[RP] Le Chateau d'Avalon (demeure d'Iziledur)

Admin Nombre de messages : 272 Date d'inscription : 08/09/2006

Sauvegarde du 21/02/2007 17:31:50
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IZI a écrit:: Quelque part à quelques lieux de st brieg, se dresse un manoir fortifié dont on ne sait plus maintenant quand il fut bati.

Le voyageur peut s'y rendre en suivant un sentier sinueux coupant l'orée d'une foret de chêne. Alors que la végétation se dégage, quelques champs se glissent entre les arbres et la baie bretonne où s'étend la mer. Si le visiteur reste silencieux, sa curiosité pourra être remerciée par quelques rires et murmures portaient par les vents marins glissants entre les feuillages centenaires. On raconte qu'une Sainte aima s'y promener pour rejoindre des druides de ses amis.

Quelques minutes plus tard, au flanc de la falaise, apparait la seule et unique tour dont les bardes prétendent que le 1er occupant y apparait encore un soir de nouvelle lune.
L'entrée principale au milieu du mur d'enceinte ouvre sur une cour interieure où trone un vieux chêne. Sur la gauche les écuries et l'Atelier où un forgeron et un jeune garcon s'attèlent a ferrer un cheval. Sur la droite quelques bruits derrière des portes et ouvertures, laissent deviner dans le mur des dépendances ou lieux de fourrages pour les bêtes.

De l'autre coté de la cour commence le péron du manoir qui vous fait face. La construction est insolite, la vieille tour a droite semble retenue par le lierre grimpant à son sommet. La demeure est un mélange de granit breton et de marbre blanc polie par les pluie et le temps. Les rares grandes fenêtres sont aux 2 etages, le rez de chaussés n'accueillant que des ouvertures trop petites pour un homme.

A la porte, Un homme vous accueillera, Korwin, l'intendant. Apres un signe aux 2 gardes postés sur la muraille, l'homme entre 2 ages, vous permettra peut etre de rentrer dans la demeure de son prince (comme il le dit affectueusement).

Montant jusqu'au 1er, le vaste hall d'entrée reste lumineux, tout comme les autres pieces surélevées. Un escalier en colimacon, amène à l'etage. Au rez de chaussée, face à l'entree se trouve la salle de la table ronde, sur la gauche, la piece de reception et de diner où une vaste cheminée est décorée de la licorne familiale. Sur la droite, une double porte ouvre sur un grand salon où le parquet permet d'accueillir, cour d'escrime, bal ou tout autre activité. Si vous désirez vous restaurez, la cuisine est en contre bas à l'arrière de la batisse, le cuisinier et 1er maitre, Yann, vous servira peut etre, si vous restez courtois. le reste du sous sol abrite une vaste cave et plusieurs celier, où les chats font la chassent aux rats.

L'étage est composé d'un petit salon personnel, du bureau du prince, la bibliothèque, et de quelques autres pièces (comme des chambres et un bain) dont il est inutile pour le moment de vous faire part.
L'étage supérieur accueille les appartements au nombre de 7. un corridor longe la facade de la maison.
Vous vous demandez comment se rendre dans la tour? le dernier etage mêne à une porte dont seul le prince à la clef vers son "observatoire".
Pour le reste, les autres étages ont habilement permis d'accueillir un autre escalier en colimaçon et les lattrines.
La vie d'aventure qu'a connu la jeunesse d'iziledur, l'ont fait ramener plusieurs artefacts et souvenirs de contrées éloignées. Il n'est donc pas rare de passer d'un lieu a l'autre en changeant de pièce pour finir par un jardin historique sur la terrasse du 1er etage.
La nuit vous etes reveillé par les grincements et les plaintes de la pierre et du bois? Ne vous êtonnez pas les générations ont donné à cette demeure sa propre personnalité, ne soyez donc pas effrayé, les larges poutres en jeune chêne et les pierres massives prouvent que l'édifice fut bien entretenu et qu'aucune tempête ou feu ne saura l'entamer.

L'acces à l'arriere du lieu et son petit parc se fait en passant devant l'atelier sur la gauche du manoir. Parfois, une jeune fille sortira de la porte de la cuisine pour aller prendre l'eau dans le puit au milieu du jardin, il s'agit de Nolwen, la fille de Yann. Un banc de pierre à coté de la roseraie, non loin du puit, permettra de vous délasser entre 2 parties de boules bretonnes ou de palet.
Quelques arbres et chênes continuent d'y murmurer les souvenirs de nos ancêtres. Le mur d'enceinte se poursuit, mais masqué par une haute haie, pour mourir sur le bord de la falaise, tout au bout.
Contre un petit muret, vous pourrez assister à un fabuleux paysage, la baie bordé de ses champs et patures, la cotes du penthievre de l'autre coté, et la mer apportant une brume d'embrunt en contre bas. Si l'envie vous en prend, peut-être descendrez vous par un escalier taillé dans le roc jusqu'a elle, celle qui sculpta le visage de la bretagne et ses enfants.

Mais n'etiez vous pas venu pour autre chose?

IZI a écrit:: /HRP: ceci est un topic RP, la description précédente permet aux intervenants de savoir comment se tenir. Suite du rp au temps et porte le vent. merci a tous/HRP

Iziledur se reveilla, le feu dans la cheminé de sa chambre s'etait eteint depuis longtemps et le froid l'avait tiré de son sommeil.

Il se leva et ouvrit les volets. heureusement sa chambre sur le coté Est de la demeure donnait sur le jardin comme le sud, permettant à la lueur du soleil d'entrer sans retenue.

"Je me demande si elle est reveillée..."

Iryah dormait dans une chambre juxtant la sienne. il lui tardait de la voir, tant son coeur avait réclamé sa présence depuis plusieurs mois maintenant. Et pourtant, non sans hésitation, le jeune noble avait jugé plus convenable de lui laisser une chambre, ne sachant trop comment se comporter avec sa fiancée. Mais comment savoir? c'etait un peu comme s'ils ne s'etaient jamais connu, tout au moins d'une manière, le temps et la distance ayant maintenant glissé une retenue qui au moins ferait taire la morale à défaut des langues.

"Aller mon grand là n'est pas le moment, elle est vivante n'est ce pas tout ce que tes espoirs réclamaient?" dit iziledur en souriant.

Il prit la décision de faire un brin de toilette, avant de se rendre au pres de Korwin, pour voir son emploi du temps. En passant devant la chambre de la jeune femme, il ne put s'empecher d'être plus discret dans l'espoir d'entendre quelques bruits.

Iryah a écrit:: La jeune femme s'étira langoureusement, comme un chat gavé de lait, ce qu'elle avait bien l'impression d'être depuis quelques temps...
Gardant les yeux capricieusement fermés, elle se laissa réchauffer paraisseusement par les rayons de soleils qui perçaient, alors que Nolwen secouait déjà énergiquement les tentures et les rideaux.

Demat!

Malgré elle, mais de bonne grâce, elle ouvrit les yeux et sourit à la jeune fille... non, jeune femme maintenant. Voila plus d'un an qu'elle avait fait sa connaissance, et Nolwen aussi avait changé. Mais leur complicité s'était renouée la veille avec une telle facilité qu'Iryah s'en émerveillait encore.
Avec adresse et précision, Nolwen était déjà en train de sortir les affaires dont Iryah aurait l'usage après sa toilette.

Elle s'étira à nouveau, laissant échapper un petit soupire d'aise.
Ce n'était pas tant la chambre, ou le lit, qui avait provoqué ce tel sentiment de plénitude. Elle était enfin de retour... et elle était acceptée.
Iziledur l'avait acceptée...

Bien sûr, à leur prochaine rencontre viendrait le temps des comptes. Mais en attendant, cette petite victoire-là suffisait bien amplement.

Un gargouilli disgracieux provoqua le fou-rire des deux jeunes femmes, et Iryah finit par se lever d'un petit bond léger, pour se préparer à la toilette.
Vêtue de sa tenue de nuit, elle se balada dans la chambre pour ramasser les petites choses qui pouvaient lui être plus ou moins utiles, et s'apprêta à sortir de la pièce, sous le sourire complice de son amie retrouvée.

IZI a écrit:: Il avait entendu les rires étouffées. Songeant qu'on ne l'y prendrai plus à 2 fois, il n'attendit pas que la jeune femme sorte devant lui pour s'eclipser vers le lieu où il pourrait se laver.
D'un pas rapide mais léger il se glissa dans la piece et referma doucement la porte derrière lui.

"Pfff... " dit il un sourire malicieux sur les lêvres."... c'etait moins une".

Nolwen avait fait préparé un grand bac d'eau chaude, a cote des seaux attendait qu'il s'en serve pour se rincer. Parfait, parfait, pensa t-il en s'asseyant paresseusement. Il ferma les yeux et resta quelques instants ainsi à se détendre.

Iryah a écrit:: Assurée par Nolwenn qu'elle ne croiserait personne à cette heure, Iryah s'était dirigée vers la salle d'eau, ainsi vêtue, pour y faire sa toilette en attendant de rencontrer Iziledur.

En y songeant, elle se reposa pour la millième fois la même question : qu'allait-elle lui dire?
Car, même si elle n'aspirait qu'à lui confier de toute son âme son histoire, elle n'en craignait pas moins de le blesser... et cela, elle ne le voulait pour rien au monde...

Elle eut une pensée pour la danse qu'ils avaient partagée, à la taverne, et qui, le temps de quelques battements, avait effacé le temps, les douleurs et les distances, pour ne plus faire d'eux le Prince et la Danseuse... Iziledur et Iryah... pour ne plus faire qu'un.

Rosissante, un petit sourire heureux aux lèvres, elle poussa la porte de la salle d'eau.

(désolée pour mon absence, que je vous prie de croire involontaire. Vous risquez de ne pas entendre beaucoup parler de moi dans les deux semaines à venir, mais je suis encore là!
A bientôt )

Admin Nombre de messages : 272 Date d'inscription : 08/09/2006

IZI a écrit:: La porte s'ouvrit sur sa droite. Instinctivement sa main gauche s'etait dirigé vers sa ceinture posé avec ses vetements sur un petit support que la personne entrant par la porte ne pouvait voir. Pourquoi gardait ill'habitude de laissé ainsi sa dague...? la protection des murs et des gardes n'avait pas atténué des années de survie sur sa seule prudence.

L'homme ramena doucement sa main vers le baquet en voyant les grands yeux et la surprise de l'intruse. Amusé il se cala un peu plus à l'aise, le torse sortant de l'eau et dit un sourire aux lèvres: Bonjour Iryah... Vous pourriez vous annoncer avant de rentrer ainsi sans pudeur...
Iziledur sourit de plus belle, devinant le rouge qui montait aux joues de la jeune femme. Son regard, faussement négligeant, s'attarda sur les courbes que laissait deviner le tissu léger de sa robe. Oui, il y avait longtemps qu'il n'avait pu l'admirer et elle etait restée comme à son souvenir.

Remarquant aussi le trouble de la jeune femme, il glissa dans l'eau et s'accouda au rebord du bac.
"Allez vous laisser grande ouverte cette porte afin que l'eau refroidisse ou bien veniez vous pour autre chose?"

Iryah a écrit:: Une intense vague de chaleur la submergea. Que ce soit la honte, la gêne, ou autre chose, cela lui donna tout à coup la couleur d'un coquelicot en plein été.
Etait-elle victime d'un mirage? Malgré elle, ses yeux glissèrent sur les formes visibles du corps baigné...

Elle sursauta et redressa vivement la tête lorsqu'il parla, comme prise en faute.
Non... Ce n'était pas un rêve... elle était bel et bien là, devant Iziledur, dans une situation on ne peut plus embarrassante.
Sur les dernières paroles de l'homme, elle toussota, cherchant à reprendre pied dans le maestrom de ses émotions.
Et soudain, quelque chose changea. Pourquoi, se demanda-t-elle, était-elle si gênée? Elle connaissait Iziledur... elle connaissait ce corps que l'eau caressait.
Pourquoi avait-elle l'impression qu'ils étaient devenus à nouveau étrangers?
Pourtant, tout en elle lui hurlait qu'ils ne l'étaient pas...

Tout en se faisant cette réflexion, elle se dirigea vers la porte et la referma, puis revint.

Lorsqu'elle parla, ce fut d'une voix calme, douce et rendue légèrement rauque par l'émotion qu'elle tâchait de maîtriser.

Je vous prie de m'excuser, Iziledur. Nolwenn m'avait fait comprendre que la salle d'eau était vide, mais elle s'est visiblement trompée.

Elle se déplaça doucement, comme dans un rêve, aussi inconsciente de ce qu'elle disait que si elle n'avait pas été là. Toute son attention était focalisée ailleurs...
Pourquoi cette gêne? Le temps... c'était le temps, la distance...
Alors, elle la briserait. Tout à coup résolue, la situation lui parut limpide.

Mais puisque nous sommes ici, me permettrez-vous d'accomplir l'une de mes tâches de fiancée et de prendre soin de vous?

Rappeler ainsi le lien qui les unissait lui fit battre le coeur, soudain. Et si... et si les choses avaient changées? Et s'il ne l'aimait plus?...
Son impudence lui fit peur...
Avec la plus élémentaire des pudeurs, elle se plaça dans son dos afin de ne pas le gêner, et attendit sa réponse, le couvant d'un regard bien moins innocent qu'elle ne le croyait.

IZI a écrit:: ... Il hésita.

Puis souriant, il repondit:
"faites faites, même si je ne vois pas encore ce que cela signifie..."

Iziledur se tenait toujours accoudé au bord du bac, les yeux fermés comme pour laisser le temps s'écoulait alors que la jeune femme s'etait déplacé dans la pièce.
Il sentait une certaine tension mais ne savait pas encore si elle venait de lui ou bien d'elle. Cette scène avait réveillé en lui des souvenirs délicats et mutins qu'ils avaient partagés. Il réalisa soudain que ce soit pres d'un lac, sous la pluie ou ici l'eau avait été présente.

Il rit doucement et attendit patiemment.

Iryah a écrit:: Son coeur se serra, et son sourire se fêla légèrement à la réponse d'Iziledur, mais, droite et fière, elle poursuivit sur le chemin qu'elle venait de se tracer.

Avec agilité, elle se glissa dans son dos, proche, et préleva en passant un linge qui trainait.

Sans regarder plus loin que les lignes droites du dos de l'homme derrière lequel elle s'était agenouillée, elle humidifia légèrement le linge dans l'eau de son bain, puis entrepris de lui masser doucement le dos à l'aide du linge humide, en silence.

De temps à autre, ses doigts frais touchaient ça et là le dos nu du Prince, lorsqu'elle prenait appui pour conserver son équilibre, ou mieux accomplir la tâche qu'elle s'était fixée.

Loin, très loin, son esprit vagabondait, échaffaudant milles théories, toutes plus déprimantes les unes que les autres, pour comprendre la réponse qui lui avait été faites.
Il ne l'aimait plus.
Il n'avait pas confiance.
Pire, elle était en train de se ridiculiser définitivement à ses yeux...

Pourtant, imperturbables, doux, tendres, ses mains délassaient inlassablement le dos bien fait de l'homme qu'elle aimait.

» La cour du chateau