Archives de Rennes et de la gargote
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 [Rp] Quelque part en Brocéliande...

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marquise66

marquise66


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MessageSujet: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:16

Sauvegarde du 26/09/2007 19:14:44
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=134081
Nombre de messages sauvegardés : 421
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L'esprit de la Forêt a écrit:
Il existerait quelque part en Brocéliande une clairière perdue dans la masse gigantesque d'arbres tous plus vieux les uns que les autres. Autrefois, l’endroit était le repère de nombreux voyageurs et de quelques druides. On entendait leurs chants loin dans la forêt.
Les saisons avaient passé. L’édifice caché du commun des mortels se délabra et seul un Esprit restait sur place, à contempler la nature en perpétuelle évolution. Entre temps, la mémoire des hommes oublia ce lieu de joie.

Isolé pendant bien des siècles, l’Esprit commença à trouver le temps long. Chaque année se répétait inlassablement. En cette période, les bourgeons et jeunes fleurs donnent à la clairière un florilège de couleurs époustouflant.

Iziledur, durant ses longs mois de retraite en Brocéliande, avait partagé avec l’Esprit la quiétude des lieux. Le Sage, père fondateur de la Bretagne, aida à reconstruire l’antique moulin perdu dans cette clairière.
Cela leur prit quelques semaines mais la patience de l'Esprit était à la hauteur de la ténacité d'Izi.

Récemment, l'Esprit avait eut envie de rompre sa solitude forestière suite au retour du seigneur d’Avalon à la civilisation. Celui-ci était depuis repassé, accompagné d'une noble dame à la chevelure de feu, mais ils ne seraient pas trop de deux pour faire revivre pleinement le moulin.
Aussi, l’Esprit entreprit un voyage loin de Brocéliande pour vagabonder dans les différents villages bretons avec l'espoir d'y rencontrer des curieux.



placé en post-it par anakin
Rowenda a écrit:
le jeune chevalier et membre de la wicca de Fougéres Rowenda, etait en train de lire un livre pour chercher un moyen de soigner ses blessures reçut en Normandie lorsqu'il sentit une espece de presence non loin.... il se dit que ce n'etait rien et reprit sa lecture
L'esprit de la Forêt a écrit:
Un endroit en Brocéliande commencait à sentir les premiers frémissements de la fête tandis que l'Esprit parcourait les campagnes et les ports de Bretagne.
Dans les villages, quelques rares bretons crurent apercevoir un vieil homme fugitivement. Parfois dans l'ombre d'un arbre majestueux, tantôt dans un recoin de taverne, l'individu appaissait comme dans un rêve...
Poledra a écrit:
Pol aimait plus que tout ne faire qu'un avec la nature... Ce voyage lui faisait le plus grand bien, elle pouvait enfin communier avec elle... Retrouver les sensations perdues, ressentir la vie en chaque être, chaque plante,... Les loups de la meute qu'elle menait l'accompagnaient... Chacun d'entre eux étaient respectueux de cette nature tant chérie qui avait tant souffert...

Apercevant un jeune homme dans une clairière, plongé dans un livre, elle fit attention à ne pas le déranger, continuant tout de même à ressentir tout ce qui était en ces lieux... Tout en souriant elle changea donc légèrement la direction de ses pas afin de ne point troubler sa lecture. Elle porta toute son attention à gagner au plus vite mais silencieusement le couvert des bois... Les loups qui l'accompagnaient sentant le désir de Pol de ne point troubler la quiétude de ces lieux se fondirent dans la nature sans laisser plus de traces...

Arrivée à l'orée, elle se retourna une dernière fois sur cet endroit si agréable... et ne put résister toutefois à l'envie d'y rester encore un peu... Elle s'y sentait su bien ; un bien-être l'envahissait totalement... Son corps fit mouvement vers un arbre au pied duquel elle s'assit, pensive, savourant cette osmose, cette perfection d'un instant... Le temps n'avait plus, non le temps n'avait pas d'importance...
L'esprit de la Forêt a écrit:
Brocéliande se réjouissait du retour de la vie dans ses bois. Une meute de loups passa tranquillement telles des ombres accompagnés d'une dame. Elle semblait quelque peu chagrinée mais l'ambiance de la forêt ne pouvait que la calmer.

L'Esprit s'éveillait à la Bretagne...
Poledra a écrit:
La jeune femme s'allongea au pied de l'arbre, sa chevelure couleur feuille morte contrastant avec l'émeraude de l'herbe... Une main sur son ventre, une autre sous la nuque, elle observait le ciel... fermant les yeux, elle se rappelait son enfance en ces lieux... la forêt où elle avait grandi, la forêt qui l'avait accueillie et lui avait offert une mère... Elle lui devait tant... Elle soupira se rappelant les jours heureux, jours d'innocence pendant lesquels elle jouait en ces lieux...

Etre ici, avoir retrouvé le chemin de sa patrie lui faisait du bien... Elle se rappelait encore les merveilles que ses yeux d'enfant lui avaient fait découvrir... Des merveilles dont elle ne pouvait parler... Repensant à cela elle s'apaisa... Son esprit tourmenté trouvait la paix comme à chaque fois qu'elle était en les bois... Ses compagnons aussi appréciaient la quiétude du lieu... Ils le reconnaissaient tout comme elle le reconnaissait en son âme...

Elle se releva alors doucement... Assise, totalement en paix avec elle-même, ses yeux dorés de louve parcoururent le paysage, l'imprégnant totalement de l'ambiance de ses lieux... Elle inspira une dernière fois l'air de ce lieu si pur... Puis elle se leva totalement... et reprit sa route suivie de ses compagnons, se promettant de revenir bientôt...
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit décida de rentrer en contact avec ces deux bretons, ainsi qu'un troisième réputé pour ses noms d'oiseaux...
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:17

Rowenda a écrit:
Row toujours a potasser a la recherche de son reméde, voit tout d'un coup les pages de son livre se tourner seule.... pourtant pas une brise alentour, il regarde une inscription apparait, il la lit puis ferme le livre avant de se laisser aller contre le tronc, meditant , puisant sa force en la grandeur et la beautée de l'arbre comme il aime a le faire, puis respirant il se leve avant de s'enfoncer plus avant dans la foret....
Poledra a écrit:
Alors qu'elle entre dans la forêt, une complainte s'éleva durant le trajet de Poledra. On eut dit un loup au premier abord, mais c'était plutôt un chant. Après quelques instants de concentration, la meneuse reconnut enfin les paroles. Elle suivit donc son instinct et laissa ses pas et son esprit libre de toute entrave guider ses pas... Elle ne cherche plus à continuer son chemin, mais à suivre ce qui la pousse... ce qui est en elle depuis longtemps et qui ne chercher qu'à retrouver le chemin de sa conscience... Elle va s'éveiller... ou plutôt s'éveiller à nouveau...

Tout en elle l'appelle à la renaissance et à un retour aux sources de sa personne... Elle, "l'Enfant des Loups", va redevenir ce qu'elle était, va retrouver ce qu'elle avait perdu... Elle suit le chant qu'elle entend et se laisse guider par celui-ci... ainsi que par son coeur... et par cette petite fille qu'elle était...
Tamuril a écrit:
De retour des plaines du nord et l'esprit plus au calme, Tamuril vit Sprid et Munenn se lancer dans un ballet aérien. L'odeur de l'humus tout proche s'infiltra suavement dans ses narines. Et d'étranges images troublèrent sa vision. Cela lui rappela sa Forêt natale. Mais celle-ci était différente. Aussi ancienne et mystérieuse mais d'une couleur et d'une lumière autres.
Il se souvint des discussions avec Maugis, son vieux Maistre de la Nature et se dit qu'il était dans un pays où vécurent les Anciens. Ces images étaient celles de Brocéliande. Maugis lui en avait parlé. Il savait aussi qu'au Manoir il était un lieu qui permettait d'y accéder. Il n'avait jamais osé y jeter plus qu'un coup d'oeil. Voilà longtemps qu'il n'y était allé.
En continuant sa longue route il se promit d'aller rendre visite à cette célèbre Forêt.
Poledra a écrit:
Poledra s'était laissée guider par son coeur, ses souvenirs enfouis... Elle avait laissé son âme la guider vers ces lieux qui la rappelaient depuis sa plus tendre enfance... Songe, réalité... ses questions qu'elles se posaient avant de revenir n'avaient plus d'importance... Elle l'avait enfin compris... Brocéliande revivait.... ou plutôt, Brocéliande vivait.... Et contrairement à ce que Pol pensait, Brocéliande n'avait jamais cessé d'être...

Elle était totalement apaisée maintenant... En ces lieux qui ne s'étaient ouvert qu'à elle... Elle avait aimé le regard doux de ce vieux personnage étrange... Elle avait senti son Amour immense... Elle avait écouté ses paroles muettes... Et elle l'avait enfin entendu, cet appel, ce chant qui ne demandait qu'à être écouté d'elle... et qu'elle avait tenté pourtant de repousser... Sachant désormais que c'était elle.... "L'Enfant des Loups" était de retour... Son innocence n'avait jamais été bafouée... Elle redevenait elle-même, s'offrant à Brocéliande, entièrement...

Elle ouvrit les yeux, semblant de réveiller mais s'éveillant en fait complètement à ce qui s'offrait à elle... et se découvrit au centre d’une clairière où quelques bâtiments en bois longaient un étang.
Rowenda a écrit:
Aprés une rencontre on ne peut plus insolite, Row se reveille dans un lieu etrange, une belle batisse bordant un etang, il voit aussi une femme qui se trouve là, puis regardant sa blessure au cote la trouve en bonne voie de guerison, voir même en bien meilleur etat qu'il n'oserait l'imagnier, il se releve et se dirige vers cette femme regardant le lieux qui les entourent

Bonjour mademoiselle, je me presente Rowenda de Pontblanc, savez vous où...où nous nous trouvons ?
L'esprit de la Forêt a écrit:
Depuis quelques temps, il se matérialisait en vieillard, soit dans les villages bretons quand il déambulait, soit aux bretons qui avaient pénétrés dans l'antique Brocéliande.
Le chemin est long mais l'Esprit veille à aider le curieux jusqu'à la clairière...

Quelque part en Brocéliande, le Val sans retour
mat a écrit:
Le château de Bretagne, mis à part sa cave, provoquait des maux de tête à Mat. Toutes ces personnes qui s'agitaient dans tous les sens ne prenaient qu'à peine 5 minutes pour s'arreter boire un verre, un scandale!
Après avoir assisté à un semblant de négociation, il s'était remit en route pour Saint-Pol dé Léon, le coeur en suspend dans l'appréhension de revoir Aliéniore.

Son chemin passait par la forêt de Brocéliande où un vieil ami l'avait invité durant sa retraite, il y aurait là-bas de quoi boire bien plus qu'un simple chouchen... Mat en aurait le gosier net, et puis, c'était sa route après tout... Dans sa précipitation, il avait mal sanglé les gourdes de réserve et se retrouvait à sec pour traverser la Bretagne et la forêt...
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:24

Poledra a écrit:
Pol reconnut en ce jeune homme celui qu'elle n'avait voulu troubler dans sa lecture... Elle s'inclina devant lui en un salut léger et d'une voix douce lui murmura, ne voulant troubler la quiétude de ce lieu :

Demat Messire Rowenda de Pontblanc.... Je me nomme Poledra... mais vous pouvez m'appeler Pol...
Je pense, mais je ne saurais l'affirmer, que nous sommes au coeur même de Brocéliande... Je crois que la forêt et tous les êtres qui vivent en elle ont choisi de nous ouvrir ce coeur, et nous pensent dignes de confiance et prêts pour cet Amour qui nous est offert... Je suis très émue de retrouver des sentiments que je croyais perdus...


Pol, tout en parlant, observait le jeune homme, plongeant ses yeux dorés en les siens d'une manière franche assez déroutante... Puis elle fit parcourir son regard sur la nature alentour... s'abreuvant des sensations qui la parcouraient, s'imprégnant de la félicité qui résidait en ces lieux... Elle réalisa alors que ses frères loups n'étaient pas là, mais ne s'en inquiéta pas... Une douce chaleur l'enveloppait, comme une bulle de douceur et de bien-être qui l'entourait...
Tamuril a écrit:
Après avoir chevauché toute la journée Tamuril pensa à préparer un bivouac. Il s'enfonca légèrement sous les feuillus et trouva un petit coin près d'un ruisseau. En allant chercher du bois mort il rencontra un étrange vieillard. Celui-ci parraissait fatigué alors Tamuril l'invita à se reposer près du feu.
Ils se retrouvèrent à deviser de choses et d'autres. Lorsque le vieillard lui dit :

- Vous parraissez préoccupé jeune homme ?
- Ce n'est rien l'ami. La fatigue sans doute.
- Tenez j'ai là de quoi vous aider.
Il sortit de ses habits un flacon contenant un liquide ambré. Il l'ouvrit et en offrit à Tamuril avec un signe des sourcils et un sourire enchanteur. Tamuril remercia le vieillard et porta un toast avant de boire. Le vieil homme fredonnait une étrange mélopée faite de vieux mots qui s'envolaient dans la nuit tombante. Les ombres dansaient et l'air se faisait plus frais. La torpeur s'empara de Tamuril et les songes revinrent avec plus de clarté.
Tamuril se retrouva aux abords d'une clairière. Au loin il aperçut des bâtiment et le miroitement d'un étang. Il se dirigea vers eux.
Bawika a écrit:
Bawika faisait route pour rentrer chez elle avec un groupe de vannetais. Se retournant pour dire quelque chose à son mari, elle s'aperçut qu'il n'était plus là. Elle prévint ses compagnons qu'elle partait à sa recherche et prit un autre chemin. Suivant son instinct, elle avançait, observant autour d'elle, écoutant les bruits de la nature. Etrangement, elle n'avait pas l'impression d'avancer au hasard, mais d'être guidée par quelque chose d'indéfinissable. Elle finit par arriver aux abords d'une forêt. Elle s'arrêta quelques instants, puis entra...
Dartemis a écrit:
Les récents événements qui étaient arrivés à Dartemis avait bouleversé la vie de la jeune femme.
Elle se sentait seule, désabusée et perdue dans les méandres de ses douloureux souvenirs.
Elle avait quitté le village pour ne pas subir le regard et les questions des habitants.

Le crépuscule de cette journée ensoleillée de Printemps touchait à sa fin. En pénétrant dans la forêt à la fois calme et effrayante de Brest, un frisson glacial parcouru Dartemis de tout son être.
Elle venait de se rendre compte qu'elle se sentait plus sereine parmi les êtres des bois que parmi ces semblables.

L'histoire que la vieille femme lui avait raconté à Saint Pol de Léon parlait de jeunes gens qui vivaient isolés au plus profond de la forêt. Elle se sentait si proche d'eux maintenant, et doucement, elle commençait à comprendre ses origines.
L'enfant que le chevalier sombre emmena avec lui après avoir pénétré dans les bois, cet enfant était sans doute celui de ce mystérieux couple.
Elle s'arrêta un instant, une jeune colombe blessé meurtri à la patte sautillait au pied d'un majestueux chêne blanc:

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Colombe
*Cette enfant, j'en suis sure maintenant, c'était moi!*,
Son visage avait pris la marque de la vérité et de la détermination. Elle était décidé à découvrir les raisons de son enlèvement.
Elle s'avança vers le frêle oiseau, le prit délicatement dans ses mains, et lui fit un doux baiser sur la tête. Elle le soignerait dans sa masure,ces modestes connaissances en herboristerie lui seront sans doute d’un grand secours.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:26

L'esprit de la Forêt a écrit:
Les bretons affluaient de divers horizons en Brocéliande.
Il y avait là des vannetais et des brestois notamment, à croire que l'air du large commencait à les balayer vers l'intéieur des terres. L'Esprit ne pouvait que s'en réjouir.
La clairière revivait doucement, au rythme des arrivées. Laissant les bretons s'imprégner du lieu en toute quiétude, l'Esprit repartit en vadrouille à travers la forêt.
Un homme d'un certain âge était en admiration devant le réveil d'un papillon, il sentait l'alcool à plusieurs pieds et ses habits montraient clairement qu'il voyageait depuis un moment.
Plus à l'Ouest, une femme marchait à la recherche de ses origines. Peut-être l'Esprit pourra éclairer sa route, mais il lui fallait en savoir plus.
Enfin, quelques heures après le passage de son mari, une dame suivait instinctivement la piste encore fraîche du druide.
L'Esprit continua à observer ces bretons quelques temps...
mat a écrit:
Le manque de chouchen dans ses veines provoquait des hallucinations au ducaillon. Le voilà qu'il croit voir une fée alors que ce n'est qu'un simple papillon aux ailes multicolores.
Après un effort particulièrement intense, Mat quitta sa contemplation pour reprendre son chemin vers Saint-Pol à travers la forêt.
Dartemis a écrit:
La jeune Dartemis marchait hors du temps, poussée par un sentiment de sérénité et de béatitude.
Elle avançait en Brocéliande, derrière elle, les soucis de Brest s'estompaient et un lieu loin de la bêtise humaine s'apprêtait à l'accueillir.


La colombe veillera sur elle, car vaste est la forêt, mais l'Esprit saura montrer le chemin jusqu'à son antre.

La forêt lui paraissait si familière, il lui semblait que toute sa vie elle avait cherché ce lieu et les Esprits qui l’habitaient.
La colombe meurtrie commencait à reprendre des forces. Dartemis lui avait préparé un remède à base de Sauge officinale. Il lui semblait que cet être frêle et vulnérable était bien plus pour elle qu’un simple oiseau de la forêt.

Lorsque ses jambes furent trop lourdes pour la porter plus loin, la jeune femme pénétra dans une clairière lumineuse et assez vaste pour laisser pénetrer les rayons de la pleine lune. Elle s’assit sur un rocher visible grâce à la lumière de l’astre de la nuit et déposa la colombe à ses côtés. Elle se sentait bien dans cet endroits pourtant inconnu.
Elle ne savait pas depuis combien de temps elle marchait ainsi à travers les bois, mais les arbres, les buissons ne lui étaient pas familiers. Elle s’était perdue, pourtant elle ne ressentait ni peur ni angoisse.
Le calme et le silence lui permettait d’observer la vie nocturne qui prenait l’avantage sur les êtres du jour.
anakin41 a écrit:
Se remettant doucement de ses blessures et de son emprisonnement, Anakin pris le chemin de la forêt. Cet endroit, il l’affectionnait tout particulièrement. Il savait que cette promenade lui ferait le plus grand bien.
Que le calme et la sérénité qui régnait en ces bois lui redonneraient force et vitalité.
Cela faisait un moment déjà qu’il parcourait ce sentier oublié, plusieurs heures lui semblait il.
Il avait sans doute présumé de ses forces et sa fatigue le rattrapait. Et puisqu’il avait promis de se reposer…
Il s’assied contre un arbre et s’endormi… juste un moment…
Poledra a écrit:
Une louve blanche accompagnée de deux louveteaux arriva doucement auprès du jeune homme... Une sorte de tendresse dans le regard... Elle s'allongea à ses côtés et posa sa tête sur sa cuisse... Veillant sur son repos alors que sa progéniture jouait non loin... Elle sentait qu'elle devait veiller sur cet homme... il avait été blessé elle le sentait également... Mais il y avait quelque chose en lui... Elle ne savait quoi... Elle devait juste rester à ses côtés et veiller sur lui...
Dartemis a écrit:
L'air frais et pure de la clairière redonna des forces à Dartemis. Après quelques heures de reflexion, elle décida de reprendre le chemin, à la recherche de ses origines. L'astre du jour commencait à s'éveiller.
Après de longues heures de marche, Dartemis se reposa quelques instants à la lumière d'une modeste clairière. Elle posa la colombe à ses cotés, puis, subtilement et sans que la jeune femme ne s'en rende compte, le sommeil la gagna et elle s'endormit sur un lit de mousse encore humidifié par la rosée du matin.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:27

Bawika a écrit:
La forêt semblait ancienne, les grands arbres parmi lesquels avançait Bawika paraissaient être là depuis des siècles, et leur feuillage cachait la lumière du soleil. Bawika avait grandi au bord de la mer, au rythme des marées et au bruit des vagues, elle s'était rarement aventurée dans les bois avant son arrivée en Bretagne. Pourtant elle se sentait à l’aise dans cette forêt… Des chants d’oiseaux lui firent lever la tête. Un couple de pinsons volait au-dessus d’elle, comme pour l’accueillir dans leur domaine. Sur ce bon présage, Bawika poursuivit sa route en espérant retrouver rapidement la trace de son mari. Elle entendit soudain un drôle de bruit. C’était son estomac. Elle s’arrêta alors pour manger un morceau. Les pinsons l’avaient suivie et se posèrent sur la branche d’un arbre un peu plus loin. Elle leur envoya quelques miettes de pain afin de partager son repas avec eux et, tout en continuant à manger, les observa picorer.
L'esprit de la Forêt a écrit:
Brocéliande aimait ce début d'effervescence en forêt, le premier tonneau consommé fut remplacé aussitôt.
Les bretons entraient désormais de toute part dans l'épaisseur des bois, le vent rapportait à l'Esprit toutes leurs odeurs distinctives. D'aillleurs l'une d'elle surprit celui-ci, on eut dit que cet homme sentait le renfermé, comme si on l'avait mit dans une tiare et laissé mariner quelques temps.
Erdraug a écrit:
La Lune laissait nonchalamment glisser ses rayons à travers le feuillage des chênes de Brocéliande. Sous la frondaison, le son de sabots retentissait avec douceur sur un chemin d’un rouge profond. Un détour permit de voir un cavalier portant avec fierté une armure aux reflets argentés. Son visage encadré de tatouages rituels reflétait la tristesse d’un monde et celle d’un élève ayant perdu son maître. Ses yeux emprunt néanmoins de détermination se posèrent sur l’épée qui trônait à sa ceinture.

"Anornim, cela fait bien longtemps que nous parcourons notre destin ensemble mais les épreuves qui nous attendent rangeront au rang d’essai ce que nous avons pu vivre "

Erdraug avançait sur le chemin et pris à droite devant la grosse pierre rouge afin de rejoindre le grand des ans. Il avait besoin de la sagesse de cet arbre pour connaitre le chemin qui était le sien.
Il se retourna sur sa selle afin d’apercevoir Daeceleb et Tindomir, les deux loups qui étaient aussi ses meilleurs amis. Eux aussi avaient traversés maintes épreuves et leur retour en Brocéliande les imprégnait de mélancolie.


"Mes amis, nous revoilà si proche de chez nous et pourtant si loin. Je ne vous remercierai jamais assez d’avoir accepté de me suivre lors de ma traversée à Barenton, seul je ne serais jamais arrivé à faire la tache qui m’incombe"

Les loups jappèrent en réponse avant de disparaitre dans les sous-bois. Erdraug n’osait penser à son monde qu’il ne pourrait revoir, à son sacrifice pour son peuple. Les vents l’avaient dorénavant porté vers d’autres taches et il s’en acquitterait.

Au loin, la fumée du bucher funéraire du chevalier Sazuke s’éteignait.


[HRP] si vous aimez les légendes de Brocéliandes, je vous conseille d'aller voir ici

"http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=112838, j'ai en effet essayé d'en conter quelques unes en dévelloppant un background très en rapport avec cette forêt. J'espère pouvoir continuer ceci parmi vous. [/HRP]
anakin41 a écrit:
Dans son rêve, sans que ses yeux s’ouvrent, sans même que sommeil s’estompe, ses doigts rencontrèrent le doux pelage de la louve.
Il avait senti sa présence, il avait senti leurs présences.
Ils protégeaient son repos aujourd’hui.

Il savait et avait toujours su que les loups l’accompagnaient et avait toujours accompagnés ses pas, qu’importe où ceux-ci le menaient.
Continuant de caresser le pelage de la louve, il percevait le bruit des louveteaux, non loin.

Cela le rassurait et son sommeil n’en était que plus réparateur.
Mais il se passait autre chose en lui, comme si le vent l’avais prit dans ses bras et l’emmenait pour un voyage mystérieux.

Il parcourait la forêt, dansant avec le vent dans les branchages de l’arbre qui le soutenait, écoutant ses murmures fait d’un langage qu’il ne comprenait pas mais qu’il savait bienfaisant
mat a écrit:
Se sachant ni perdu ni bourré, le ducaillon se sentait bien dans cette immensité boisée.
Au détour d'un petit sentier, il rencontra un vieillard au sourire coloré.
Peu farouche devant les inconnus, le ducaillon s'y sent le bienvenu,
Aussi pour ne point l'offusquer, Mat accepte son hospitalité,
Surtout que posé à ses pieds, attendait un tonnelet à déguster...
Bawika a écrit:
Le repas avait redonné des forces à Bawika et elle repartit. Elle commençait à être inquiète pour son mari. Elle accéléra le pas et finit par apercevoir quelqu’un au loin. Elle décida de s’approcher : peut-être que cette personne avait vu Tamuril ? Il s’agissait d’un vieil homme, assis sur une souche. La vue d’un tonneau de chouchen à ses pieds la rassura : cela ne pouvait pas être une mauvaise personne… Immobile, il semblait plongé dans une profonde méditation, à moins qu’il ne soit simplement endormi. Bawika n’osait troubler sa quiétude, mais l’homme releva soudain la tête et commença à lui parler. Elle n’eut même pas le temps de lui demander s’il avait vu son mari, que le vieil homme lui servit une louche de chouchen, en l’assurant que grâce à cela, elle trouverait ce qu’elle cherchait. Méfiante, Bawika se demanda ce qu’il voulait dire par là. Mais elle avait aussi fort soif, et du chouchen pour retrouver le sieur de la Chouch’tronnerie, quoi de plus logique ? Elle remercia donc le vieil homme et but d’une traite. Elle qui avait pourtant l’habitude de boire se sentit aussitôt ivre. Elle salua le vieillard et fit quelques pas pour s’éloigner. La forêt tanguait autour d’elle, sa tête lui semblait lourde… Elle s’allongea derrière un buisson en attendant que cela passe et s’endormit. A son réveil, elle ne reconnut pas l’endroit : elle se trouvait à présent dans une clairière. Elle se releva, fit quelques pas pour vérifier qu’elle avait bien retrouvé ses esprits. Un étang bordait la clairière, des bâtiments étaient à côté. Son mari se trouvait-il là?
L'esprit de la Forêt a écrit:
La nature laissait à présent libre cours aux couleurs. La guerre aux portes de Bretagne passait son chemin, quelques colombes de Brocéliande chantèrent à nouveau, quand de nouveaux curieux s’aventurèrent sur le chemin.
La clairière, baignée d’une lumière printanière, voyait venir chaque jour de nouveaux arrivants. Un couple d’hermines s’amusait des tenus de chacun. L’un portait les tons verts et marrons de Fougères, d’autres portaient plus sur le gris clair des falaises. Les deus résidents de la clairière furent pourtant un peu inquiet de la présence d’une meute de loups étrangère au domaine qui restait tapie dans l’ombre des arbres.

Caché à la vue du commun des mortels, le vieux moulin rénové s’enivrait de ces visites. La présence en ses murs de Nathan et Iziledur (dit IZI) était des plus appréciable. Le seigneur d’Avalon connaissait bien l’endroit, il était un peu comme chez lui ici. La Reyne bretonne faisait frémir de jalousie la moindre petite ride des pierres. Mais l’Esprit connaissait l’adage, lui qui n’avait pas rit autant depuis tant de siècles, voulait apporter au moulin
un léger brin de folie.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:28

La blanche colombe a écrit:
Dans la pénombre de la forêt de Brocéliande,
Un chevalier goutait au calme et la tranquilité des sous-bois.

Une blanche colombe, réveillée par le bruit, pourtant discret, des sabots du fidèle destrier, vola vers celui qui portait le nom d'Erdraug.

Elle sentait une grande tristesse enfouit au plus profond de ce coeur meurtri et courageux.
Délicatement, elle vint se poser sur son épaule et commenca à roucouler une mélodie emplie de tristesse et de mélancolie...
Poledra a écrit:
La louve qui veillait sur le sommeil du jeune homme continuait d'observer ses louveteaux lorsqu'une odeur, un bruit lui firent dresser la tête... Cette odeur elle la connaissait.. Il était là... Elle attendit patiemment qu'il se décide...

Un grand loup noir sortit des buissons où les autres membres de sa meute attendaient le retour de celle qui les protégeait, s'inclinant respectueusemment sur le passage de leur chef. Il s'approcha de sa compagne et vint se porter à ses côtés... leurs museaux s'effleurèrent alors que les louveteaux venaient souhaiter la bienvenue à leur père...

Le chef de la meute se coucha aux côtés de sa compagne et commença à veiller lui aussi sur le sommeil de celui au côté duquel il avait combattu...

Les loups restèrent donc ainsi... calmes dans cette forêt qui ne leur était pas totalement étragènre... et qui avait vu "naître" certains d'entre eux... Ils n'auraient pu troubler la quiétude des lieux...
anakin41 a écrit:
Anakin ouvrit les yeux doucement et s’assied dans l’herbe tendre et verte.
Il regarda autour de lui mais ne reconnaissait pas l’endroit où il se trouvait.
Il se leva, il allait bien, même sa maigre fortune se trouvait toujours dans sa poche.

Qui était cet homme et qu’avait il pu ajouté dans son si bon chouchenn pour le rendre si…

Il s’approcha du bord de l’eau et y regarda son reflet
L’eau était claire et limpide. Il mit ses mains dans l’eau et se les passa sur le visage puis recommença mais cette fois-ci pour boire cette eau si fraîche.
Il se redressa et essuya ses mains sur ses braies.

Il entreprit d’explorer les environs afin d’en apprendre un peu plus sur cette endroit si calme mais si étrange en même temps.
Sans vraiment en comprendre la raison, il se sentait observé et bien qu’il ait observé attentivement les lieux, il ne voyait pas âme qui vive.


Peut être par la louve… Se dit il, mais cela m’étonne, elle serait sans doute venue à ma rencontre.
Peut être ce vieil homme alors, qui m’avait sans l’ombre d’un doute, fait boire une quelconque potion dans son chouchenn…
Mais comment avait il pu faire pour me transporter jusqu’ici.


Il approcha de la première construction et appela…
Il y a quelqu’un ???
morgove1 a écrit:

Autrefois l'idée de traverser le Val Sans Retour l'avait toujours secèretement hanté. Maintenant qu'il était a ses portes, Morgove n'en éprouvait plus l'intimidation que les légendes de cet endroit lui inspiraient étant plus jeune. Peut-être était-ce du aux centaines de sentiments contradictoires qui animaient son coeur.

Il s'avança au milieu des arbres qui bordaient la vallée. Le contacte de ses chausses sur le sable fin du sentier chantait délicatement à ses oreilles. Comme toujours, il était équipé de sa besace avec ses instruments. L'air était fraise ce matin de printemps. Déjà les esprits de Brocéliande étaient évéillés. Il les sentait, et cela le rendait heureux.


Avec un peu de chance on pourrait même voir des fées
Cette pensée le fit sourire

Les rayons du soleil filtraient parmi les arbres, et une douce lumière baignait le Val. Qui aurait cru que, comme le disaient les anciens, cet endroit pourvait être maudit. Les oiseaux y chantaient le passage du temps, et une foule de parfums assayaient le nez du misicien.

Au bout de quelques minutes d'une marche silencieuse, il arriva a l'endroit qu'il cherchait : le Mirroir aux Fées. Il s'arreta face au lac et sourrit. Cet endroit était d'une telle tranquilité. C'était exactement ce dont il avait besoin après les évènements de la veille. Il respira profondément, puis sassit au pied d'un majestueux saule dont les branches semblaient puiser l'eau du lac.

De sa besace il sortit une flûte irlandaise et se mit a jouer l'ecossais "Amazing Grace". N'était-ce pas celui qui refletait le mieux ses sentiments en ce moment?


"Incroyable puissance qui sauva une âme en peine comme je l'étais"

Elle lui avait dit qu'elle trouvait le morceau très émouvant. Cela lui avait réchauffé le coeur. Surtout venant d'elle. Il s'interrompit; baissa sa flûte et se mit à reflechir. Tant de choses assaillaient son esprit.

Puis il reporta la flûte à ses lèvres et entonna l'air "Celtic Médiéval" qui berçait toujours son esprit sans qu'il puisse se souvenir où il l'avait entendu la première fois. Il aimait cet air car il était à la fois gai et doux; parcequ'il prêtait à la danse et au repos; parceque malgré tout il se sentait bien en le jouant.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:28

L'esprit de la Forêt a écrit:
La douce mélodie perturba un renard devant un mulot, le chassé en profita pour s'enfuir.
Ailleurs, encore un humain en présence de loups. Quelqu'un leur dira bien un jour que sont des chiens...
L'Esprit attendra encore un peu avant de se manifester.

A la clairière, un homme aux cicatrices venait d'arrivé dans ce lieu étrange et fascinant. C'était un de ses hommes qui avaient combattu pour défendre la Bretagne. Ce séjour en forêt lui changera les idées.
Erdraug a écrit:
Erdraug arriva auprès du grand des âges. Il le contempla un instant avant de mettre pied à terre.
Les deux loups le suivirent quand il s'approcha du vieux chêne de Pontus. Les fées purent voir Erdraug s'incliner avant de déposer Anornim au creux d'un noeud de ses racines.
Erdraug s'assit ensuite dans les bras du vieux guide.


"Me revoilà, grand parmi tous, me revoilà âme et mémoire de la forêt. Enfin je peux m'étendre et me reposer car tu es là pour tous nous protéger."




Erdraug sorti sa flutte traversière qu'il n'avait pu utiliser depuis le début de la guerre. Il se retrouvait enfin chez lui et se mit à jouer un air. Une voix s'éleva dans la forêt, comme pousser par les doux vents de l'espoir



"J'ai parcouru les plaines et les montagnes
Et chevauché sans m'arrêter
J'ai traversé les rivières et les campagnes
Et en tout temps levé mon épée.

Vois mon père le retour du guerrier
Vois ma soeur les blessures du brave
Vois mon frère le guide tant espéré
Vois ma mère les larmes qui en ton coeur se gravent."

Erdraug leva les yeux vers le ciel et fut heureux de voir encore planer la colombe de la paix sur la Bretagne
La blanche colombe a écrit:
La colombe que Erdraug observait dans le ciel, portait un rameau d'olivier, dont les feuilles brillaient à la lumière de l'astre du jour.
Elle vola encore quelques minutes, puis elle se rendit sur la branche la plus basse du grand des âges.

Elle murmura à Erdraug:
*Mon ami, la forêt est heureuse de ton retour,
Les épreuves que tu as du affronter,
Ont encore grandi tes blessures,
Nous sommes là pour te guider,
Bienvenue chez toi...*

Puis elle s'envola, laissa échapper de son bec le rameau d'olivier et disparut dans le feuillage de Brocéliande...
Yannochkedar a écrit:
Revenant des sanglants champs de bataille le soldat trouva Brocéliande sur son chemin.
Au crépuscule, il pénétra dans l'épaisse forêt par une piste d'animaux sauvages.

L'aurore le vit ressortir à l'autre extrémité de la forêt et rentrer tranquillement à Brest, chez les siens.
L'esprit de la Forêt a écrit:
De nouveaux voyageurs parcouraient les arbres de Brocéliande.
L'Esprit observa leur comportement avec Nature, et sonda leur coeur n'y trouvant que peu de noir.
Le militaire ne s'attarda guère dans la forêt pressé de retrouver sa chaumière, mais deux autre bretons semblaient plus à même de connaître le lieu caché.
Yannochkedar a écrit:
Le soldat, parvenu à quelques lieues, au sommet d'une colline s'arréta, se retourna et laissa errer son regard sur la forêt au loin. Il s'était souvenu d'un conte des temps anciens dans lequel un vieux mage présentait sa main ouverte à de jeunes gens postulant pour être apprentis auprès de lui. Il leur demanda : "Quel doigt possède la puissance ?" Ils échouèrent tous, aucun d'entre eux n'ayant proposé un de ses propres doigts.
Peut-être fallait-il que le soldat dû passer une nuit en Brocéliande pour découvrir que le lieu sublime qu'il cherchait était caché au fond de lui-même.
Il sortit sa gourde, s'envoya une longue rasade de chouchenn, et reprit sa route.
morgove1 a écrit:
Parce que des travaux aux champs l’avaient retenus ce matin, il n’avait pas eu le temps de se rendre en forêt de Paimpont. Pourtant c’était plus fort que lui, il fallait qu’il fasse un tour. Depuis qu’il avait redécouvert cet endroit, il était devenu pour lui comme un retour aux sources. Quelles sources ? Il n’en savait rien. Mais Brocéliande lui paraissait si familier qu’il doutait que les seuls connaissances qu’il avait de l’endroit ne lui parviennent que des légendes contées par l’Ancien lorsqu’il était plus jeune. C’était comme si la forêt l’appelait. Comme s’il partageait une essence commune avec les lieux.

Son visage tuméfié et surtout son nez cassé ne le faisaient pratiquement plus souffrir. Cela était particulièrement dus aux soins qu’elle lui avait prodigué la veille. Sûrement aussi à ce qu’il avait éprouvé cette nuit. A ces seules pensées son cœur battait plus fort. Ils avaient parlé de tant de choses. Ce qu’elle avait semé dans son esprit semblait germer comme le froment en été.

Ce jour il avait décidé de pousser jusqu'à Barenton pour se ressourcer à la fontaine. Après tout il avait le temps. Les tavernes étant fermées à Fougère l’occasion de boire avec des amis ne se présentait pas pour l’instant. Il marcha longtemps entre les arbres. La journée commençait déjà à s’assombrir. Lorsqu’il arriva a la fontaine, il s’agenouilla et se pencha au dessus de l’eau. Il faisait bien trop sombre pour qu’il réussisse a y voir son propre reflet, mais ce n’était pas ce qu’il cherchait. Comme il s’y attendait, de petites bulles partant du fond de la fontaine vinrent crever la surface. Les fées étaient présentes. Il sourit, puis recula, alla, comme la veille s’asseoir au pied d’un arbre, et sortit sa flûte de son sac.

Jouer lui était presque devenu pénible tant la douleur était forte lorsqu’il commençait. Cependant il ne pouvait s’en empêcher. Pas avec le cœur aussi léger et plein de bonheur. Il fallait qu’il joue, il fallait qu’il exprime à la forêt ce qu’il ressentait ce soir là. Il s’adossa contre le tronc et se mit a jouer cet air Celtic Medieval qu’elle semblait apprécier presque autant que lui.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:29

La blanche colombe a écrit:
L'air de Morgove raisonnait à travers les sous-bois de Brocéliande.
La blanche colombe venait de quitter Erdraug et le Grand des ans,
D'autres âmes perdues parcouraient la forêt,
Elle entendit le son mélodieux de la flûte du musicien,
Elle était comme attirer par ses notes presque magiques...

En arrivant à Barenton,
Un homme était adossé à un arbre,
Elle se laissa porté par les vents au dessus de sa tête,
Profitant de ce moment harmonieux où la musique des hommes se confondait avec les bruits de la nature,
puis elle alla se poser devant lui,
un rameau d'olivier dans le bec,
et resta là, immobile, mais le regard brillant tel une jeune femme passionnée par l'art du Breton,
Erdraug a écrit:
Erdraug cessa de jouer son air alors que les vents mettaient fin à leur hymne pour entendre la musique montant de Barenton.
Tout en cet endroit inspirait la quiétude et pourtant Erdraug pouvait sentir l'inquiétude de la forêt.
Le temps s'écoulait emportant avec lui les légendes et Erdraug était mieux placé que quiconque poru savoir que la protection de son peuple passait par des sacrifices.

Alors que la tristesse l'envahit, une feuille se posa délicatement sur son épaule.
Erdraug se releva et se retourna vers Pontus en ramassant Anornim.


"Merci de ton soutien père parmi les pères, il est de nouveau temps de brandir mno épée pour la forêt. Fou que j'étais d'espérer la paix alors que je ne suis que le gardien de la fontaine, luttant éternellement pour le destin du peuple-fée!"

Erdraug salua le chêne sacré de son épée puis monta en selle avant de redescendre sous la cathédrale de verdure la pente qui menait non loin de Barenton.
Un nouvel espoir brillait en lui: celui de pouvir assumer son rôle malgré son sacrifice!
morgove1 a écrit:
Cela lui avait paru ressembler a un bruissement d’ailes

Tout en continuant de jouer, le jeune musicien ouvrit les yeux et leva son regard de sur sa flûte. Là, a peine quelques mettre devant lui se tenait une colombe. Son plumage était d’une blancheur a couper le souffle. Son regard exprimait la paix intérieur, la douceur, la perfection.

Elle était immobile et elle semblait le regarder, lui transmettant un sentiment d’harmonie et de tranquillité. Quelque chose semblait briller dans son bec. Une branche d’un arbre que Morgove ne connaissait pas comme appartenant a Brocéliande. Pourtant il lui semblait bien en avoir déjà vu au cours de sa vie. Un olivier, c’était cela. Un rameau d’olivier. Comment il connaissait cet arbre, il ne le savait, mais il était sur de lui .La blanche colombe venait-elle lui apporter une quelconque information sur son passé ? Quelle importance cela pouvait il avoir ?

Il se sentait heureux, en paix, chez lui. Peut-être aurait-il de bonheur de la revoir ce soir lorsqu’il rentrerait à Fougère. Rien ne pouvait rendre son cœur aussi léger que sa présence. Tout en regardant le magnifique oiseau, il continua de jouer, accélérant le rythme de sa musique comme pour diffuser sa joie d’être à toute la forêt.
morgove1 a écrit:
Le lendemain encore il se présentait à nouveau...

Le Val sans retour, le miroir au fées, la fontaine de Barenton... tous des lieux aussi mythiques. Aujourd'hui il en voulait un autre... le trône de Merlin.

Pour cela il fallait grimper, alors c'est ce qu'il fit. Il marchait, puis s'aidait de bâtons pour l'ascension au-dessus du Val sans retour. Ce fut moins long que pour arriver à Barenton. Au bout de quelques minutes après son arrivée dans la forêt, il avait atteint son objectif : le haut plateau ou s'étendait une chaîne de rochers d'environ un mètre de haut. A bien le regarder, on pouvait aisément croire de ce simple ensemble de pierres qu'il s'agissait en fait d'un dragon couché sur le flanc donc seul le dos était apparent. Un leviathan pétrifié par les ages, donc même la respiration était devenue imperceptible.



Oserai-je? se demanda le musicien.

Apres une hésitation qui se dura qu'une fraction de seconde, il respira un grand coup puis s'approcha du rocher jusqu'a y poser les mains. Là, il y avait une dépréciation au niveau de la pierre, juste assez grande pour asseoir un homme, et assez haute pour que celui ci s'y tienne parfaitement a l'aise : le trône de Merlin.

Morgove y posa tout d'abord les mains, comme pour tâter de la fermeté de la matière, et presque pour s'assurer que le béhémot n'allait pas se réveiller de son éternel sommeil.

Puis, tout doucement, avec une infinie douceur et un respect encore plus profond pour les esprits des reliques de Brocéliande, il s'y assit. Il resta un moment immobile, comme s'attendant à un quelconque châtiment divin ou forestier, puis, comme les jours précédents, sorti sa flûte et se mit à jouer. Comme les jours précédents, il jouait pour elle, il pensait a elle, et ses pensées le rendaient heureux.
Bawika a écrit:
Un bruissement vint soudain troubler le calme de la forêt. Tamuril et Bawika marchaient main dans la main au milieu des arbres, le sourire aux lèvres. Ils ne disaient rien, mais semblaient partager le même émerveillement après avoir goûté aux mystères de la forêt. Lorsqu'ils quittèrent la lisière du bois, nul ne savait quels secrets ils emportaient avec eux. Ils retrouvèrent leurs montures non loin de là et repartirent.
Lilyangel a écrit:
Lily s'était enfin décidée à se rendre dans la forêt de Brocéliande, il lui en avait tellement parlé... Parlé de ce bien être qu'il y ressentait, de la paix et de la joie qu'il éprouvait ici, tant et si bien qu'elle voulait voir elle même la magie du lieu.

Pénétrant doucement dans la forêt, elle fut instinctivement attirée par ce qui semblait être son élément naturel : l'eau. L'eau de ce Miroir aux Fées dont elle rêvait depuis qu'il l'avait mentionné.

S'approchant timidement de la surface miroitante, elle aperçut le saule au pied duquel il lui avait dit s'être adossé, s'y posa à son tour, comme si cela permettait de les relier instantanément, et ferma les yeux pour se laisser porter par ce sentiment de sérénité qui commençait imperceptiblement à l'envahir.

Ce lieu était magique, il le lui avait dit et elle comprenait désormais pourquoi. En fermant les yeux, dans le bruissement des feuilles, il lui sembla entendre ce morceau qui avait scellé leur amour, cette magnifique musique dont dès les premières notes elle se sentait comme transportée de bonheur. Cette mélodie, c'était lui, c'était elle, tout simplement leur amour.

Aussi doucement qu'elle était venue, elle repartit vers son village de Fougères où elle était si bien, près de lui qu'elle aimait tant, tout en se promettant de revenir bientôt dans cet endroit merveilleux qu'elle avait découvert grâce a lui.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:29

L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit s'était perdu quelques jours dans une galerie de taupes qui le mena jusqu'en terres inconnues.
Profitant de vents portants, il revint rapidement en Brocéliande voir les nouveaux venus.
IZI a écrit:
Iziledur resta assis quelques temps à contempler les ondulations de la rivière.

Il avait passé un certain temps en brocéliande beaucoup certe pour quelques bretons. Ce sejour lui avait au moins permis de percer un peu plus loin en avalon et d'en suivre ses raccourcis en bretagne.

Un de ceux ci l'avait ramené vers ce lieu où quelques années plus tot, il avait secouru une enfant destinée à une sombre prophétie. Ce voyage perilleux etait perdu et lui même se demandait s'il l'avait vraiment vécu. Reste qu'en se retrouvant dans ce valon, il avait reconnu le lieu.
Et maintenant il s'y trouvait comme s'il ne l'avait jamais quitté. il resta à contempler les ondulations où les nuages au dessus semblaient y danser.
Lilyangel a écrit:
Aujourd'hui encore, les pas de Lily l'avaient comme naturellement portée de nouveau vers ce magnifique lac qu'elle avait découvert hier au coeur de la forêt de Brocéliande. Comme si une force inconnue l'y appelait... Elle avait retrouvé avec une facilité presque déconcertante le saule auprès duquel elle s'était adossée la veille. Il émanait de cet arbre une telle magie, comme de tout dans cette forêt.

Elle décida de s'approcher un peu plus de la rive, ce qu'elle n'avait osé faire hier, malgré le fait que cette eau était quasiment irrésistible a ses yeux. Peut être que cela était du à la magie du lieu, ce lac revêtait en quelque sorte un côté sacré, de telle façon que quelque fut son désir d'entrer en communion avec ce lieu qu'ils aimaient tant tous les deux elle ne pouvait, retenue par une sorte de barrière invisible. Aussi décida t elle de retourner tenir compagnie au saule qui lui avait obligemment offert son abri hier en espérant d'une part le voir la rejoindre et d'autre, elle gardait le secret espoir que lorsque, et si, la forêt l'agréait en son sein, elle recevrait un signe, quelqu'il soit, de sa part l'invitant à s'immerger dans ce lac dont elle rêvait tant...

Aussi s'assoupit elle au pied de leur arbre, peut être y serait elle rejointe par celui qui avait pris son coeur...
Erdraug a écrit:
Erdraug avançait sereinement, emplie par l'espoir de pouvoir de nouveau servir son peuple.
Phoenix, son cheval, marchait doucement au pas sous la frondaison, les deux loups tranquillement aux alentours.

Au détour du chemin, un homme sans âge attendait paisiblement sur une pierre marquée des symboles sacrés. Son regard malicieux passait à travers son air hirsute pour se déposer sur un tonnelet de Chouchen dont dépassait une louche.


"- Vous semblez su’ la pist’ d’une taverne vous ! C’est qu’j’en vois passez des p’tits jeunes ! Pas plus tard que l’autre jour, l’ seigneur Izi est passé sur son canasson avec son clebs ! C’est qu’il a encore fière allure ce p’tit gars... "

Le personnage s’emballe et entre dans un monologue parfois incompréhensible où il est question de Bretagne exclusivement. Alors qu'Erdraug commencait sérieusement à croire le vieil homme un peu fou, il termine une sorte de poème sur le Triskell et son cœur... Et retrouve son calme, concentré à se servir une louche de chouchen qu’il vous tend.

"Buvez donc l’ami, c’ doux breuvage vient directement de l’endroit qu’vous cherchez"

Tout en ce geste trahissait la paix intérieur de cette homme et votre désaroi. Il avait en un instant compris votre douleur et vous offrait son bras pour vous soutenir. Nul besoin de chouchen pour ça mais celà ne pouvait faire de mal.

"Je vous remercie l'ancêtre, je me nomme Erdraug et suis heureux de voir en ces lieus des personnes respectant encore les anciennes traditions."

Erdraug avala d'une traite le breuvage. La terre se mit presque instantanément à tourner après plus d'un mois de guerre et de privation.
Erdraug s'assit donc au pied d'un arbre à l'invite du vieillard. Ses loups et son cheval s'endormirent avec lui à ses côtés...

morgove1 a écrit:
Deux jours. Il n’était pas venu a Brocéliande depuis deux jours complets. Il avait une amende honorable a faire à la forêt, ainsi qu’à la dame de son cœur pour avoir du la laisser ainsi la veille. Il espérait de tout cœur qu’elle comprendrais les charges auxquelles il devait répondre. Il l’avait laissée assoupie au bord du lac qu’elle aimait tant à Fougère. Elle dormait si bien qu’il n’avait pas voulu la réveiller. Après tout, que risquait elle avec la Nature et la déesse Dana qui veillaient sur elle ?

Tout en marchant, il écoutait ses pas fouler le sol rocailleux couvert de brindilles du Val Sans Retour. Elle peuplait toutes ses pensées depuis qu’il l’avait laissé la veille. Le soir lorsqu’il était rentré, la lumière était déjà éteinte à sa fenêtre. Il était resté presque une heure à regarder dans la direction où elle devait dormir. Un jour peut-être pourrait il la regarder s’endormir le soir en lui souhaitant une bonne nuit. Un jour peut-être.

Sans qu’il ne s’en rende compte, ses pas le guidait vers Le Miroir aux Fées. Il avançait, et brusquement s’arrêta. Il croyait rêver. Au pied du majestueux saule qui bordait le lac, un ange semblait dormir. Elle était allongée auprès du tronc, à moitié cachée par les branches qui retombaient sur elle comme pour la protéger, la garder d’un quelconque danger.

Il s’approcha doucement, la regarda, se pencha pour effleure sa joie du bout des doigts, puis s’assit sur une souche près d’elle. De sa besace il tira sa flûte irlandaise, et se mit a jouer leur Celtic Médiéval. Cet air doux qui était devenu le leur.
Lilyangel a écrit:
Doucement éveillée au son des premières notes de cet air qu'ils aimaient en effet tant tous les deux et qui avait scellé leur amour, elle tourna son visage en direction de la mélodie.

Ses yeux étaient encore embrumés aussi crut elle au début qu'elle rêvait encore. Passant sa main pour dégager les cheveux qui étaient tombés en cascade sur ses épaules mais aussi un peu sur ses yeux, elle s'aperçut qu'elle ne dormait pas et que l'amour de sa vie était bien présent à ses côtés.

Comme sa journée qui venait de s'illuminer par sa seule présence, son visage se mit a rayonner du bonheur parfait qu'elle goûtait grâce a lui et a l'amour qu'ils se portaient.


J'ai du mal a croire que je ne rêve pas... S'il te plait doux rêve ne t'en vas pas, reste près de moi...

Elle tendit les bras vers lui, comme pour s'assurer que cette vision qui lui procurait tant de joie n'en était justement pas une, et effleurant son bras, elle l'attira délicatement vers elle afin de se blottir dans ses bras comme elle l'avait fait hier soir au bord du lac de Fougères où il l'avait surprise.
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit se demandait bien pour quelle raison cette jeune personne de Fougères semblait préférer le lac de cette cité à la douce et mystérieuse forêt légendaire. Mais ouvert de nature, il ne s'en offusqua point. Il était déjà passé par ce fameux lac et l'Esprit avait apprécier son eau clair et ses jeunes gens qui y jouaient.
morgove1 a écrit:
Il mit sa flute de coté et s'approcha d'elle avec délicatesse, comme pour éviter de briser l'harmonie dans laquelle leur rencontre évoluait.

Il passa délicatement ses bras autour d'elle, et d'une main lui effleura le visage. Qu'elle était belle son ange à lui, surtout là, dans ce domaine où il se sentait si bien. Il se pencha et effleura ses lèvres des siennes.


En faut il plus pour te montrer que tu ne rève pas?
Je suis heureux de te voir ici. Heureux aussi de voir que tu t'y sens si bien. Cela montre que le petit peuple t'accepte.

Vois tu, la foret m'apporte ce que le lac de Fougère est pour toi. C'est pour cela que je suis si ravi de partager ça avec toi. Il y a tant de choses a découvrir a Brocéliande : ses légendes, ses vestiges. Tant de choses que je voudrais te faire voir. Mais d'abord j'ai une promesse a te faire. L'endroit où nous sommes se nomme le Val Sans Retour. Sais tu pourquoi?

Elle secoua la tête et il reprit son récit

Les Anciens racontent que la fée Morgane aurait enfermé ici tous les amant infidèles en guise de vengence sur un homme qui ne lui était pas resté loyal. Si d'aventure un chevalier au coeur impur devait s'aventurer dans ses bois, il serait condamner a ne plus pouvoir les quitter. il fut un temps ou cette légende m'inquietait, comme elle a du le faire pour bien des jeunes bretons. Mais depuis que je te connais j'y viens librement, car tu as pris mon coeur en captivité, et jamais il n'en sortira.

Sur ses mots, il l'embrassa encore et encore avec toute la tendresse dont il savait faire preuve; et ils restèrent ainsi a contempler toute la magnificence de la fôret de Brocéliande.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:30

mat a écrit:
Certaines rencontres sont parfois inattendues. Dans l'immensité de Brocéliande existait un lieu caché. Mat y était rentré au hasard d'une rencontre mais ses souvenirs restaient vagues. Qu'importe!
Ce qui l'étonna un peu plus, c'était de retrouver dans l'édifice de cette clairière d'autres bretons, dont de nombreuses connaissances. Il n'était pas au bout de ses surprises...
Lilyangel a écrit:
Lily revint de nouveau auprès de ce lac aux eaux cristallines qui l'attirait tant. Elle venait chaque jour espérer un signe de cette forêt magique qui lui montrerait qu'elle l'acceptait en son sein.

Encore aujourd'hui elle partit s'adosser au majestueux saule qui border le lac et qui lui offrait chaque jour si obligemment l'abri de ses feuilles et le réconfort de son tronc.

Elle ferma les yeux et se laissa bercer par le doux bruissement du vent dans les feuilles et repensa au récit que lui avait fait son amour à propos de la légende de ce lieu. C'était une histoire magnifique et il avait si bien su la lui raconter. Elle se prit à rêver de son amour, de cette paix qu'elle ressentait, cet apaisement en sa présence.

Il lui avait parlé d'une promesse mais ne lui avait pas dit laquelle, peut être lorsqu'elle le verrait la prochaine fois, le lui dirait il ?
Lilyangel a écrit:
Lily arriva ce jour avec la joie au coeur du message qu'elle avait reçu de l'esprit de la forêt et qui la comblait. Elle était enfin acceptée au coeur de ces bois, auprès de cette eau qui la faisait un peu plus rêver chaque jour...

Elle s'approcha doucement de ce saule magnifique qui était devenu jour après jour comme un ami, et s'y adossa en écoutant le doux bruissement du vent dans ses branches.

Cet endroit représentait tellement, à la fois, elle s'y sentait naturellement attirée depuis qu'elle l'avait découvert, sans doute sa parenté naïade comme on le lui disait souvent, et puis, il était le lieu ou tout à ses yeux respirait leur amour.

S'approchant de la rive, elle laissa ses doigts effleurer la surface de l'eau miroitante, ce premier contact sonnait comme une promesse, bientôt peut être oserait elle s'y baigner, communier avec cette eau, sceller son amour pour Brocéliande, dont ils faisaient partis tous les deux désormais...
Lilyangel a écrit:
Lily revint aujourd'hui encore, jour après jour plus attirée par cet endroit, surtout aujourd'hui que son amour était absent. Cet endroit qui était un peu le leur dans son coeur le lui rappelait qu'elle venait ici de ressourcer.

L'arbre était toujours la (comment aurait il bouger d'ailleurs !) et l'eau l'appelait aujourd'hui. Elle était seule ici, pour entrer en communion entière avec ce lac magique, elle décida de s'offrir pure. Laissant sa chemise sur la rive, elle descendit doucement dans cette eau jusqu'a la taille et se laissa envahir par une sensation de paix et de sérénité.
morgove1 a écrit:
Son travail lui accordait enfin quelques instants de répit. Ces quelques instants, il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour savoir ou il les passerait, et il s'était précipité vers la fôret.

Il s'en passait des choses en Bretagne pendant son absence. La région semblait en pleine effervescence. Les pires rumeurs de monstrer marins couraient autour du lac de Fougère.

Une fois au sein du Val Sans Retour, il se dirrigea vers le Mirroir au fées, près du saule qui avait si bien su illustrer l'amour qu'il portait à la nymphe de ses rèves.

En s'agenouillant près du grand arbres, il sentit sa présence, comme si elle y avait été que peu de temps avant lui. Hier peut-être. Il s'assit au pied de l'arbre, et sortit de sa besace un nouvel instrument : une lyre. Moins imposante qu'une hapre celtique, elle lui était bien pratique, car il allait partout avec.
De sa besace pointa également un petit nez de rongeur. Un écureuil sortit sa tête du sac et le regarda curieusement. Le jeune musicien lui sourit et se mit a pincer les cordes de l'instrument. Tout en jouant, il réfléchissait à cette sittuation de demande de citoyenneté bretonne.


"Le breton est-il ma langue maternelle ?
Non ! Je suis né à Nantes où on n'le parle pas.
Suis-je même breton ???... Vraiment, je le crois...
Mais de pur race !!!... Qu'en sais-je et qu'importe ?
Séparatiste ? Autonomiste ? Régionaliste ?
Oui et non... Différent...
Mais alors, vous n'comprenez plus :
Qu'app'lons-nous être breton,
Et d'abord, pourquoi l'être ?

Français d'état civil, je suis nommé français,
J'assume à chaque instant ma situation de français.
Mon appartenance à la Bretagne
N'est en revanche qu'une qualité facultative
Que je peux parfaitement renier ou méconnaître...

Je l'ai d'ailleurs fait...
J'ai longtemps ignoré que j'étais breton...
Français sans problème,
Il me faut donc vivre la Bretagne en surplus
Et pour mieux dire en conscience...
Si je perds cette conscience,
La Bretagne cesse d'être en moi.
Si tous les bretons la perdent,
Elle cesse absolument d'être...

La Bretagne n'a pas de papiers,
Elle n'existe que si à chaque génération
Des hommes se reconnaissent bretons...

A cette heure, des enfants naissent en Bretagne...
Seront-ils bretons ? Nul ne le sait...
A chacun, l'âge venu, la découverte... ou l'ignorance !"
Lilyangel a écrit:
Lily arriva au lac de Brocéliande. Elle était rassurée de n’être pas complètement privée de baignade suite aux évènements qui secouaient Fougères depuis deux jours. On lui avait interdit d’aller au lac de Fougères à cause du soi disant « montre marin » qui avait prétendument élu domicile dans les eaux cristallines. Pourtant la jeune fille passait beaucoup de temps dans ce lac sans avoir rien vu de tel ni été aucunement attaquée. Cette « chance » l’avait faite désignée pour approcher la bête. Mais cette question qui la tourmentait n’était pas de mise dans cet endroit magique, un lieu qui respirait la paix et l’amour, leur amour. Quelle preuve il lui en avait donné hier, elle en restait encore émue. Elle était tombée dans les bras de Morphée, elle avait d’ailleurs rêvé de lui, de leur vie future. Et le temps était passé sans qu’elle s’en rende compte. Lorsqu’elle avait ouvert les yeux la nuit était presque complètement tombée. Elle avait alors décidée de se rendre « Chez Dédé » pour saluer son parrain. Quelle fut sa joie d’y trouver l’homme de ses pensées ! Il avait l’air paniqué et lui expliqua qu’il l’avait cherché toute la journée, inquiété de l’avoir laisser au lac de Fougères l’avant-veille. Il avait eu si peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Si elle était sincèrement désolée de l’avoir inquiété inutilement, sa réaction n’en était pas moins attendrissante. Telles étaient les pensées de Lily à son arrivée aux abords du lac de Brocéliande. Elle avait besoin de sentir l’eau sur sa peau, contact qui lui avait cruellement manqué la veille. Elle s’approcha doucement de la rive et abandonna sa chemise sur la berge. Elle entra alors dans l’eau et fermant les yeux, se laissa envahir par la sensation de sérénité qui émanait de ce lieu…
Bandor a écrit:
Quelque jour plus tôt, le maréchal de Bretagne avait reçu une bien étrange et bien courte missive de la part de son vieil ami Iziledur.

Cher Bandor, je t'attends en Brocéliande.

Izi.

Une fois qu'il avait réglé quelque menu affaire, il avait prisle chemin de la grande forêt des celtes. Seul au mlieu des bois, il errait en se demandant ce qui avait poussé son ami à lui donner rendez-vous dans un endroit aussi vaste."Autant chercher une barque au milieu de l'océan" se dit-il.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:31

L'esprit de la Forêt a écrit:
Un homme élancé s'avançait en forêt. Il semblait encore las des guerres passés mais sa volonté était forte. Il marchait sans peur entre les arbres, simplement guidé par son instinct. Dans l'immensité boisée, le maréchal de Bretagne trouvera son chemin...
Lilyangel a écrit:
Ce matin encore le lac de Fougères lui était interdit, elle avait de plus en plus peur que tout ça ne se transforme en un gigantesque vent de panique. Elle ne comprenait pas par quel miracle elle avait échappé à l'animal que tous considéraient comme dangereux. Elle passait tant de temps dans l'eau, il était impossible que ce soit uniquement de la chance, il devait y avoir autre chose mais quoi ? Any pensait que peut être ses origines avaient quelque chose a voir la dedans, mais elle en ignorait tout, ses parents adoptifs, les seuls qu'elle eut jamais connu, paix à leurs âmes, l'avaient trouvé inanimée au bord du lac de Fougères alors qu'elle était enfant, elle ne devait pas avoir plus de 2 ou 3 ans.
Elle avait besoin d'aller à Brocéliande, et de se ressourcer à la source de cet endroit magique, qui saurait lui apporté la paix et la sérénité dont elle manquait depuis le début de cette histoire.

Elle arriva au bord du fabuleux lac de Brocéliande et alla s'installer au pied de son saule, le majestueux arbre qui bordait le lac. Fermant mes yeux, elle entreprit de se concentrer sur le bruissement du vent dans les feuilles.
Lilyangel a écrit:
Lily arriva au lac dans la nuit, elle n'avait pas craint les mauvaises rencontres, cette forêt était magique, elle protégeait ses occupants.

L'eau miroitait au reflet de la lune, et il en ressortait une ambiance presque mystique, Lily n'aurait su dire si le lac était plus beau le jour ou la nuit, car quelque soit le moment, il émanait encore et toujours de cet endroit une paix et une sérénité qui l'étonnerait sans cesse.

Elle s'installa au pied de son saule et entreprit d'ôter sa chemise. Un bain de minuit serait sans doute une bonne idée. Elle descendit doucement dans l'eau comme pour éviter de faire des remous.
Tamuril a écrit:
Ils étaient parti le vendredi soir. Tamuril essayait de conduire le chariot afin que les soubresseaux du chemin ne secouent pas trop Bawika. Il l'avait installé le plus confortablement possible à l'arrière. Sa jambe guerrissait vite mais il lui fallait encore quelques temps avant qu'elle ne puisse gambader comme avant. Ils s'arrêtèrent dans une clairière pour préparer le camp du soir.
Ils en avaient parlé en chemin. Bawika voulait rester. Lui sentait que tout était cassé. En allant chercher du bois mort il repensa au vieil homme qui leur avait ouvert les portes de Brocéliande. Il n'était pas encore temps pour lui. Certaines promesses le tenait lié.


Peut-être quelques jours là-bas ? ...

Il revint les bras chargés de bois mort. En voyant sa femme l'amour vint apaiser la douleur de son coeur. Sans elle il serait déjà parti. Il ne pouvait malgré tout se départir de ses sombres pensées. Il se secoua pour ne plus penser qu'au temps présent.
Bawika a écrit:
Depuis leur départ, Bawika se sentait déboussolée. Elle pensait sans cesse au jour où elle avait quitté la maison familiale, en pleine nuit et sans se retourner. Aux endroits qu'elle avait traversé, sans jamais s'y sentir bien. Et enfin, au jour où elle était arrivée à Vannes, où elle avait été si bien accueillie par tous, Vannes où elle avait décidé de s'installer, Vannes qui était devenue son chez-elle et où elle avait vécu tant de bons moments... Cette ville qu'elle avait du mal à reconnaitre aujourd’hui... Elle ne savait plus où elle en était, tiraillée entre les heureux souvenirs et les amis qu'elle avait là-bas, et la souffrance que lui inspiraient les évènements récents... La situation lui semblait inextricable, et plus elle y réfléchissait, moins elle y trouvait de solutions. Ce soir-là, elle décida de ne plus y penser. Ce voyage était censé leur apporter du repos. Pas la peine de ruminer des idées noires. En laissant passer un peu de temps, la conduite à tenir s’imposerait d’elle-même… Pour le moment, l’essentiel, c’était eux. Lui surtout. Bawika se sentait impuissante devant sa souffrance, et ne voulait pas l’accabler encore plus avec la sienne. Elle n’avait qu’une certitude : elle avait trouvé à Vannes plus qu’elle n’avait espéré, en la personne de son mari. Peu importait l'endroit où elle demeurait, il lui suffisait d'être près de lui pour se sentir bien. Elle leva les yeux vers le ciel, admirant les couleurs qu’il prenait à la nuit tombante, respirant l’odeur fraîche de la forêt, frissonnant sous le passage du vent. Lorsqu’il revint avec du bois pour le feu, elle lui adressa un sourire, qu’il lui rendit. Ils passèrent la soirée blottis l’un contre l’autre devant les flammes, à se murmurer des mots d’amour, comme au tout début…
Tamuril a écrit:
Rituel pour Gwellañ

La cérémonie pour Gwellañ selon les rites aristotéliciens devait être fini maintenant. Il pouvait désormais rendre hommages à son vieil Ami et lui souhaiter bon voyage.
La nuit tombait. Aux abords de leur clairière Tamuril trouva le chemin du Nemed. Cela faisait plusieurs jours que le Mabinog jeûnait. Il arriva à une Fontaine et se dévêtu complètement. Il se lava abondament. Ensuite il teinta son corps de blanc et y dessina les symbôles du rituel en bleu. Puis il revêtit une simple Saie blanche. Il accrocha à son ceinturon son vieil Athamé et prit son bâton.
Il contourna le petit étang créé non loin par la source afin de l'avoir dans l'axe Ouest. Bayard l'accompagnait chargé de bois et de divers ustensiles. Il traça à l'aide de son bâton un grand cercle, le Keugant. Il prépara un tas de bois aux quatre coins cardinaux et les alluma. Il traça ensuite à l'intérieur du cercle l'Abred. Il prit dans un grand sac des poignées de fleurs qu'il répartit le long du second cercle. Faute de Pleureuses il entonna le Keenig. Il fit l'appel à Cerridwen, la vieille Morrighane qui emportera dans son Chaudron nos douleurs et misères. Puis il termina par un troisième cercle à l'intérieur du second, le Gwenwed. En son centre il alluma un grand feu. Autour il disposa l'Awen entouré du Ruis et de l'Ioho. A ses pieds il dessina un Echiquier à l'intérieur duquel il se tiendrait. Il se couvrit le visage d'un linge blanc et léger. Quelques jours auparavant, lors de sa dernière visite à Gwellañ il avait découpé un peu de sa légendaire barbe. Tout en entonnant le rituel d'ouverture, il se tourna vers le Sud et brûla ceux-ci. Il se tourna vers l'Est et appela la Dame aux chevaux. Elle accompagnera l'âme de son Ami.


La mort est le mileu d'une longue vie.

Il se tourna vers le Nord et mélangea les cendres à de la terre. Enfin il se tourna vers l'Ouest. La nuit était tombée depuis longtemps et les 7 étoiles de la Grande Ours se reflètaient dans l'étang. Elles marquaient l'entrée, an nordal qui mène au Sidh. Il y jeta le mélange de cendres et de terre.

Bon voyage l'ami.

Il termina par le rite de fermeture du cercle. Les feux s'éteignaient doucement. L'air était calme et doux. Il reprit le chemin du campement la tête basse et en silence.
Cedrek a écrit:
Cedrek avait une étrange sensation depuis quelques temps.Une sorte d'appel.Cela arrivait la nuit.Des rêves.Oniriques.Enchanteurs.Une forêt lumineuse, pleine de vie; des êtres de races diverses, épris d'une joie qui semble éternelle; la vie, l'euphorie, la sérénité, tel est ce qui ressort de ce lieu magique.Je suis là, devant eux.Puis ce qui semble être un elfe s'approche en souriant et tend sa main si pure vers moi, pour m'inviter à leur eternelle fête.Je m'approche, j'entre dans leur farandole, ils rient, s'amusent, la boisson coule à flots.Puis soudain, la forêt change.Tout devient gris, les fleurs se fanent, les arbres se flétrissent, les sourires s'effacent, la tristesse et le desespoir font place à l'allegresse et la fête.Tout s'assombrit, tout tombe dans l'oubli.Une voix semble s'élever des ténèbres,"Brocéliande, brocéliande, aide-nous...", et elle s'éteint dans les ténèbres tandis que le rêve prend fin.Il s'éveille, ne comprenant rien.

-Cette voix...Brocéliande...Pourquoi?

Cette question le taraudait depuis quelques temps.Cela avait sans doute un rapport avec le sort que Myrddin lui avait jeter, lui permettant de voir le petit peuple...(Voir "http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=134083")
Après ses rêves, il avait pour habitude de se rendre dans la forêt de Vannes, là où il avait rencontré le Barde éternel.Un jour, tôt le matin, alors qu'il se baladait dans ces doux bois, il entendit un appel.Une voix caverneuse et sereine."Va à Brocéliande,Cedrek.Le petit peuple se meurt."Cedrek fut surpris par cette voix.Brocéliande, encore?Il réfléchit.Le petit peuple? Serait-ce le peuple qu'il avait vu en songe? Le peuple des Légendes antiques? Il devait se rendre là-bas, il le sentait.
Il rentra chez lui prépara ses affaires et se mit en marche pour la grande forêt de Brocéliande.Il marcha plusieurs jours puis arriva à l'orée de ces bois immenses.Il resta là un instant, hésitant, puis s'enfonça dans les bois...Il avanca, avanca, puis arriva à une clairière qui ressemblait fort à celle de ses rêves.C'est alors qu'il vit deux personnages étranges, assis sur une pierre, le visage empli de desespoir.Cedrek s'approcha d'eux.Leurs oreilles étaient bien plus pointues que la normale, ils étaient fins et grand, leurs visages approchaient la perfection.Quand Cedrek arriva, ces derniers se retournèrent vers lui.


-Tu peux nous voir?
-Bien sûr.Vous êtes étranges, qui ou plutôt qu'êtes vous?
-Nous sommes des elfes.Nous faisons partie du petit peuple.Mais nous nous mourrons, plus personne ne croit en nous, nous sommes devenus des légendes, nous n'existons plus que dans les livres...La Bretagne croit désormais en ce Dieu unique.Nous disparaîtrons bientôt si personne ne fait rien...Tu as dû rencontré Myrddin, si tu peux nous voir.
-Oui...Puis-je vous aider?
-Tu le peux.Il faut que les gens recroient aux Légendes d'Antan.Car celles-ce ne sont pas que légendes.Les gens de Bretagne doivent recroire en nous.Aide-nous...

Et ils disparurent lentement.Cedrek resta là, à réfléchir.Le petit peuple devait être sauver.Mais comment faire pour que les gens se remettent à y croire? Il devait trouver de l'aide.Peut être que des gens pourraient l'aider dans cette forêt...Il repris alors son chemin...
L'esprit de la Forêt a écrit:
Ainsi, il restait des bretons capablent de communiquer avec les peuples de l'ancien temps. L'Esprit en fut fort surpris.
Lors de ses derniers voyages à travers les villages de Bretagne, il avait bien croisé ce Cedrek mais était loin d'imaginer qu'il possédait ce don.

Le vannetais fit une rencontre troublante dans les bois de l'ancienne Brocéliande. Même si l'Esprit de la Forêt n'était pas intervenue pour provoquer celle-ci, il s'en amusa beaucoup. Il laissa l'étrange breton s'avancer plus loin entre les arbres majestueux et suivit son parcours...
Tamuril a écrit:
Tamuril éveilla Bawika tôt. Il avait une surprise pour elle.

Chérie tu rapelles-tu cette Auberge à Rennes ? Celle où nous nous sommes promis l'un à l'autre ? Je t'y emmène pour ton anniversaire. Puis nous reviendrons ici ensuite.
Bawika a écrit:
Bawika, encore toute ensommeillée, n'eut pas le temps d'être grognon en entendant de telles paroles. Elle se pendit au cou de son mari, ravie.

Bien sûr que je m'en souviens! Comment pourrais-je oublier chaque instant passé près de toi? C'est adorable de ta part de m'emmener là-bas...

Elle le couvrit de baisers tout en se demandant si le menu serait aussi alléchant que la dernière fois.
Tamuril a écrit:
Tamuril répondit à ses baisers et sortit de derrière son dos un petit bouquet.
[Rp] Quelque part en Brocéliande... Violettes11oq

Bon anniversaire Chérie.

Il se préparèrent à passer une merveilleuse journée à Rennes.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:31

morgove1 a écrit:
Ce matin là, il s'était révéillé fort de l'appel de la forêt. Il s'était levé et avait pris la route vers Paimpont.

En se rapprochant de l'Hotié de Viviane, il se rendit compte combien conier sa félicité actuelle à la dame du Lac semblait approprié. Il sourit interieurement, et pensa à celle à qui il avait depuis peu déclaré sa flamme et son désir de partage de vie. Elle avait dit oui, et ce soir ils officialiseraient leur engagement l'un envers l'autre au lac de fougères.

Il s'approcha d'un des mégalites, posa la main à plat contre la pierre encore impregnée de la fraicheur de la nuit. Par ce contact il lui semblait renouer avec là forêt malgré tout le temps qu'il avait passé loin d'elle. Sa deuxième main rejoint la première et il resta là un long moment.

Au bout de longues minutes de méditation, il s'assit au pied du mégalite, sortit sa flûte de son sac et ce mit à jouer un air celtic médieval.
Lilyangel a écrit:
Lily s'en voulait d'avoir négliger le merveilleux lac de Brocéliande ces derniers temps et elle voulait retrouver le lac et lui confier quel bonheur était le sien, bonheur dont elle avait connu de très magnifiques instants.

Elle alla vers leur arbre, y déposa ses affaires et puis ôtant sa chemise se glissa doucement dans l'eau pure de ce lac, pour faire le moins d'ondes possible. Puis elle ferma les yeux pour s'imprégner du calme qui régnait en ces lieux.
Dartemis a écrit:
Les jours où son esprit était tourmenté par les affaires de la ville, la Dame Blanche venait se reposer sur les rives enchantée du lac de Brocéliande.
Elle se rappelait la merveilleuse enfance qu’elle avait passé avec le peuple fée, et un sentiment de calme et de sérénité l’envahissait tandis que les couleurs et les odeurs de son passé ravivaient ses souvenirs.

La chevauchée avait duré toute la nuitée, la gente Dame et sa monture étaient pitables et fatigués. Lorsqu’elle descendit de son féal destrier, elle aperçut une femme qui se baignait dans l’eau coie et limpide du lac de sa mère.
De longues minutes s’écoulèrent avant que Lilyangel n’apercoive Dartemis , Dame Blanche Du Lac.
Lilyangel a écrit:
Lily se sentit gênée tout à coup, dans ce lac qu'elle aimait tant, elle baissa les yeux et sortit timidement de l'eau de peur de ne déranger la dame Blanche qui paraissait si fatiguée.

Elle se rapprocha de l'arbre pour y reprendre sa chemise et s'en couvrir.


Pardonnez moi dame...
Dartemis a écrit:
- Ne vous-excusez pas gente dame. Ce lieu de repos est ouvert aux âmes qui le respectent. Je suis enchantée de faire la connaissance d'une dame aussi humble que vous. De quelle cité venez vous? Je ne vous avais jamais croisé en ce lieu?

Il émanait de Lilyangel un aura de bienveillance qui assurait la Dame Blanhe des nobles sentiments de la jeune femme. Elle rencontrait peu de personne de cette qualité en ces temps difficile à Brest. Enfin elle pourrait se reposer l'esprit, les intrigues de la mairie étaient loin, et devant elle se tenait une femme qui respirait la fraicheur et la pureté de l'âme.
Lilyangel a écrit:
Je vis à Fougères, j'ai découvert ce lieu il y a peu et j'aime a venir m'y ressourcer, j'y ai connu des moments d'intenses bonheur. Mes premières visites je suis restée auprès de ce bel arbre où vous me voyez, qui m'a si obligemment offert son abri. Et j'ai attendu un signe, venant de la forêt et du lac qui m'indiquerait qu'ils m'acceptaient en leur sein. Voyez vous je ne peux pas vivre loin de l'eau, pour une raison que je ne m'explique pas. D'aucuns me plaisantent sur mes potentielles origines aquatiques ou naïades, je n'en ai pas de souvenance.

Je suis également heureuse de vous rencontrer, puis je rester sans craindre de vous déranger ? J'aime la paix et la sérénité qui règne en ces lieux que je n'aurais peut être jamais découvert si mon tendre amour ne m'en avait tellement parler. Embarassed
Dartemis a écrit:
Dartemis appreciait la sincérité de la dame de l'Eau. Elle ne doutait pas des origines mystiques de la jeune femme, elle provenait d'un peuple née de la magie de cet élement terrestre.

- Vous ne dérangez en aucun point la tranquilité de ce lieu spirituel. Il émane de votre personne un aura de bienveillance, c'est une chose rare.
Je me présente à mon tour, Dartemis Du Lac, Dame Blanche de cette forêt. J'ai grandi auprès du peuple de ces bois, et j'aime à venir me ressourcer ici afin de retrouver les souvenirs de mon enfance.

Elle était fatiguée et préoccupée par les affaires brestoises. Elle avait besoin de parler à une personne de confiance des son projet d'exil de sa ville d'accueil, perdue au confins de la Bretagne.

- Actuellement, je vis à Brest, mais je pense à m'installer à Fougère, car la vie au bout de la Bretagne devient trop difficile en tant que conseiller de la ville.

LilyAngel était une habitante de Fougère, qui plus est, Dartemis appreciait la compagnie de la Dame de l'Eau.

- Je ne connais que trop peu votre cité, y fait-il bon vivre?
Lilyangel a écrit:
La vie à Fougères est bien douce en effet, j'y suis née pour autant que je sache. En fait, mes parents adoptifs - paix à leurs âmes - m'ont trouvée inanimée au bord du lac lorsque j'étais toute petite, je n'en ai pas de souvenirs, mais j'ai toujours aimé la ville, j'y ai des amis sincères, j'y ai trouvé l'amour. Tout me lie à elle. Maintenant j'appartiens aussi un peu à Brocéliande, je regrette de ne pas être venue ces lieux plus tôt, mais pourtant c'est comme si je les avais toujours connu.

Ce serait une joie de vous compter au nombre des Fougeraises, je vous offre mon amitié dame si vous la voulez, vous pouvez d'ores et déjà vous compter une amie à Fougères si le désir vous prenez effectivement de nous rejoindre.

Lily sourit à la dame du Lac. Sa présence était aussi réconfortante que la forêt elle même, elle appréciait sa sérénité et sa bonté qui transparaissaient à travers tout son être.
Dartemis a écrit:
- Merci beaucoup de votre amitié. Il m'est difficile de quitter Brest pour le moment, je suis actuellement au conseil municipal, et malgré les réfractaires à notre mandat, je souhaite aider les brestois dans leur vie de tous les jours.
Elle s'arreta un instant, essayant de chasser de sa tête les mauvais souvenirs de ces derniers jours à la mairie de Brest.
- Il n'est pas exclu que je vienne habiter à Brest à la fin du mandat du maire Debad, cela dépendera de la situation à Brest à ce moment là.
Mon amitié entière est à vous, je suis très heureuse de vous avoir rencontré, et j'espère vous revoir dans un avenir proche. Souhaitez vous faire le tour du Lac en ma compagnie, il me serait plaisant de discuter avec vous de Brocéliande?

Dartemis se sentait bien au côté de Lilyangel.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:32

Lilyangel a écrit:
Bien sûr dame, quoiqu'il en soit, vous pouvez quand même toujours venir nous rendre visite, ce serait une joie de vous offrir l'hospitalité en mon humble demeure pendant votre séjour.

Faisons le tour du lac en effet, c'est une bien bonne idée.

Lily se rapprocha de la dame du Lac et lui offrit son bras afin qu'elles puissent parler plus commodément.

Je ne sais de Brocéliande que ce que mon amour m'en a raconté et néanmoins, je me sens ici un peu comme chez moi, le calme, la paix et la sérénité qui règne en ces lieux est un réel bonheur pour moi.
Dartemis a écrit:
En terre bretonne, Brocéliande est un lieu qui a su garder son identité. Peu de personne savent encore apprecier le calme qui y règne. C'est pour cela que j'apprecie l'amour que vous éprouvé pour ce lieu sacré à mes yeux.

Les premiers souvenirs que j'ai de ma vie en ce monde remontent à mon enfance. La fée du Lac me tenait dans ses bras, et me contait l'histoire des chevaliers et des gentes dames qu'elle avait rencontré au bord du Lac.
Lorsque j'étais un enfant, elle m'a recueillit dans le creux d'un grand chêne, et m'a elevé jusqu'au jour ou l'heure était venue pour moi de rejoindre le monde des hommes.

Dartemis racontait son histoire avec nostalgie, comme Brocéliande lui manquait.
Cedrek a écrit:
Cedrek se baladait dans la forêt de Broceliande.Le petit peuple revenait un peu.Il fallait juste que le peuple Breton y croit.Il devait trouver un moyen, mais rien ne venait à son esprit.Il s'assit contre un arbre et pensa longuement.Un petit Elfon s'approcha.Il étudia longuement Cedrek.

-Pourquoi tu n'es pas pareil?
-Parce que je suis un Homme.
-C'est à cause de vous que l'on est de moins en moins?
-Oui.Mon peuple ne croit plus en vous...J'ai honte.
-Et si tu crois en nous, on va revenir?
-Oui.
-Et bien demande aux autres de croire en nous...
-Oui.Je vais essayer...

Et il regarda le petit Elfon s'en aller rejoindre les siens...Comment faire pour que les Hommes y recroient? Il espérait que quelqu'un puisse l'aider...
Lilyangel a écrit:
Moi je ne connais pas vraiment mon histoire, feus mes parents adoptifs m'ont trouvé inanimée au bord du lac de Fougères lorsque j'étais enfant, ils m'ont élevé et aimée comme leur prore fille. Et je suis toujours restée attachée à l'eau en général, et à ce lac en particulier. Et puis un jour, j'ai rencontré un homme merveilleux, qui est aujourd'hui mon fiancé, et lui connaissait ces lieux. Il me les a fait découvrir et en plus de leur beauté et de leur magie, j'y ai attaché mon amour pour lui.

Tout en parlant à la Dame Blanche du lac, elles continuaient a marcher.
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit observait le sieur Cedrek avec amusement. Un vieil ami peu farouche alla à la rencontre du forgeron de Vannes et entama une discussion qui semblait sortit d'un autre temps.
Alors que Cedrek poursuivait sa route après cette rencontre pour le moins inattendu, l'Esprit décida de faire sa connaissance directement à un virage du chemin...
Dartemis a écrit:
L'amitié que la Dame du Lac portait à celle de l'Eau était certe récente mais néanmoins sincère.
Les deux dames marchaient gracieusement le long de la rive, et échangaient des souvenirs lointains.
Dartemis écoutait avec emerveillement l'histoire de Lily et de son amour. Elle qui n'avait jamais connu ce noble sentiment, était heureuse pour son amie.

Le domaine du Lac n'avait aucun secret pour Dartemis, elle y avait grandit.
Il existait un lieu qu'elle seule connaissait, elle ne l'avait jamais montré à personne. Et, pour la première fois de son existence, elle souhaitait partager cet endroit magique avec un autre representant du peuple des hommes.

Elle écoutait la douce voie de son amie, puis lorsqu'elle eu terminée, elle lui demanda :

- Je connais un endroit merveilleux sur cette terre, souhaiterais tu partager la magie de ce lieu avec moi?

Des étincelles venaient d'enflammer le regard de la Dame du Lac.
Lilyangel a écrit:
Ce serait un honneur pour moi Dame, accueilli avec la plus grande joie. Découvrir un peu plus Brocéliande me comblerait !

Lily vit les yeux de la dame du Lac étinceler, et les siens se mirent à pétiller de curiosité pour un endroit qui promettait d'être plus magique encore !

Je vous suis.
Dartemis a écrit:
Brocéliande était un lieu où rien n'était laissé à l'incertitude. Chaque évenement avait un rôle à jouer dans la vie de la forêt.

La rencontre entre la Dame de l'Eau et celle du Lac ne pouvait être le fruit du hasard, bien qu'elle paraisse innocente et fortuite. Les conséquences des actes des jeunes bretonnes se repercuteraient à travers les ages.

Les chants des oiseaux étaient un émerveillement pour l'esprit. Ces mélodies harmonieuses calmaient les âmes des visiteurs de Brocéliande.

Dartemis prit le bras de Lily, et amicalement, elle l'entraina le long de la rive du Lac. Un chevreuil, puis un lapin les suivirent, d'autres habitants de la forêt les rejoignirent, et l'on pouvait distinguer derrière les Dames, une suite autant forestière que merveilleuse.

Après quelques minutes de marche à travers les ronces et les marais de Brocéliande, Dartemis s'arreta net. Elles étaient arrivées. Et lorsque Lily se retourna, tous les animaux de la forêt avaient disparus, elles étaient seules, il fesait sombre, et le soleil commenca à s'abandonner au pouvoir de l'astre de la Nuit.

Dartemis était si enthousiaste qu'elle ne pretait pas attention à l'environnement qui était soudain devenu hostile.

Lilyangel a écrit:
Lily n'était pas effrayée, en une telle compagnie, et de toute façon elle se sentait comme chez elle partout dans la nature. Elle continua a suivre la dame blanche du Lac en silence, comme pour ne pas troubler la magie de ces instants.
Dartemis a écrit:
Devant les Dames, on pouvait distinguer l'entrée d'une grotte à travers les buissons.

- Il faut entrer la dedans. Lorsque j'étais enfant, l'entrée était degagée, mais je suis sur que à l'intérieur rien n'a changé.

Un vent frais sortit de la grotte et parcourut la peau délicate de Lily et Dartemis
Lilyangel a écrit:
Lily entrevit l'entrée de la grotte, elle aimait l'air pur mais faisait confiance a la Dame blanche du lac. Elle la suivit.
Lootchak a écrit:
Loo était entrée depuis un bon moment déjà dans la forêt. Assise sur Kenavo, elle regardait partout. Elle était tendue ; cet endroit était presque...vivant. Elle sourit. Bien sûr qu'il l'était. Elle savait qu'elle était épiée. La forêt la suivait des yeux. Elle ne pourrait pas repartir avant d'avoir trouvé. On ne venait pas ici sans raison. Jamais.

Elle crut soudain voir une forme, un éclair blanc entre les arbres. Intriguée, elle s'avança vers la silhouette, mais elle avait déjà disparu. Elle soupira et descendit de cheval. Tenant Kenavo par la bride, elle progressa du mieux qu'elle pouvait dans la végétation. Elle se heurta tout à coup à qqch et tomba la tête la première par terre.


"Crévind*** nom de *** r**ah*** "

Elle se mit à genoux et s'essuya le visage du coin de la manche. Kenavo avait un air qui ne lui plaisait pas. On aurait dit qu'il se moquait d'elle. On aurait d'ailleurs dit que la forêt entière se moquait d'elle. Soudain, tout s'immobilisa. Le silence. Loo regardait fixement le sol. La terre. Sa Terre. Elle éclata de rire. De toutes ses forces. Comme une possédée. Elle rit et caressa le sol de ses mains avides. Enfin. Elle était arrivée.
gwynhafra a écrit:
Il y avait tellement de lunes qu'elle avait rêvé de cet endroit... Et elle y était enfin ! Brocéliance, le coeur de toute la Bretagne ! Ses loups choisirent de partir sur les côtés, ils l'encerclaient de façon à la protéger mais en toute intimité. Ils exploraient de leur côté. Elle avait revêtu sa longue robe noire, celle qu'elle ne pouvait révéler aux regards car c'était une tenue d'un autre âge, d'un autre monde, pour un autre rôle que celui qu'elle avait endossé en arrivant à Fougères.

Elle se rappelait les conseils de sa famille saurienne, "cherche, trouve et apprend sur les forces mystiques de toute nature". La jeune fille sentait bien que ce lieu abritait en son sein des mystères plus grands encore que dans le reste du Royaume... Une brise soufflait en ces lieux malgré la présence de ces hauts arbres qui ne laissaient filtrer qu'un rai de lumière.... Paix, calme et douceur... Gwynhafra s'arrêta au milieu d'une clairière. Elle ne voyait pas ses loups mais les sentait tout proche, tout autour d'elle en un cercle protecteur, de poils et de crocs, de griffes et de sang.

Elle respira lentement, savourant le parfum de ces arbres millénaires et fleurs enchanteresses, puis elle ferma les yeux et renversa la tête en arrière... Simplement être là, savourer, goûter à des plaisirs simples... Elle trouverait une pierre, une pierre angulaire investie de l'esprit de la forêt et y déposerait une offrande... Simple cadeau à la sérénité de ces lieux.

Malgré tout elle ne pouvait empêcher l'angoisse et la mélancolie d'étreindre sournoisement son être... Chassez le naturel, il revient au galop... Seule elle était, seule elle retserait, il fallait qu'elle se convainque qu'en ces lieux nul ne pouvait lui nuire...
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:32

Lootchak a écrit:
Loo se releva et aperçut une seconde silhouette entre les arbres. Cette fois, elle ne la laisserai pas s'enfuir celle-là. Elle se rua jusqu'à elle. Elle vit qu'il s'agissait d'une jeune femme au teint pâle, et dont le regard trahissait une mélancolie extrême, étrangement mêlée à la dureté de son visage, qui montrait, elle en était persuédée, une détermination sans faille.

"Mademoiselle ! Oh mademoiselle ! ", cria Loo d'une voix essoufflée en courant derrière l'inconnue
gwynhafra a écrit:
Gwynhafra se retourna en entendant cette voix mélodieuse... Et elle vit une jeune fille se précipiter vers elle à toute allure. Muette de saisissement elle ne put esquisser le moindre geste.
Lootchak a écrit:
Loo s'arrêta net. La jeune femme était là, devant elle, droite comme un i, les yeux grands ouverts. Elles n'étaient qu'à quelques pas l'une de l'autre. Loo pouvait voir l'étonnement et la méfiance, presque la peur dans le regard de l'inconnue. Elle n'osa pas bouger. Attendre. Elle savait que ce n'était pas à elle de faire le premier pas. Elle attendrait. Peut-être n'était-ce pas la bonne personne après tout. Ou peut-être pas le bon moment. Tout reposait sur ses épaules. Tout dépendait de la jeune étrangère en face d'elle. Loo prit sur elle et demeura immobile, telle une statue dans un décor de théâtre. Le silence, et l'attente, un instant où seuls les yeux parleraient...
carragh a écrit:
Carragh calma Alagos à l'orée de la forêt. Son étalon noir avait galopé sans ralentir depuis qu'ils étaient partis... Elle avança doucement sous l'arche de feuillage que formait les branches, laissant Alagos aller à son rythme...
Elle se sentait d'un coup chez elle, un sentiment de bien être l'envahit.
Elle était cependant attentive au moindre bruit, la main sur sa dague...Les temps n'était malheureusement plus aussi sûrs...

Des phrases mélodieuses sortir alors de ses lèvres...


Erdraug, muindor nîn... Mas nach?
Erdraug, muinthel lîn dar cen nedhiaun...
Anno dambeth muindor nîn
Erdraug...

Sur le dos d'Alagos qui avançait doucement, elle observait la nature autour d'elle, essayant d'appercevoir son frèremais profitant aussi des magnificences de Brocéliande...Les rayons du soleil faisaient scintiller les gouttes de rosées posées sur les feuilles de reflets verts, parant la forêt de rayons d'émeraude...Tant de beauté apaisait son coeur et son esprit. Elle sentait autour d'elle une présence invisible et la salua , baissant respectueusement sa tête que couvrait la capuche de sa cape...

Elle entendit le chant de l'eau et se dirigea vers celui ci cherchant toujours son frère. Elle semblait murmurer...l'appelant doucement à travers la brume, de sa voix cristalline:


Erdraug, muindor nîn...
Erdraug, muinthel lîn dar cen nedhiaun...
gwynhafra a écrit:
Gwynhafra vit que la jeune fille face à elle était aussi immobile qu'elle-même. Elle se décida à parler...

-Mais... Qui es tu ? Pourquoi m'as tu appelée ?...
Lootchak a écrit:
Loo sourit et se détendit en entendant la jeune femme.

" Ne vous a-t-on jamais dit que les questions étaient impolies en des lieux pareils?, clama-t-elle en avançant vers l'inconnue, et que bon nombres de choses ici vont contre la raison et ne nécéssitent d'aucune... "

Elle était maintenant très près de la jeune femme, les yeux plongés dans les siens.

"...justification..."

Elle regarda l'inconnue pendant un long moment. En silence. L'instant dura une éternité. Ou quelques minutes. Puis elle se recula. Elle baissa les yeux, sourit étrangement et releva la tête, plongeant à nouveau son regard vert dans celui de la jeune femme.

" Lootchak. Lootchak de Brekelien. "
carragh a écrit:
Alogos s'arrêta à poximité d'une source et Carragh descendit en glissant le long de son flanc. Le carressant, tête contre tête, elle le remercia doucement:

Hannad Alagos...

Elle le laissa alors s'éloigner un peu vers l'herbe tendre de la clairière.
Un rayon de soleil perçait le feuillage pour venir illuminer la source qui coulait en murmurait le long des rochers.
Carragh plongea sa main dans l'eau fraîche et s'assit sur l'un des rochers de coté.
Elle prit le temps d'observer le monde qui l'entourait, merveilleux et bienfaisant avec ceux qui le comprenait et le respectait...
Elle sourit lorsqu'une mésange bleue vint se poser à coté de sa main en gazouillant.Elle lui répondit en sifflant...
Elle décida d'attendre auprès de la fontaine, son frère saurait où la trouver, elle le savait! Elle murmura encore ces quelques mots dont elle ne se lassait pas:


Erdraug, muindor nîn...
muinthel lîn dar cen nedhiaun...

Fermant les yeux, elle prit le temps d'écouter le chant de la nature...
Elle les rouvrit soudainement, aux aguets, un bruit qu'elle ne cernait pas venait de rompre la mélodie de la forêt...La mésange s'envola; Alagos avait relevé la tête et écoutait attentivement...
Regardant tout autour d'elle, dos aux rochers, Carragh posa la main sur sa dague....
Erdraug a écrit:
Carragh se retourna brusquement pour voir son frère assis au pied d'un arbre, il tenait une brindille qu'il venait visiblement de briser pour attirer l'attention de sa soeur. Daeceleb et Tindomir paraissaient tranquillement aux pieds du gardien de la fontaine.


"Bonjour petite soeur, j'étais sûr que tu trouverais ce lieu. Il est temps pour toi de retourner à nos origines"

Erdraug se leva et tendit la main vers sa soeur
carragh a écrit:
Carragh remit à sa place la dague qu'elle avait prise en main, prête à se défendre! Elle se détendit et s'approcha de son frère:

Tu m'as pas peur Muindor nîn, j'aurais très bien pu m'en servir!
Ne me refais plus une frayeur pareille! une double frayeur!!
je m'en serais voulu s'il t'était arrivé quelque chose...

Carragh posa sa main sur la joue d'Erdraug, le regard brillant, un sourire se dessinant sur ses lèvres! Qu'elle se sentait bien, ici et auprès de lui!
Elle le découvrait...son frère...sa famille...peu à peu et se découvrait en même temps! Elle frola de ses lèvres la joue d'Erdraug et, laissant glisser sa main de la joue de son frère, elle prit la main qu'il lui tendait.

Elle posa son regard sur Daeceleb et Tindomir, Dolmen et Laïka puis sur Alagos avant de le plonger à nouveau dans les yeux de son frère lorsqu'elle entendit les quelques paroles qu'il prononça. un éclair de crainte passa dans ses yeux verts et un murmure sortit doucement d'entre ses lèvres:


Je te suis...
gwynhafra a écrit:
Gwynhafra n'apprécia pas du tout la réponse de l'inconnue. Mais ce qu'elle refusa surtout c'est cette façon qu'elle avait de s'approcher d'elle, presque jusqu'à la toucher.
Un grondement sourd s'éleva des fourrés alentour. Ses loups veillaient, ils s'étaient rapprochés, cachés mais bien présents, prêts à attaquer. D'un mot la jeune fille les calma. Elle voulait avant tout savoir ce que lui voulait l'inconnue.


-Pourtant tu m'interpelles, et tu ne juges pas ceci impoli que je sache ? Je suis venue en paix et pour trouver la paix. Si je ne puis poser de question... Laisse moi errer... Et mon nom est Gwynhafra.
Erdraug a écrit:
Erdraug se leva alors que Phoenix, son étalon gris pomelé arrivait. Il aida Carragh à se mettre en sel avant de faire de même.
Les deux enfants de la nature partirent au galop précédés des quatre loups au plus profond de la forêt.
Erdraug se tourna vers sa soeur


"Ma tendre soeur, il est temps que Barenton te sourie, il est temps pour toi que tu sache totu de ma tache, il est enfin temps pour toi de voir ton peuple"
carragh a écrit:
Les doigts entremêlés dans la crinière d'ebène d'Alagos, le laissant aller au rythme élevé du galop, Carragh regardait droit devant elle!
Elle ne sentait pas les feuillages lui giffler les joues et les épaules, concentrées sur la course effrenée des chevaux et sur ce sentiment de bonheur mêlée d'appréhension qui lui étreignait le coeur.

Elle esquissa un sourire à son frère et refixa son regard vert sur Daeceleb et Tindomir qui ouvraient le chemin...
Lootchak a écrit:
Loo sentit soudain son coeur battre à la chamade. Désorientée, elle tenta tant bien que mal de rester debout malgré l'impression de vertige qui la tenaillait.

" Ex...excusez-moi je... ", bafouilla-t-elle, les sourcils froncés et regardant le sol, les paupières presque closes.

Non, il fallait qu'elle lui parle... Une douleur aigue lui vrilla tout à coup le crâne. Elle se mordit la lèvre inférieure pour ne pas hurler et tomba à genoux, les mains sur les tempes. Elle utilisa le peu de force qui lui restait pour lever les yeux. C'est là qu'elle l'aperçut, bien caché derrière un buisson. Mais elle savait les repérer. Un loup. Ses yeux s'agrandirent.
Elle ouvrit la bouche mais ne put proférer aucun son. La jeune inconnue avait déjà fait demi tour pour repartir. Le souffle court, elle s'écroula sur le sol, le visage dans la terre.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:33

carragh a écrit:
Ralentissant les chevaux après cette longue traversée de la forêt, Carragh se rendit compte qu'une brume les entourait, blanche et légère au pied des chevaux...

Elle regarda autour d'elle, essayant de savoir où elle se trouvait. C'était la première fois qu'elle venait en Brocéliande et parcourir ses chemins lui semblait inné, les lieux familiers... Mais là, elle ne savait trop que penser...
Ce lieu lui semblait familier et pourtant si lointain...mystérieux mais bienfaisant...apaisant et protecteur...
Du moins était-ce ce qu'elle ressentait.

A quelques pas, elle apercevait une lueur, des reflets couleurs de lune et de saphir...
Elle se tourna vers Erdraug, recherchant dans le regard de son frère, la douceur et la tendresse protectrice qui apaiseraient son inquiétude...
morgove1 a écrit:
Ce jour ce serait l'Hotié de Viviane. C'était un lieu qu'il affetionnait particulièrement en Brocéliande. Peut-être était-ce à cause de la légende qui se cachait derrière et que maintes et maintes fois il avait entendu. Peut-etre était ce tout simplement parcequ'il se sentait à l'abri au coeur du cercle de mégalites. De là, il pouvait observer sans être vu, presque dissimulé par la magie de la fée elle-même. Il sinstalla au pied d'un des ménhirs, assis en tailleur, et se mit a jouer un air celtique mediéval à la flûte irlandaise.
Lootchak a écrit:
Loo se releva, la bouche pâteuse et un tournis insupportable dans la tête. Elle s'assit tant bien que mal en tailleur et se massa les tempes. La douleur semblait vouloir partir. Elle regarda autour d'elle. Personne. Combien de temps était-elle restée là? Elle n'en savait rien. Elle essuya son visage plein de terre du coin de sa manche et se releva. Elle chancela mais tint bon, et parvint à retrouver ses esprits. Elle émit un sifflement étrangement mélodieux, auquel répondit immédiatement Kenavo en sortant des fourrés. Elle caressa l'animal en souriant, le prit par la bride et s'aprêta à repartir. Soudain, elle s'immobilisa, l'oreille tendue. Oui, c'était bien une flûte qu'elle entendait là. Elle hésita. Après tout, sa dernière aventure lui avait laissé un goût amer. elle réfléchit qq instants, puis haussa les épaules et se dirigea vers le son, intriguée et avide de curiosité.
morgove1 a écrit:
Une jambe repliée, le pied posé sur le sol, l'autre tendu, il continuait de jouer tranquillement. Cela le détendait, lui faisait oublier son quotidien. Il s'était laissé aller contre le mégalithe. Peu à peu, le rythme de la mélodie qu'il jouait ralentissait, et la musique commençait a se teindre de la mélancolie qu'il ressentait.
Lootchak a écrit:
Loo arriva sur une petite falaise et vit les mégalithes en contrebas. Elle aperçut une silhouette assise à même le sol, celle-là même qui jouait cet air depuis tout à l'heure. Elle s'assit à son tour et ferma les yeux. Le vent lui caressait la peau et la douce mélodie de cet instrument qu'elle affectionnait tant parvenait à ses oreilles. Elle n'aurait bougé de là pour rien au monde. Mais il faudrait bien... Non. Pas encore. Pas encore...
Tamuril a écrit:
Au sortir du Bosquet du Nemeton, Tamuril prit le chemin du Nord et s'enfonça dans la Forêt. Le vent d'Ouest lui apportait des senteurs d'iode. Il se mit à réciter une vieux poème.
Citation :
Passage de nuit

Lune à ma fenêtre croissant dodu,
Je te balancerai au creux de ma main,
Mais tu es empêtrée dans les nasses,
Branches de saule, tentacules,
Et tu fais fi De mes insomnies

Rouvrant les yeux je te revois;
Tu atteins un croisillon déjà,
Et puis un autre.
L'horloge fragmente les heures de nulle part.
Toi seule est mobile - car tu vogues

Lune-voile, le vent se lève,
Entre Cornouailles et Irlande,
Mât fiché dans l'étoile polaire,
Embruns de nuit sur mon visage -
Exhalations de Formores,
Grincements de cordages.
Je m'affale sur mes balots, lestée de souvenirs.
Les bruits s'estompent et tout glisse,
Comme la proue du navire qui fend les flôts.
Il ne reste plus à présent,
Que le bercement lent, lent,
Pourvu seulement que je l'atteigne,
La neuvième vague.

Gytha
Lilyangel a écrit:
Lily avait décidé de venir se recueillir ici, au pied de l'arbre qui lui avait toujours obligemment offert son abri, son amour était parti en voyage depuis hier seulement et il lui manquait déja affreusement. Cet endroit l'apaisait. Elle posa ses affaires au pied du chêne et décida d'aller se baigner. Elle descendit doucement dans l'eau en essayant de provoquer le moins de remous possibles. Puis elle ferma les yeux, entrant dans une sorte de communion avec l'eau, qui était son élément naturel. Et elle attendit, meme si elle ne savait pas exactement quoi.
Lootchak a écrit:
Loo rouvrit les yeux. La nuit commençait à tomber. Elle s'était endormie. Mais cela ne l'étonnait pas. Plus rien ne l'étonnait.
Elle se releva, attrapa la bride de Kenavo et entreprit de chercher un point d'eau où se rafraîchir de cette chaude journée.
Elle entendit vite un clapotis léger et se dirigea vers lui. Elle arriva devant une rivière à l'eau limpide, dans laquelle elle laissa son cheval boire pendant qu'elle s'humidifiait le visage. Lorsqu'elle releva la tête, elle aperçut une jeune femme assise sur la rive les pieds dans l'eau.
Elle hésita, puis, repensant à sa précédente expérience avec la femme aux loups, elle renonça à aborder l'inconnue.
Elle haussa les épaules, puis se dirigea vers Kenavo, lui ôta sa selle et entreprit de remplir ses gourdes.
carragh a écrit:
Carragh était restée plongée dans ses pensées, observant la source, écoutant le murmure de l'eau, le chant du vent dans les feuillages, perdue dans un demi-rêve. Lorsqu'elle releva la tête, écartant les mèches blondes que le souffle léger de l'air avait poussé devant ses yeux, elle était seule...son frère avait du préférer la laisser seule, mélancolique et rêveuse...

Carragh glissa de cheval et se dirigea vers la source. Elle s'assit sur une des roches plongeant sa main dans l'eau fraîche. Dolmen et Laïka n'était pas là, seul Alagos était présent et vint nicher son museau dans son cou. Elle posa la main sur celuici et sourit...

Alagos releva brusquement lâ tête, en alerte. Carragh fit de même, entendant les branchages craquer. Cette fois, ce n'était pas son frère, elle en était sûre, elle le sentait! Sortant sa dague de son fourreau, elle resta sur la défensive, le regard cherchant à travers le feuillage.

Le hennissement de son étalon la prévint à temps du danger! Elle se retourna et para l'attaque d'un homme en noir. Elle s'échappa, plantant au passage sa lame dans le bras de son agresseur qui hurla. Courant vers Alagos, elle apperçut deux hommes sortant des fourrés, vêtus de noir.

Sautant sur le dos de son cheval, elle voulut s'échapper lorsqu'un de hommes se plaça sous Alagos qui se cabra. Carragh s'accrocha mais ne put éviter la chute et se retrouva à terre, plaquée au sol. Se débattant, elle réussit à se relever. Elle abima l'homme qui l'avait maintenue à terre avant de se retrouver désarmée par le quatrième qui avait fait fuir son cheval. Quatre hommes contre elle, sans avoir de quoi se défendre, elle se retrouva rapidement maitrisée, baillonnée, furieuse...
L'angoisse et la peur commencèrent à l'envahir.

Un frisson la parcourut et un froid glacial la saisit lorsqu'une main brutale remonta le long de sa cuisse, dénudée par sa jupe déchirée. Dégageant une de ses jambes, elle assena un coup à cet homme qui ne fit qu'augmeter sa fureur et sa brutalité. On lui administra une giffle magistrale qui fit monter des larmes de rage et de douleur dans ses yeux! Elle se retrouva bien vite maitrisée, ne pouvant plus rien faire pour les empêcher de profiter d'elle avant d'obéir aux ordres et de la ramener à leur commanditaire, elle les avait entendus parler...

Face à ses agresseurs, elle resta fière et digne! Se servant de sa rage pour effacer sa peur, elle tenta de se controler le temps de concentrer ses pensées vers son frère


Erdraug, aides moi...j'ai besoin de toi...

Le hurlement d'une louve se fit entendre...
Erdraug a écrit:
Erdraug était en train de cueuillir des plantes médicinales au moment où il sentit un profond vertige. Chancelant, il entendit le hurlement d'une louve alors qu'au plus profond de lui ce cri émergeait

Citation :
Erdraug, aides moi...j'ai besoin de toi...

Le sang du gardien de la fontaine ne fit qu'un tour tandis que Daeceleb et Tindomir étaient déjà partis vers le lieu de naissance du hurlement.
Dans une course effrénée à travers les arbres, les trois loups allaient au delà de leurs forces pour secourir leur bien-aimée. Courant, sautant, virevoltant, Erdraug vérifiait dans sa course les sangles de son carquois, celle de son fourreau et de son pourpoint de cuir.

La course se faisait rude et les branches défilaient aux yeux des loups quand des cris se firent entendre


"Carragh, ma soeur, j'arrive, je dois y arriver; QUE LES VENTS MES FRERES ME PORTENT, QUE LA LUNE NOTRE MERE ME GUIDE"

La course effrennée prit de l'accélération pour finir dans la clairière où gisait Carragh, maintenue au sol par un larron tentant de la trousser.
D'un geste fluide, la main d'Erdraug vint se porter à une flèche de son carquois empennée de blanc avant de la poser sur l'arc. La flèche vint se perdre dans l'oeil d'un larron regardant le spectacle des cuisses de Carragh tandis que Daeceleb et Tindomir se jettaient sur un second larron.

Erdraug laissa choir son arc en se jetant au sol pour éviter le coup de hache que le plus hardi des agresseurs tentait de lui donner. Le chevalier se releva d'une roulade, la dague plantée dans la gorge de celui qui maintenait Carragh au sol.
La hache s'abattait de nouveau sur le gardien protégeant sa soeur et il dut se porter au plus proche de l'ennemi afin de limiter l'impact.
Perdu avec son adversaire dans son cercle, le bucheron ne put que recevoir les coups furieux d'Erdraug avant de se sentir saisir et propulsé au sol.

Le chevalier d'Ibelin dégaina son épée en la pointant vers son adversaire. Son visage rouge du sang de ses adversaires était déformer par la haine


"Toi qui ose porter la haine dans la forêt sacrée, voit le visage de la mort!"
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:33

carragh a écrit:
Sentant, puis voyant arriver son frère, Carragh se sentit soulagée et retrouva espoir. Elle sentit un des hommes la lâcher, vit celui qui voulait profiter d'elle s'affaisser, une lame dans la gorge.

La jupe tachée de sang, elle vit son frère s'occuper d'un troisième homme. Se retournant pour se relever d'un bond, elle attrapa sa dague posée au sol et chercha du regard le quatrième homme! Elle le vit aux prises avec Daeceleb et Tindomir mais aussi Dolmen et Laïka qui venait d'arriver!

Tournant la tête vers Erdraug, elle vit apparaitre deux nouveaux hommes dans le dos de son frère, trop occupé à se défendre pour les avoir entendus venir! Elle prit ses appuis, prit pour cible celui qui était le plus proche de son frère et lança sa dague qui se ficha dans le ventre de cet agresseur...qui s'écroula!!
Elle repéra l'arc d'Erdraug, fila dans sa direction, prenant au passage la flèche fichée dans l'un des hommes à terre.

Elle se retourna, chercha son équilibre et décocha sa flèche qui finit sa course dans la cuisse du sixième homme. Carragh grimaça... Elle n'avait pas encore l'habitude de tirer à l'arc dans ses conditions et n'avait pas atteint sa cible comme elle le souhaitait.
Tandis que cet adversaire tombait au sol, hurlant de douleur, Carragh se tourna vers son frère qui continuait de se battre, cherchant sa respiration...

Elle n'entendit ni ne vit s'approcher cet homme dont on ne voyait le visage sous la capuche de sa cape noire...
Carragh sentit une vive brûlure sur son épaule, à coté du symbole du loup. Il avait posé sur sa peau sa marque. Elle hurla de douleur cherchant à attraper sa dague avant de se rendre compte qu'elle n'était pas dans son fourreau!

Aveuglée par les larmes que lui provoquait la brûlure, Carragh serra les dents et les poings se retournant violemment pour chercher à atteindre celui qui avait osé la marquer...
Elle ne trouva que le vide...
Erdraug a écrit:
Le visage d'Erdraug se détendit alors qu'il se postait en garde passive, Anornim sur le côté droit. Son assaillant paniqué par l'aspect du celte se jeta sur lui en tentant un coup vertical sur la tête du gardien. Erdraug releva ses bras dans son axe et cahssa la lame de son adversaire avant de revenir sur la gorge sans protection de soin adversaire qui s'écroula.

Le chevalier se jeta immédiatement sur sa soeur qu'il voyait défaillir. Son épaule était marquée au fer rouge et il l'inspecta pour voir si l'infection risquait de s'y mettre


"Ne t'inquiète pas Nariël, l'eau de Barenton guérira cette marque. Lève toi, nous devons quitter ce lieu au plus vite et retrouver ceului qui t'a fait ça."

La colère naissait dans le regard d'Erdraug qui trempa ses doigts dans la blessure de Carragh avant de les passer sur son visage

"Nul ne pourra les cacher à la colère de la forêt!"
carragh a écrit:
Carragh soupira, calmée, apaisée et alla se blottir dans les bras de son frère, posant une main sur le torse d'Erdraug et l'autre sur sa joue.
Son épaule la brulait moins, comme si la présence de son frère l'apaisait et l'aidait à guérir; ses paroles la rassuraient...
Relevant la tête, qu'elle avait posé contre son frère, se sentant en sécurité entre ses bras qu'elle sentait a présent dans le creux de son dos, elle lui sourit:


Merci grand frère d'être venue m'aider... Je...je ne sais ce qui me serait arrivé si tu navais pas été là...
Merci Es....

Carragh ne termina pas sa phrase, ses yeux plongés dans le regard d'Erdraug exprimant sa surprise...
Elle s'accrocha aux épaules de son frère avant de glisser lentement vers le sol cherchant sa respiration.
Sur son épaule, à l'endroit précis de la brûlure était fichée une flèche empennée de noir. Elle tourna la tête pour apercevoir, à quelques mètres, un dernier homme, sans compter celui qui s'était sauvé, prêt à tirer une nouvelle flèche.

Ele sentit son frère la poser doucement sur le sol avant de se diriger, determiné vers cet homme qui n'avait pas saisi la colère de son frère et de la forêt...

Cette flèche lui était-elle destinée? ou devait-elle être pour son frère? Cet homme savait-il ce qui l'attendait après cet acte de folie?

A genoux, contre un des arbres de la forêt, immobile, la flèche dans son épaule, Carragh puisa ses dernières forces dans la rage de son frère, la bienveillance de la forêt et l'espoir de Barenton, entourée de Dolmen et Laïka qui la protégeaient, attendant le retour d'Erdraug...
Erdraug a écrit:
La colère d'Erdraug était palpable dans l'air et pourtant il avançait en marchant calmement vers l'archer, l'épée au fourreau.
Le vent se leva derrière le gardien de la fontaine comme pour matérialiser la rage du celte. Les arbres bruissaient tandis que l'archer tentait de bander son arc, paniqué par l'attitude de son adversaire.

Erdraug continuait son chemin, une dizaine de pas le séparait de son adversaire et il ferma les yeux, s'imprégnant de la puissance de Brocéliande.

L'archer décocha sa flèche d'un bras incertain. Celle-ci frola la joue gauche du chevalier, laissant une trainée pourpre avant de se ficher dans un arbre.

Plus que quelques pas et toujours les yeux clos, Erdraug avançait calmement.

L'archer tremblait de plus belle tentant d'encocher une nouvelle flèche.

Trois pas...

Un hurlement de loup se fit entendre, signe que Daeceleb et Tindomir avaient débusqué le fuyard.

Un pas...

L'archer agrippa sa corde comme le fil de sa vie mais ne réussit qu'à laisser choir sa flèche aux pieds du gardien.

Erdraug ouvrit les yeux en dégainant son épée et en frappant du même geste son adversaire. Dans un doux son cristalin, Anornim trancha de la hanche droite à l'épaule gauche l'agresseur qui s'écroula le regard terrifié.

D'un geste gracieux, Erdraug fit tomber le sang de sa lame avant de la rengainer en fermant les yeux de nouveau. Le peuple-fée était avec lui.

Il était maintenant temps de porter secours à Carragh.


"Phoenix, mon ami, j'ai besoin de ta vitesse!"

Erdraug se dirigea vers sa soeur puis la souleva de terre pour la poser devant lui sur la selle de son coursier
carragh a écrit:
Carragh se laissa soulever de terre, s'accrochant à son frère comme elle s'accrochait à la vie. Non, elle ne voulait pas céder, elle sentait une force la maintenir éveillée, en vie...

Lorsqu'elle fut posée devant son frère sur Phoenix, elle se tourna vers Erdraug. Un léger sourire apparut sur ses lèvres. Posant sa main sur la joue d'Erdraug, elle passa ses doigts sur l'estafilade qu'avait laissé le passage de la flèchesur la joue, enlevant les goutte de sang qui y perlaient, oubliant la flèche fichée dans son épaule.

Elle garda les yeux fixés sur la plaie, n'osant les lever vers son frère. Elle s'en voulaient et son regard trahissait son sentiment de culpabilité quant à ce qui était arrivé...

Un seul mot sortit de ses lèvres en un murmure:
"pourquoi?...."
Erdraug a écrit:
La forêt déffilait devant les jumeaux tandis que le vent poussait Phoenix vers Barenton.
Les quatre loups ouvraient la route et la comapgnie passa devant le grand des âges qui bénit les deux celtes au destin lié.

Une fois à Barenton, Erdraug fit descendre sa soeur de cheval avec précaution. Il l'adossa contre le perron de Merlin en espérant que la pierre sacrée aiderait la jeune elfe.

Erdraug se mit derrière sa soeur, à moitié consciente


"Nariël, tout va bien se passer, la magie de Barenton te protège et je ne laisserai jamais plus quelqu'un te toucher. Pardonne moi, je n'ai pu empecher tout celà!"

D'un coup sec, le gardien extrait la flèche tandis que Carragh poussait un hurlement avant de s'évanouir!


Immédiatement, Erdraug, dans un calme magistral cachant sa tempête intérieure, pris sa soeur dans ses bras et s'avança en Barenton.
L'eau progressait et montait le long de son corps plus il avançait dans la fontaine.
Alors qu'il immergait Carragh pour la confier aux soins du peuple fée, l'onde se mit à luir d'une lueur bleutée.
Carragh ne semblait plus respirer
micki a écrit:
Poussant Dame Paquerette à travers ronces et fougères, Micki retena la belle par sa bride pour ne pas glisser dans une eau noire et ombrageuse.

Le voyageur s'essuya d'un revers de manche son front moite et repris son souffle. Il marchait depuis plusieurs heures et son estomac commençait à couvrir le bruit des chouettes.

Dans le calme de la forêt, Micki aperçu à quelques brassées deux êtres humains semblant se baigner. L'un deux faisait même la planche.


Décidement, se dit Micki, il n'y a plus de saison en Bretagne. On se baigne, on visite, on prend ses aises. Moi qui pensait que cette forêt resterait sauvage.... Bientôt, les chemins seront tous fléchés !!

Se relevant, il poussa Dame Paquerette en arrière pour poursuivre sa balade champêtre à travers mousses et racines. Sa musette était remplie de champignons, raison suffisante pour prendre des chemins buissonniers avec sa ruminante préférée.
Lootchak a écrit:
L'inconnue n'avait pas bougé et Loo quitta la rivière sans se retourner. Elle ne savait pas où aller et se contenta de marcher sans but. Soudain, Kenavo fut pris de folie et se cabra puis détalla à toute allure dans la forêt. Loo tomba les quatre fers en l'air. Elle se releva vite fait et courrut après son cheval en hurlant et jurant et déboucha sur une petite clairière. L'animal était là, bavant devant une jument tenue par un homme muni d'un panier à champignons. Hagarde, les sourcils froncés, pleine de terre et de feuilles dans les cheveux, Loo resta tétanisée et ne sut plus quoi dire.
carragh a écrit:
La douleur qu'elle avait jusque là réussi à oublier fut trop forte, elle sombra dans l'inconscience...

Elle ne sentit pas son frère la soulever et lorsqu'elle toucha l'onde, elle eut l'impression de flotter...
Apparement inconsciente, elle errait dans un paysage qu'elle connaissait et pourtant si différent à la fois. Elle s'y sentait bien, les douleurs avaient disparu!
Un sentiment de bienveillance l'entourait et elle se sentait sereine. Un murmure se fit entendre, elle vit apparaitre un visage, une jolie dame, lumineuse...Elle ne l'avait jamais vu et pourtant elle lui semblait si familière... La Dame sourit et Carragh se sentit rassurée; elle se laissa faire lorsqu'elle regarda son épaule, l'effleurant du bout des doigts...

Carragh se laissa bercer par l'onde, les voix mélodieuses, la paix qu'il y avait en ces lieux...

Mais un appel résonna soudain en elle... On prononçait son nom...le nom qu'une seule personne pouvait lui donner, une personne de proche, qui lui manquait, laissant un vide immense en elle!
Elle ne savait pas que d'apparence, son souffle était si ténu qu'on aurait dit qu'elle ne respirait plus...

La voix qu'elle entendait se fit plus inquiète, et son coeur se serra, une angoisse l'envahit...
micki a écrit:
Devant l'irruption du cheval puis de la jeune femme essouflée, Micki en lâcha son panier à champignons. Il retint la tête de sa vache Paquerette qui allait prestement lui mâchouiller quelques cèpes savoureux.

"Et bien ma belle, on en rencontre des visiteurs dans cette forêt ! Après mes deux baigneurs, voici une drôle de chaperonne !"

Micki s'approcha en tendant sa gourde à l'inconnue.

"Je m'appelle Micki et je me promène. Et vous ma Dame ?"
Lootchak a écrit:
Loo resta un moment interdite, l'air effaré, puis éclata de rire.

" Excusez-moi, dit-elle en riant, mais j'ai cru que votre euh...votre vache était... Non non ça ne fait rien, ajouta-t-elle an esquissant un geste de la main puis avisant la gourde qu'il lui tendait ; je vous remercie mais j'ai déjà... "

Elle se retourna pour désigner Kenavo auquel elle avait accroché ses gourdes et vit la bourrique en train de se pâmer devant ladite Paquerette qui avait quant à elle reporté toute son attention de vache sur les champignons.

" Euh hum, toussota-t-elle en tendant la main vers le dénommé Micki, je m'appelle Lootchak, Loo pour faire plus court. "
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:34

micki a écrit:
Mais bien sûr mon élégante, vous avez pris Paquerette pour une grosse fraise des bois, n'est ce pas ? Cet animal a un talent de camouflage assez incroyable, c'est ben vrai.

Micki saisit la main de Loo et assez maladroitement tenta un baise main assez lamentable. Se reprenant, il désigna le cheval en hochant la tête.

Voila une monture qui a l'air, heu, assez indépendante ! Mais je vous dirais, tant qu'on ne cherche pas à monter dessus, c'est plutôt une qualité pour un canasson... La Paquerette a l'air de l'apprécier, faut dire, elle est plutôt accomodante et ressentir l'air breton la revigore !

Le voyageur fit un clin d'oeil à la jeune fille en levant au ciel la gourde qui portait une inscription à la craie blanche : "VAMPI 1421" .

Chère Loo, comme vous êtes la première fée des bois que je rencontre depuis que j'ai passé la frontière et que je suis de nouveau en terre civilisée, je vous propose de fêter ça !
L'esprit de la Forêt a écrit:
Un couple de rouge-gorges chantaient non-loin de Micki et Lootchak, comme pour fêter l'arrivée du kastellpaolain en Brocéliande.
La forêt entière fut rapidement au courant de sa présence et les êtres vivants entendirent comme un bruissement de feuilles dans les arbres.
Lootchak a écrit:
" Mais tout à fait, répondit Loo en riant, une grosse fraise des bois !, puis se tournant vers Kenavo ; ce cheval a du sang de bourrique dans les veines et son entêtement de breton ne se réveille jamais au bon moment ! "

Elle sourit en avisant la gourde. Enfin la possibilité d'un breuvage autre que de l'eau se présentait à elle !

" Il serait en effet dommage de ne pas fêter ça ! A notre bonne vieille Bretagne? "
micki a écrit:
Micki tendit à la lutine rieuse sa gourde de prune, issue de sa dernière réserve que Vampi lui avait donnée avant son grand voyage dans le sud des royaumes. Il était presque à sec. Urgence du retour à Kastell Paol !

Un étrange fourmillement dans la nuque lui fit lever la tête vers la fûtaie.

Micki aperçut une chouette blanche perchée sur une haute branche, impassible avec un petit air familier dans les reflets dorés de ses grands yeux. Il put distinguer autour d'une de ses serres quelques filaments d'algues brunes.


Oui la belle, buvons à notre bonne vieille Bretagne et à tous ses esprits qui nous protègent ! Et buvons aussi aux canassons entêtés qui conduisent leurs maîtresses sur ma route !
Lootchak a écrit:
Loo rit encore et but avidement la gourde. Elle se passa lalanguesur les lèvres avec délice.

" Voilà un breuvage qui égale bien notre chouchen, dit-elle avec sincérité, où trouvez-vous cette merveille si ce n'est pas indiscret? "
micki a écrit:

Micki invita Lootchak à s'assoir sur un tapis de mousse au pied d'un chêne au tronc crevassé par les siècles. Le fidèle Kenavo continuait à humer le museau de la brave Paquerette qui ruminait placidement.

Les bourdonnements des insectes couvraient à peine le bruit des feuillages caressés par le vent. Des rayons de soleil traversaient de part en part la clairière, lui donnant un air de cathédrale.

Micki prit une petite goulée de prune avant de répondre à Loo qui jouait avec un papillon posé sur sa main.


"Il y a quelques années, je dirais une petite trentaine, un bateau s'est échoué sur la plage près du site de notre actuelle Kastell paol. Dans le ventre du navire, les paysans récupérèrent un alambic d'une taille et d'une matière inconnue. Ne sachant que faire de cette drôle de cargaison et un peu supertitieux, ils cachèrent l'alambic dans un hangar qui jouxtait le moulin du meunier. Ce dernier tenta en secret de faire des essais de distillation avec les prunes de son verger. Il stocka dans six tonneaux le résultat de son travail. Malheureusement, il mourra quelques temps plus tard après avoir attrapé le mal en pêchant l'ormeaux dans les eaux froides de novembre. Le moulin brûla peu après. Lors de la fondation de Kastell Paol, le premier boulanger du village, en aménageant dans le vieil hangar du moulin son fourneau découvrit l'alambic et les tonneaux. Il grava de ses initiales les six tonneaux et appris à faire de l'eau de vie de prune avec l'alambic. Ce breuvage devient vite célèbre par sa pureté et son goût particulier. Vampirelo ouvrit même une taverne réputée aujourd'hui."
micki a écrit:
Micki récupéra sur son doigt de papillon de Lootchak. Il lui repassa la gourde.

"Avant de partir rejoindre des amis St Politais, Vampi m'a donné un petit tonneau de la prune distillée par le meunier. Cela m'a aidé à lutter contre le mal du pays. Mais toi Loo, d'où viens tu ??"
Lootchak a écrit:
Loo but une gorgée de la gourde et regarda le papillon avec un sourire presque narquois. Ces bêtes-là ne l'avaient jamais inspiré. Trop fleur bleue, ou trop superficiels sans doute. Encore une idée farfelue, elle en avait beaucoup en stock.

" Très beau conte, dit-elle en reprenant une gorgée, ne pas en boire serait entâcher leur histoire "

Elle tendit la gourde à Micki.

" Je viens d'un peu partout, répondit-elle en souriant, je suis vagabonde. Mais si je dois me désigner une maison, c'est en Bretagne qu'elle se trouve. J'ai passé mon enfance à Rieux et ai vécu longtemps à Brest. "
micki a écrit:
Quelques gouttes d'eau tombèrent éparses dans la trouée de la clairière. Ce qui fit des FLOC, des PLOP, des CLOC suivant l'endroit final de leur destination.

Par exemple, cela fit PSICHH lorsque le goutte numéro 45767 tomba pile sur le museau fumant de Margerite. Cela fit TOP pour la goutte number 55646 (goutte appartenant au nuage d'origine anglaise positionné en x=45, y=56, z=67665) qui arriva sur la tête du papillon délaissé par Lootchak qui s'en allait, vexé, se mettre à l'abri sous une fougère arborescente.


"Oh, le temps change, les couleurs aussi "s'exclama Micki en se redressant le long du chêne.

"Qu'on soit à Rieux, Brest ou Kastell Paol, la Bretagne est toujours aussi généreuse en rafraichissement. C'est en tout cas une bien belle maison que cette terre, Loo la Vagabonde !"

Micki savoura ce moment de plénitude au sein de cette nature sauvage avant de dire gravement à Lootchak :

"Je crains ma belle que vos cheveux ne rebiquent un peu sous l'effet de la bruine. Mais cela vous va à ravir !!"

PONG fut le petit bruit que fit le papillon vexé en rencontrant sauvagement une petite toile d'araignée qui se déchira en libérant l'insecte multicolore.
Lootchak a écrit:
Loo leva la tête vers le ciel avec un grand sourire. Plic Ploc Plic Ploc... Les gouttes, alors trop nombreuses pour être comptées, tombaient en pluie fine sur son visage.

" La chose est en effet des plus graves, répondit-elle au kastellpaloin sur le même ton et sans baisser la tête, mais ils rebiquent en général sans rechigner. "

Elle resta quelques temps ainsi à savourer les gouttes de cette chère Bretagne comme s'il s'agissait du plus rare des chouchens. Elle finit par baisser la tête avec un sourire satisfait sur les lèvres, et se leva pour s'abriter elle aussi sous le chêne.

" Mais n'abusons pas de leur gentillesse, dit-elle à Micki en essorant ses cheveux avant de les rejeter en arrière, ce qui eut pour effet d'envoyer de l'eau exactement dans le visage de ce dernier ; Oh excusez-moi ! "

Elle tendit un mouchoir à Micki avant de réaliser que le bout de tissu était plus trempé qu'elle. Elle éclata de rire en s'apercevant du ridicule de son geste, sans parvenir à s'arrêter.
Erdraug a écrit:
Erdraug voyait le souffle de sa soeur s'amenuiser alors que son sang se déversait dans la fontaine sacrée.

Il ne pouvait vivre sans elle. Celle qui lui donne tant à chaque instant et qui lui a donné une raison de vivre alors que son devoir était la seuel chsoe le rattachant à la vie. Cette soeur séparée, cette femme tant joyeuse, cette elfe si belle...

Erdraug, le regard sûr, dégaina Anornim avant de prononcer un rituel que les fées elles-mêmes n'avaient pas entendu depuis des siècles.


"Par la Lune et par l'ombre, par la mort elle-même et le renouveau! Ankou, donne à ma douce la vie. Donne à mon amour la force.
Epona, déesse passeuse, emmène moi vers mes ancêtres et regarde ma soeur vivre.
Mes frères les vents, portez mon destin afin que jamais cet instant ne puisse oublier; car à jamais Carragh doit vivre"

Erdraug se laissa choir sur son épée, le transperçant de part en part.
La fontaine se couvra de sang tandis que le gardien s'approcahit difficilement de sa soeur, de l'amour de sa vie.


"j...je t..."

Carragh ouvirt les yeux pour sentir le souffle court de son frère si proche

Alors que la vie du chevalier s'échappait, Anornim toucha l'onde en glissant de la blessure d'ERdraug.
La fontaine regagna soudain sa teinte bleutée et de la pierre sacrée jaillit une lumière éclairant l'amour éternel de Carragh et Erdraug. L'épée sacrée flottait, attirant le sang à elle, refusant de nuire à celui à qui elle est liée
carragh a écrit:
Soudainement, Carragh ouvrit les yeux, reprenant violemment son souffle...Dans son demi sommeil, elle avit préféré répondre à cet appel que de rester dans ce délicieux endroit...
Une douleur immense lui étreignit le coeur...Elle émergea de l'onde, sa chevelure ruisselent sur ses épaules et se mit vivement à genoux à coté de son frère, terrifiée par ce qu'elle voyait...


Erdraug...Erdraug mon frère, qu'as-tu fait?..... NOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNN!!!!!!!!

Carragh hurla son désespoir, refusant d'accepter qu'il ait voulu sacrifier sa vie pour la sienne. Elle prit entre ses mains le doux visage de l'homme dans le sang coulait dans ses propres veines. Les larmes ruisselaientsans s'arrêter sur ses joues, elle posa une de ses mains sur la blessure qu'il s'était infligé...

Le voyant tentant de lui parler, elle l'arrêta:


Chhh...ne dis rien, je t'en prie...gardes tes forces...
Non, non tu ne partiras pas...Je ne te laisserai pas t'en aller, j'ai besoin de toi...ne me laisse pas...
Mais pourquoi?...pourquoi a-t'il fallu que tu fasses cette folie???...

Impuissante, Carragh cherchait comment aider son frère, mais trop paniquée, elle ne trouvait pas de solution...
Elle jeta un coup d'oeil mauvais et rageur à Anornim qu'elle laissa dans l'onde lorsqu'une lueur attira son attention...
Elle leva les yeux et vit pour la deuxième fois cette apparition: leur mère...leur mère était là au moment où ils avaient le plus besoin d'elle...
Elle s'adressa à eux:


Mes enfants, il n'est pas encore temps pour vous de vous en aller. Votre destin est lié et en vie il vous faut rester
Roi et Reine à jamais vous serez et rien ne pourra vous séparer...
Gardez espoir, la forêt et la Fontaine vous protègent...
Relevez vous mes enfants, votre peuple a besoin de vous, il vous faut aller de l'avant...
Carragh, Erdraug...Nariël et Estel, je serai toujours avec vous...je vous aime...

La lueur s'intensifia alors et lorsqu'elle disparut, leur mère n'était plus présente...Carragh s'était redressée, apaisée, plus sûre d'elle...Elle prit son frère contre elle, l'amenant dans la Fontaine où elle se trouvait quelques instants instants auparavant...

Glissant sa main sous la tête d'Erdraug, elle plongea son regard dans le sien, lui envoyant tout son courage afin qu'il reste éveillé...


Tu ne peux pas, tu ne dois pas t'en aller, si tu pars...je pars avec toi...

De son autre main, rouge du sang de son frère, elle amena l'eau bienfaitrice de la Fontaine, melée à ses larmes qui ne cessaient de couler, sur la blessure. Elle appliquerait par la suite les plante qui aideraient à sa guérison...
Reportant son attention sur le visage d'Erdraug elle le vit fermant les yeux:


Non Erdraug, non...tu ne peux pas, tu n'as pas le droit...

Ne sachant plus que faire, désemparée et tentant de ne point montrer son inquiétude, sa peur de le perdre, Carragh laissa alors parler son coeur et son instinct de louve...

Approchant lentement son visage de celui d'Erdraug, elle posa ses lèvres sur les siennes, lui insufflant ainsi un peu de son souffle de vie, un peu de sa passion...pour le faire revenir vers elle...elle avait tant besoin de lui...
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:35

micki a écrit:

A quelques portées d'arc d'une sombre tragédie qui se jouait dans le silence végétal de Brocéliande, l'humeur était plutôt badine dans la clairière où Lootchak avait par hasard fait irruption derrière son canasson indiscipliné.

Micki se laissa essuyer son visage humide par le mouchoir trempé de Loo et se mit lui aussi à sourire puis à rire puis à se caresser les côtes en laissant plusieurs dizaines de gouttes d'eau lui entrer dans sa gorge déployée.


"Humm, drôles de temps et d'endroit pour cette rencontre Dame Loo, l'esprit de la forêt est d'un naturel joyeux aujoud'hui ! Je n'avais pas ri ainsi depuis quelques années maintenant !"

Le voyageur se passa la main dans les cheveux avant de reprendre : "La nuit va tomber et il serait prudent de reprendre nos routes. Avez vous une idée de l'endroit où vous souhaiteriez aller ? A moins que vous n'habitiez en fait dans un tronc d'arbre ou un champignon géant ? Cela expliquerait votre petit air elfique chère Loo ?"
Erdraug a écrit:
Au plus profond des abysses lorsque tout espoir n’est plus que pâle lueur au fond de la nuit, Erdraug se sentait choir, seul et perdu mais heureux d’avoir sauvé sa sœur.
Mais soudain, le gardien de la fontaine sentit en main quelque chose tandis qu’un souffle semblait se répandre en lui. Il décida de s’accrocher à ces sensations et bientôt il pu reconnaître la poignée d’Anornim, son épée sacrée liée à lui à travers les siècles. La lame tentait de la rattacher à la vie.
Le souffle qui s’insinuait en lui possédait tellement de douceur, tellement de force. Lorsqu’Anornim eut donné suffisamment de force au chevalier, celui-ci pu sentir de plus en plus ce souffle si puissant. L’extase de se sentir protégé l’envahissait lorsque son cœur s’arrêta : une seule personne au monde pouvait ainsi pénétrer jusqu’au tréfonds de son âme et lui donner tant d’amour.
Erdraug plongea en ce sentiment et se donna entièrement à celle qui était tout pour lui. Alors que la vie revenait en lui grâce à la magie des lieux, la puissance d’Anornim et l’amour de Carragh ; les deux enfants de Brocéliande étaient unis dans un baiser sans fin.

Erdraug ouvrit les yeux pour voir sa blessure se refermer lentement. Il posa son regard sur Carragh.


"Je donnerais tout pour toi ! "
carragh a écrit:
Entendant la voix d'Erdraug, Carragh se redressa vivement. Hésitante, elle esquissa un sourire timide. Posant sa main sur la joue de son frère, ce sourire s'affirma et son visage s'apaisa.
Malgré les larmes, son rire cristalin s'éleva sous les frondaisons: comme elle se sentait mieux, soulagée de voir Erdraug en vie...heureuse...

Elle s'apaisa et plongea alors ses yeux brillants dans le regard de son frère:


Pourquoi as-tu fait cette folie? Tu ne dois pas te sacrifier pour moi... Tu es tout pour moi, si tu t'en vas, je n'ai pas de raison de rester...
J'ai tant besoin de toi...

Déposant un baiser sur son front, elle l'aida à s'assoir. Elle se releva alors afin de sortir de la fontaine. L'eau ruissela de sa chevelur sur sa robe blanche, devenue presque transparente...des taches rouges apparaissaient à certains endroit, comme l'était sa main encore luisante du sang de son frère...

La nuit était tombée et la lune s'élevait au dessus de la cime des arbres.
Elle sortit de l'onde et, serrant ses bras autour d'elle, elle frissonna...
micki a écrit:


Devant le silence amusé de Loo, Micki déplia son long corps fourbu et s'étira en saisissant sa musette et sa petite gourde. Admirant une dernière fois les bouclettes rebiquées et mouillées de Lootchak, il sourit doucement et entreprit de ranger quelques affaires dans le baluchon que portait sa vache de compagnie.


"Bel endroit et belle rencontre Dame de la forêt, des gouttelettes et du vent ! Ce fut un plaisir que d'échanger ces quelques mots et d'entendre votre bonne humeur. Mon coeur en repart espiègle et ravi."

Il se jucha sur Paquerette qui n'avait d'yeux que pour le canasson fripon. En levant la tête, il regarda la chouette blanche perchée sur le vieux chêne et attendit qu'elle prenne son envol pour choisir la direction à prendre. Il allait vers Saint Brieg et avait confiance absolue dans ses intuitions sylvestres.

"Au revoir Loo, que la folie des troubadours te garde éveillée à ce monde. Et que la forêt te protège. Je sais que nous nous reverrons !"

Puis il déplia devant le museau de Paquerette une petite canne en bois dont l'extrémité retenait par une ficelle un morceau de goëmon séché.

"Allez, en avant la gaillarde ! Et que le Très Saint Radis nous garde !"
Lootchak a écrit:
" Vous saurez où me trouver ! "

Loo regarda partir Micki en souriant. Oui, ils se reverraient, elle en avait la certitude. Elle se retourna vers Kenavo. La bourrique était trempée et regardait d'un air désespéré la dodelinante Pâquerette s'en aller.

" Allez mon grand, lui chuchota-t-elle en lui caressant le museau, tu la reverras ta princesse ne t'en fais pas ! "

Elle se hissa sur son cheval, puis soupira avec un large sourire en voyant Micki au loin puis en balayant la forêt de ses grands yeux verts. Elle hésita un instant, le regard fixé sur le chemin qu'avait pris son partenaire de boisson le temps d'une averse. Puis elle haussa les épaules, tourna la bride de Kenavo vers une autre direction, joua légèrement des talons et repartit dans une direction qu'elle ne connaissait toujours pas.
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit avait retrouvé la trace de quelques druides du Chêne Blanc.
Il se mit en quête de les contacter dans leur retraite ou leurs villages respectifs et espérait les voir bientôt arpenter à nouveau Brocéliande, comme déjà quelques autres membres de cet ancien ordre breton.
gwynhafra a écrit:
Gwynhafra était revenue à Brocéliande pour profiter de l'atmosphère unique de ces lieux. Sans les voir, elle sentait les loups invisibles de sa meute marcher autour d'elle en un cercle protecteur et vigilant.

Elle avisa un arbre aux branches basses mais dont le faîte était perdu loin dans le ciel. Prenant appui à la base des branches pour n'en casser aucune, la jeune fille grimpa et monta jusqu'à ce qu'elle se sente à l'aise puis s'installa sur une grosse branche, le dos au tronc. Appuyant sa tête contre l'écorce elle ferma les yeux et fredonna...

"J'erre et j'espère un signe de toi
En le redoutant tout à la fois
Et il chante
Je le prends pour moi
Ses mots, que je ne comprends pas, Me touchent pourtant profondément
Je vais me perdre
Me noyer dans mes propres larmes
Tellement j'ai mal
Viens à moi
Je t'en prie dis les moi
Ces mots que j'attends de toi
Songe les, vis les
Et je serai tienne pour l'éternité
Sauve moi, Amour Impossible
De la déchéance dans laquelle je m'enfonce
Oh si seulement tu étais réel
Si seulement tu existais
Mais ne serait ce pas,
Encore une fois,

Vivre par procuration
à travers toi...?"
Aldorae a écrit:
Aldorae qui, depuis son vœu d’ermitage, avait finit par apprécier la foret et le calme qu’elle lui inspirait, était parti chercher le calme de ce lieu. Il etait de retour parmi les hommes mais se sentait parfois encore perturbé. Après une soirée mouvementée et arrosée, cette ballade lui permit de se rafraîchir le corps et les idées.
Ses pas le conduire par hasard sur les lieux ou il avait vécu retiré de la civilisation. Il s’arrêta un instant, se rememorrant cette période de sa vie, la sérénité qui avait peu a peu remplacé la douleur qui l’abitait auparavant.
Lorsqu’il se sentit ressourcé, il se releva et poursuivit sa route dans les bois. A ce moment la, il entendit une voix féminine fredonner. Surpris de ne pas etre le seul en ces lieux, il tenta de se diriger en silence vers cette voix, cette personne qui perturbait ce moment de calme.

"…tant profondément
Je vais ………
….noyer dans ……… larmes
Tellement j'ai …"


C’etait très étrange, cette voix semblait mouvante sans vraiment l’etre. Un instant, elle semblait distante d’un jet de pierre; l’instant suivant il ne la percevait plus. Jusqu’au moment où Aldorae finit par arriver au pied d’un arbre. La voie semblait toute proche mais pourtant, il n’y avait personne en vue…
"…Ces mots que j'attends de toi
Songe les, vis les
Et je serai tienne pour l'éternité…"


Aldorae semblait surpris, était ce une de ces créature qui hantait les légendes de Brocéliande??
"…Amour Impossible
De la déchéance dans laquelle je m'enfonce …"


Écoutant plus attentivement cette voix, il finit par relever la tête et aperçut enfin Gwynhafra fredonner, perchée sur une branche haute de cet arbre.
"…Oh si seulement tu étais réel
Si seulement tu existais…"


Devant l’expression de calme qu’il remarqua sur son visage, il préféra la laisser tranquille et ne pas la déranger. Il choisit donc de s’adosser à un arbre proche, de profiter lui aussi de ce chant et d’attendre que Gwyn descende pour la féliciter.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:35

gwynhafra a écrit:
Les mots se turent d'eux - mêmes et le silence appaisant reprit ses droits. Elle resta quelques minutes afin d'apprécier ce calme enchanteur, le chant des oiseaux... Puis elle entreprit de descendre, prudemment. Posant un pied au pied de l'arbre, elle se retourna et apperçut Aldorae. Comprenant qu'il devait être là depuis quelques instants elle rougit violemment Embarassed , elle était très gênée d'avoir été découverte... Qu'importe, elle alla le saluer :

- Aldorae ! Quelle surprise de vous voir en ces lieux ! Comment allez vous en cette belle matinée ?...
Aliéniore a écrit:
Aliéniore en voyage pour rejoindre son village, avait besoin de faire le point sur les deniers évènements. Elle se décida donc a passer par la forêt aux milles merveilles avec l’espoir de retrouver sa sérénité.

Arrivée à la lisière, elle arrêta Granoë, descendit de sa jument, la prenant par la bride après un soupir elle entra doucement en ces lieux magiques, naveL sur les talons. Le chiot qui avait déjà bien grandi se calma à l’approche du bruissement dans la ramure des habitants du l’endroit et se fit tout petit dans les jupes de sa maîtresse.

Elle marcha longtemps droit devant elle, sur un sentier sinuant entre fougères, feuilles mortes et arbres majestueux.
Ici tout n’était que silence et apaisement, elle finit par arriver à un petit ruisseau serpentant doucement au fil de l’eau … elle s’arrêta un instant pour profiter de la majesté du lieux, les rayons du soleil matinal auréolant de lumière l’endroit.

Granoë et naveL s’abreuvèrent avec plaisir de la fraîcheur du cours d’eau, elle resta debout, les yeux perdu dans l’immensité de la forêt à rêver.
Granoë s’ébrouant après voir été éclaboussée par un naveL décomplexé par l’endroit et reprenant ces mauvaises habitudes de chien instable, l’a fit sortir de ses songes. Elle rit joyeusement en voyant le chiot sauter comme un cabri au dessus du ruisseau et des herbes folles le longeant.

Elle reprit la bride de sa jument,
naveL suffit ! Viens !… dit elle à son "cleps" et se remit en route le cœur plus léger qu’a son entrée.
L’ambiance de cet endroit magique peuplé d’être mystérieux et invisible commençait à faire son effet sur elle….
Aldorae a écrit:
Son besoin de calme et de silence était bien loin maintenant. Comment se faisait il que ce soit justement ce chant qu'il ait entendu..?
Que ces paroles reflètent avec une telle précision ce qu'il ressent en ce moment?
Qu'elles soient si touchantes?
Si justes..?
Perdu parmi toutes les questions qui envahissait son esprit, Aldorae se demanda un cours instant si tout cela n’avait point été prévu pour lui. Il se ressaisit pourtant rapidement: comment Gwynhafra aurait-elle pu penser à lui au moment de fredonner ces quelques vers? Même avec la magie de cette forêt, c'était tout simplement impossible... Quoique…

Lorsque le silence revint à Brocéliande, il le regretta presque. Il ne faisait toujours pas le moindre effort pour bouger, pour annoncer sa présence à la chanteuse. Elle aperçut donc son spectateur au dernier moment, lorsqu’elle finit par descendre de son refuge. Lorsqu’il vit cette dame rougir, il se rendit compte qu’il avait très certainement outrepassé ses droits et s’en sentit soudain confus…


Bonjour Dame Gwynhafra, dit il avec un sourire, tentant de chasser par celui-ci cette confusion. Je vais plus que bien, le calme de la forêt au milles merveilles puis votre chant ne peuvait que me remettre d’aplomb.
Mais je tiens a m’excuser. Je m’aperçoit que ma présence est peut être mal venue… Mais vos paroles était si belle que je n’ai pu m’empêcher de chercher la chanteuse, pensant même durant un moment à une des créatures habitant ces lieux…
gwynhafra a écrit:
Gwynhafra s'avança vers Aldorae :

- Demat Messire ! Je regrette si vous avez pensé outrepasser vos droits... Mais ce n'est pas ça du tout ! C'est que... Voyez - vous, je suis plutôt réservée dans ce domaine et c'est la première fois que l'on m'entend chanter. Je me suis laissée aller Embarassed Je vous remercie de tout coeur pour votre attention... Je ne sais si je mérite vraiment vos compliments mais ils me touchent sincèrement...

C'est le moment que choisit Terre de Brume pour apparaître. Le loup se glissa devant les jambes de Gwynhafra et s'assit, plongeant son regard dans celui d'Aldorae. La jeune fille posa une main sur sa tête en espérant que son interlocuteur comprendrait et n'aurait pas peur du carnassier...
Aldorae a écrit:
Dans ce cas, je remercie ce lieu de m’avoir permit de vous entendre. Cette chanson m’a profondément touché. Sachez de plus que mes compliments étaient sincères et mérités, soyez en assurée…

L’apparition soudaine du loup surprit Aldorae. Il se remit cependant vite de ses émotions en observant de quelle façon Terre de Brume s’installait devant Gwynhafra. Cependant la raison de cette venue soudaine le laissait perplexe… Que cherchait donc l‘animal..?

Je suppose qu’il fait parti de votre meute? Une bête superbe.., dit il regardant le carnassier aux yeux dorés avant de se retourner à nouveau vers Gwynhafra
N’est-ce pas une forme d’honneur ou de respect qu’il se montre à moi ainsi..? Ou alors a-t-il peur que je ne m’en prenne à sa maîtresse.?
Giwdull a écrit:
Délaissant son atelier et le déroulement normal et insipide de sa vie, cherchant un moment de calme durant le lequel se retrouver, se ressourcer, penser un peu à elle, Giw laisse les pas de sa grande alezane, les mener jusqu'à la lisière de l'impressionnante forêt...

Tous ces arbres immensément vieux lui inspirent immédiatement un profond respect, une grande sérénité l'envahit, tandis que Cata renacle à avancer plus... Se penchant sur son encolure en parlant doucement tout en lui donnant des jambes, elle l'encourage à pénétrer dans la végétation épaisse...

A présent, seuls les pas de la jument au aguets viennent troubler la quiètude de l'endroit...

Minuscule entre les monuments feuillus, Giw met lestement pied à terre, avançant encore un instant, ne résistant pas à poser sa main sur l'écorce épaisse d'un vieux chêne... Elle a toujours aimé faire ce geste... Depuis petite elle a ainsi l'impression d'entrer en communication avec la nature... La main bien à plat sur l'arbre, un vent vient lui effleurer le visage, lui tirant un large sourire, les yeux clos, laissant de précieux souvenirs remonter à la surface...
gwynhafra a écrit:
- Eh bien il ne veut que vous jauger Smile il évalue l'éventualité d'une menace... Mais il faut que vous sachiez qu'il est le seul à approcher les humains d'aussi près. Car voyez vous je l'ai trouvé tout jeune, ses parenst avaient été tués par des chasseurs... J'ai eu de la chance qu'il ait survécu. Depuis il ne me quitte plus !

Elle laissa son regard se perdre dans le feuillage alentour.


- Je me présente comme étant meneuse de la meute ici présente mais nous sommes en réalité en parfaite harmonie... Nous formons une famille et nous regardons ensemble dans la même direction...
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:36

Aldorae a écrit:
Dans ce cas, vous comme lui n’avez aucun soucis à vous faire à ce sujet. Je ne me considère pas comme très menaçant, surtout envers une personne qui possède une telle voie…
Il est vrai qu’il est rare de voir des loups aussi proche d’un humain. Ce n’est que la deuxième fois que j’aperçoit cela en fait…

Aldorae suivit ensuite le regard de Gwynhafra. Que signifiait il, apparemment perdu parmi les arbres? Voulait elle lui faire comprendre qu’elle préférerait être seule? Ou bien cherchait elle le reste de sa meute, qui se trouvait certainement a proximité puisque Terre de Brume s’était montrer?
Aldorae, ne voulant en aucun cas déranger, était sur le point de s’excuser et de tourner les talons. Mais c’est à ce moment que la chanteuse repris la parole.


Si je comprend bien, les liens qui vous rapproche de votre meute doivent être extrêmement puissant, et celui-ci vous considère même comme sa mère..?désignant du regard l'animal assis devant Gwynhafra.
gwynhafra a écrit:
Elle réfléchit quelques instants.

- Non, pas exactement. Disons que nous sommes liés l'un à l'autre. Nos vies sont entremêlées. Respect et protection mutuelle, naturelle... Pour simplifier ! Il est là et je suis là moi aussi, c'est ainsi. Je ne sais trouver les mots pour expliquer quelque chose que je ne comprends pas mais que je vis...

Elle sourit.
Lilyangel a écrit:
Lily avait repris la route de Brocéliande. Elle ne l'avait pas fait depuis la disparition de Morgove. Cet endroit était si rempli de souvenirs que ce n'était pas sans une certaine appréhension qu'elle s'approchait de la lisière, lorsqu'elle entendit doucement le pas d'un cheval non loin devant. S'avançant doucement entre les arbres sur la pointe des pieds, elle aperçut alors Giw, la main posée sur un arbre. Rassurée elle s'approcha.

Demat Giw ! Quelle surprise de te voir ici ! Je revenais moi même après une longue absence... Des larmes dans les yeux... Mais ta présence ici et maintenant doit surement avoir une raison d'être. Je me rendais auprès du lac que j'affectionne particulièrement, veux tu m'y accompagner ?

Elle attendit la réponse de son amie, ravie de l'avoir trouvé ici.
Giwdull a écrit:
Les yeux fermés, Giw ne s'aperçoit pas que quelqu'un l'approche... Ici le soldat n'est plus, elle n'est pas aux aguets et n'a rien entendu... Quand la voix de Lily retentit, elle fait un bon et porte la main à son coeur...

Oh Lily! Tu m'as fait peur...
Rougissant d'avoir été trouvée bizarrement appuyée contre un arbre, elle sourit...
Bien je suis là pour retrouver la sérénité et la joie de vivre qui m'habitaient avant... Baisse les yeux...
Mais tu pleures?

N'insistant pas sachant le sujet très douloureux, elle hoche affirmativement la tête...
Oui je te suis avec plaisir Lily...
Lilyangel a écrit:
Lily essuya ses larmes.

Ne t'inquiète pas ca va aller, sans doute l'émotion de me retrouver ici.

Prend la main de son amie.

Viens, je t'emmène avec moi, le lac est parfait pour retrouver le calme et la sérénité.

L'entraine au travers de la forêt avec Cata, jusqu'a arriver au lac. La lumière de la lune éclairait doucement la surface de l'eau de pâles lueurs.

Alors comment trouves tu l'endroit ?
Giwdull a écrit:
Regardant Lily sécher ses larmes, Giw sent son coeur se serrer... Voir ses amis souffrir le lui retournerait toujours...
Surprise que Lily lui prenne la main, la jeune femme la serre dans la sienne pour la réconforter un temps soit peu sans plus parler...
Les deux amies marchent en silence, Giw s'impregnant de l'ambiance et du paysage, côte à côte, suivies de la grande alezane, jusqu'à atteindre un endroit de toute beauté... Une beauté à couper le souffle... Arrêtée devant un tel spectacle, Giw met un moment à trouver ses mots...


Magnifique Lily, splendide... On dirait qu'ici rien ne peut nous atteindre, ni venir troubler une telle quiètude...
Lilyangel a écrit:
Non rien en effet, c'est le plus merveilleux endroit que je connaisse, tout y est tellement parfait, j'y ai connu de magnifiques moments, avec M, c'est pour cela que l'émotion me submerge un peu.

Regarde la bas, il y a un arbre, c'est mon saule, allons nous y appuyer u vas voir, il en émane une aura bénéfique je trouve, je me sens apaisée lorsque j'en suis proche.

Passe devant en attendant que Giw la suive.
Giwdull a écrit:
Giw sourit à Lily émue qu'elle lui fasse partager cette vue, étant donné tout ce que cet endroit représente pour elle... M, ce cher M...
Merci de me faire découvrir un endroit si important pour toi... Ca me touche énormément...

Suit le doigt de Lily et découvre son arbre, avant de rire doucement amusée...
Moi qui croyais être folle avec cette manie de vouloir "ressentir" un arbre...

Souriant de plus belle, s'apercevant qu'elle n'est peut-être pas si étrange que ça, et qu'elle n'a pas rêvé ce qu'elle ressentait jusqu'à présent, Giw suit Lily vers son saule apaisant...
Lilyangel a écrit:
Lily arriva a l'arbre, y ôta ses braies et entreprit de retourner a ses origines en allant s'immerger dans le lac, cela lui avait toujours fait un bien fou.

Tu peux venir si tu veux !

J'aimais a venir ici avec M c'est vrai, mais je ne l'attendais pas toujours pour ca.

Lily profite de ces instants magiques dans ce lac si calme.
Giwdull a écrit:
Giw sourit devant tant de naturel et hésite un instant se mordillant la lèvre, avant d'attacher sa jument prenant soin qu'elle ne puisse pas grignoter d'écorce.
Cela fait, elle ne peut s'empêcher de regarder autour d'elle avant d'ôter ses chausses, ses braies et de se jeter à l'eau.
D'abord saisie, elle se détend vite et fait quelques brasses avant de faire la planche et d'admirer le ciel...

Je comprends Lily, cet endroit est rêvé pour y retrouver celui qu'on aime...

Respirant calmement, Giw se vide la tête, ne pensant à rien, oubliant ses soucis, l'espace d'un moment...
Aldorae a écrit:
Aldorae répondit au sourire de la jeune femme… Ses dernières paroles l’avaient soulagé, elle ne souhaitait apparemment pas qu’il l’abandonne à la solitude de ce lieu enchanteur. Rassuré, il laissa donc lui aussi errer son regard aux alentours, s'imprégnant de la quiétude de l‘endroit. Rompant alors le moment de silence qui s'était installé, il repris enfin la parole:

Malgré ma retraite en ces lieux, je ne saurais prétendre connaître les mythes entourant cette forêt. Brocéliande reste pour moi une terre de mystères et de légendes. Peut être pourriez vous donc m'expliquer pourquoi vous me semblez encore appartenir à ces lieux et ce, même si votre chant est terminé..? Est-ce votre lien avec ces loups ? Ou tout simplement la magie de cette forêt ?

Puis il retourna à la contemplation de la végétation, se ressourçant et empruntant un peu de sérénité à la Forêt. Quels genre de secret pouvait elle encore cachée?
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:36

L'esprit de la Forêt a écrit:
La végétation que contemplait le sieur Aldorae cachait effectivement bien des mystères.

L’Esprit de la forêt se balladait entre les branches des vieux chênes et observait les nouveaux venus dans Brocéliande. Il y avait tout d’abord cette dame avec son chiot un peu foufou, elle semblait apprécier la quiétude du lieu.
Ensuite, la maman fougeraise avait troqué ses armes pour les écorces des arbres mythiques et, accompagnée de Lilyangel s’était installée près d’un saule.
Enfin, Aldorae fut accueillit dans les lieux par le chant timide et pur de la dame Gwynhafra.

Il était temps pour eux de rencontrer l’Esprit.
Aliéniore a écrit:
Aliéniore, toute à sa promenade fût soudain surprise par la sensation d’une présence. Elle s’arrêta et écouta avec attention… elle n’entendit que le bruit des oiseaux et le bruissement des feuilles. Malgré tout elle sentait qu’elle n’était point aussi seule qu’il y paraissait. Elle repartit et laissa ses pas la guider sans autres buts que d’avancer et de découvrir les lieux.
NaveL gambadait autour d’elle et en « bon » chien de garde qu’il était n’avait rien remarqué…mais ici, elle le sentait au plus profond d’elle-même rien ne pouvait lui arriver.
Manfred le breton a écrit:
Alors que la nuit commençait a tomber sur le village de Fougère, Manfred après un léger repas eu soudain l'envie de sortir, prendre l'air, se promener.

Il sorti de sa petite maison et se dirigea vers le lac... le ciel étoilé était son compagnon de route. La lumière de la lune projetait d'étranges formes dans les rues qu'il traversait.
Quand il arriva au lac, il s'arrêta quelques instants et contempla l'espace d'eau qui s'offrait a ses yeux. Cela paraissait sans fin et seul le reflet de la lune troublait agréablement cette masse sombre.

Après quelques instants, une légère brise se leva et comme si celle ci lui indiquait un chemin, il regarda autour de lui et se remit en marche.
Après de longues minutes de marche il arriva aux abords d'une foret. Il hésita à y entrer car elle paraissait très sombre.
Mais poussé par ce léger vent qui s'y engouffrait, il décida d'y pénétrer malgré tout.

En entrant plus en avant dans la foret, il sentit une étrange force l'entourer, et une lumière blafarde éclairait les arbres autour de lui, comme si la foret vivait à son passage.
Au bout d'un moment, Manfred s'arrêta et s'assit dos à un arbre tordu par le temps.

Il se sentait triste et commença à repenser à ses origines dont il avait perdu la trace dans sa mémoire plusieurs mois auparavant après ce qui avait semblé être un naufrage. Il pleura de longues minutes à chaudes larmes comme pour implorer le monde de lui rendre sa mémoire. Mais rien n'y faisait, un mur blanc restait dressé devant ses souvenirs.
Après un temps infiniment long, il redressa la tête et regarda le ciel étoilé à travers les branches... Il pensa à ces personnes qui l'avaient aidé, guidé, écouté...

En un coup sa tête retomba et le bruit de ses pleurs amplis la foret. Peu avant de sombrer dans l'inconscient, il cru voir au loin un visage...
gwynhafra a écrit:
Gwynhafra revint à son interlocuteur.

"Je suis issue d'une ancienne magie moi - même et je dois vous avouer que ma terre natale me manque... J'en parle et j'ai l'impression déjà que tout n'était qu'un songe qui s'effiloche à présent... "

Son regard se fit nostalgique.

"Je pense que mes tuteurs m'ont envoyé ces loups, afin de veiller sur moi... Mais je dois vous avouer que parfois je me sens bien seule malgré leur présence. Cette forêt m'est agréable et je souhaiterais m'y perdre à jamais... Attendez... Ne sentez vous pas ? Comme si l'on nous observait, mais de façon très discrète..."
Aldorae a écrit:
Aldorae sourit à cette réflexion, se remémorant tout ce qui avait bien pu lui arriver ces derniers temps.
Il est normal que vous sentiez à l'aise dans cette forêt dans ce cas. Brocéliande semble elle même chargée d'une puissante magie. Toutes les légendes ont une origine véritable et ce lieu en est tellement emplies qu'il serait stupide de ne pas les considérer à leurs justes valeurs.

Oui, il est aisé de sentir cette présence. Chaque être vivant foulant les terres de ce lieu l'a ressent. Pour nombre d'hommes et de femmes, ce sentiment devient même oppressant. Mais ce regard que semble nous porter chaque arbre, chaque buisson, est en réalité bienveillant et protecteur...

Mais vous parliez de solitude, peut être devrais je vous laisser à votre recueillement....?
gwynhafra a écrit:
"Oh ne croyez surtout pas que cette remarque s'adressait à vous... Je dois bien avouer qu'il m'est agréable de partager quelques instants de conversation avec mes voisins fougerais ! Il y a un temps pour chaque chose... Je me demande si nous rencontrerons d'autres connaissances en ces lieux... Voulez vous bien faire quelques pas avec moi ?..."

Elle s'enfonça un peu plus au coeur de la forêt.
Aldorae a écrit:
Aldorae sourit, heureux de ne point etre de trop.

Ce serait avec plaisir...suivant Gwynhafra au coeur de la forêt
Mais Brocéliande est bien grande et comme je le disais, peu de personne ose s'aventurer à l'interieur. Mais qui sais ce que ce lieu peut nous reserver comme surprise..?
morgalex72 a écrit:
Morgalex devait faire le lendemain matin, c'est-à-dire, lundi, un cours sur la forêt de Brocéliande à l'école de Rieux...

Elle alla donc se balader dans la lande bretonne proche de Rieux et s'asseya à l'ombre d'un arbre pour se reposer...

Elle laissa divaguer son esprit dans l'espoir d'avoir une idée lumineuse pour agrémenter son cours...

Sa fatigue accumulée au cours de ses dernières semaines ainsi que cette divaguation eut raison d'elle et elle finit par s'endormir paisiblement...

Elle rêva de chevaliers, de fées, d'enchanteurs....
carragh a écrit:
Après un long moment passé à regarder la lune qui sélevait, apaisée après ce qui venait de se passer, Carragh se retourna pour voir Erdraug qui se relevait difficilement sa main sur sa blessure.

Elle s'approcha lentement, et, souriant à celui qui comptait tant pour elle, elle lui tendit la main afin de l'aider à sortir de l'onde.

Un vent frais fit voler sa chevelure et un frisson la parcourut, mais elle resta les yeux posés sur son frère qu'elle chérissait et l'invitat ainsi à prendre sa main afin de se rapprocher d'elle...

Un seul mot se fit entendre dans un doux murmure:


"Viens..."
Manfred le breton a écrit:
Après un temps infiniment long, Manfred émergea des méandres de ses songes. Il pensait avoir dormi de longues heures, mais il n'en était rien... quelques minutes tout au plus!
Mais ses songes lui avaient définitivement révélés un visage, celui d'une femme blonde un tissu dans les cheveux, regardant la mer au loin. Mais celle ci semblait triste, comme une mère qui aurait perdu son enfant.

Manfred passa sa main sur ses yeux tellement cette image l'avait marqué, si réelle.

Il se leva enfin, et se dirigea vers ce qui semblait etre une petite source sortant de sous un rocher. Il s'abaissa et plongea sa main dans la petite flaque et se passa un peu d'eau sur la figure. Ensuite il en but quelques gorgées tellement assoiffé.
La foret semblait de plus en plus claire au fur et a mesure qu'il s'y enfoncait alors que la lune était toujours bien présente au dessus de lui.

Un doux murmure se fit soudain entendre au loin dans la foret, presque inaudible, et pourtant si présent. Manfred s'arreta pour essayer d'écouter cet bruit... Qu'est ce que cela pouvait bien etre? un oiseau de nuit? un loup hurlant a la lune? Impossible de le savoir...
Un frissonement le parcouru un instant lorsque le murmure s'arreta enfin...
Elana a écrit:
La route avait été bien longue. Bien des fois elle avait hésité, soumise à la tentation de s’arrêter, voir de rebrousser chemin. Elle avait eu bien des doutes, mais enfin elle était là. Se tenant debout sur une colline qui surplombait la forêt de Paimpont, Elana observait cette étendue verte qui semblait s’étaler à perte de vue. C’était donc cela Brocéliande. Et la foret lui paraissait plus merveilleuse encore que lorsque elle en avait entendu parler.

Elle marcha encore, et, malgré sa fatigue, entra avec une étonnante sérénité dans les bois. Plus elle marchait et plus ses pas se faisaient légers, comme si sa progression en Brocéliande la rendait plus légère. Au fur et a mesure de son avancée, elle se rappelait le lieux évoqués : Le Val Sans Retour, Barenton, le Tombeau de Merlin… serait elle capable de les reconnaître.

Alors qu’elle marchait, elle glissa une main dans son sac, et ses doigts se refermèrent autour d’un fin tube de bois. Son souvenir était encore vivace dans son esprit. Elle espérait tant le retrouver.

Une légère brise se leva et vint s’engouffrer dans les cheveux de la jeune femme. Elle s’arrêta de marcher, ferma les yeux et laissa le vent lui caresser le visage tandis que les feuilles de la fin de l’été s’envolaient autour d’elle.
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit de Brocéliande observait Manfred avec bienveillance. La forêt pouvait effrayer nombreuses personnes aux croyances fermement ancrées selon Aristote, mais la Bretagne possédait de nombreuses facettes...
Il était temps pour Manfred de rencontrer le vieil homme.

Ailleurs, une jeune femme découvrait les sensations parfois étouffantes de la forêt. L'Esprit bienveillant la laissa s'aventurer un peu plus loin...
Elana a écrit:
La nuit était tombée sur la forêt de Paimpont, mais malgré l’obscurité qui avait envahi les bois, Elana se sentait en sécurité au cœur de Brocéliande.
Elle s’assit en tailleur et resserra son manteau de voyage autour de ses épaules. Malgré la douceur de cette nuit de fin d’été, elle frissonna. Un fin rayon de lune filtrait à travers le feuillage épais des grands arbres, donnant à certains troncs une teinte claire qui se détachait de l’obscurité. Elana ferma les yeux et se concentra sur les sons qui peuplaient la forêt. Une multitude de petits bruits s’élevaient en une véritable symphonie orchestrée par la nature, elle-même bercée par la vie.
Des criquets chantaient si près d’elle qu’il lui aurait suffit de tendre les doigts pour les toucher. Un peu plus loin un hibou semblait se préparer pour une chasse nocturne; son cri dominant celui des autres oiseaux nocturnes. En se concentrant un peu plus, la jeune femme perçut l’écoulement d’une source. Un loup hurla longuement, appelant ses compagnons à lui.
Elana s’allongea doucement par terre, posant la tête sur son sac. Les sons de la forêt lui parvenaient toujours aussi clairement. Gardant les yeux fermés, elle s’endormit, bercée par la mélodie de Brocéliande.
Manfred le breton a écrit:
Alors que la nuit était tombée depuis un bon moment déjà, Manfred, si heureux d'avoir retrouvé son amour, voulut lui montrer un endroit magique, hors du temps.

Il sortit donc de la taverne, accompagné de Sarita. Ils se tenaient par la main comme deux enfants en promenade. Ils marchèrent a travers champ admirant cà et là des lucioles, admirant les étoiles tout en écoutant le silence de la nuit que seul venaient troubler quelques petits insectes.

Après plusieurs minutes de marche, ils arrivèrent a la lisière de la foret...
Sarita a écrit:
Arrivés à la lisière de la forêt, Sarita serra encore plus fort la main de Manfred. Elle été impressionnée par l'enchantement que semblait dégager ses arbres dressés devant eux.
Elle écouta un moment leurs respirations dans le silence de la nuit puis entreprit de s'enfoncer sur le chemin sombre de la forêt.
Un peu inquiète, elle se serra un peu plus contre lui mais regardait autour d'elle émerveillée par les formes qui se dessinaient dans le noir.
Manfred le breton a écrit:
Manfred ressentait à nouveau une étrange sensation, comme lors de la première fois ou il avait pénétré dans cette forêt.
Il sentit la main de sarita serré la sienne un peu plus lorsqu'ils entreprirent de s'enfoncer à travers les arbres.

Manfred regardait tout autour de lui, scrutant le plus loin que ses yeux le permettait, comme si il cherchait quelque chose.

Alors qu'ils s'avancaient toujours plus loin, lentement, la foret leur parut plus claire malgré la densité des arbres.
Sarita a écrit:
Alors qu'il avançaient Sarita se rendit compte d'un étrange phénomène. La forêt devenait de moins en moins sombre malgré la nuit noir qui les entourait. Elle lacha la main de Manfred et avança se laissant guider par la curiosité. Puis voyant que ce dernier n'avançait pas elle le rejoint

Tu te souviens de quelque chose mon coeur ?

Elle l'observait en silence en espérant recevoir une réponse positive
Manfred le breton a écrit:
Et bien... je n'en suis pas sur... mais... je pense reconnaitre le lieu ou je m'étais arrèté la première fois. Si cela ne te dérange pas, j'aimerais y rester seul quelques instants...
Pendant ce temps la, tu pourras surement faire des découvertes... cette forêt est si... inattendue!

Manfred prit Sassa dans ses bras et posa un doux baiser sur ses lèvres. Après cela, Sarita s'éloigna quelque peu tandis que Manfred s'assit par terre et ferma les yeux...
Sarita a écrit:
Sarita s'éloigna petit à petit de Manfred et malgré la sensation étrange d'avancer vers l'inconnu, elle pris un petit sentier bordé de mousse et d'herbe humide. L'air était frai mais agréable. Ses pensées étaient tournées uniquement vers Manfred. Elle se demandait ce qu'il verrai cette fois-ci.
Elle sorti de ses pensées brusquement en apercevant un arbre à l'allure étrange et sinistre. Son écorce était écorchée et abîmée et le tronc était tordu en milliers de noeuds.. L'on aurait pu penser qu'il y a bien longtemps ce fut un être vivant ... Il donnait l'impression de se tordre de douleur.
Sarita décida de grimper sur cet arbre afin d'attendre Manfred, tout en l'examinant avec fascination.
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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:37

L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit suivait le parcours du couple à travers l'immensité forestière.
Manfred connaissait déjà une partie des secrets de Brocéliande mais la jeune femme semblait encore hésitante dans sa progression.
Lorsque le breton s'arreta au même endroit que sa première venue, l'Esprit observa Sarita qui grimpait dans un vieux chêne. Un couple d'écureuils intrigué regarda leur nouvelle voisine de leur cachette. Le mâle, plus intrépide, sortit alors son museau.
Sarita a écrit:
Toujours dans sa contemplation de l'arbre, Sarita sentit comem une présence près d'elle. Elle releva la tête et vit un petit écureuil la regarder et l'observer. En souriant elle se dit que décidément elle attirait tout le temps des écureuils! Elle leva doucement le bras, en équilibre sur sa branche pour caresser la petite bête qui se laissa faire.
Elle se sentait bien, libéré de tout. La nature prenait vie petit à petit autour d'elle.
Manfred le breton a écrit:
Manfred se sentait denouveau submerger par une force incroyable, tellement plus grande que lui, qu'il sentit un souffle l'emporter au loin dans des songes inconnus ou se mêlent réalité, souvenirs et rêves...

Du fin fond de son être, il entendit une voix l'appeler, mais impossible de lui répondre, le son s'éloignait de plus en plus...
Comme pris dans un tourbillon d'images il vit des bateaux, des maisons, des gens se promenant, l'hiver glacial qui le glacait petit a petit... Ces images étaient floues et l'emportaient avec elles dans le noir.

Après un long moment, Manfred reprit conscience, tremblottant. Il était étendu par terre sur u fin lit de mousse. Il resta encore quelques instants essayant de reprendre le dessus et après quelques efforts, se remit debout. Il respira de longues fois et se remit en route le long d'un sentier bordé de mousse...
Son esprit essayait tant bien que mal de se souvenir de ce qu'il avait vu, mais tout restait sombre et flou.

Après quelques instants de marche, il retrouva Sarita perchée sur un vieil arbre jouant avec des écureuils!


Sassa mon coeur! je suis la...

Un grand sourire parcourait son visage de ses yeux jusqu'à ses petites pomettes.
Sarita a écrit:
Sarita fut surprise d'entendre la voix de Manfred qu'elle n'avait pas entendu arriver. Elle l'observa un long moment avant de descendre de son arbre. Depuis qu'elle l'avait laissé il avait changé de visage..il paraissait heureux mais aussi fatigué comme s'il venait de parcourir des milliers de kilomètres. Elle lui caressa le visage

Que t'ai t-il arrivé ? Raconte moi ! As-tu vu quelque chose ?

Elle sentit un mélange d'excitation mêlé d'inquiètude monter en elle. Elle laissa les écureuils sur leurs arbres en leur donnant une noisette à chacun. Puis rapporta son attention sur Manfred.
L'esprit de la Forêt a écrit:
Les écureuils regardèrent la jeune femme redescendre de l'arbre pour rejoindre Manfred.
L'Esprit pensa que le breton emmenerait Sarita jusqu'au Val, où d'autres passaient régulièrement...
juallia a écrit:
*La jeune femme avait trouvé refuge en Brocéliande depuis plus d'une semaine maintenant. Elle se sentait sereine et en sécurité. Ses souccis étaient désormais bien loin. Elle passa la main sur son ventre en souriant et s'asseya pour écouter le chant des oiseaux. Quelques écureuils jouaient dans les branches. Tout respirait la paix en ces lieux...*
Tarrah a écrit:
Tarah arriva à cheval, elle descendit de Mérens, et s'assoie au pied d'un arbre. Son ventre commencé à pesait et avait du mal à se baisser pour traire ses vaches. Elle regarde le paysage qui l'entoure. Tarah était fatigué pour les préparations de son mariage. Elle sort sa sacoche qui était sur le dos de l'équidé, une pomme, une miche de pain et une bouteille d'eau. Quand, elle finie de manger tout cela, elle les mit dans un sac en peau. Tarah se rassoie au pied de l'arbre, s'assoupie, puis ferma les yeux en rêvant de son bien-aimé et du bébé...
Erdraug a écrit:
Erdraug saisit la main de sa sœur, encore très affaibli par sa blessure. Il sorti de l’onde difficilement mais était heureux de voir Carragh en bonne santé.
Le chevalier tomba à genoux, ses jambes chancelantes et fut bientôt rejoint par Daeceleb et Tindomir, joyeux de retrouver leur ami.
Le gardien de la fontaine se pencha vers les loups.


"Il nous faut connaitre la raison de cette attaque. Il n’est pas question que ce crime reste impuni et je promets une souffrance éternelle à celui qui osa porter la main sur ma sœur. Allez mes amis, débusquez l’ennemi et revenez me trouver !"

Les loups partirent au galop au plus profond de la forêt, sans un bruit.
carragh a écrit:
Carragh regarda partir les loups d'Erdraug, suivis par les siens.
Elle s'approcha alors de son frère et s'agenouilla face à lui. Délicatement, elle posa sa main sur le coeur d'Erdraug.
Elle le regarda dans les yeux:


Pourquoi Estel? pourquoi as-tu fait ça? crois tu que si tu pars j'ai une raison de rester? tu es ma vie Erdraug et tu n'as pas à te sacrifier pour moi, parce que sans toi, je ne suis rien.

Carragh ne détournait pas les yeux, tentant de retenir ses larmes.
Elle guettait en même temps le retour des loups, sachant très bien que son frère partirait rapidement dès qu'ils reviendraient.
Le souffle du vent tourbillonna dans la clairière, soulevant les long cheveux de Carragh qui frissonna, encore trempée. Sa robe ruisselait de l'eau de Barenton, mais elle ne bougea pas, son regard dans celui du chevalier...
Erdraug a écrit:
Le regard empli de tristesse de Carragh était insoutenable et Erdraug détourna les yeux pour s'affairer à détacher sa cape de laine et son pourpoint de cuir.

"Tiens ma soeur, même mouillés, ces vêtements te réchaufferont, n'hésite pas à enlever ta robe; Laïka et Dolmen veilleront sur toi."

Erdraug continua à se dévêtir, laissant apparaitre ses tatouages rituels et la cicatrice au dessus de son coeur.

"Il est temps que ceux qui t'ont fait ça apprenne la colère de la forêt et de notre peuple"

Erdraug n'était plus qu'en pagne, le fourreau d'Anornim à la ceinture. Tous ses muscles étaient bandés, près à la détente.
Il posa son regard sur Carragh paniquée


"Mon rôle est de t'aimer et de te protéger, j'avais failli et c'était mon dernier recours. Ce rituel n'avait été prononcé depuis longtemps maisj e préfère que tu pleures ma disparition que de te savoir morte!"

Le regard des deux jumeaux se faisait de plus en plus intense
carragh a écrit:
Carragh soupira en voyant qu'il évitait de lui répondre.Elle le regarda oter ses vêtements et se laissa envelopper retrouvant un peu de chaleur. Elle approcha lentement sa main du torse d'Erdraug et fit courir ses doigts sur la cicatrice à peine refermée.
Elle le laissa se relever et était en train de fermer les yeux lorsqu'elle entendit les paroles d'Erdraug.

Elle tressaillit...de rage et se releva vivement. Elle planta son regard dans celui de son frère, ses yeux devenant orageux, le vert de ses iris virant au noir.

Sans un mot elle marcha droit vers son frère. Dans le silence qui règnait sur la clairière, un claquement sourd se fit entendre.
Toute la rage de Carragh venait d'éclater dans la giffle magistrale qu'elle colla à Erdraug.

Son visage d'habitude si doux reflétait toute sa fureur, sa respiration s'était accélérée.
Ne trouvant ses mots, elle laissa tomber les vêtements qu'elle avait sur ses épaules tandis que son regard s'embuait de larmes, attrapa sa dague tandis que les paroles blessantes tournaient dans sa tête et sans un regard pour son frère, elle s'élança vers les sous bois qui s'ouvraient devant elle...
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit attendait depuis déjà quelques ours l'arrivée de la guérisseuse de Saint-Brieg.
Juallia était enfin aux portes de l'ancestrale Brocéliande, sa présence dans cette forêt rappellerait à l'Esprit de vieux souvenirs issus du manoir du Chêne Blanc, à une époque où il aimait entendre les rires des druides, ovates et bardes...
juallia a écrit:
*Juallia était apaisée : Elle ne pensait plus aux souccis de la vie quotidienne. Elle passait ses journées à se promener dans la forêt à la découverte des animaux et des végétaux. Elle en profitait aussi pour refaire ses provisions de plantes. Quand l'envie lui prennait, elle s'allongeait et fermait les yeux, plongeant dans un sommeil sans cauchemards. Le petit, bien au chaud dans son ventre, se tenait tranquille et ne posait aucun problème à la jeune femme. Elle se nourrissait des fruits et légumes sauvages qu'elle cueillait. Elle avait trouvé une source d'eau claire, qui lui permettait de boire et de se laver.
Elle se trouvait dans un rêve...*
L'esprit de la Forêt a écrit:
Les bretons parcourant Brocéliande et ses abords entendirent comme une longue complainte parcourir les feuilles des arbres.
L'un des plus fidèles gardien de la Bretagne sentait la vie fuir son corps de guerrier, et cette terre ne saurait le remplacer.
Elana a écrit:
Il y avait bien longtemps qu’Elana ne s’était présentée en terre de Brocéliande. Elle avait chevauché Avel jusque Trecesson, et, une fois à l’orée de la forêt, elle avait quitté la selle et l’avait mené par la bride jusque dans la forêt.

Un cercle de menhirs se détachait un peu plus loin. Un lieu emprunt d’Histoire et de mythes comme bien d’autres en Brocéliande. Libérant Avel de sa bride, Elana alla s’asseoir au pied d’un des mégalithes, profitant du calme qui régnait en foret.

L’avel Breton se leva. Ce fut comme si la forêt se tordait, se plaignait et cherchait à sortir de sa gaine faite d’écorces d’arbres. D’un coup, Elana eut l’impression que les couleurs de la forêt autour d’elle se faisaient plus vive. Comme si la canopée sortait d’une profonde torpeur et se tendait toute entière vers la vie. Le bruissement du vent à travers les feuilles s’amplifia et les parfums de la forêt se firent plus forts.

Elle tourna la tête vers Avel qui paissait tranquillement dans la plaine à quelques mètres d’elle. La présence du cheval l'ayant rassurée, la jeune femme reporta son attention vers sa besace dont elle sortit une petite flûte irlandaise. D’un souffle timide, elle commença une mélodie légère et joyeuse qu’elle joua d’un air de plus en plus assuré.
Un bruissement de feuilles lui fit retirer l’instrument des lèvres et tourner la tête. Avel était toujours présent. Ne paissant plus, il semblait la regarder, l'écouter.

A l’instant où Elana allait reporter la flûte à ses lèvres, elle sursauta. Un homme étrangement petit venait de faire son apparition à ses cotés. D’allure gracile, il portait des vêtements à dominance verte et marron qui lui auraient aisément permis de se fondre dans le paysage. Le visage fortement ridé et la peau mate, il avait les yeux qui brillaient d’une lueur rouge et un regard espiègle. Sa tête était recouverte d’un bonnet pointu qui recouvrait à peine des oreilles elles même fortement pointues. Bien trop pointues pour être des oreilles d’Homme d’ailleurs.


- Tu m’as effrayé Denig, lui dit-elle.
- Cela n’était pas mon intention, répondit le korrigan d’une voix aigue. Que viens tu faire aux frontières de Brocéliande ? Ne fais tu pas partie des celtes qui ont oublié les traditions que leur a fait découvrir l’Esprit de la Forêt ?

Elana poussa un soupir.
- Il est vrai que bien des Bretons ont depuis longtemps abandonné les valeurs des mythes et des légendes que l’on se transmet en taverne au coin du feu.

- Ce sont les hommes qui font de leur monde ce qu’il est Grawgezig, mais il est clair que si personne ne donne d’importance au petit peuple et à la magie de la foret, celle-ci va bien finir par disparaître un jour. Toi ma douce, quelle importance accorde tu aux traditions orales ? Te plaisent-elle ? Beaucoup, oui, un peu, pas du tout ? La question a été posée aux celtes, mais bien peu l’ont comprise ou ont même daigné répondre à l’esprit de la Forêt. Cela est révélateur de l’intérêt que les Breizhad accordent à des valeurs qui autrefois régentaient les halles de leurs villages.

Elana se réveilla, les jambes toujours repliées sous elle, et la tête posée en arrière contre le mégalithe. Le petit être avait disparu. L’impression de vivacité des couleurs qu’elle avait eu quelques instants plus tôt également. Comme une rencontre aussi réaliste pouvait-elle se révéler n’être qu’un rêve. Faisant tourner l’instrument qu’elle avait gardé entre les doigts, Elana se mit à réfléchir aux significations de ce rêve.

HRP
Le RP serait il en voie de disparition au même titre que l’étaient les traditions celtes à l’arrivée du Christianisme en royaume Franc à l’époque ou nous jouons ?
Bien des joueurs semblaient motivés par le RP en Brocéliande. Pourtant, après à peine quelques postes les voilà disparus et si peu intéressés par la forêt qu’ils ne prennent même pas la peine de répondre au sondage que l’Esprit pose dans le but de mieux répondre à leurs attentes.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:38

Lootchak a écrit:
Loo chevauchait à bride abattue dans la forêt. Kenavo filait comme une flèche. Ses cheveux se prenaient dans les branches qui lui fouettaient le visage, mais elle n'y prêta pas attention. Tout ce qui comptait c'était elle.
Elle et ce qu'elle lui avait dit avant de partir. Elle et la discussion qu'elles avaient eue.


Elle se souvenait de la petite. Elle l'avait trouvée prostrée sur sa chaise, devant la fenêtre. Elle avait levé son visage grave, si grave qu'elle l'avait à peine reconnu.

" - Tu ne pourras pas sauver tout le monde Loo. Un jour il faudra bien que tu fasses un choix.
- Et c'est ça qui te mets dans cet état ?
- Il le faut bien puisque tu ne parviens pas à te sauver toi-même ! Regarde-moi ! Je suis perdue ! Perdue ! "

Elle avait peur. Pour la première fois, Loo avait vu un éclair effrayé passer dans les yeux de la fillette. Mais il n'avait duré qu'une fraction de seconde. Elle avait repris son air grave et serein d'une adulte qui a déjà tout vécu.

" - Calme-toi Dahou, je suis là, je serai toujours là.
- N'ai pas peur Loo. Tu ne me sauveras pas. "

Elle avait tourné vers elle un sourire d'enfant. Mais il avait glacé Loo jusqu'au plus profond d'elle-même.

" Tu ne me sauveras pas. "
Ses mots résonnaient sur les parois de sa tête.

Elle talonna Kenavo et déboucha dans une clairière avec en son centre une ronde de menhirs. Le cheval s'arrêta brusquement et Loo fut si surprise qu'elle n'eut pas le temps de garder l'équilibre et tomba sur le sol.
Elana a écrit:
Le bruit d’un cheval au galop se fit entendre et tira Elana des réflexions ou l’avait plongée ce qu’elle avait du mal a considérer comme un rêve. Elle tourna la tête en direction de son cheval. Avel était toujours à la même place et paissait aussi tranquillement qu’ s’il se trouvait dans le pré derrière la maison.

Un peu plus loin, un autre cheval déboucha monté par une jeune femme. Il fonçait au grand galop droit sur l’Hotié. Soudain, il pila, et la cavalière chuta de sa monture.

Un court instant ébahie, Elana repris rapidement ses esprits et se dirigea vers la jeune femme pour constater si elle avait besoin de soins.
captain_poulet a écrit:
Captainpoulet etait supersticieux de nature et ne s'aventurait que rarement et avec precaution dans ces bois sacrés. Il etait accompagné de deux compagnons d'armes de la Milice de Saint Brieuc et avançait a pied à coté de leur montures. Visiblemetn à l'affut de traces fraiches, ils s'enfonçaient prescautionnesement vers l'inconnu.

Toujours rien, c'est tout de meme étrange... Il devrait au mons y avoir des traces de son passage!

Toujours alerte, les yeux rivés sur le sol à la recherche du moindre indice, ils perséveraient dans leurs investigations.
stellie a écrit:
Stellie voulait absolument savoir au sujet de l'accident de la reyne Nathan.
Alors elle partit en expedition, une besace pleine d'objets de bivouac ainsi que des rations de nourriture.
Stellie chercha le lieu de drame voulant trouver le menhir responsable...
Iryah a écrit:
L'ombre qui avait assisté au drâme s'en était allée, le coeur ouvert d'une nouvelle blessure, mais l'appel de son pays et de ses souvenirs plus fort que jamais...

Elle ne laissa derrière elle que les herbes qu'elle avait piétinées en s'effondrant de chagrin... et les pleurs que répétait le vent comme l'écho de la douleur de toute un peuple.
Lilyangel a écrit:
Lily était venue se recueillir en ces lieux, ses préférés, la forêt, elle partageait l'affliction profonde des autre Bretons, orphelins de mère depuis peu.

Ô grande Reyne, ton peuple aujourd'hui pleure ta perte, puisses tu reposer en paix.

Laissant les larmes couler le long de ses joues, elle s'adossa doucement à un arbre et laissa sa tristesse s'exprimer sans détour.
Lootchak a écrit:
Loo se releva tant bien que mal et remercia Elana d'un geste. Elle aurait eu envie de lui parler, mais elle n'avait pas le temps. Elle remonta sur son cheval et repartit plus lentement. Elle croisa bon nombre de gens, tous arborant même visage triste. Elle passa près d'eux sans les aborder ni chercher le pourquoi de leur désespoir ; elle ne le savait que trop.
Loo n'avait pas cherché à pleurer la reyne ; elle déplorait sa mort, bien entendu. Mais pas plus que celle d'un autre breton. Elle n'avait jamais cherché à s'intéresser à ce genre de frasque.


" Tant que cela ne te touche pas, toi, ça ne t'intéresse pas. Ce que tu peux être égoïste ma Loo. "

" Tais-toiiiiiiiiiiiiiiiii "

Loo avait hurlé en s'agrippant les cheveux. Elle pleura silencieusement, penchée sur l'encolure de Kenavo.

" Tais-toi, murmura-t-elle, je suis désolée... "

Elle releva la tête et s'adressa au ciel, le visage baigné de larmes.

" Désolée, tu m'entends??? Je suis désolée ! "

Ses derniers mots s'étranglèrent dans sa gorge. Elle laissa quelques larmes couler le long de ses joues puis s'essuya la figure d'un revers de manche. Elle regarda la forêt, eut un faible sourire et s'engouffra dans la pénombre des arbres, loin de la clairière aux menhirs avec ces gens si tristes qu'elle ne supporterait certainement pas.
Manfred le breton a écrit:
Alors que la nuit commencait à pointer le bout de son ombre sur l'horizon, Manfred avait décidé dans cette fin d'après-midi de s'isoler quelque peu.
Il était parti n'emportant avec lui que quelques petits gateaux préparés la veille. Ceux-ci, bien emballés dans une petite sacoche brune dégageaient une légère et douce odeur d'amande.
Cela lui rapellait les biscuits que lui avait fait en son temps Guenissa...
A ce souvenir, une petite larme coula sur sa joue...
Il ne l'essuya pas et celle ci glissa le long de sa pomette jusqu'au coin de sa bouche.
La légère brise de ce début de soirée eu tot fait de la sécher.

Manfred marcha quelques minutes et arriva en haut d'une petite colline d'ou on pouvait avoir une vue imprenable sur Fougère d'un coté ainsi que sur le lac, et sur la fôret de Brocéliande qui s'étendait à perte de vue de l'autre côté.
Il s'assit la quelques instants, observant cette fôret qui il y avait déjà plusieurs mois lui avait ouvert une porte de son passé... a peine une fissure dans le mur de ses souvenirs.

En observant ainsi Brocéliande, certaines images lui revinrent à l'esprit.
Cela le paralysa quelques instants sur place, une peur soudaine s'était emparé de lui.

Reprenant le contrôle de son corps, Manfred se releva et marcha en direction de Brocéliande...

Arrivé à la lisière, la peur le reprit et il s'arreta net. Un grand souffle venait de traverser la fôret comme si quelque chose d'insaisissable venait de s'en échapper. Une étrange impression submérga sa peur et il se remit en marche.

Manfred venait de se mettre en tête de comprendre ce qui dans cette fôret fascinait tant les hommes, ce qui les attiraient irrémédiablement vers elle. Pourquoi des souvenirs lui étaient donc revenus a la surface précisément à Brocéliande? Il savait que le moindre arbre, le moindre buisson, n'importe quel écureuil pouvait receler une part du mystère...

Il marcha de longues heures à travers cette immensité verte, mais lorsque un coup de tonnerre se fit entendre au loin, Manfred décida de s'arrêter. La pluie n'allait pas tarder à faire son apparition.

Après encore quelques minutes de recherche d'un abris, il trébucha sur une grosse racine sortant de terre, et glissa le long d'une pente.
Arrivé en bas, se demandant encore ce qui lui était arrivé, Manfred découvrit l'entrée d'une petite caverne dans la roche...

Il y entra donc et alluma un petit feu pour le réchauffer après avoir récupérer quelques morceaux de bois mort autour de lui.
Manfred le breton a écrit:
La nuit avait été longue et froide, malgré le petit feu placé à l'entrée de la caverne. le vent avait failli à plusieurs reprises éteindre les maigres flammes qui se détachaient des bois brulants.
Toute la nuit, la pluis était tombée, et l'orage semblait interminable, comme tourbillonnant dans le ciel, ne trouvant pas sa route. Plusieurs fois, la foudre était tombée dans la fôret, chaque éclair donnait aux arbres des allures menaçantes.
Lorsque le matin pointa son nez, la pluie avait cessé, mais le ciel était resté sombre. Aucun rayon de soleil ne filtrait à travers l'épaisse couche nuageuse.

Manfred n'avait pas beaucoup dormi, le froid le tenaillant trop. Mais ses yeux s'étaient malgré tout irrésistiblement fermés.
A son réveil, il fut étonné de ne point entendre de bruissements dans les arbres, aucun chant d'oiseau...

Il se leva et se dirigea vers l'entrée de la caverne. Regardant autour de lui, il ne vit rien sinon des arbres figés dont aucunes branche ne bougeait. Aucun animal ne semblait vivre a des lieux a la ronde. Un silence pesant règnait en ces lieux, et lentement, une certaine angoisse gagna Manfred. Il n'avait jusqu'alors jamais vu cette fôret si silencieuse, si... morte.

Manfred ramassa sa sacoche brune avec les derniers biscuits restant et quitta la caverne.
Il marchait lentement et même ses pas ne semblaient pas faire de bruit...
Que se passait-il donc...
Sarita a écrit:
Sarita n'était pas retourné à Broceliande depuis que son tendre Manfred l'y avait emmené. Elle se mise en route très tôt pour avoir le temps de marcher à sa guise dans la fôret.
Une fois arrivée devant ces grands arbres, elle s'engouffra sur le petit chemin qui s'élevé devant elle.
Un frisson la parcouru en sentant cette légère brise souffler dans son cou.. et elle resserra son châle.
Ses mains posées sur son ventre pour ressentir les mouvements de son enfant, elle marchait apaisée par la nature qui l'entourait et heureuse comme jamais elle ne l'avait été.

Elle pensait à son Manfred qui ces derniers temps avait un peu changé.. elle ne savait pas pourquoi.. ni en quoi mais elle ressentait quelque chose de différent. Ce mystère le rendait encore plus beau à ses yeux.. elle l'aimait et ce côté sombre et étrange la
séduisait.

Elle continua sur sa route un long moment sans regarder où elle allait et en se laissant guidée par les chemins qui paraissaient la choisir au lieu que ce soit elle qui le fasse.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:38

Manfred le breton a écrit:
Manfred venait de passer plusieurs jours seul dans la fôret de Brocéliande, se nourissant des derniers présent que pouvait lui offrir en cette saison.
La fôret qui autrefois était très verte et pleine de vie lui semblait à présent morne et sombre. Auparavant, il y règnait toujours un silence profond, et pourtant tellement plein de vie. Ce silence était maintenant devenu vide, comme si tout ce qui le formait avait disparu, laissant à la place un vide impénétrable.

Au détour de ses déambulations dans cette gigantesque étendue, il avait retrouvé un endroit qui lui était familié. Un lieu ou quelques mois auparavant, il était parvenu à déchirer une partie du voile noir qui enveloppait son passé.
L'arbre tordu par le temps, qui l'avait abrité en son sein durant les épreuves qu'il avait traversé ne semblait plus qu'etre un arbre mort.
Il s'assit malgré tout contre le tronc de l'arbre, au pied d'une grande racine sortant de terre, et ferma les yeux.

Manfred respirait calmement et se remémorait les pensées dont il avait retrouvés le souvenir. Une larme coula lentement de ses yeux.

Soudain, Manfred cria de toutes ses forces:


Pourquoi? pourquoi ne plus m'aider?

A ces mots, Manfred tomba en larmes se laissant aller à son désespoir.
Il se disait en lui-même que plus rien désormais ne pouvait l'aider, mais alors qu'il se laissait lentement sombrer dans ses pensées les plus noires,
un bruissement se fit entendre, un peitt vent frais se fit sentir...

Manfred ne se rendait pas compte que tout autour de lui commençait à se geler à une vitesse fulgurante. Après quelques instants, tout était gelé autour de lui, à l'exception du tronc contre lequel il s'appuyait.
Après de longues minutes, un grand bruit comme un long soupir se fit entendre, et un souffle traversa littéralement la fôret.
Il rouvrit instantanément le syeux se demandant ce qu'il se passait.
En rouvrant ses yeux humides, il se figea envoyant que tout autour de lui était devenu blanc, gelé... Il se releva et put constater que son arbre ne l'était pas. Il ne comprenait pas par quelle magie cela avait pu se produire, mais à cette pensée, il souria légèrement.

La fôret venait de lui faire un dernier présent. Ses souvenirs qu'il avait tant cherché dans le fond de sa mémoire lui étaient revenus, il pouvait se souvenir de chque moment passé avec ses proches la-bas dans le grand nord. Il pouvait se rappeler ce qui l'avait amené jusqu'ici, la totalité du naufrage qu'il avait subi avant d'ëtre retrouvé mi-mort sur une petite plage de Bretagne.

Il leva les mains vers le ciel et ferma les yeux quelques instants, remerciant le ciel, la fôret, tout ce qui l'avait aidé en cet instant quoi que ce soit, à retrouver ses souvenirs.

Contemplant à présent la fôret autour de lui, il remarqua une petite rose gelée un peu plus loin. il alla la ramasser, et l'accrocha à sa sacoche.
Il reprit le chemin de son village, un chemin qui à ses yeux semblait vert et pleins d'espoirs.

Pendant tou le trajet de son retour, il passa en revue tout ses souvenirs, les meilleurs comme les plus mauvais, mais il était heureux de revenir vers sa nouvelle famille, et sa tendre épouse... Sa nouvelle vie.
Enguerran a écrit:
Enguerran parcourait sur son cheval la forêt de Brocéliande qui lui paraissait sans fin, à vrai dire elle lui semblait même de plus en plus décalée du temps et de toute notion de distance à mesure qu'il s'y engouffrait et qu'il s'y éternisait.
Il avait couvert bien des lieues depuis son départ du Comté du Limousin et de la Marche lorsqu'il avait laissé derrière lui les rues de Bourganeuf dans la nuit, et sa présence en Bretagne lui semblait à présent comme captive de quelque chose ou quelqu'un.
Il sentit qu'il était en face d'une épreuve ou d'une voie qu'il ne pouvait éviter. Toutes ces impressions le firent frémir un instant mais il se reprit en main et lança un regard circulaire autour de lui en arrêtant son destrier. Contrairement aux évènements passés où il avait ressenti du bien-être et de l'espoir, il réalisa sans surprise que cette fois il s'agissait de silence pesant, d'atmosphère tendue et d'ambiance lugubre.
Avisant soudain un trou obscure contre une butte son esprit se mit en éveil plus encore. Descendant de cheval il se dirigea vers ce qui ressemblait à l'entrée d'un souterrain en gardant dans la main les rênes de Rôdeur.
Une lourde pierre de granit était disposée au-dessus de l'entrée, encastrée dans la butte.
Enguerran avait entendu parler à Vannes de l'existence d'un souterrain en-dessous de la ville et essaya de se rassurer en concluant que ces labyrinthes sous terre devaient être fréquents dans cette région.
L'entrée sombre l'attendait néanmoins avec oppression et il prit sur lui pour sceller sa décision.


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Empoignant son bouclier il laissa les rênes libres à Rôdeur, préférant se fier à l'instinct de celui-ci pour qu'il retrouve son maître plus tard, plutôt que le laisser attaché à un arbre dans un lieu, dangereux de surcroît, où il ne reviendrait peut-être pas le chercher.
Enguerran fixa ensuite l'entrée du labyrinthe et, dégainant son épée, y pénétra.
Lootchak a écrit:
Loo arriva devant la grotte, montée sur un Kenavo au mieux de sa forme. La bourrique avait décidé d'être de sale humeur et courbait l'échine en rechignant d'aller au galop.

" Gwrac'h azenez , lui maugréa Loo, vieille bourrique ! Tu vas te décider à avancer oui? Je te préviens, je ne passe pas ma journée ici parce que môssieur n'est pas content ! Hei ! Hei ! Hei ! "

Elle baissa les épaules et soupira. La monture en profita pour s'arrêter tout à fait.

" Nooon ! Tu me le payeras cheval de malheur ! Hilh yann ar yod ! Strobeg ! Diharak !... "

Elle débita ainsi toute une floppée d'injures en breton qu'elle n'avait même pas conscience de connaître et rugissait dans les oreilles de sa monture, qui restait d'une impassibilité déconcertante.
Elle serra les poings avec des sourcils froncés à l'extrême et la mâchoire contractée.
Elle réalisa soudain en levant la tête qu'un homme entrait dans la grotte, l'épée à la main. Elle s'étonna, puis haussa les épaules. Après tout, qui sait ce qui vous attend quand vous venez par ici...
Tout à coup, Kenavo, pris d'une fougue inespérée, s'engagea dans un galop du tonnerre à décoiffer la plus téméraire des bigoudennes. Loo hurla et s'agrippa de toutes ses forces aux rennes de sa monture.


" Noooooooooooooooooooon Kanavooooooooo stooooooooop stooooooooooooooooooooooooooooooooooooop !!! "

Elle disparut loin de la grotte, emportée par un Kenavo qui se disait que sa cavalière ne savait décidément pas ce qu'elle voulait.
Enguerran a écrit:
Enguerran s'était introduit dans la grotte laissant la lumière du soleil disparaître derrière lui. Ses pas ne faisaient quasiment aucun bruit sur le sol qui devenait peu à peu pierreux. Il arriva bientôt dans une sorte de couloir aménagé de main d'homme dans le roc et duquel partaient encore d'autres
couloirs.


[Rp] Quelque part en Brocéliande... Citesouterrainetunellm1

S'avançant dans ce tunnel, il hésita sur quel chemin prendre. Il vit alors que l'un d'entre eux semblait moins sombre que les autres et suivit celui-là. Après avoir marché pendant un long moment et avoir plusieurs fois dû changer de direction, il aperçut à sa grande surprise une silhouette humaine voûtée.
Enguerran s'approcha de ce qui s'avéra être un vieil homme.


[Rp] Quelque part en Brocéliande... Vieuxnm4

A quelques coudées de lui il s'arrêta et dit :

Je peux vous aider ? Qui êtes-vous ?

L'homme se tourna vers lui et lui répondit d'une voix enrouée et fatiguée :

Ah, mon bon seigneur ! C'est folie de votre part que d'être venu ici ! Dans ces murs réside un puissant nécromancien qui par la sorcellerie a prolongé la vie d'êtres humains au-delà de la mort ! Ils n'ont jamais quitté la vie mais leurs corps se sont décomposés avec le temps, tout en devenant plus forts à mesure que leur ignominie se rapproche du Démon ! Craignez cet homme, car il a vendu son âme au Diable ! Je suis à jamais perdu dans ce labyrinthe sans sortie, car il contrôle tout ! Il maîtrise les lieux et ses créatures, sa puissance n'a d'égale que sa grandeur !

Voyant que ce pauvre hère s'emportait de plus en plus dans ses propos et qu' il était sur le point de devenir hystérique, Enguerran préféra s'éloigner et poursuivre son chemin, sous de dernières virulentes mises en garde du vieil homme.
Enguerran parvint bientôt dans une cavité qui montrait son aspect sauvage
et indompté: des stalactites tombaient du plafond et des stalagmites
jaillissaient du sol.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Stalactitesstalagmitespk8

Enguerran continua sa route à travers ce nouveau décor puis dut s'engouffrer dans le noir. Quelques secondes plus tard il entendit distinctement une voix lointaine, hautaine et caverneuse, prononcer un ordre de ralliement et d'attaque envers l'intrus.
Tous les sens en éveil il se figea sur sa position, les muscles légèrement tendus, l'oeil aux aguets.
C'est alors qu'il perçut dans un halo pourpre et brumeux un groupe de ces hideuses créatures qui s'apprêtaient à surgir sur lui.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Groupemortsvivantsev0ow9

Le regard d'acier et les mains fermes, Enguerran se contracta un peu plus. Le premier mort-vivant qui se jeta sur lui n'eut pas le temps d'abattre sa hache car maigre qu'il était Enguerran en profita pour déployer avec hargne toute sa force pour le couper en deux d'un seul coup d'épée aux hanches, tout en se baissant pour y concentrer sa force et éviter au plus la hache.
Ceci fait il eut à peine le temps de récupérer car un zombie se précipitait vers lui les griffes en avant. Se redressant de toute sa taille et basculant un peu en arrière, il usa de cette énergie pour relever brutalement son épée et trancher dans ce mouvement les deux bras de l'agresseur, puis retomba en avant en plongeant brusquement sa lame dans le front de la créature.
Se recalant bien sur ses deux pieds il dut faire face cette fois aux trois autres qui lui tombaient dessus dans la foulée. Esquivant l'énorme hache d'un mastodonte, il bloqua avec son bouclier le cimeterre de celui qui paraissait être leur capitaine et déjoua rapidement de son épée l'attaque du troisième pour ensuite lui trancher la gorge. Se retournant vers les deux gros morceaux en reculant d'un grand pas vers son dernier vaincu,
Il décida dans l'infime instant dont il disposait de se jeter de tout son poids le bouclier en avant contre le torse du grand monstrueux pour le faire basculer. Celui-ci fut déstabilisé par cette audace et, n'ayant pas une arme propice à un réflexe nécessaire, mordit la poussière. Dans son élan Enguerran abattit son épée sur son cou et le décapita. Déjà le capitaine se ruait sur lui le cimeterre à la main et Enguerran dut faire montre de son habileté et de son adresse pour soutenir les attaques, les déjouer et imposer les siennes, jusqu'à ce qu'il puisse créer une faille et frapper son crâne d'un violent coup du pommeau de son épée. Le mort-vivant renversé à terre, Enguerran retourna aussitôt dans sa main son épée la lame en bas tout en posant un genou en terre et lui transperça le ventre d'un coup sec.

Couvert de terre et de poussière, il lança un regard sur ces cadavres puis le dirigea vers la suite obscure du tunnel.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] Quelque part en Brocéliande...   [Rp] Quelque part en Brocéliande... Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:39

Enguerran a écrit:
Le souffle court, il marcha lentement dans la noirceur du souterrain qui se prolongeait devant lui. Il aurait été incapable de dire combien de temps cela lui prit, sûrement moins que l'impression qu'il en eut, pour arriver dans un lieu étrangement phosphorescent.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Grotteflutederoseaugr1

C'est alors que la voix impérieuse se fit de nouveau entendre en résonnant :

Ainsi tu es malgré tout parvenu jusqu'ici. Eh bien sache que tes armes ne te seront d'aucune utilité contre eux. Nulle lame ils ne craignent car leur pouvoir est supérieur à une simple agression physique. Ce pouvoir est bien plus grand que le mien et je ne serai que trop satisfait de voir la présence opportune de mes maîtres. Tu as peut-être détruit le fruit de ma puissance, prépare-toi à en affronter une autre !

Sur ce, le silence retomba brusquement et Enguerran ne sut que faire sur le moment. Quelle odieuse horreur allait bien pouvoir se montrer ?
Il crut distinguer quatre formes sombres et de taille assez grande se mouver avec lenteur. D'un recoin s'approchaient ce qui ressemblait à des spectres vêtus de manière royale et terrifique.


[Rp] Quelque part en Brocéliande... Mortsvivantsfl0

Enguerran se figea de stupeur et de panique. Les quatre rois se dirigèrent vers lui et commencèrent à lever qui un bras qui une arme
tout en ouvrant leurs machoires d'os et psalmodiant un cantique noir aux paroles incompréhensibles. L'atmosphère de la grotte se mit à changer de teintes, à tournoyer, à tourbilloner, à se déchirer...
Enguerran eut soudain le réflexe que demanda instemment tout son corps, tout son esprit, toute son âme, tout son coeur. Il lâcha son bouclier et saisit son épée en tenant la lame à deux mains, tournée vers le bas de manière à former une croix. Il la brandissa devant lui avec force et vit les spectres pousser des hurlements soudains et stridents et refluant en arrière pour finalement disparaître à sa vue.
Encore sous le choc, Enguerran se laissa tomber à genoux sur le sol, le temps de se remettre et de prononcer intérieurement une prière de remerciement.
Se relevant et reprenant ses armes, il traversa cette salle pour déboucher dans un étroit conduit qui donnait sur une ouverture pratiquée dans la pierre pour laisser passer un être humain, et qui était éclairée par une torche fixée bien au-dessus. D'imposantes stalactites pointaient du plafond.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Grottejenolangt8

C'est avec détermination qu'il la rejoignit et passa à l'intérieur. La surprise était de mise une fois de plus car il se retrouva dans une pièce meublée et tomba nez à nez avec un homme doté d'un long et sombre chapeau pointu. Il était assis devant une table, le dévisageant, laquelle était couverte de grimoires, bougies, et tout le genre de choses qu'on pourrait s'attendre à découvrir dans le repaire d'un sorcier. Un crâne était posé à proximité de sa main et un hibou était perché sur le dossier de son siège.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Sorcierps8

Il s'exprima d'une voix claire et directe :


Tu as réussi à les faire fuir ! Tu me procures là un étonnement certes bien grand, mais ton périple n'en est pas fini pour autant.

Sous le coup d'une illumination, Enguerran s'exclama immédiatement :

C'est toi le vieil homme que j'ai rencontré dans le labyrinthe !

Le sorcier lui répondit :

Oui, c'est moi.

Enguerran continua :

Maintenant, je comprend pourquoi tes paroles étaient si élogieuses à ton égard ! Tu te flattais toi-même ! Tu ne t'es jamais soucié de me faire quitter cet endroit, tout ce que tu voulais était me montrer ta puissance et nourrir ton orgueil ! Si j'avais trépassé celui-ci aurait encore grandi, mais j'ai réchappé de ce lieu maudit.

Le nécromancien lui rétorqua en guise de réponse :

Mes maîtres ont voulu venir pour toi et tu les as repoussé, mais je ne te laisserai pas m'échapper. Depuis longtemps je règne en ces lieux et je ne tolérerai pas que tu me files entre les doigts.

Emporté, il continua de parler :

Quand j'ai fait main basse sur cette caverne, j'étais en recherche d'un repaire caché et propice à mes études occultes. J'ai donc ressenti un vif plaisir lorsque j'ai entendu parler d'un vieil ermite occupant une grotte dans la forêt. Ce vieillard venait de très loin et se serait réfugié ici pour méditer sur son passé ou quelque sornette comme cela. On racontait qu'il aurait quitté un castel d'or pour cette niche de pierre à cause d'une "victoire accompagnée de détresse". J'avais assez entendu de sottises et réussit facilement à obtenir des curieux regardant d'un mauvais oeil cet étranger qu'ils me disent où il se terrait. Après les avoir fait taire pour de bon, hin!hin!, j'allai retrouver cet homme et, affaibli et sans méfiance, je n'eu guère de peine à le tuer et à m'emparer de ce repaire ! Et je découvris que la caverne menait un vaste labyrinthe souterrain ! Ha!Ha!Ha!
J'ai caché l'entrée de la caverne mais la sortie du souterrain me servit d'appât pour les curieux dans ton genre qui me servaient de cobayes ou de nourriture pour ceux-ci ! Meurs-donc, fou que tu es !

Il leva subitement les bras et se mit à clamer une incantation pendant que des braises s'allumaient dans ses yeux :

Zâhag Kül Tirôk Dum Nörg Vat Kärg Markôr Bazdün Krüm D...

Il n'eut pas le temps d'achever car Enguerran, ne cachant pas sa rage et sa hâte d'en finir, fit siffler sa lame devant le nécromancien qui s'écroula la gorge en sang, tout en lui criant :

Prends-ça Vipère !

Le sorcier ne put que gargouiller quelques mots avant de trépasser :

Je ne sais pas pourquoi mes maîtres te connaissaient mais ils te tueront !

Dans un dernier râle imbibé de sang, il expira.
Enguerran enjamba son cadavre et passa dans la pièce d'à côté. Il vit que celle-ci avait une porte murée, mais son oeil fut également attiré par une peinture à même la paroi de pierre.


[Rp] Quelque part en Brocéliande... Saintgeorgesetledragon1hf5

Un chevalier tuant un dragon devant son antre ! Etait-ce donc ça la victoire dont avait parlé l'ermite ? Et c'était un membre de ma famille...

Enguerran se retourna vers la porte et, à grands renforts de coups de bouclier, parvint à faire choir ou bouger quelques pierres. Il se mit alors à agrandir la brèche puis passa à travers.

Il était à l'air libre.
Daou a écrit:
Un cortège bien peu glorieux entra dans la forêt. Un vieillard tirait un âne surmonté d'une petite silhouette encapuchonnée. Ils arrivèrent devant la grotte et la petite forme parla d'une voix forte et assurée.

" Dihan ! "

Le vieillard s'arrêta tout net et fixa le sol de ses yeux hagards. La petite sauta au bas de sa monture et s'avança. Elle ôta sa capuche, révélant une petite tête ronde surmontée d'une tignasse rousse. Elle s'arrêta et regarda au loin. Haute comme trois pommes, elle faisait l'effet d'un insecte perdu dans un jardin immense. Elle sourit, satisfaite, puis remonta sur l'âne.

" Ac'hanta ! "

Le convoi se remit en marche d'une allure brinquebanlante. Un éclair fiévreux passa dans les yeux de Daou lorsqu'elle murmura ;

" J'arrive. "
Lootchak a écrit:
Loo avait mal aux doigts à force d'avoir trop tiré sur les rênes de son cheval fou. Elle ne l'avait plus vu comme ça depuis sa rencontre avec la vache, c'est pour dire...
Elle souffla. La bourrique s'était arrêtée et paissait à présent paisiblement dans la clairière. Elle descendit et attrapa sa gourde qu'elle porta à sa bouche, puis grimaça. Plus une goutte. Elle soupira puis prit son arc et marcha vers la forêt pour y trouver un point d'eau après avoir expressément recomandé à Kenavo de ne pas bouger.
Daou a écrit:
Le convoi s'arrêta dans la clairière. Daou regarda autour d'elle. Rien. Elle était pourtant certaine...
Elle avisa soudain un cheval posté non loin d'un menhir. Elle fronça les sourcils. Les gens étaient drôlement imprudents de nos jours.


" Petra te gortoz ? Ac'hanta ! "

Aux mots de la voix fluette et pourtant assurée de la fillette, le cortège se remit en branle et ils disparurent dans l'épaisseur de la forêt.
L'esprit de la Forêt a écrit:
L'Esprit de la Forêt vivait par delà les temps et les gens, même si rares étaient les personnes à le connaître réellement.
Après une longue méditation sur les conséquences de l'expansion de l'homme, il revint en ses terres se matérialiser à nouveau afin de guider un convoi vers le chemin du Val sans retour.

L'épaisse forêt sembla tout à coup s'éclairer.
Lootchak a écrit:
Loo revint vers son cheval. Elle était trempée et maugréait contre l'imbécile-qui-avait-eu-l'idée-de-mettre-des-cailloux-au-bord-de-la-rivière-juste-pour-la-faire-tomber-dedans.
Elle attacha sa gourde à la selle puis monta sur Kenavo. Elle regarda autour d'elle. Soudain, elle fut frappée d'une vision étrange. Là-bas... Non. Elle secoua la tête et reporta son regard vers la forêt. Plus rien.
Elle soupira. Le manque de sommeil lui donnait des mirages.
Elle talonna légèrement Kanavo et ils se remirent en marche.
Enguerran a écrit:
S'extirpant de l'ouverture, Enguerran aperçut un escalier de pierre qui descendait vers une vallée. La caverne dont il venait de sortir était logée dans un énorme rocher.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Grottete1

Marche après marche, il se rendit en bas et regarda l'endroit où il se trouvait.
Une clairière bien découverte lui faisait face. Epuisé il s'asseya le plus confortablement possible contre un tronc d'arbre à la lisière de cet espace déboisé.
Il décida de se sustenter un peu pour reprendre des forces et pour calmer son estomac affamé, sortant une miche de pain frugale et une outre d'eau pour son gosier assoifé.
Après s'être repu autant qu'il le pouvait, il fuma une bonne pipe puis se mit à observer le paysage d'un air pensif.

C'est alors qu'à sa vue apparut le début d'un sentier qui partait fugitivement d'un coin de la clairière. Enguerran décida d'aller y jeter un oeil. Il se leva et s'y rendant découvrit un lieu plus agrandi que la suite du sentier qui s'enfonçait dans la forêt. Cet endroit à part disposait d'une vue à la fois sur la clairière et le sentier entre lesquels elle était située. Une fontaine trônait adossée aux feuillages.

[Rp] Quelque part en Brocéliande... Fontainegz8

Enguerran s'en approcha et, posant ses coudes sur la margelle, goûta à l'eau délicieuse et rafraîchissante qui jaillissait. Revigoré et rasséréné, il ferma une seconde les yeux, puis se retourna.
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