. Je dois rencontrer le Baron de la Roche-Bernard.


Dernière édition par Driweg36 le Sam 8 Mar - 7:22, édité 1 fois
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Driweg36




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MessageSujet: Re: [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood   [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood Icon_minitimeSam 8 Mar - 7:22

Turin a écrit:
Les deux gardes se regardèrent, puis, celui qui semblait être le chef, repris.

- Et vous lui voulez quoi au baron ?

DameOcéane a écrit:
Océane répondit aussi sec

Cela ne le regarde que lui. Vous n'avez qu'à lui dire qu'Océane da Pazzi vient de Provence pour le rencontrer. Il doit être au courant.

Turin. a écrit:
Le garde la toisa un instant. Il n'aimait pas qu'on lui parle sur ce ton. Mais il aimait encore moins avoir des problèmes avec son maître.

- Passe devant, Alan ! dit-il à son acolyte.

Il fit alors signe à la femme de suivre l'autre garde et lui même se mit derrière elle. Ils firent les quelques centaines de mètres qui les séparaient de la forteresse au petit galop.
Je m'étais posté sur le chemin de ronde pour les observer. Lorsqu'ils passèrent la herse, je descendis pour voir qui me rendais visite.
Le garde sauta de son cheval et se précipita vers moi.


- Une française, avec un accent de loin. Elle dit que vous l'attendez.

Je me penchai un peu sur la gauche, pour l'observer derrière le garde, qui s'écarta aussitôt. Je fis un signe de tête et toute mes hommes se détendirent, reprenant pour la plupart une activité normale.
J'allai alors vers la cavalière et lui tendis la main pour l'aider à descendre.


- Vous voilà enfin !

DameOceane a écrit:
Océane vit un homme s'approcher, puis lui tendre la main

Merci pour votre aide, mais je refuse toute galanterie à mon égard, n'étant pas femme de bals, mais femme d'armes. Je sais descendre seule à cheval.

Elle descendit de sa monture, et inclina légèrement la tête en signe de respect

Bonjour, Baron de la Roche-Bernard. Comme vous vous en doutez, je suis Océane da Pazzi, Sénéchal du Domaine Marquisal des Alpes Occidentales. Sa Majesté Lordfear m'a ordonné d'éliminer Ryan, époux de Driweg Aliénore de Brocéliande. Je ne sais point à quoi ressemble le sieur, et il apparait que vous trouvez également un intêret à la mort de ce Ryan. Je ne veux point connaitre vos motivations , je ne suis là que pour exécuter ma mission, mais il me faudra votre concours pour l'assassinat de l'homme en question

Elle s'arreta un instant, puis reprit


Comme je vous le disais, je ne sais pas à quoi ressemble Ryan, il vous faudra donc me le montrer. Mais, vous avez peut être déjà une idée de la manière de l'intercepter. En tout cas, sa Majesté Lordfear et le Duc Amalric souhaitent que cela se déroule en toute discrétion.

Turin. a écrit:
Lorsqu'elle refusa mon aide pour descendre je fis un mouvement de main qui voulait dire "tant pis !". Elle sauta de cheval et me récita alors son pédigrée.

- Je vais quand même vous dire ce qui me motive : le plaisir !

Je fis mine de m'éloigner de quelques pas, puis je me retournai.

- Mais venez donc !

Je la conduisis vers la partie du logis qui avait été restaurée, les deux-tiers du bâtiment étant encore en mauvais état.
Nous entrâmes pas une porte qui ouvrait sur un couloir tournant rapidement à droite. Il débouchait ensuite sur une vaste salle. Je traversai la salle, suivi de DameOceane et la fit entrer dans la pièce qui me faisait office de bureau. Je fermai la porte derrière elle et j'allai m'asseoir dans mon siège, un grand fauteuil tout en bois sculpté et au dossier très élevé.


- Prenez place ! dis-je en indiquant le tabouret qui faisait face, de l'autre côté de la table.

Je la détaillai sous tous les angles tant que je pu, avant de rompre le silence.

- A rien ! Il ne ressemble à rien.
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Driweg36




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MessageSujet: Re: [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood   [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood Icon_minitimeSam 8 Mar - 7:24

DameOceane a écrit:
Océane remercia le Baron et prit place sur le tabouret en face.

Je vois que votre rancoeur à son égard est grande. Mais même s'il ne ressemble à rien, il vous faudra me le montrer pour que je puisse l'assassiner. Connaissez vous ses habitudes? Savez vous s'il se déplace seul? L'assassiner chez lui ne serait pas des plus opportun pour la discrétion. Le mieux serait de le faire lors de l'un de ses déplacements. Pouvez vous m'en dire plus à ce sujet?

Turin. a écrit:
Sa réplique m'amusa et j'en souris.

- Ce n'est pas ma rancoeur qui me fait dire ça. Il ne ressemble effectivement à rien : il est lépreux et bouffé de partout par la vermine. D'ailleurs c'est à ça que vous le reconnaitrez aisément et surtout à ses clochettes qui préviennent de son approche, comme pour tout lépreux qui se respecte. Bref ! D'un point de vue logistique un plan est prévu. Effectivement, il ne serait guère prudent de nous rendre chez lui pour lui faire la peau et c'est justement là que j'interviens. Le fiston du putréfié va nous l'amener ici même.

J'anticipai une réaction de la part de DameOceane en ajoutant rapidement quelques mots.

- Pas au château, bien sûr ! Non, sur mes terres, en lisière des bois. Quant à ceux qui pourraient être témoins de la fin de Concoret ils savent de quoi je suis capable pour tenir leur langue sans problème.

DameOceane a écrit:
Océane fut étonnée

Un lépreux dites vous? Et bien..il va me falloir faire attention de ne point attraper sa maladie.

Elle continua d'écouter attentivement le Baron

Oui, j'ai cru comprendre que le jeune Riwan souhaitait participer à cette "élimination". Il était dans le bureau du Marquis Lordfear, lorsque ce dernier s'entretenait avec le Duc Amalric au sujet de l'assassinat. C'est assez étrange qu'un si jeune garçon puisse participer à tel projet. Mais d'un côté, l'intêret n'a pas d'âge, le rejeton doit y trouver son compte.

Elle s'arrêta un instant puis reprit

Bien, je vous suis Baron. Amenez moi à cette lisière de bois.

Turin. a écrit:
J'attendais Dieu sait qui Dieu sait quoi lorsqu'un bruit dehors me fît revenir sur terre.

- Hmm ? Oui, bien sûr ! Allons-y de ce pas !

Nous retournâmes dans la cours. Mon écuyer apporta les deux montures que nous enfourchâmes. Trois hommes à pied nous accompagneraient pour cette petite escapade.
Nous quittâmes le château pour nous diriger en direction des bois. Les chevaux trottaient et la piétaille suivait en petites foulées.
Je fis halte à un endroit où nous surplombions le chemin emprunté par les voyageur.


- J'ai fait mes repérages. Il y a là un jeune boulot presque entièrement déraciné. Il ne faut plus grand chose pour qu'il se mette en travers du chemin.

Nous patientâmes une heure ou deux, parlant de choses et d'autres. Mes hommes se tenaient un peu plus loin, lorsque l'un d'entre eux entendit le bruit d'un carrosse au loin.

- En place ! dis-je.

Mes gardes poussèrent de toutes leurs forces sur le boulot, qui à la troisième tentative finit par perdre son équilibre et se coucha deux mètres plus bas dans un bruissement de feuilles.
La voiture, aux couleurs d'Anast sortit du virage et stoppa net devant l'obstacle.
L'ancien baron sortit la tête pour demander ce qui se passait. C'est à ce moment que je fis signe à tout le monde de descendre.
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Driweg36




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MessageSujet: Re: [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood   [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood Icon_minitimeSam 8 Mar - 7:26

ryan_atwood_the_oc a écrit:
La tête dehors, il sentit l'air revigorer son visage pestilanciel. C'était un arbre qui bloquait.
Quel poisse !

Alors qu'il sortait du carosse, il resta stupéfait en voyant apparaître Turin.
Mais il reprit rapidement ces esprits en s'efforcant de donner contenance.

Messire de Nizon, que faîtes vous ici ?
En prononcant ces mots, il vit du coin de l'oeil apparaître la tête de son fils à travers la fenêtre du carosse.

Citation :
Océane restait aux côtés du Baron de la Roche-Bernard. Elle demeurait silencieuse. Sa longue cape de voyage lui dissimulait pratiquement l'ensemble du visage, mais l'on pouvait voir ses yeux faire un rapide constat de la situation..un cocher, le lépreux et l'enfant. Ryan était sortit. Son visage était effectivement rongé par la maladie. Elle observait la scène, se préparant à intervenir.

Turin. a écrit:
Je lançai un sourire démoniaque et un regard étincelant au lépreux lorsque celui-ci m'aperçut.

- Je suis ici chez moi, Concoret ! Souviens-toi, cette terre de la Roche-Bernard que tu aurais tant aimé que je n'achète pas. Cette terre qui sera la dernière que tu verras. Amusant comme le sort s'acharne, non ?

Je m'étais approché du carrosse de quelques pas. Mes hommes tenaient en joue le cocher, ne sachant pas jusqu'à quel point il était impliqué dans l'histoire.
Je me retournai et tendis la main en direction de DameOcéane.


- Et je te présente celle qui va abréger tes souffrances. Pas par pitié, non ! Par devoir. Disons que ça arrange les affaires de ton beau-père. Même ta femme porte déjà ton deuil. Faut dire que son soupirant est aussi pressé. Mais dis-moi, ton rejeton n'est pas avec toi ?

ryan_atwood_the_oc a écrit:
Au fur et à mesure que le Baron de la Roche-Bernard crachait son venin, le visage de Ryan se décomposait. Il ne comprenait pas.

Ils se rendaient à St Broc, comment donc se retrouvaient-ils sur les terres de Turin ?
Mais il coupa là se réflexion. Il avait compris au moins une chose: Turin voulait sa peau et lui avait tendu une embuscade avec ses hommes de mains.
Il porta instinctivement sa main sur ce qu'il croyait être son fourreau... et c'est là qu'il se rendit compte du ridicule: il n'avait plus d'épée puisqu'il n'était plus intendant grand ducal ni noble.
Il devrait se contenter d'un pitoyable couteau de boucher.


S'en emparant il se redressa tentant de montrer le plus de dignité possible:
Messire de Nizon... J'ai toujours su que vous étiez une vipère ! Je ne regrette qu'une chose, c'est au départ d'avoir fait confiance au piaf et donc d'avoir soutenu votre seigneurie. J'aurais mieux fait de convaincre la Cour de vous renvoyer sèchement ! Mais bon, mon influence était loin d'être suffisante à l'époque.

A ce moment, il lui présenta celle qui allait l'abattre. Il n'avait même pas le courage de faire le travail lui même.

Alors qu'il se préparait sereinement à livrer son dernier combat, les mots de Nizon lui crevèrent le coeur. Turin n'était pas seul, il avait fait alliance ! Des gens qu'il aimait voulait sa mort !
Amal, mais pourquoi ?!
Pire sa propre femme était au courant et désidait sa mort parceque... elle aimait un autre ? Qui donc pouvait être ce soupirant ?
Des larmes s'apprétaient à couler... Mais il les retînts. Il ne ferait jamais ce plaisir à ce lâche de Turin.


Mon... Mon fils ?...
Il était tellement boulversés qu'il en avait oubliés le danger que son fils courait ici.
Se tournant vers le cocher il cria:

Vite ! Ramène mon fils en lieu sûr ! Mais vas-y donc !

Le cocher ne bougeait pas.

Turin. a écrit:
La joie se lisait sur mon visage. Sentir Ryan aussi impuissant qu'une mouche à laquelle on a arraché les ailes me faisait jubiler.

- Même ton fils est contre toi. Tu sais ce qu'il y a de plus drôle ? C'est que c'est lui qui est venu m'offrir ta tête sur un plateau.

ryan_atwood_the_oc a écrit:
En entendant l'affirmation il n'en crut pas un mot ou du moins ne voulut pas en croire un mot.
Mais sa haine s'empara de lui et, dégainant son poignard, il s'appréta à à foncer sur le Baron:

Chien !

DameOceane a écrit:
Océane, qui était resté silencieuse jusqu'à présent, sortit son épée lorsque Ryan s'élança vers le Baron de la Roche-Bernard. D'un geste rapide, elle enfonça son épée dans l'épaule droite du lépreux. Elle retira sa lame puis donna un grand coup de pied sur le ventre de Ryan, ce qui eu pour effet de le faire tomber au sol. Elle s'avança doucement vers lui, puis posa le bout de sa lame sur sa gorge.

Avant de mourir, du fait que tu es innocent, tu as le droit de savoir. Sa Majesté Lordfear, Marquis des Alpes Occidentales a pour projet de se marier avec une Noble bretonne, afin de sceller encore plus les liens unissant la Provence et la Bretagne, deux pays indépendants. La noble choisie se trouve être ton épouse, Driweg Aliénore de Brocéliande. Il se trouve également que son père le Duc Amalric et ton propre fils sont au courant et approuvent ce projet. Tu es donc un élément "gênant" et l'on m'envoie t'assassiner.


Elle s'arrêta puis reprit

La politique est souvent cruelle, je te l'accorde. Enfin bref, je ne suis pas là pour deviser. Je te laisse le choix de ta mort. La décapitation ou je te transperce le corps jusqu'à ce que mort s'en suive. Je ne saurai que trop te recommander le premier choix. Cela t'éviteras bien des souffrances.

Turin. a écrit:
Lorsque Ryan se jeta sur moi je n'effectuai aucun mouvement. La guerrière était déjà là, plantant son épée dans le corps pourri de l'ex-intendant. Elle lui donna alors le choix de sa mort, ce qui me fit bondir.

- Lui trancher la tête serait une fin trop agréable mais surtout trop voyante. En dehors des personnes concernées nul ne doit savoir ce qui c'est passé. Torturez-le tant que vous voulez du moment qu'il semble entier.

Riwan. a écrit:
J'avais assisté à toute la scène confortablement installé dans le carrosse. La stupeur et la rage de mon père quand Turin lui révéla tout me fit sourire.
Mais ce sourire se crispa. J'étais le descendant d'un crédule.

Comment pouvait-on avoir accédé à des fonctions si prestigieuse que le Conseil Grand-ducal sans avoir compris la base de la vie des hommes: tout s'efface lorsque l'on peut en tirer profit.
La parole donné ? L'honneur ? La fidélité ? Ce n'était que des mots vide de sens. Seul comptait son intérêt personnel.
Mon père était vraiment stupide pour ne pas avoir compris ça. Sa confiance en l'homme lui coûtera la vie, et il ne pourra s'en prendre qu'à lui même.
D'une certaine manière, en provoquant sa mort, je l'aide à comprendre enfin les choses essentiels de la vie, je le sors de ces douces illusions.



Il venait de se faire trouer son épaule pustuleuse et tombait misérablement au sol. La sénéchal plaqua son épée sur son cou et lui expliqua tout. Cela me surprit.
Les rares, très rares, fois que j'avais vu DameOcéane, elle m'avait paru être de la force brute, aucun sentiment, juste le bras exécuteur du Marquis. Il faut croire que je me suis trompé.
Elle était, elle aussi, faible. Le regard d'un innocent la touchait suffisamment pour qu'elle se mette à parler.
Je nota dans un coin de ma tête cette faiblesse que je venais de relevé, certain qu'un jour cela me resservirait.


Les révélations étaient finit. Je ne voyais que le dos de mon père, pas son visage. Sans oser me l'avouer à moi même, j'en étais heureux.
J'ouvris la porte du carrosse et descendit lentement, maîtrisant, ou tentant de le faire, les soubresauts de ma voix.


Nizon a raison. Le problème d'une tête coupée, c'est que ça ne se rattache pas. Et elle risque de cogner dans le cercueil, ce qui attirera inutilement l'attention.
Mon coeur battait à tout rompre. Je craignais que mon père se retourne, je craignais à avoir à affronter son regard. Mais il ne fit rien, il restait immobile.

Et puis, je vis sa main se lever et enserrer lentement et entièrement la lame en tentant de l'écarter légèrement. Et cela sans saccade ni secousse. Il semblait ne pas ressentir la douleur. Pourtant le sang coulait déjà le long de l'épée.
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Driweg36




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MessageSujet: Re: [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood   [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood Icon_minitimeSam 8 Mar - 7:28

DameOceane a écrit:
Océane écoutait les remarques du Baron et de Riwan. Elle répondit fermement.

Ecoutez moi bien vous deux, votre rôle concernant ce projet s'arrête au fait de m'amener jusqu'à ce lépreux. Concernant son élimination, cela me regarde et ne regarde que moi. Donc je vais me passer de vos commentaires.

Elle se tourna ensuite vers Ryan, a terre, et s'adressa à lui

Désolé, le Baron et ton fils ont choisi pour toi. Je déteste que l'on me conseille en matière d'assassinat.

Elle attrapa alors les cheveux du lépreux avec sa main gauche et lui fit relever la tête. D'un violent coup d'épée avec sa main droite, elle décapita d'un coup sec le lépreux, ce qui fit projeter un filet de sang sur elle même. Le corps de Ryan, ainsi délesté de sa tête, s'écroula sur le sol. Océane regarda la tête de Ryan dans sa main, puis elle la balança au pied du jeune Riwan, tout en lui disant

Si tu deviens quelqu'un d'équilibré après avoir vu cela à ton jeune âge, j'en serai la première étonnée.


Puis elle se tourna vers le Baron


Baron, ma mission se termine ici. Dites à vos hommes de mettre le corps et la tête du lépreux dans le carrosse, puis brulez les une fois arrivé à votre château ou dans un autre endroit, mais à l'abri des regards. Je compte bien entendu sur votre discrétion et sur celle de vos hommes concernant cette affaire politique hautement importante pour la Provence et la Bretagne.

Turin. a écrit:
Je regardais effaré, la tête de Ryan rouler sur le sol, marmonnant dans ma barbe.

- C'était bien la peine de faire venir quelqu'un d'aussi loin pour faire un boulot pareil !

Je m'approchai de la sénéchale.

- N'ayez crainte, je saurai remplir ma part du contrat correctement, moi. Bon vent !

Je m'approchai de mes hommes.

- Trouvez-moi une branche bien droite, d'un demi-pouce de large et de deux pieds de long. Vous taillerez en pointe les deux extrémités.

Deux hommes se mirent en quête du bout de bois, le troisième restant là pour assurer ma protection.
Quelques minutes plus tard, les deux gardes revinrent avec le morceau de bois et me le donnèrent.


- Bien ! dis-je après avoir examiné l'objet que je rendis à celui qui me l'avait donné.
- Tu va l'enfoncer dans le corps de Ryan, par le cou. Suffisamment profond pour qu'il n'en reste qu'un demi-pied dehors. Ensuite tu plantera la tête dessus.

L'homme écarquilla les yeux puis se mit à genoux pour exécuter son œuvre. Dès qu'il eut terminé il s'éloigna et alla vomir dans un coin.
Je me baissai à mon tour et tranchai l'annulaire gauche de la main de Ryan que je mis dans une morceau d'étoffe.


- Maintenant, mettez-le dans le drap qui se trouve dans ma sacoche et chargez-le dans son carrosse. Après je ne veux plus en entendre parler.

ryan_atwood_the_oc a écrit:
(tsss t'aurais au moins pût répondre à ma déclaration d'amour.)


Lorsqu'il avait prit la décision de se jeter sur Turin il savait plus ou moins ce qui allait lui arriver.
La pointe de l'épée s'enfonca dans son épaule et lui arracha un cri de douleur. S'il put l'ettouffer, il ne put cacher le rictus qui l'accompagnait.

Ce n'etait jamais que son 2e combat. Lors de la bataille d'Angers il avait combattu pour la 1ere fois, mais n'avait pas était véritablement touchés.

Affaibli qu'il était, il ne put exercer la moindre résistance lorsque la connétable lui donna le coup de pied. Il s'écroula misérablement au sol.
L'épée sous la george, elle lui révéla tout.

Sa voix était tellement détaché qu'il la crut instinctivement.
Au fur et à mesure des révélations il ne ressentait plus sa douleur de lépaule, encore moins les démangeaisons de ses pustules. Il ne ressentait rien. Il avait juste envie de pleurer.

Pourquoi ? Il avait toujours défendu amal parmi ses (nombreux) détracteurs, l'avait toujours soutenus. Et ce dernier n'hésitait pas à le faire assassiner juste pour marier sa fille à un meilleur partie ?
Et le Marquis ? Qu'est ce qu'il venait faire là ? Il avait pourtant était un des plus ardents défenseurs de l'alliance avec la Provence...
Et son fils... Il l'aimait tant, lui aurait tout donné sur simple demande. Il en était si fier...

On lui donnait le choix de sa mort. Quel ironie.
Son fils venait de lui nier ce droit. Il n'arriva même pas à le haïr. Il songea un instant se retourner mais n'eut pas la force d'affronter ce regard. La haine des autres, du Duc de Retz à Turin, l'avait toujours fait souffrir.
Mais lire de la haine dans les yeux de son fils lorsque vous le regardez doit être au-delà de tout.

Sans qu'il le veuille, sa main s'enserra de l'épée pour la repousser. Eloigner cette mort, l'éloigner...

Il sentit qu'on attrapait ses cheveux, sa tête se releva. Il mourrait donc la tête haute. Il sourit. Il allait mourir au nom des intérêts de la Bretagne. Lui qui avait toujours cherché à défendre et à promouvoir les intérêts de son pays, allait voir sacrifier sa vie sur l'autel de l'Etat.
Au fond pouvait-il éspérer plus belle mort ? Qui a-t-il de plus beau que mourir pour son pays.

L'épée descendait inexorablement vers lui.
Il ferma les yeux, souriant toujours. Il se mit à repenser à ce qu'avait été sa vie.
*
Son arrivée sur la place publique d'abords. Les élections étaient proche et il avait de l'ambition. Il contacta un grand nombre d'élus de l'époque pour tenter de se faire admettre sur leurs listes. Il réussit. Naoned le pris parmi ses MIB en position non éligible. La campagne l'avait fait beaucoup souffrir. Des attaques profondes et personels. Il avait l'impression que toute la Bretagne s'etait mis à le haïr.
Après les élections, il commanca réellement sa carrière. Banque Bretonne, Bureau des Communiquants... Il rencontra des gens hauts placés et des simples bretons qui aimaient leurs pays. Il se fit des amis: Nelly, Tam, Alesius, Amal...
Puis de nouvelles élections arrivèrent. Cette fois, il se retrouva 2nd de la liste MIB et fut bien entendu élus, avec un scrore historique pour le MIB.
Amal le nomma proc alors qu'il n'avait jamais lu un seul passage du GC. En l'apprenant il s'enferma simplement dans la bibliothèque et dévora tout les ouvrages de droit. Il ne voulait pas mal faire son travail. Il avait peur de décevoir. Il s'amusa bien avec le piaf dans le tribunal. Belle époque. A l'issu du mandat, il fût fait Baron de Concoret par Amal.
Puis il se laissa convaincre par amal de lancer sa propre liste pour devenir Duc. Il sentait pourtant bien qu'il n'etait pas prêts, mais s'était laisser convaincre par son ambition. Il perdit les élections. Et se jura de ne plus jamais refaire l'erreur de laisser l'ambition dicter se vie.
Il s'occupa ensuite de son rôle de noble à la CH ainsi que du bureau des Communiquants qu'il dirigeait.
Il rencontra également celle qui deviendrait sa femme. Au début il pensait ne remplir que ses devoirs à l'égards de son suzerain. Puis il commenca a ressentir du plaisir à la fréquenter...avant d'en tomber éperdumment amoureux.
Il finit par l'épouser, après avoir arraché le consentement paternel.

Il sentit un frôlement d'air. L'épée ne devait plus être loin du cou.

Il se rappela se sa 1ere bataille. On était à Angers. Le GD momozien avait emmenés sa noblesse avec lui pour négocier. Les francais n'avait pas négocié, ils avaient foncé dans le tas.
Il avait combattu aux côtés des autres bretons, aux cotés des plus grands bretons. C'était la 1ere fois où il avait eu l'impression d'être aussi bon aussi utile qu'eux.
De retour en Bretagne il s'était lancé dans un vibrant( Razz ) discours pour remobiliser la noblesse.
Puis le piaf le pris sous son aile. Il lui fit découvrir en profondeur le droit, passa des heures et des heures à dépondre à ses incessantes questions. Il lui en était profondément recconnaissant.
Le piaf le fit même entrer au Conseil Grand-ducal.
Un instant il avait songé à refuser. Il savait bien qu'il ne devait cette entrée qu'à l'influence dagsitienne et non à ses propres mérites.
Mais il y alla pensant que mettre un peu de jeunesse parmi ce ramassis de vieillard ne pourrait qu'être utile et aider à de meileurs décisions.
Il fut nommé Intendant Grand-ducal. Il devait présider la Cour des Hermines... Le début de la chute.

Elle était proche... Le froid du métal le fit frissonner.

Il travailla dure, sans compter ses heures. Il dormait très peu. Il ne voyait même plus sa femme.
Il acquit l'estime de beaucoup... mais accentua la haine de quelques uns qui voyait leur influence refluer. Il tînt bon. Les insultes et menaces pleuvaient.
Le Grand-duc annula une de ces décision. Pourquoi ? Il avait eu beau tout analyser il ne voyait toujours pas d'erreur. Etait-ce simplement parce qu'il était aller à l'encontre de trop d'intérets ?
Le momozien lui renouvella sa confiance. Il continua, souffrant de plus en plus.
Une nuit en plein recomptage des votes il se découvrit des pustules. Laissant tout en plan il alla consulter des ouvrages.
Aucun doute: il avait la lèpre...
Il ne pouvait rester à un poste honorifique comme l'intendance, il ne pouvait même plus s'approcher de ceux qu'il aimaient. Il s'enfuit. Abandonner sa femme enceinte lui causa une douleur immense, mais il ne vit pas d'autres solutions.
Il resta au contact de la vie politique en se cachant sous les hailles d'un mendiant.

Il sentit l'épée entailler son cou. Il ouvrit les yeux, continuant de se souvenir.

Dri l'avait retrouvé un jour sur les chemins. Il été revenu. On avait besoin de lui pour débloquer un imbroglio juridique pour la succession Grand-ducal. Mais la Cj n'entendait pas lui faire de cadeaux. Il redevînt intendant mais sans aucun pouvoir. Retour inutile voir contre-productif.
Il poussa Poulet à monter une liste. Il le voulait Duc.
Beaucoup lui dirent que Cap était trop absent, qu'il serait donc mauvais.
Il finit par les croire à moitié. Sa décision était prise: si Cap était mauvais Duc, alors il le remplacerait.
Il n'en eu pas besoin.
Nommé Juge, il découvrit un travail ennuyeux et décevant.
Et puis un jour, à la suite de beaucoup de choses, il choisit de se retirer. Il renonca à ses terres et attendit avec impatience la fin du mandat pour aller mourir dans sa petite maison à Saint Brieuc.


La tête roula. La connétable l'avait balancé aux pieds de Riwan. Le sourire s'était figé et les yeux semblait regarder au loin.

Il ne ressentait plus rien, aucune douleur, ni physique ni mentale. Il nn'éprouvait plus aucune haine, aucune déception... aucun sentiment.
Il faisait bon, c'était agréable. Le Paradis solaire portait bien son nom.




*désolé pour le cliché Embarassed ... et pour la pavé. Si la vie de Ryan vous intéresse pas vous pouvez sauter le loooooooong passage. Mais vous ne connaitrait jamais ses sentiments profonds.


Et voilà c'était mon dernier post. Pour ceux qui se demande si je quitte les RR, je vais répondre ici: je pense pas. Je prend des vacances des RR pendant... un certain temps. Mais je pense revenir.
Et désolé de pas avoir pût citer tout le monde dans le post, j'ai mis que les morts/disparus pour pas faire de jaloux (bon y a aussi amal, dri et le piaf mais ca c'est passage obligé pour expliquer la vie de ryan)
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Driweg36




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MessageSujet: Re: [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood   [19 février 1456] La mort de Ryan Atwood Icon_minitimeSam 8 Mar - 7:30

Turin. a écrit:
Mes hommes "empaquetèrent" le cadavre délicatement, par crainte de décrocher la tête. Ils le firent glisser à l'intérieur du carrosse.

- Dégagez le chemin, qu'ils repartent au plus tôt !

L'arbre fût poussé sur le côté du chemin en quelques minutes. La voiture aux armes d'Anast reprit sa route, pour rentrer au bercail et annoncer la nouvelle.
Je mis ma main droite dans la poche de mon mantel et tâtai l'étoffe contenant le doigt arraché au mort. Je regardais le carrosse d'éloigner, perdu dans mes pensées. Lorsqu'il disparut dans un virage je rejoignis ma monture, suivi de ma garde.
Plus tard alors que nous étions arrivés au château, je m'enfermai dans mon bureau et pris une petite boîte en bois, finement ouvragée. Je l'ouvris et y déposais le doigt de Ryan dans son étoffe.

Riwan Nathan a écrit:
Lorsque la sénéchale refusa d'oublier la décapitation, je lui en voulut. Pour qui se prenait-elle celle là pour oser désobéir au futur fils (adoptif) de son Souverain ?
Je me promis qu'un jour je lui ferais payer. Mais il faudrait patienter et ne rien laisser transparaître.

Au moment où l'épée s'abattait sur mon père, je me détournais ne pouvant voir la décapitation.
Quand elle me lanca la tête à mes pieds, je croisa les yeux de Ryan.
Terrorisés, je me projeta en arrière me cognant au carosse. Et puis je sentis que j'allais déglutir alors je me mis à courir pour vomir un peu plus loin.

De loin, je vis les hommes de Turin embrocher le corps de mon père. Une fois le corps déposé dans le carosse, je revins. J'eu un instant d'hésitation.
Me retrouver dans le carosse au cotés de ce corps me faisait peur.
Mais je croisa le regard de Turin, et ne voulant pas lui paraître faible, je monta.

Le carosse s'ébranla. Durant le trajet, je me souvins du carnet que m'avait montré Ryan à l'aller.
Délicatement et en prenant bien soin de vérifier l'état de mes gants, je fouilla ses poches avant de le trouver.
Je l'ouvris et le lit.
Je décida de le garder, me contentant d'arracher la page du testament. J'arrachais aussi les pages de brouillon de ce qui devait être la lettre d'adieu du lépreux à sa femme, ma mère. Je lui donnerais, elle méritais bien ca.

Arrivés de nuit à Saint Brieuc dans la propriété de Ryan, le carosse s'arrêta. Après avoir vérifié que personne ne nous observait, Sonan, le cocher sourd et muet, m'ouvrit la porte. Je descendis sans un mot. Il savait ce qu'il avait à faire.

Il prit les draps et traîna le corps jusque dans le cerceuil. Puis il enfonca des clous pour le fermer définitivement.


Une fois ce travail finit, je m'enferma dans le bureau pour envoyer les divers lettres annoncant la nouvelle. Grand-duchesse, Duc, Conseil Ducal, amis bretons, amis étranger (notamment les normands)... Il y en avait des lettres à écrire. La dernière fut pour ma mère. J'avais repoussé au maximum le moment. J'etaits un peu triste de devoir lui annoncer une telle nouvelle.
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