| | Poésie Satirique sur Levan et Honorique sur Gomoz | |
| | Auteur | Message |
---|
Admin Admin
Nombre de messages : 272 Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Poésie Satirique sur Levan et Honorique sur Gomoz Sam 10 Fév - 12:37 | |
| Sauvegarde du 10/02/2007 20:36:32 Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=204635 Nombre de messages sauvegardés : 11 Nombre de messages dans le topic au total : 11 - Yudanavel a écrit:
Entrez et déclamez !
- Célestaing a écrit:
- Le Célestin qui s'ennuyait a Rennes a attendre un gras primat endormi en son lit depuis plusieurs jours, déambulait dans les ruelles de la cité.
Les divers évenements n'attiraient de sa part qu'un haussement d'épaule ou un grognement amusé. Mais la promesse de récompense, et surtout le plaisir de laisser sa langue de sa poche, de prendre plaisir a offrir quelques mots a un public et au passage de se moquer d'un roy assez borné pour se soumettre a ses conseillers et les laisser l'écouiller au lieu de régner ...non fi des conséquences, il y a des occasions qui font le larron.... S'attablant a une lampée de chouchen, les mots volaient, la métrique fut vérifiée et parfois priée de se dérober. Le gosier pourvu d'une couche liquide propre a un long discours, le troubadour s'en vint sur la place indiquée et se mit a déclamer
Olah l'assemblée, Veuillez me pardonner Je ne connais point trop vôtre grand duc et aussi m'abstiendrais_je de chanter ses louanges, je ne doute que bretons y arriveront ! Pour ce qui est de ce bon lévan (rires) le sujet était trop beau et je ne pouvais rester insensible... Ouissez donc cette impromptue satire !
Se calant confortablement, un pied sur un tonneau vide, Célestin d'une voix profonde se lança
Je chante d'un chant satirique Un vieux Roy cynique, La lippe et le menton cagneux De Lévan, maître d’un chef-lieu ; Roy sale, Roy vilain ! Roy infâme, Roy inhumain, Roy qui nourrit ses partisans Aux frais de pauvres paysans. Roy affreux, Roy maudit, Roy d'un diable d'hypocrite Roy d'une France catin; Grand bâtard adultérin, Qui s'offrirait pour un écu De serviette à torcher le cul Roy qui tout prend et dévore Roy que tout le monde abhorre, Roy vague et insignifiant , Roy à qui je porte une dent ! Roy cruel, Roy fier , Roy que je souhaite en bière, Vers défaite et grands dangers Te pousseront tes conseillers... Roy qui mène l’honneur de la France En Grève, au bout d'une potence, A la pairie, la soumission D'un avare et lâche poltron. Roy de boue, bec de lièvre Roy qui descend d'une chèvre ; Qui cache un râtelier de dents Plus puantes que souffre ardent ; Le membre lui pend le long du col Roy a qui je souhaite un licol ; Roy que couve une fouine, D'où sort le mal qui nous ruine. Roy aigre doux, envieux et jaloux Qui cause mon juste courroux, Tu sentiras, vile bedaine Les traits plus piquants de ma haine. De vile bedaine, non, je me dédis : Il m'est permis, si j'ai mal dit, De me reprendre et de mieux dire : Disons donc mieux, et faisons rire Tous ceux qui ces vers chanteront Ou écrits après les liront. N'appelons plus vile bedaine Un Roy qu'avons en haine : Ce mot est trop doux pour celui Qui s'engraisse du bien d'autrui ; Qui, abandonnant sa patrie, Noircit sa mémoire flétrie, Et, comme un lâche renégat, Trahit son droit et les contrats. Appelons-le bedaine branlante, Du sang du peuple dégoûtante. Roy plus fier qu'un paon, Inutile comme un taon ; Nommons-la bedaine grabataire L'appendice de notre misère, Le fondement de nos malheurs Et la base de tous nos pleurs... Nommons-la bedaine de mauviette Roy qui fait notre disette. Tignasse de souillon farouche, Les brins faits en pointe de souche, En piquants d'hérisson fâché De porc-épic effarouché, De chardons, de ronces, d'épines Qui piquent jusques aux racines; Roy d'un laid et vieux magot, Roy traître et bigot. Je voudrais, ô Roy vilain ! Que de défection tu fusses plein, Que les mules et les mulets, Les poules et tous les poulets, Tous les chevaux et les cavales Des écuries cardinales, Les chiens, les chiennes et les chats, Toutes les souris et les rats , Puissent sur toi, tête crétine , Roy qui pue comme bottine, Jeter comme sur un fumier Tout ce qui sort de leur fessier; Que les poux , les puces et lentes, Morpions et punaises puantes, Fussent dedans ton poil épars Comme étrons dessus des remparts Que les chancres et les ulcères, Plus venimeuses que vipères, Les pustules et les poulains Que l'on gagne avec les putains, Puissent tous affliger le corps, Tant par dedans que par dehors, De ce roy, ô rampant despote! Qui avilit, se déculotte; Qu'en tombant tu sois tôt ou tard Comme le clochard a escarres Ainsi, téton et barbe infâme, Tu deviendras rebus de femme : Je te souhaite encore plus, Et ceci n'est pas superflus, Que, si les choses souhaitées Etaient un jour exécutées, Tous tes Poils chus ou arrachés A un masque soient attachés Pour servir de bouffonne trogne Au crâne d’une vieille charogne C'est là, plutôt qu'au Parlement, Que tu paraîtrais dignement.
- Dunois a écrit:
- Je la trouve gentille ton adaptation, elle m'a fait rigoler
- Célestaing a écrit:
- Un homme de l'assistance souriait et s'adressant au plaisantin lui fit part de sa bonne humeur.
Ledit poéte heureux de n'avoir point préché dans le désert en fut fort aise et se fendit d'une courbette et devint un peu plus sérieux
Je suis bien heureux que ces mots vous ait plu l'ami, hélas certains de ces mots ont éveillé un écho lancinant en ma mémoire, car bien peu, voire peut-être même aucun, auraient du être changés pour s'appliquer a des bretons que l'on dit éminent.
En vérité les torts du roy de france sont grands, ceux de ses conseillers immenses, mais la bretagne n'est point a l'abri de la méchanceté naturelle qui rugit dans le coeur des faux dévôts. Peut être vous faut-il un françois pour bien moquer le roy des françois, car je n'entends point de bretons bretonner, mais ledit françoys se rend d'autant mieux compte des manquements aristotéliciens du breton avide.
Enfin la guerre n'est pas si proche qu'il l'ait semblé, nous aurons d'autres occasions de rire des puissants qui se parent de souillure comme d'un long manteau et pietinent de fait l'honneur de leur charge.... car les comportement injustes et méchants sont hélas communs a toutes les contrées qu'elles soient libres ou soumises... - ryan_atwood_the_oc a écrit:
- Ryan traversait la place d'un pas pressé, il s'arrêta un instant pour écouter la satire... magnifique dit- il. Puis il entendit d'autres paroles en prose, et plutôt que de l'indigné, elles le firent réfléchir.
| |
| | | Admin Admin
Nombre de messages : 272 Date d'inscription : 08/09/2006
| Sujet: Re: Poésie Satirique sur Levan et Honorique sur Gomoz Sam 10 Fév - 12:37 | |
| - coldtracker a écrit:
- Marie l'enfant adoptée par Maël De Morrigan vint lire la poésie écrite par son père adoptif.
Avant d'en déclamer les sons..La jeune fille de 8 ans prit la parole; elle dit d'une voix timide: -"Mon père ne peut être parmis vous car il est pris par son office auprès de nostre Roy Gomz...."
Avec sérieux , elle déplia un vélin et sa voix timide se fit plus assurée comme si elle sentait la présence du mestre de guerre qui était devenu son père si jeune fut-il... Elle entonna: Il m'a dit de vous dire que c'était un hommage à un ancien Roy de Bretagne et au nouveau Roy
La statue de Nominoë..
Qui, surle ménez-Bré solitaire et sauvage Qui domine les bois, les champs et le rivage Dans les vagues brouillards flottant autour du mont Il serait noble et beau de dresser un statue Du chef qui releva la Bretagne abattue, La fit grande et lui mit le diadème au front. Ce prince patient, silencieux et sombre, Pendant plus de vingt ans sut préparer dans l'ombre Les coups dont il voulait frapper ses ennemis; Et quand enfin brilla le jour de la vengeance, Il tira son épée et marchant vers la France Lui dit:"laisse-moi libre, et rends-moi mon pays!"
Son casque ailé semblait celui de la victoire. Il rejeta les francs loin des bords de la Loire, Leur imposa la paix et revint glorieux. Tous les clochers sonnaient dans la Bretagne entière Et tout âme bretonne était joyeuse et fière D'être libre chez soi, comme étaient ses aïeux. Il serait beau de voir sur l'aride montagne Dominant l'horizon, le vieux Roy de Bretagne Vêtu de son armure et d'un casque doré. A ses pieds, en passant, se poseraient les aigles, Les enfants cueilleraient les bleuets dans les seigles Pour faire une couronne à son glaive acéré"
Quand elle eut fini, elle replia le vélin et s'en fut escortée par des gens de la maisnie De Morrigan.... - mat a écrit:
- Le ducaillon arriva sur l’estrade où se succédaient artistes et poètes.
Avant de commencer sa satire, il bu une rapide gorgée de chouchen pour s’éclaircir la voix, puis il commença.
Ah ce bon Roy de France Qui partit faire pénitence Sur les chemins de Bretagne.
Avec impertinence Zesté d’un brin de démence Il parcourait nos campagnes.
Croisant un breton berger Qu’il traita de gueux Lévan lui montra sa …
« Z’allez m’faire gerber Nobliau de mes deux Rangez cet air belliqueux »
Un peu plus loin sur la colline Il tomba sur la duchesse Qui sortait de sa confesse.
« Sa majesté Lévan tapine ? » Ironisa la dame aux tresses Goûtez de mon pied aux…
L’étranger leva les épaules Puis tourna les talons Le regard furibond.
Ah ce thon Roy des gaules Qui repartit avec ce dicton « Ils sont fous ces bretons. » - Elfyn_ap_Gwirino a écrit:
- Elfyn passait par la place et vit les discours se faire, il s'arreta et ecouta les clameurs, il emprunta une plume lorsque son ami le ducaillon passait et souriant une fois son texte finit il s'avanca a la vue de tous pour attirer son audit...
D'un roy que l'on croirait invité de toutes pieces tellement son absence est a la hauteur de ses vices ses céremonies et ses banquets plein de liesse cachant l'infamie et l'adultere sous la forme d'un fils
Avons nous peur d'un roy se cachant de ses résponsabilités controlés tel un pantin par ses affabulateur de conseiller au dent tellement longues qu'on y croirait des barreaux rognant le pouvoir et les territoirs tels des os
Avons nous besoin d'etre dépendant d'un roy fantoche d'une pairie belliqueuse lorgnant les atouts bretons n'attendant qu'un faux pretexte pour qu'ils nous fauchent la richesses, la fierté et l'honneur que nous avons
Les insultent et les rumeurs courent, presque aussi vite que leur armée lorsqu'elles fuyaient pour rentrer se cacher, peureuse et tremblotante la memoire leur est bien courte, le deshonneur et la defaite oubliées la bave aux levres l'arme a la main direction fougeres et nantes
Pourquoi aurions nous peurs, si nous mourrons ca sera pour la bonne cause L'independance est bien plus qu'un fait c'est un embleme une main levée face a l'ignorance des gens plein de haine Nous nous leverons tous pour suivre notre Roy Gomoz
Regardez les se pavaner, se faire mousser, ils se croient maitre de nous tous Ceux la ont rien compris, la seule chose en lequel ils dominent c'est l'arrogance avec lequel ils jouent negoce avec nous, leur but etant qu'ils nous courroucent Le but qu'ils desservent est obsolete, ce n'est point le pouvoir qui fera au peuple bonbance
Hatez vous bretons a aiguiser vos armes, seuls nos épées leur feront ravaler leur haine Qu'ils apprenent a ne pas traiter un breton de francais La raison ils ne l'ont pas, seule la soif de pouvoir les fais vivres aveuglés par cela, ils nous créeront toutes les peines réduisons ce danger à néant, qu'il laisse place a une réelle paix qu'ils ne se reproduisent plus, qu'ils laissent enfin nos enfants libres... - Truffian a écrit:
- Il tendit à Lorenz un friand chaud, accompagné d'un verre de chouchen. Continuant leur route vers le lieu des joutes poétiques, il répondit tranquillement à sa question.
Nous sommes en Bretagne, et ce n'est pas un roy, mais un Grand Duc, Gomoz premier, il succéde à la bien aimée Reyne Nathan, décédée il y a peu. Mais ne me demande pas de t'expliquer les institutions bretonnes dans le détail, faut être un sacré expert pour s'en sortir...
Les intervenants se succédaient avec bonheur et talent, Truffian engloutit la dernière bouchée de son friand, un peu trop d'oignons frits, mais loin d'être mauvais. Une place populeuse de la cité tenait lieu de scéne, mêlé à la foule, l'air satisfait, il entrevit Célestin, un godet en main, il lui adressa un signe amical, puis s'avança à son tour dans le cercle dégagé pour les improvisations. Jaugeant l'auditoire, il prit inspiration et se lança.
Je connais une cour, un panier de crabe Une farce à nababs ,peuplée d'oies en atours De femmes à barbes, et surtout de vautours Dévorant sans détours chair et os en rabe
Y régne suivant le vent, y nage le requin Dans une mer de sequin, un petit roy navrant Au manteau d'harlequin, d'avis toujours mouvant Culotte seule ne changeant, vil coquin et faquin
Partageant la couche d'une morue salée Enfantant poisson laid, attirant les mouches Elle lange les deux niais, même regard louche Crocs à pleine bouche, pour le peuple saigner - lorenz a écrit:
- Lorenz écouta son tonton avec beaucoup de sérieux. Elle avait encore tant à apprendre.
Elle ne comprit pas tout à son poème, mais c'est qu'il lui manquait encore quelques données sur la cour de France. Quant-aux institutions bretonnes, ma foi, elle commençait en effet à en voir la complexité. Obtenir sa citoyenneté sur cette terre d'accueil relevait du parcours du combattant. Mais elle avait le coeur vaillant et l'esprit serein. Elle leur montrerait combien elle pouvait être digne et combien la fierté bretonne peut couler dans le sang et dans l'esprit de ceux là même qui hier pouvaient apparaître comme des ennemis, tout simplement parce qu'ils étaient nés du mauvais côté de la frontière.
Elle craqua avec détermination dans son friand et attendit de voir la suite des événements. - Bélaa Lougozi a écrit:
- Pour déclamer des poésies satyriques, le blafard Bélaa s'y connait. Il s'immisce souvent de nuit dans la campagne, profitant du clair de lune, et profite de la solitude qu'il s'octroie pour rhapsodier à l'abri des regards. Voici justement le temps d'une de ces séquences tenebreuses : sire Lougozi, ajustant sa voix de façon à ce qu'elle s'avère la plus rauque et menaçante possible, se tient là debout, prêt à faire suite aux autres vaniteux qui l'ont précédé. Il deteste Levan au moins autant qu'il se fiche éperdument de Gomoz, mais prudent et soucieux de ne pas attirer sur lui les frondes populaires, décide de censurer sa prose au moins pour cette fois-ci, et de limiter ses anathèmes au seul Roy de France.
Voici ce qu'il étala :
Tremble, vaillant peuple, tremble, Car à Paris, en France il semble, Liant son destin prétentieux Au sort des héros impérieux, Sévit le plus coquin des foutriquets : Levan, âne éternel au piquet !
Bretagne, lorgne un peu à l'Est, Vois les dégâts causés par la peste ! Pas le bacille, oh non, vois plutôt : Le roy maudit, le fou, le saligaud ! Sévissant du Nord au Sud, Voici Levan, le creux, l'idiot, le rude...
Tremble, vaillant peuple, tremble, Car dans ses terres que le feu flambe, S'ébroue le dernier des pourceaux : Le roy Levan, ivre et mauvais, Que seul attise cet appeau Conçu pour exciter les gorets.
Bretagne, lorgne un peu à l'Est, Epie ta voisine, la France leste, Terre ou se meuvent les fripons Que rien ne distingue des cons. Le premier d'entre eux, Levan futile, N'a sa vie tenue qu'à un fil ! | |
| | | | Poésie Satirique sur Levan et Honorique sur Gomoz | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |