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 [Rp] L'incertitude en terre de Biais

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marquise66

marquise66


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MessageSujet: [Rp] L'incertitude en terre de Biais   [Rp] L'incertitude en terre de Biais Icon_minitimeMer 29 Aoû - 7:47

Sauvegarde du 29/08/2007 15:47:04
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=245061
Nombre de messages sauvegardés : 48
Nombre de messages dans le topic au total : 48


alesius a écrit:
Avant de prendre la route en compagnie de la garde et de sa bien aimée pour le tro breizh, Alesius s'était rendu en ses terres afin de vérifier les dégats occasionnés par la guerre

Mais la raison principale était les préparatifs de son mariage avec la merveilleuse Marquise...

Il avait dans l'idée de lui préparer des noces somptueuses...

Arrivé à Biais, Alesius ressentit une terrible douleur se réveiller dans le bas du dos...

Une vieille blessure de ses mois de combats...

Une puissante fièvre se fit ressentir....

Alesius marchait difficilement, il titubait...

Soudain il perdit l'équilibre et tomba dans un profond coma

Les vallets du domaine se précipitèrent sur leur seigneur

Allez chercher l'intendant!!! Vite!!!

L'intendant arriva aussi vite que possible

Aidez moi à le monter dans ses appartements...

L'intendant alla quérir un garde

Trouve la fiancée du seigneur et raconte lui ce qui s'est passé et que Alesius est dans un mauvais état, et si pour se faire tu dois traverser la Bretagne alors soit!!!

Le garde enfourcha une monture et quitta la domaine à la recherche de Dame de Lohéac
Emuyl a écrit:
Emuyl avait appris la malheureuse nouvelle concernant Alésius son ancien compagnon d'armes, par Messire Elfyn. Elle alla directement à l'église de Tréguier afin de prier pour que le Seigneur puisse sauver Alésius comme il a fait autrefois à Isaïyl et Lashooteuse grâce aux prières de la jeune femme. Elle entra et s'installa sur un banc, le slarmes coulaient sur ses joues et elle ferma les yeux puis pria:

Seigneur,

Qu'a-t-il mérité ?
Pour le savoir si éloigné.
Restons avec lui,
Prions pour lui.

Laissez le revenir à nous,
Il a donné sa vie pour vous,
Ramenez le à la vie,
Car tous ses amis pensent à lui.

Cet homme dont le sourire,
Resplendissait chaque jour même les pires,
Mon frère d'armes ne peut terminer ainsi,
Il s'est battu toute sa vie.

Seigneur,

Il s'est battu pour la paix et non le mal,
Ne lui faisons aucun mal,
Ouvrez lui votre coeur,
Guidez le vers la lumière à cette heure.

Il n'est pas si loin de nous,
Je le sais malgré le courroux.
Rappelez vous de cet homme,
Qui à faut tant de chose en forme.

Ne l'enlevez pas de sa fiancée,
Elle non plus ne l'a pas méritée,
Laissez ces deux êtres aimés,
Laissez les rassemblés !

Seigneur,

Racontez moi quel est ce lien
Qui nous tient vivant dans ce monde des plus anciens,
Faites lui entendre mes prières,
Qu'il puisse suivre la lumière.

Les douleurs ne nous rendent meilleur,
Mon frère d'arme, mon frère de coeur ,
Ne mérite pas cette maladie,
Qui s'empare de lui.

Ecoutez ses appels,
Ce sont des douleurs solennelles,
Je verse des larmes,
Pour que vive à tout jamais son âme.

Amen.


Suite à sa prières, Emuyl eut les souvenirs de ces premières entrées à la Garde ou était Alesius. Tous ses souvenirs de lui défilaient dans sa tête, elle mit sa tête dans ses mains et pleura plus que jamais.
coldtracker a écrit:
Tous savaient à la garde ce qui arrivait à Alésius et tous savaient que des blessures occasionnées au combat pouvaient tuer un homme bien plus tard...

Tous se taisaient ...

Ils aimaient tous Alésius comme un frère mais pas un commentaire n'était fait...
Les hommes et femmes de la Garde Grand Ducale n'étaient pas du genre à s'épancher sentimentalement même si ils étaient près de leur frère par la pensée...
Charbon a écrit:
Charbon, l'aigle majestueux se posa dans la grande cour du Chateau de Biais. Il avait eu du mal à trouver sa maitresse qui n'etant jamais venue au chateau lui avait expliqué tres aproximativement, vraiment tres aproximativement, il soupira. Enfin, il avait pu se debrouiller.
La missive, il esperait qu'elle serait prise tres vite, il n'avait pas eu le temps de manger.


Citation :
Madame Marquise,

Je suis la cousine d' Alesius, je n'ai pas eu le temps de le connaitre jusqu'alors. Je prie pour que sa santé s'ameliore et que votre mariage soit celebré. Je ne sais si vous vous souvenez de moi. J'etais au mariage de mon grand'oncle Elfyn et je vous y ai vu.
Il y a dejà eu trop de malheur dans la famille. Celui-ci ne sera pas !
Je prie et continurais de prier pour que mon cousin retrouvre la santé.
Soyez forte et optimiste !

Votre cousine
Flamelia de Feerioli.
marquise66 a écrit:
Tandis qu'ils étaient sur la route pour rentrer sur Rennes et clore leur tro breizh, Marquise rencontra des amis en taverne qui l'informèrent qu'un homme la cherchait. Cette nouvelle l'intrigua, surtout que cet homme n'était a priori pas Alésius.

Son inquiétude à son égard grandissait de jour en jour. Elle n'avait plus de nouvelles et ce n'était pas normal. De plus, il manquait à sa mission de garde ducal, et ceci ne lui ressemblait pas du tout.

Sur le chemin, entre Vannes et Rieux, un homme fatigué s'approcha du convoi et se dirigea vers Marquise.


-Dame Marquise, c'est bien vous?

Marquise fronça les sourcils.

-Oui c'est bien moi. Que puis-je faire pour vous? Serait ce vous l'homme qui dit me chercher?

Le valet leva des yeux plein d'appréhension, de fatigue et de tristesse et regarda Marquise.

-Oui c'est bien moi ma dame. Cela fait plusieurs jours que je vous recherche sans répit. Il faut que je vous dise....

L'homme s'interrompit quelques instants et l'inquiétude qui sommeillait dans le coeur de Marquise prit soudainement toute la place.

-Qu'y a t il mon brave?
-Ma dame...Le seigneur de Biais... Il est dans un état grave. Il est arrivé à Biais il y a plusieurs jours puis il a perdu connaissance...

Marquise sentit son coeur se serrer. Ses craintes étaient confirmées. Elle serra sa fille contre elle et s'adressa au valet.

-Attendez moi ici.

Elle tira les rennes d'Herrkeryn qui fit rapidement demi-tour et se dirigea vers Elfyn.

-Elfyn. Je dois partir pour Biais. Alésius y est gravement malade. Je te tiendrais au courant, ne t'inquiète pas et continue la mission surtout. Tu me donnes ta permission?

-Dépêche toi. Je te rejoindrais dès que je pourrais, je ne peux pas laisser 'Kemi seule, nous devons rentrer sur Rennes.

Marquise acquiesça et retourna au galop auprès du valet. Elle ralentit alors quelque peu à son approche et lui cria :

-Au galop! Nous allons à Biais!

Les deux cavaliers partirent alors en direction de Biais. Quelques heures plus tard, ils passèrent les grilles et un écuyer vint s'occuper de leurs chevaux. Marquise serra Aënaelle contre elle et courut jusque la chambre à coucher où Alésius avait été couché.

Elle posa sa main sur son front et vit qu'il avait de la fièvre. Déposant Aënaelle sur le lit à côté de son père, elle se saisit de la serviette sur la table et la trempa dans la bassine afin d'éponger le front de son ange pour faire descendre sa température.

Un nouveau valet entra dans la chambre et s'approcha timidement de Marquise.


-Ma dame, une lettre est arrivée pour vous. Je ne sais pas si vous la voulez.

Dans un ton quasiment dénué d'émotion, Marquise lui répondit :

-Lisez la moi je vous prie.

Le valet lui lut alors la lettre de la cousine de son fiancé. Elle l'écouta attentivement puis, sans meme se retourner, elle lui demanda.

-Savez vous écrire mon brave?
-Oui Ma dame.
-Prenez donc une plume et un parchemin et notez ce que je vais vous dicter alors s'il vous plait.

L'homme se saisit alors de la plume et écrivit deux lettres, une destinée à Flamélia, et l'autre à Lusiana.

La lettre pour Flamélia a écrit:
Madame Flamélia,

Je me souviens de vous en effet. Bien que nous n'ayons pas vraiment eu le temps de faire plus amples connaissances. Je viens d'arriver au chevet de Alésius, il est inconscient et fiévreux. Je m'inquiète beaucoup. J'envoie à l'instant un pigeon à une jeune apothicaire pour qu'elle vienne m'aider à le ramener vers nous.

Je vous remercie de votre attention. Sachez que vous ne serez pas seule à prier. Dans l'espoir de vous voir un jour à notre mariage...

Marquise Neñvael.

La lettre pour Lusiana a écrit:
Mon Cul!

J'ai grand besoin de ton aide et de ta science. Je suis à Biais en ce moment. Alésius est dans un état critique. Il est plongé dans un sommeil sans fin et a beaucoup de fièvre. Je pense que c'est sa blessure dans le dos qui s'est infecté. Je te raconterais tout à ton arrivée. Je t'en supplie, fais vite!

Marquise.

-Accrochez la première lettre à la patte de l'aigle qui l'a apporté, et donnez lui la nourriture nécessaire pour qu'il puisse accomplir sa mission sans préjudice. Quant à la seconde lettre, je vous la confie. Prenez un cheval à l'écurie et partez au galop pour Rennes, à l'officine de Dame Lusiana. Je vous confie la mission de délivrer cette lettre à Dame Lusiana de Dénéré et de la ramener jusqu'ici.

-Bien ma dame.

Le garde tourna les talons et laissa Marquise seule dans la chambre avec sa fille et son fiancé.
Emuyl a écrit:
Emuyl avait longuement prié pour Alesius, durant toute la nuit elle s'inquiètait de son état, et elle ne pouvais être à son chevet. Elle avait longuement pleuré mais elle ne voulait point montrer signe de faiblesse malgré cette grande douleur au coeur. Elle décida de se relever et d'écrire à Marquise, son amie qu'elle avait vu recemment. Elle savait que cela allait être extrement dur pour elle aussi et sa marque de présence devait être su. Elle prit sa plus belle plume et un magnifique parchemin puis écrivit:

Citation :
Ma chère Marquise,

J'ai appris sous peu l'état grave de ton mari. Je sais que cela doit être difficile pour toi, ce pourquoi si tu as besoin d'aide je suis là. Je serais toujours avec toi si tu en as besoin. Mes pensées et mes prières ne vous quittent pas le moins du monde.

Malgré cette immense douleur il faut que tu sois forte, pour Alesius et ta fille. Si je puis t'être d'une quelconque aide n'hésites surtout pas tu sais que tu peux compter sur moi. Je pense très fort à toi. Courage !

Amicalement,
Emuyl.

Emuyl deposa un cachet de cire afin de fermer la lettre et siffla Peoc'h. Telle ne fut pas en quelques secondes que sa colombe était déjà dans sa chambre:

"Peoc'h, ma fidèle amie, porte cette lettre à mon amie Marquise. Vas à présent !!"

La colombe ne se fit pas prier et s'envola loin dans le ciel alors qu'Emuyl l'observait. La jeune femme se remie à prier afin que le Seigneur puisse l'entendre.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] L'incertitude en terre de Biais   [Rp] L'incertitude en terre de Biais Icon_minitimeMer 29 Aoû - 7:48

Driweg36 a écrit:
Ayant appris l'état du fiancé de sa vassale, la baronne d'Anast et de Concoret se rendit sur ses terres dans l'espoir de l'y voir et de lui apporter quelque soutien.
Un homme au visage triste s'enquit de son nom et la guida jusqu'à son amie. A celle-ci, elle dit, après l'avoir serrée dans ses bras :


_ "Demat ma Marquise. Voilà un temps qu'on ne s'était vu. Comme je m'en inquiètais, ma bonne m'a appris il y a quelques heures ce qu'un de tes serviteurs lui avaient confié : que ton fiancé était alité en Biais. Vois, ma belle amie. J'ai laissé toutes mes charges du jour pour accourir près de toi, et me voici. Pourrais-je dire quelques prières pour son rétablissement ?"
marquise66 a écrit:
Marquise avait passé plusieurs heures à éponger le front de Al. La fievre ne baissait pas, et l'inquiétude de Marquise non plus.

Elle se leva et se dirigea vers la salle d'eau pour remplir à nouveau sa bassine. Aënaelle s'était endormie contre son père. Quand elle revint, Marquise resta un instant debout à les regarder tous les deux. Sa gorge se serra et des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Le perdre serait la pire chose qui pourrait lui arriver, leur arriver.

Un valet toqua à la porte. Marquise se ressaisit et sortit son mouchoir de dentelle de sous sa ceinture pour essuyer ses larmes. Elle posa la bassine et alla ouvrir la porte.


-La petite dort. Que se passe t il?
-Excusez moi madame, mais une nouvelle missive est arrivée pour vous.

Le valet la lui tendit. Elle s'en saisit et le remercia avant de refermer la porte. Elle décacheta la missive et la lut. Les différents soutiens qu'elle pouvait recevoir lui faisait chaud au coeur et lui donnait du courage. Elle attrapa un parchemin et une plume et répondit.

Citation :
Ma belle Emuyl,

Je te remercie de ton attention, je suis très touchée. Tout ce soutien est réconfortant. Pour le moment, je ne sais que faire. Il est toujours inconscient et fiévreux. Je guette le moindre signe d'amélioration. Le très-haut puisse t il entendre nos prières...

Si la situation change, je m'arrangerais pour t'en avertir au plus vite.

Bien à toi.

Marquise.

Elle ouvrit la porte et confia la lettre à l'un des vassaux. En silence, elle referma la porte et retourna auprès de son fiancé et de sa fille.

Après de longues minutes, on toqua de nouveau à la porte. Quand elle l'ouvrit, Marquise eut l'agréable surprise de voir sa suzeraine. Elle la serra alors dans ses bras.


-Oh ma Dri, ça me touche énormément que tu aies tout laissé pour venir ici.

Elle se tourna alors vers le lit et regarda Al et Aënaelle.

-Je t'en prie. Je vais me joindre à toi. Il est également temps que je te présente quelqu'un.

Marquise s'agenouilla près du lit, joignit ses mains et ferma les yeux.
Driweg36 a écrit:
Driweg s'avança jusqu'au lit où reposait Alesius. Ses yeux étaient clos et il respirait lentement.
La jeune femme s'agenouilla, joignit ses mains et se mit à réciter en fermant les yeux :


_ "Puisse Le Très Saint Aristote pardonner mon audace alors que je veux, pour le miracle d'un rétablissement prompt, m'adresser à celle qui l'a servi comme une fille et rejoint bien trop tôt, la Sainte Reyne de Bretagne.

Santez Nathan, hor patronez
(Sainte Nathan notre patronne)
Ni ho salud gant karantez,
(Nous vous saluons avec amour)
Rouanez ar Zent, hag an Aelez,
(Reine des Saints et des Anges)
C'houi a zo benniget
(Vous êtes bénie)
Hag a c'hrasou karget.
(Et de grâces remplie)

Ni ho ped, Nathan, gwerc'hez c'hlan,
(Nous vous prions, Nathan, vierge pure)
Pa wezimp war hon tremenvan,
(Quand nous serons à l'agonie)
Da c'houlenn ouz Aristote
(De demander à Aristote)
D'eomp eur yac'haat eürus.
(Pour nous un rétablissement heureux.)

Santez Nathan, hor patronez
(Sainte Nathan notre patronne)
Ni ho salud gant karantez,
(Nous vous saluons avec amour)
Rouanez ar Zent, hag an Aelez,
(Reine des Saints et des Anges)
C'houi a zo benniget
(Vous êtes bénie)
Hag a c'hrasou karget.
(Et de grâces remplie)
coldtracker a écrit:
Domaine de Biais...

Les gardes virent arriver un grand destrier noir monté par un homme de grande taille....

A l'approche, ils reconnurent l'homme...

Devant l'entrée Maël mit pied à terre et salua les gardes en disant:
-"Bonjour je viens voir mon fère d'armes, Alésius De Montfort..."

Le colosse portait sa bâstarde presque à l'horizontal comme tout les professionnels du métier d'armes...
Sa tenue sombre ne faisait que plus resortir le blason aux couleurs de la Bretagne et de la Garde Grand Ducale cousu sur son doublet vert à l'emplacement du coeur....

Il prit son destrier par la bride et sur indicationd esgardes rentra dansla cour laissant lamonture à un palfrenier auquel il dit:
-"Fais attention, il est dangereux..."

Et c 'était vrai, un destrier de guerre était tout sauf une monture d'agrément à la façon des palefrois....
La monture n'était généralement utilisée que pour la guerre mais Maël n'était pas du genre à acheter un cheval de démonstration pour ses belles allures...

La monture de guerre était noire comme la nuit et avait belle prestance mais son comportement amplifié par sa surprenante intelligence en faisait un animal d'exeption...

Aussi, il rajouta:
-"Ne lui fais pas de mal où sinon, il saura te le faire payer..."

Sur ce, il posa une main apaisante sur l'encolure du cheval et dit:
-"Calme, mon beau, calme..."

Le palfrenier prit alors la bride de l'animal et l'emmena....

Le colosse réajusta sa tenue et suivit le sénéchal de maison pour être amené auprès de son ami..

Il devait avoir de la visite, il avait vu d'autres montures dans la cour....

Il grimaça....
marquise66 a écrit:
Marquise pria de tout son coeur et de toute son âme. La prière de sa suzeraine était vraiment belle. A la fin de celle ci, elle se signa et se releva.

-Je te remercie pour cette prière Dri, elle est vraiment magnifique.

Marquise se pencha au dessus de son fiancé et prit sa fille dans ses bras.

-Dri... J'aimerais te présenter Aënaelle, ma fille. Alésius l'a sauvé d'un funeste destin que lui réservaient des brigands françois. Il l'a ramené à la maison et nous avons décidé de la garder.

Marquise déposa alors un baiser sur le front de la petite. Soudain, on toqua à la porte. Sûrement un nouveau courier... Elle s'excusa auprès de Dri et alla ouvrir.

-Excusez moi de vous déranger madame, vous avez de la visite.

Le valet s'écarta et dévoila complètement le mestre d'arme de la Garde.

-Demat Maël. Ca me fait plaisir de te voir ici. Entre je t'en prie.

Une fois que Maël fut dans la chambre, elle referma la porte et regarda sa suzeraine et son mestre d'arme.

-Je pense que vous vous connaissez, au moins par la Basse Cour des Hermines. Toutefois, Dri, voici Maël de Morrigan...Maël, voici Driweg de Brocéliande.
coldtracker a écrit:
Maël sourit à Marquise lui posant la main sur l'épaule puis il la laissa faire les présentations pour répondre:
-"Oui, je connais ta suzeraine..."

Il avait tourné les yeux vers Alésius après avoir sourit à Marquise et son regard grave et froid ne s'était pas détaché de son frère d'armes...

Sans regarder Driweg De Brocéliande, il lui dit :
-"Le bonsoir à vous..."

Avec une fluidité surprenante pour son gabarit, Maël vint se placer près du lit et regarda encore plus attentivement son frère d'armes...
Il le balaya du regard comme un mestre examinant l'élève qu'il avait formé...

Aucune expression ne se lit sur le visage du colosse mais ses yeux étaient expressifs....

Maël était proche d'Alésius et bien souvent les deux hommes s'étaient retrouvés dos à dos au coeur de la bataille....

Il se pencha alors de tout son long vers son ami et lui murmura à l'oreille:
-"Mon ami, n'as tu pas assez de combats à mener ici bas pour aller chasser les démons se terrant de l'autre côté du fleuve?

Il me reste bien des choses à t'enseigner et une bien jolie femme et une petite fille ont besoin de toi..."


Il le regarda et rajouta à voix basse:
-"Si la fureur du combat devait réussir à te retenir de l'autre côté à tout jamais, je fais le serment de prendre soin d'elles aussi longtemps que Doué me prêtera vie..."

Il décrocha alors son regard de son ami et balaya la pièce du regard et s'arrêta sur un point précis...

A un mètre de lui était accrochée l'éspée d'Alésius..

Il se leva sans bruit et attrapa le fourreau contenant l'éspée et vint la poser sur le lit..

Là il prit la main de son frère d'armes et la referma sur la garde juste sous les quillons en disant cette fois à voix haute:
-"Comme je te l'ai appris mon frère...
D'où as tu tiré l'idée saugrenue que tu devais affronter l'Ankou sans arme?"


Il lui sembla sentir de la fermeté dans la main qu'il avait refermé au contact de la garde...

Avait-il rêvé, il ne le savait pas...

Maël soupira...
A 24ans , il avait déja formé tant d'hommes qui n'étaient pas revenus...

Quand il était mercenaire, il avait ce détachement propre à ceux qui combattaient pour une cause qui n'était pas la leur mais depuis qu'il était revenu en Bretagne...

Tout cela avait changé...

Il resta là le regard dur à fixer son ami sans parler, il aurait bien demandé des nouvelles de la petite qu'il adorait mais ne le fit pas...

Comme d'habitude...

Il n'avait jamais été doué pour cela...
Aënaelle a écrit:
Que se passe-t-il? Pourquoi partons nous si vite? Maman? pourquoi ce regard maman?....

Quel est cet endroit? Où sommes nous? Qui sont ces gens qui ne cessent d'aller et venir? Maman!!!!!

Tu me déposes sur le lit...

Qu'est ce que? Je le connais...Papa! c'est papa, maman. Il est là papa! Papa réveille toi, nous sommes là...

*pose sa petite main sur celle de son père*

Papa, je vais faire comme toi, je vais dormir, et nous nous réveillerons ensemble!

*pose sa tête sur le torse de papa. Ca monte, ça descend, ça monte, je dors.*

Que se passe t il? Papa tu dors encore? Maman qui est cette dame? L'est jolie la dame maman...je peux la toucher?

Encore du bruit et des gens qui viennent...ils sont tous là pour papa maman? Je le connais!!!! oui je le connais le grand môsieur! Maman je veux aller avec lui, il est gentil!!! Maman!!! je veux y aller!!!

*pousse un petit cri pour attirer l'attention du grand môsieur.*
coldtracker a écrit:
Maël vit alors la petite qui venait d'arriver et son visage s'éclaira d'un sourire quand elle cria pour attirer son attention...

Elle était jolie comme un rayon de soleil et respirait la santé...

Sa sachant observé, son sourire se fit moins grand et il tendit les bras vers la petite et lui dit:
-"Viens me voir verc'h-vihan (1), ar bleiz est venu te voir (2)"

C'était le surnom que lui donnaient les enfants dans les rues de Rennes...
Plus surement du au personnage qu'à l'animal sur ses armoiries...

Il la prit dans ses bras et lui donnant un grand baiser sonore sur la joue , il lui murmura à l'oreille:
-"Ar bleiz n'est pa si méchant qu'on le dit, tu sais...
Je t'en presenterai un vrai bientôt, il s'appelle Grimfang, il est avec mes enfants que je serais content de te présenter..

Tu verras, ils t'aimeront tous...

Tu grandis tellement vite que tu pourras bientôt jouer avec eux..."


Il revoyait comme si c'était hier les circonstances qui avaient amené la petite dans lavie d'Alésius et de Marquise...



HRP:(1) petite-fille...
(2)loup
Driweg36 a écrit:
Citation :
Maël sourit à Marquise lui posant la main sur l'épaule puis il la laissa faire les présentations pour répondre:
-"Oui, je connais ta suzeraine..."

Il avait tourné les yeux vers Alésius après avoir sourit à Marquise et son regard grave et froid ne s'était pas détaché de son frère d'armes...

Sans regarder Driweg De Brocéliande, il lui dit :
-"Le bonsoir à vous..."
Driweg répondit poliment :

_ "Bonjour à vous de même, Messire Coldtracker."

La p'tiote a écrit:
Que se passe t il? Papa tu dors encore? Maman qui est cette dame? L'est jolie la dame maman...je peux la toucher?

La baronne d'Anast et de Concoret se tourna vers la petite fille que lui présenta sa vassale. Aënaelle la regardait avec de grands yeux brillants. Driweg rougit et crut défaillir.

_ "Quel amour d'enfant !"

La jolie petite fille attrapa son doigt pour le serrer dans sa minuscule main. Moment inoubliable pour la baronne.
Cet évènement lui mit en tête toutes sortes d'envies féminines. Il faudrait qu'elle discute sérieusement avec son époux quand il sera de retour.

Puis l'enfant vit Maël et se mit à l'appeler. Driweg reprit avec douceur son doigt et se laissa atendrir encore un peu en voyant le seigneur jouer avec Aënaelle.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] L'incertitude en terre de Biais   [Rp] L'incertitude en terre de Biais Icon_minitimeMer 29 Aoû - 7:48

marquise66 a écrit:
Lorsque Maël s'approcha d'Alésius, Marquise prit un peu de recul pour le laisser un peu seul avec son compagnon d'arme. Elle en profita alors pour présenter Aënaelle à sa suzeraine.

-Dri, je te présente Aënaelle, ma fille adoptive. Alésius l'a sauvé d'un destin funeste que des brigands lui avait promis après avoir tué ses parents. Avant de mourir, la mère fit promettre à Al d'en prendre soin, et c'est ainsi que nous avons décidé de l'adopter et de l'élever comme si c'était notre enfant.

Elle regarda alors sa fille d'un air bienveillant et sourit légèrement lorsqu'elle la vit attraper le doigt de Dri.

-J'adore cette enfant, et elle reconnait les personnes de valeur...

Tandis qu'elle disait ceci, la petite s'agita. Marquise chercha à comprendre. Elle suivit alors le regard d'Aënaelle et comprit. Elle semblait très attachée à lui. Elle la déposa alors dans les bras de Maël et sourit à nouveau. Malgré son air quelque peu hostile, le mestre d'arme de la Garde Grand' Ducale n'était pas moins tendre avec les enfants.

Plus tard, Marquise voulait officialiser ce lien, mais pour l'instant, la priorité, c'était Alésius. Elle le regarda alors tristement, se rapprocha du lit et continua à éponger son front bouillant.

Elle marmonna alors pour elle-même:


-Si seulement cette fichue température pouvait baisser...

Relevant la tete, elle regarda un instant sa suzeraine.

-Je profite de te voir. Comment se passe ton mariage? Tu es heureuse avec Ryan ma belle suzeraine?
lusiana a écrit:
Lusiana et Gaude avait chevauché pour arriver au plus vite à Biais. Les pigeons avaient eu du retard. Et l'apothicaire venait tout juste d'etre prevenu de l'appel de son amie.

Elle sauta à bas de son cheval dont elle tendit les rennes à un palfrenier dans la cours du chateau.

Je suis Lusiana l'apothicaire de Rennes. Qu'on me conduise aupres de Dame Marquise. Elle m'attend. Gaude, que voici, est mon assistante.

L'homme s'inclina, fit un geste vers un autre domestique qui arriva en courant pour conduire Lusiana aupres de sa maitresse.
Elfyn_ap_Gwirino a écrit:
Elfyn avait vu au loin les deux cavalieres arrivés en biais, il n'aimait pas trop toutes cette présence, il voulait se receuillir prés de son fils, et preferait le faire seul.

Lorsque l'ecuyer le reconnut il s'inclina respectuesement et il lui repondit a la question de savoir qui etaient les deux cavalieres que s'etaietn sa niece, Lusiana l'apothicaire, il souriat a l'entente de ce nom, peut etr arriverait elle a le sauver, c'est moins pessimiste qu'il entra dans la demeure...
Amra a écrit:
Amra venait d'apprendre par des rumeurs récurrentes qu'Alesius était au plus mal. Elle pestait qu'on ne l'ai pas avertie plus tôt et imaginait le désarroi de son amie. Elle laissa tout en plan et partit s'enquérir des nouvelles. En arrivant au niveau du portail, elle vit tant de chevaux qu'elle préféra laisser un message et repartir, après tout nul besoin d'être trop nombreux et de fatiguer le malade.

Citation :
Mon amie,

J'ai appris qu'Al était alité, j'espère que ce n'est pas trop grave et qu'il se remettra rapidement. Je passerais dans quelques jours, n'hésites pas à me faire chercher au besoin.

Mes pensées se tournent vers vous,
Amicalement,

Amra
marquise66 a écrit:
Marquise essayait tant bien que mal de penser à autre chose, de tenir une discussion cohérente. Le coeur n'y était pas. Son coeur, il était allongé sur ce lit, incarné par son homme, son coeur, il était entre les mains de Maël, incarné par Aënaelle.

C'était pour elle les deux personnes les plus importantes à ses yeux, et aujourd'hui, l'une d'elle était entre la vie et la mort. Ses yeux se posèrent sur l'épée d'Alésius, que Maël avait disposé sur le lit, à ses côtés. "Il faut que tu te battes mon ange...ton heure n'est pas venue..."

Une larme coula sur sa joue. Elle l'essuya d'un revers de manche juste au moment où l'on toqua une fois de plus à la porte. Elle alla ouvrir et se jeta dans les bras de Lusiana.


-Dieu merci tu es venue. Lulu j'ai besoin de toi, c'est Al, il est mal, et puis sa température ne baisse pas, je ne sais plus quoi faire, il ne faut pas qu'il meure....

En état de choc, Marquise fit place à Cul pour qu'elle puisse examiner Al. Elle posa alors sa main sur l'épaule de Cold et regarda Dri.

-Sortons, laissons Lusiana tranquille. Elle aura peut être besoin de se concentrer. Lulu, si tu as besoin de moi, je serais derrière la porte, n'hésite pas.

Maël se releva, la petite dans les bras et rejoignit Dri et Marquise dans le couloir. C'est alors que Marquise vit Elfyn arriver.

-Demat beau-papa. Je suis contente de te voir ici mais tu ne peux pas voir Al maintenant, Lusiana l'examine. Reste un peu avec nous, ensuite tu pourras y aller.

Sur ces mots un valet vint apporter un petit mot à Marquise. Elle prit alors un parchemin et une plume disposés sur une étagère et répondit à Amra.

Citation :
Mon amie,

Je te suis reconnaissante d'être là pour nous et de penser à nous. Lusiana est en train d'examiner Al, peut être en saurais je un peu plus ensuite...

Quoiqu'il en soit, ça me fait plaisir de savoir que tu es là.

Je t'embrasse bien fort et espère te voir bientôt.

Marquise.
coldtracker a écrit:
Maël dit:
-"Tu as raison, trop de monde..."

Il sortit la petite dans ses bras et vit Elfyn et le salua:
-"Salut à toi capitaine, j'étais venu voir Al..."

La petite touchait la balafre de sa joue en souriant...
lusiana a écrit:
En arrivant, Lusiana vit son amie Marquise pale et amaigrie. Elle fronça les sourcils inquiète. Elle serra son amie dans ses bras.

-Dieu merci tu es venue. Lulu j'ai besoin de toi, c'est Al, il est mal, et puis sa température ne baisse pas, je ne sais plus quoi faire, il ne faut pas qu'il meure....

- Ne pleure pas. Ça va aller. Il faut que tu sois forte, ma chérie. Je vais l’examiner.

-Sortons, laissons Lusiana tranquille. Elle aura peut être besoin de se concentrer. Lulu, si tu as besoin de moi, je serais derrière la porte, n'hésite pas.

Deja, tout le monde sortait.

L’apothicaire s’approcha du lit. Elle posa la main sur le front de l’homme. Il etait effectivement brûlant de fièvre.

- Gaude, donnez moi les feuilles de pourpiers. Nous allons lui faire un cataplasme.
- Bien Madame.


Lusiana continua son auscultation. Elle retourna sur le coté le corps inerte du fiancé de son amie. Elle coupa les bandages qui protégeaient la plaie qu’elle avait suturé presque un mois auparavant. Les points avaient ete coupés. Mais la plaie suppurait derechef. Pourtant, il était manifeste que des soins avaient été apportés.

-Par la barbe de Galien ! La plaie s’est vraiment infectée. Les sutures ne se sont pas vraiment refermée. Le médecin qui a enlevé les points auraient du en mettre d’autre ! Gaude, nous allons avoir du travail. Je crains que nous devions cautériser au fer.
-Au fer ?
-Oui, au fer rouge. Nous n’avons pas le choix. Allez demander qu’on fasse du feu dans la cheminée. Demandez aussi à ce qu’on fasse bouillir de l’eau, il en faut une bonne quantité.
-Bien, Madame.


Pendant que son assistante préparait ce dont la chirurgien avait besoin, Lusiana commença à nettoyer la plaie. Celle-ci ne saignait pas, mais suintait d’un liquide brunâtre, à l’odeur peu ragoûtante. Le mal s’était installé. Doucement, délicatement, elle passait un linge imprégné de teinture d’agripaume et de lavande.

Lusiana alla alors vers la porte qu’elle ouvrit. Elle vit qu’on attendait derrière, aux nouvelles.


Son état n’est guère encourageant, mais je ne désespère pas. Loin de là.

Elle regarda son amie Marquise qui n’en pouvait plus d’inquiétude. Elle ne savait quoi lui dire pour la rassurer. Elle lui fait un sourire compatissant puis se tourna vers les hommes présents.

Je vais avoir besoin qu’on me perte main forte, s’il vous plaît. Il me faudrait un ou deux hommes pour le tenir.
Elfyn_ap_Gwirino a écrit:

Elfyn tenta un sourrire

Je n'en vois que deux ici, a moins que Mael se soit transformé en mere poule avec la petite

Il reussit a sourrire veritablement jusqu'a qu'il comprit que si on les demandaient ca ne seraient point pour lui tenir la main...
coldtracker a écrit:
Maël essaya de sourire à la remarque d'Elfyn et donna la petite à Marquise en disant à Lusiana le visage redevenu serieux:
-"Je suis vostre homme..."

Il avait de bonnes connaissances en médecine, un savoir qu'il n'enseignait pas d'ailleurs...

C'était assez paradoxal, il pouvait donner la mort et savait l'éloigner...

Il attendit la suite...
marquise66 a écrit:
Apres la phrase de Lusiana, Marquise sentit son esprit vider son corps. Elle regardait le vide, elle n'entendait plus rien, elle revoyait un à un les moments qu'elle avait passé avec Al, des plus heureux aux plus durs. Qu'importait du moment qu'il était à ses côtés.

Maël lui donna sa fille. Elle la prit machinalement. Elle n'était plus réellement là. Et si elle le perdait pour toujours? A cette pensée, ses jambes flagellèrent. L'un des valets venu s'enquerir de l'état de santé de leur seigneur vit que ça n'allait pas et pris la petite à temps, Marquise s'évanouit.

Elle se réveilla quelques minutes plus tard. Elle avait été assise sur une chaise et l'homme qui avait pris Aënaelle la regardait.


- Ma dame? Ca va? Parlez moi, dites quelque chose...

Les yeux vides, Marquise le regarda.

-Comment va t il?

Elle se mit alors à pleurer, n'entendant plus rien que sa tristesse.
coldtracker a écrit:
Maël revint plus tard et posa un regard dur sur Marquise mais la main posée sur l' épaule de la jeune femme était chaleureuse tandis que les mots sortaient durs et cinglants mais dans un but bien précis:
-"Arrête ça tout de suite !

Tu dois être forte pour ta petite"


Il finit sa phrase en pointant du doigt la petite...

Il détestait parler de cette façon mais il voulait la faire réagir, les enfants sentaient trop bien ce qui se passait d'après l'attitude des parents...

Il se retourna et rentra à nouveau dans la chambre...
Aënaelle a écrit:
*pose sa main sur le visage du grand môsieur*

Je t'aime beaucoup môsieur, t'es gentil. Dis, il va bien papa? Tu peux le réveiller s'il te plait? je n'y arrive pas...

Pourquoi part-on? NON!!! Je veux rester avec papa!!!

*s'accroche à la chemise du môsieur*

Je veux rester là! Où va-t-on?

*dans les bras de maman*

Maman, je veux voir papa, emmène moi voir papa s'il te plait...Maman? Qu'est ce qui ne va pas maman?

*arrachée à sa maman par un monsieur*

Non! Je ne vous connais pas! je veux rester avec ma maman!!!! Maman tu es où?

*regarde maman*

Maman pourquoi tu pleures? Pleure pas maman...

*se met à pleurer pour retourner avec maman.*
lusiana a écrit:
La plaie de Alesius avait été soigneusement nettoyée.
Elfyn et Mael étaient venus aider Lusiana.

« - Bien, messieurs, je vais vous demander de le maintenir sur le ventre pendant que je vais lui appliquer le fer sur la plaie pour cautériser les chair. Même s’il est inconscient, la douleur risque de le faire se réveiller. Il ne faut pas qu’il bouge, sinon ma main risque de riper et faire des dégâts. »

Lusiana prit alors un linge propre qu’elle imprégna de baume d’agripaume.

« - Le fer est prêt, Madame. » Lui annonça Gaude.
« - Très bien. Messieurs, êtes vous prêts ? » Ils répondirent d’un signe de tête. « Allons y. »
Lusiana prit alors la lame rougie que lui tendait Gaude. Elle l’appliqua aussitôt sur les chairs putréfiées qui se consumèrent en fumée âcre et écœurante.
Dégoût face à l’odeur, compassion face à la douleur que devait procurer un tel traitement, grimace d’écœurement. Alesius bougea. Dans une semi conscience, il gémit quelque peu. Mais Elfyn et Mael le tenaient fermement. Lusiana prit ensuite la compresse enduite de baume apaisant et cicatrisant.

« - Je vais devoir recoudre. Il faut encore le maintenir quelques minutes. »
Pas un bruit ne venait troubler la concentration de la chirurgien, hormis le déplacement des instruments.
La tension, la gravité étaient si intense qu’on aurait pu les toucher. Avec des gestes précis, Lusiana en termina enfin. Elle refit le pansement.

« - Merci. Nous allons pouvoir le recoucher sur le dos. » Dit Lusiana en s’essuyant le front. « Je vais rester ici le temps que sa fièvre tombe. En attendant qu’il reprenne conscience, je vous invite à soutenir mes soins de vos prières. Il n’y a désormais plus que ça que nous puissions faire en l’état. Gaude, il va me falloir de l’eau chaude en permanence pour les infusions. Il va me falloir aussi du pourpier frais et du vinaigre. Pour l’instant, je vais voir Marquise pour lui donner des nouvelles. Je sais qu’elle doit être morte d’inquiétude.
coldtracker a écrit:
Quand le fer se posa sur alplaie , Maël reconnut l'odeur de la chair brûlée, il avait éffectué ce geste bien des fois sur lui-même devant se soigne seule et n'ayant pas de quoi suturer ses plaies...

Il remercia Doué silencieusement qu'Alésius fut inconscient à ce moment là...

La douleur était toujours....térrible...
anubis64 a écrit:
Une colombe arriva à tire d'aile vers le chateau qui s'élevait non loin. Elle se reppelait des mots de sa maitresse: "tu as intérêt à la trouver sinon couic". Celle ci apeurée, avait quittée la maison et avait passée la moitié de la nuit à chercher la demeure où pouvait se trouver Marquise.
Elle entendit alors une voix, des sanglots également, elle passa la tête à la fenêtre et vit la soeur d'Anubis, celle ci battait des ailes encore plus vite, heureuse de l'avoir enfin trouvée. Elle se glissa derrière un pot de fleurs et arriva prés de Marquise, tendant sa patte, un message attaché à la hâte:

Citation :
Ma chère Marquise,

Je ne sais ce qui m'est arrivé aujourd'hui, j'ai eu mal trés mal, et il me semblait que ce n'était plus moi..j'ai alors eu un mauvais pressentiment, je ne saurais te dire comment, cela c'est fait tellement vite, mon coeur a eu du mal à reprendre son repos habituel.
Je me suis alors mise à t'écrire ne sachant que faire d'autre, je m'en veux, de ne pas être là pour toi, voila que je me montre en soeur indigne, et cela je ne l'accepte pas.
Je ne puis aller à Rennes pour l'instant, mais je te promets que je viendrais dés que mes charges me seront enlevées, sache que tes soeurs seront toujours là pour toi, et même si elle ne sont pas là en présence physique, elles le sont en pensées.
Nous prierons chaque jour Aristote, pour que celui ci ne fasse jaillir les larmes de nos yeux que pour les moments de bonheur.
Sois forte! Tu as ta famille tes amis qui te soutiennent!

Je t'embrasse ainsi que la petite,
Affectueusement
Anubis
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MessageSujet: Re: [Rp] L'incertitude en terre de Biais   [Rp] L'incertitude en terre de Biais Icon_minitimeMer 29 Aoû - 7:49

marquise66 a écrit:
Les mots de Maël avaient été comme une claque pour Marquise. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle le regarda alors s'en aller. Elle se sentait honteuse de craquer. Il avait raison, il fallait qu'elle soit forte, pour le moment...

Aënaelle se mit à pleurer, elle se leva alors et reprit sa fille en remerciant le valet pour son geste. Elle serra le bébé contre elle et posa sa main sur l'arrière de sa petite tête, lui déposant un baiser sur le front et la berçant.


-Ca va aller mon ange, ne t'inquiète pas, tout va bien aller...Ne pleure pas je t'en supplie...

Une colombe vint se poser près d'elle. Celle de sa soeur...elle détacha le mot et prit dans un petit sac attaché à sa ceinture quelques graines pour la nourrir. Lorsqu'elle déroula le parchemin, son coeur se serra. La douleur dont elle parlait, Marquise aussi l 'avait ressentie, quand Anubis avait perdu son mari. Le chagrin d'une des jumelles se communiquait à l'autre, comme une alarme. Elle se ressaya, Aënaelle sur ses genoux, prit sa plume et répondit à sa soeur.

Citation :
Anubis, Niphredil...

Aujourd'hui plus que jamais vous me manquez. Je sais que vous avez des obligations l'une et l'autre, et que vous ne pouvez quitter Vannes comme cela. Aujourd'hui Alésius est au plus mal. Nous sommes à Biais, dans son domaine. Tu es déjà venue Anubis.

Ne vous inquiétez pas, j'ai compris que je devais etre forte, au moins pour la petite. Je comprends parfaitement que vous ne puissiez venir, et ne vous en veux point. Il ne nous reste plus que le recueillement je crains.

Dès que j'ai de plus amples informations, je vous contacterais.

Je vous aime.

Marquise.

Elle attacha le nouveau parchemin à la patte de la colombe et l'emmena jusque la fenetre.

-Retourne vers ta maitresse...

Elle resta alors debout devant la fenêtre, fixant l'oiseau jusqu'à ce qu'il ne soit plus visible, puis l'horizon...
alesius a écrit:
Alesius ressentait au fond de lui du monde s'afférer autour de sa couche...

Son corps ne lui répondait plus, il était comme impuissant face à ce qui se passait, cette situation ne lui convenait guère

Il aimerait tellement rassurer ses proches mais cela lui était impossible

Une chose était certaine...

Il se battrait comme un lion pour reprendre le dessus face à ce mal si profond

Tant de chose l'attendait encore...
Emuyl a écrit:
Emuyl avait marché quelques minutes dans le village pour enfin arriver à l'endroit ou reposait Alesius et ou son amie Marquise le veillait. Elle voulu faire demi-tour pour ne pas les deranger. Puis elle imagina Marquise seule face à cette situation.

La jeune mère decida donc de frapper à la porte, elle voulait être au côté de sa grande amie lors de ce douloureux moment. Un domestique vint alors lui ouvrir:


« Bonjour,

Je me nomme Emuyl de Comper, annoncez moi à Dame Marquise je vous prie.
Dites lui que je viens lui rendre visite et la soutenir. »


Le domestique laissa entrer Emuyl et son fils et s'en alla chercher Marquise. Pendant ce temps, Emuyl mit Ewylann dans son couffin car il venait de s'endormir. Elle le couvrit puis s'installa sur une chaise à l'entrée en attandant que Marquise arrive.
Emuyl a écrit:
Une prière se fit entendre:

"Seigneur,

Je reviens en ce jour vous revoir,
Afin que mon écoute se fasse savoir.
L'état de mon frère d'armes n'a pas changé,
Mais mes paroles en seront données.

Ecoutez moi, plus d'une fois,
Je vous ai cherché sans lois,
Afin que vous sauviez Alesius,
Mon frère d'armes que jamais je n'eusse.

Liberez le de ce malheur,
Il doit se reveiller pour l'heure,
Ses amis sont autour de lui,
Et ne le laisseront pas partir ainsi.

Seigneur,

Accordez lui cette chance,
De découvrir la vie avec importance,
Il a tellement de chose à connaître,
A savoir et à paraître.

Auriez vous le coeur a séparé deux êtres,
Qui s'aiment plus que de mal-être,
Je n'y crois pas une seconde,
Pour vous la vie est longue.

Laissez lui le courage,
De se battre contre cet ombrage.
Guidez le à la lumière,
Il sera ensuite faire.

Seigneur,

Merci d'entendre mes paroles,
Qui pour lui l'aidera à prendre cet envol,
Un envol vers la vie,
Car celle-ci n'est point finie.

Amen."
marquise66 a écrit:
Alors que Marquise restait songeuse devant la fenêtre. Lusiana était sortie de la chambre et lui avait expliqué calmement ce qu'elle avait dû faire à Alésius. Elle s'excusa ensuite, devant repartir sur Rennes pour ses affaires. S'il venait à y avoir le moindre changement dans l'état de son fiancé, elle devait la prévenir au plus vite.

Maël et Elfyn était toujours dans la chambre. Marquise ne voulait pas y rentrer immédiatement. L'odeur de la chair qui avait brulé l'effrayait, elle préférait prendre quelques instants pour se calmer.

Un valet s'avança alors vers elle pour l'informer d'une nouvelle arrivée. Marquise se retourna et le suivit jusque dans le hall d'entrée où elle vit Emuyl en train de prier. Elle resta silencieuse jusqu'à la fin de la prière puis s'avança vers son amie pour l'embrasser.


-Demat ma belle. Je suis contente de te voir. Comment vas tu?

C'était ces échanges de banalités de la vie quotidienne qui permettaient à Marquise de tenir. Elle attendit alors patiemment la réponse.
Emuyl a écrit:
La jeune Emuyl était en train de prier quand elle entendit les portes s'ouvrir. Elle tourna alors la tête à la fin de sa prière et afficha un sourire en voyant qu'il s'agissait du domestiques avec Marquise à ses côtés. Elle se releva laissant Ewylann dormir dans son couffin et enlaca et faisant la bise à Marquise, elle parla:

« Ma chère amie,

Ce n'est pas à toi de poser cette question mais plutôt à moi. Pour te répondre je me porte bien malgré la tristesse de voir Alesius dans cet état.

Je suis venue afin de te soutenir dans cette douloureuse épreuve. Comment te portes tu malgré tout cela ? Et des nouvelles de l'état de santé de ton mari ? »


Emuyl regardait son amie, puis le domestique ou elle lui pria:

« Laissez moi seule avec Marquise je vous prie, nous avons à parler. »

Emuyl prit les mains de Marquise et elles s'installèrent tout deux à un banc. La jeune femme voyait bien que son amie avait les yeux rouges, elle avait dû pleurer. Mais elle se promit de tout faire pour être là pour elle. Elle n'allait pas l'abandonner comme cela.

« Alors raconte moi tout. Je t'ecoute. Je sais que c'est dur dans parler mais de vider son esprit et d'en parler, ou même de pleurer ca fait un grand bien je peux te l'assurer. »

Elle tenait toujours les mains de Marquise et lui adressa un sourire pour lui montrer que tout ce qui se dirait là ne sortirait pas de cette pièce. Et pour egalement lui montrer qu'elle pouvait compter sur elle.

Emuyl avait eut des soucis dans le passé et elle ne pouvait comprendre la douleur de Marquise car elle même ne l'avait point vécu. Toutefois, elle comprenait cette douleur de se sentir seule
.
coldtracker a écrit:
Maël resortit de la chambre..
On avait plus vraiment besoin de lui...

Il retrouva Marquise qui était avec Emuyl..
Il sourit à Emuyl, l'heure n'était point aux formules de politesse...

Il se pencha vers Marquise et lui murumura à l'oreille...:
-"Sois forte, tu peux compter sur moi..."

Il déposa un baiser sur sa joue mouillée de larmes se redressa et dit d'une voix forte:
-"Atav'n em sav!" (1)

Il se trouna , alla saluer la petite et quitta les lieux en se promettant de revenir rapidement...

Le colosse attendit qu'on lui amène son destrier, se mit en selle et repartit vers Rennes...

HRP: devise: toujours se relève!
marquise66 a écrit:
Marquise sourit légèrement à son amie. Elles s'assirent alors toutes les deux, installant Aënaelle sur ses genoux. Elle allait pour répondre quand Maël entra dans la pièce et lui annonça qu'il devait partir. Elle le salua alors.

Lorsque la porte fut fermée, elle se tourna vers Emuyl et prit la parole.


-Ca peut aller. Son état est stable et pour tout te dire je ne sais pas ce que je préfère. D'un coté, ça n'empire pas et ça me rassure, mais ça ne s'améliore pas, et ça m'inquiète. Il est venu jusqu'ici car il voulait organiser tout sans m'en parler pour notre mariage. Mais...

Marquise s'arrêta quelques instants pour respirer. L'évocation de leur projet de mariage lui serra le coeur et la gorge. Après s'être calmée, elle reprit.

-Il avait de la guerre en Anjou une blessure dans le dos. Je l'avais fait examiner par Lusiana, et elle m'avait préconisé d'appliquer un baume sur la plaie pour être sur qu'elle ne s'infecte pas et qu'elle cicatrise bien. Mais comme il est parti sans rien me dire, je n'ai pas pu le faire et la blessure s'est infecté...

Marquise serra sa fille contre elle. Parler de tout cela n'était pas aisé.

-Lusiana lui a cautérisé la plaie au fer rouge...

A cette pensée, elle déglutit bruyamment. Elle se reprit et continua.

-Son état ne bouge pas, il ne reste plus qu'à attendre, c'est à lui de se battre... J'ai peur Emuyl...si peur...

Marquise sortit son mouchoir et essuya ses larmes.
Emuyl a écrit:
Emuyl parlait à son amie Marquise lorsque Maël sortit de la chambre ou se trouvait Alesius. Elle le salua d'un simple signe de tête puis s'en retourna vers Marquise. Voyant que son amie avouait sa crainte elle l'a prit dans ses bras pour la reconforter. Elle regarda Aënaelle et lui fit un petit bisou sur la joue:

« Ta maman a beaucoup de force et de courage. Prends bien soin d'elle. »

Puis elle regarda Marquise et lui expliqua:

« Je veux bien comprendre ta peur ma chère amie. Mais sache qu'Aristote veille sur lui, nos prières seront entendues. J'ai peur moi aussi, certes ce n'est pas la même peur mais je connais cette peur ... La seule chose que nous pouvons faire pour lui c'est de prier. Toi tu es à son chevet.

Il ne te reste plus qu'à le surveiller. Alesius est un homme fort et courageux, il sera s'en sortir crois moi. Veille le, parle lui ... Nous ne pourvons plus que faire cela. J'aimerais pouvoir le guérir le faire revenir mais je ne puis, nous n'avons plus les compétences pour cela. »


Elle regarda Marquise, de la voir ainsi lui donnait les larmes aux yeux. Mais il ne fallait pas faillir, il fallait rester forte pour son amie et Alesius. Puis lorsque son amie parlait de son mariage elle sentit son coeur se noué, et comprit alors ce qu'elle ressentait. Elle garda ses mains dans les siennes et répondit:

« Alesius va se battre jusqu'au bout, il ne lâchera jamais ! Nous avons confiance en lui je suis sur qu'en se moment il se bat, il pense à toi et Aënaelle. Il faut juste rester patient. Je te promet q'un jour ou viendra ton beau mariage. Alésius sera sur pied et vous allez enfin être unis pour la vie.

Je sais que c'est dur, que c'est une période dure pour toi. J'en suis consciente et je suis là pour que tu ne sois point seule car ce n'est pas bien de se refermer sur toi même. Il te faut des amis proches de toi. Quelqu'un est deja venu te voir ? »


Emuyl regardait la fille de Marquise qui regardait sa mère au bord des larmes. Emuyl fut touchée par cette scène, elle se promit de tout faire pour les aider du mieux qu'elle le pourrait.
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MessageSujet: Re: [Rp] L'incertitude en terre de Biais   [Rp] L'incertitude en terre de Biais Icon_minitimeMer 29 Aoû - 7:50

marquise66 a écrit:
Marquise était perdue. Les paroles d'Emuyl se voulaient rassurantes. Elle parlait d'un réveil pour Al. Ils se marieraient... Ils vivraient heureux tous les trois...peut-être même qu'Aënaelle aurait un petit frère ou une petite soeur...

Et peut-être aussi que tout ceci ne se réaliserait jamais, qu'il allait mourir et qu'elle allait rester seule...seule...Elle releva la tête et regarda Emuyl.


-o...oui...y'avait des gens. Dri...ma suzeraine est venue me voir...et puis Maël. Elfyn est avec lui depuis tout à l'heure, je n'ose pas y aller et le déranger. Je dois aussi m'occuper d'Aënaelle... et puis je peux pas... je peux pas...quoi faire? Le regarder? Prier? Et?
Emuyl a écrit:
Emuyl regardait Marquise avec de légères larmes dans les yeux. Elle ne savait pas comment aider son amie à réagir face à cela, elle ne connaissait pas ce sentiment, si ce n'est d'avoir perdu son meilleur ami. Elle prit Marquise dans ses bras et lui demanda:

« Prefères tu que je te laisse seule pour réfléchir ? Et si cela te soulage je peux m'occuper d'Aënaelle afin que tu puisse retourner au chevet d'Alesius. »

Elle la regarda dans l'attente d'une réponse puis ajouta:

« A moins que tu préfères que j'effectuer autre chose à ta place ? Ma chère amie, il faut savoir être patient à présent. Nous ne pouvons plus rien faire si ce n'est les prières. Alesius, c'est à lui maintenant dont le rôle est important à jouer. Lui seul à présent peut se liberer de cette malediction... »
morgove1 a écrit:
Avant son arrivée à Rennes, Morgove avait fait un passage en terre de Biais. Il avait une promesse à y tenir.

Se présentant à la grille du chateau il s'annonca :


- Je suis Morgove de fougères. Je demande à voir l'intendant de la Maison d'Alesius de Motfort.

Sur ses mots il remit un document cacheté au garde qui s'éloigna. Le conteur patienta quelques instants à l'entrée. Au bout de quelques minutes, le garde revint, accompagné d'un homme aux cheveux grisonnant sur les tempes tenant en main le document décacheté. Ils se saluèrent respectueusement.

Morgove s'entretint longuement avec l'intendant de l'état actuel du maitre de maison. Il posa de nombreuses questions afin de remettre un rapport le plus fidèle possible à son amie dès son retour à Fougères. Il prit ensuite des nouvelles de la maisonnée ainsi que des comptes et se vit confier le courrier à l'attention de Marquise.

La matinée était déjà bien avancée lorsqu'il remercia l'intendant et se mit en selle vers Rennes. Sa mission n'était pas terminée, mais il s'était, à son sens, acquitté de la part essentielle de celle çi.
tiscolus a écrit:
C'est alors qu'un etrange pigeon arrivait en terre de biais, il avait un message dans bec, à l'attention de Marquise.

Citation :
Demat;
Belle soeur je t'avais promis que je passerais voir mon cher frere à son domaine dès mes exercices militaire terminés, ceci est le cas, je serais donc present d'ici peu, à trés bientot.

Tiscolus

Tisc' prenait la route route aujourd'hui même...
tiscolus a écrit:
Aprés quelques jours de marche Tisc' arrivait enfin au domaine de Biais ou son frère residait depuis quelques mois sans bouger.Tisc' se devait de venir voir son cher frere...Il frappa à l'entré du domaine et attendit sagement Diwall, le garde du domaine.

-Demat Diwall je suis le fre D'Alesius ton seigneur, je viens prendre des nouvelles et viens lui en donner des miennes.

-Entrez donc

Tisc' allait directement à la chambre de son frere ou il y etait couché depuis quelques temps..
alesius a écrit:
Alesius était allongé sur ce lit depuis maintenant trop longtemps

Soudain ses doigts se crispèrent sur la garde de sa bastarde déposé sur sa couche quelques jours auparavant par son ami et frère d'arme Maël...

Ses yeux ne s'ouvrirent point mais chaques extrémités de ses membres reprennaient peu à peu de leur vigueur
...
alesius a écrit:
Ses yeux s'ouvrirent soudainement...

La pièce était vide...

Une vive douleur dans le dos lui fit rapidement retrouver ses esprits

La dure réalité de la vie reprenait place peu à peu dans sa tête

Alesius s'asseya tant bien que mal sur sa couche et mit sa tête entre ses mains

Il traversa ensuite la pièce du regard puis murmura

Mais où suis-je... Que m'est il arrivé...?

Le jeune seigneur s'appuya sur son épée et se dirigea vers la sortie de la pièce

Au même moment un valet pénétra au sein de la pièce une bassine à la main

A la vue d'Alesius debout sur son épée, ce dernier lacha la bassine et s'écria

Mon seigneur!!! Vous êtes enfin revenu parmis nous!!!

Que m'est il arrivé lança Alesius le regard confut

Le jeune page lui expliqua toute l'histoire et lui cita le nom de toutes les personnes étant venu le veiller durant son absence

Vous devriez rester allongé messire, vous avez besoin de repos

Alesius posa sa main sur son épaule

Mon ami je crois m'être assez reposé... cours prévenir tout ce qui ont un intéret à mes yeux afin de leur faire savoir qu'Alesius est de retour parmis le monde des vivants...

Le valet déclina un sourire et sans plus d'explications tourna les galons

Toutes les personnes proches du seigneur de Biais connaissaient fort bien son tempéremment et n'essayait point de rentrer en conflit avec lui sur ce qu'il pensait ou disait

Alesius interpella une dernière fois le valet

Ou sont ma fiancée et ma fille mon ami?

Elles se reposent mon seigneur, elles vous ont veillé si longtemps que la fatigue a pris le dessus sur leur amour pour vous... Elles sont à l'étage...

Trugarez... Va maintenant

Alesius sortit de la pièce, monta à l'étage et entra dans la pièce ou se reposait les deux femmes de sa vie

Elles étaient allongé l'une contre l'autre, elles étaient magnifique, Alesius prit place à leurs côtés et les embrassa tendrement... Il ne voulait point les réveiller, elles avaient pas mal de sommeil à rattrapper...

Le seigneur se releva et passant par une sorti secondaire quitta le château en direction des jardins

Il s'avança prés d'un vieux chêne et planta sa bastarde dans le sol...

Un sourire apparut sur son visage... Si Maël avait été là...

Il dégaina son épée du sol, s'assit contre l'arbre et aiguisa son épée sous la lueur du soleil balayant les collines du domaine
marquise66 a écrit:
Le temps s'écoulait lentement, et Marquise avait demandé à ce qu'on la réveille dès que l'état de son ange venait à changer, que ce soit en bien...ou en mal...Elle devait aller se reposer, et Aënaelle aussi.

A contre coeur, elle avait quitté la chambre d'Alésius et était montée à l'étage, dans une des chambres d'amis. Aënaelle dormait déjà dans ses bras. Elle la coucha puis s'installa à ses côtés. Morphée ne tarda pas à l'emporter dans de doux rêves où Alésius, Aënaelle et elle étaient enfin réunis. Alors qu'elle dormait toujours, Marquise se sentit soudain bien et paisible. Une chaleur inexplicable avait envahi son coeur et son âme.

Soudain, quelqu'un toqua à la porte. Marquise s'éveilla en sursaut, regrettant de devoir quitter son rêve. Elle regarda sa fille qui dormait toujours, se leva et alla ouvrir la porte. Le valet à qui elle avait demandé de la réveiller en cas de changement se tenait devant elle. Le coeur de Marquise se mit à battre tel un cheval au galop.


- Que se passe t il?
-Ma Dame...Le seigneur de Biais s'est réveillé.

Marquise resta quelques instants muette, elle ne savait plus où elle était. Rêvait elle encore?

- Suis je en train de rêver?

Elle entendit sa propre voix, comme si son coeur s'était exprimé sans l'accord de son cerveau.

- Non ma Dame, Alésius de Montfort est réveillé, et vous aussi. Il se trouve dans le jardin.

Marquise retourna auprès du lit et prit sa fille dans ses bras, ce qui la réveilla à son tour.

- Viens mon enfant...ton papa va bien, nous allons le voir.

Elle lui déposa un baiser sur le front et demanda au valet de les conduire auprès de son homme.

Une fois dans les jardins, Marquise vit la silhouette d'Alésius appuyée contre un vieux chêne, lustrant son épée. Sentant les larmes la gagner, elle remercia le valet et s'avança avec Aënaelle. Elle avait rêvé de cet instant si souvent...
beto91 a écrit:
Béto c’était absenté longtemps de Rennes et c’est très tardivement qu’il avait appris que son parrain était alité et dans le coma.

Il était d’abord passé par ses terres pour s’occuper de ses affaires puis il avait pris la route verre le domaine de Biais.

Après avoir chevauché toute la journée, Béto arriva au domaine de Biais. Diwall, arriva d’un air méfiant lorsqu’il reconnu Béto il lui ouvrir la grille


- Demat messire d’Avaugour, vous avez fait bonne route ?

- Demat Diwall, oui la journée n’a pas été trop chaud et les routes sont assez calmes ces derniers temps.


Comme il était de coutume, Béto donna ses armes au garde.

- Donnez votre cheval je vais l’amener aux écuries, je ne vous fait pas accompagner,vous connaissez le chemin du château.

- Merci, je serait trouvé le chemin.


Béto entra dans le château, un valet vint l’accueillir.

- Demat messire je vous laisse patienter au petit salon je vais prévenir dame de lohéac de votre arrivée.

Béto attendait patiemment que l’on vienne le chercher pour se rendre au chevet d’Alésius.
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