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 [RP] Mémoire d'un voyage en Albion

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marquise66

marquise66


Nombre de messages : 598
Date d'inscription : 31/01/2007

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MessageSujet: [RP] Mémoire d'un voyage en Albion   [RP] Mémoire d'un voyage en Albion Icon_minitimeDim 6 Déc - 6:47

Elfyn_ap_gwirino a écrit:
[rp]L’air frais du rivage revigorait Elfyn en ces temps où la chaleur était pesante dans tout le pays de Retz. Sur le petit port de pêche où il aimait à passer son temps à l’aube naissante, il cherchait à trouver cette fraicheur qui manquait temps à la journée lorsque l’astre d’or se levait. Le jeune mayer de Pornic ne pouvait s’empêcher d’être là à chaque occasion qui se présentait. Bien que novice dans l’art de gérer, il avait su s’entourer de quelques échevins expérimentés. Et c’est un jour de début d’automne, lorsque je me reposais de la lourde de tache de l’administration de la Bretagne, qu’il vint me voir avec une idée bien ambitieuse, telles que seule la jeunesse pourrait on croire en donne.

L’idée était de faire de Pornic un grand port de l’anse du Liger. Non pas que ce put être la ville la mieux placée sur mes terres, il s’avérait que seul un audacieux gestionnaire pourrait en arriver là. Et si des vieux bourgeois avaient eu confiance en ses capacités, et je m’étonnais à lui accorder l’étude de ce projet.

L’automne était passé, avec elle le projet avait été validé par la Bailli de Retz, et nous mîmes à mettre en place les travaux d’aménagement sur le port, afin que les bateaux des grands fonds puissent s’amarrer tranquillement. Les travaux avançaient rapidement, et ceux grâce notamment à l’aide des locaux qui, heureux de cette évolution pour leur ville, faisait de leur mieux.

Le port, les routes, les comptoirs commerciaux, cela amenaient nombreux changements à opérer au sein du Duché, mais l’esprit de reconstruction du pays après la guerre aidait fortement à ces changements.

Bien vite pour la fin de l’automne on put accueillir les premiers grands porteurs. Et nous commencions par la recrudescence du commerce à regagner peu à peu sur nos anciennes pertes.

Les quelques matelots déchargeaient les cadeaux et Gweltaz, mon maître d’écurie, faisaient descendre quelques beaux chevaux de chasse, malmenés par le voyage. Fatigués mais heureux de ce périple, je saisis l’un des chevaux que me tendaient le jeune palefrenier venus à notre rencontre sur les quais et je me lançais vers Machecoul accompagné des hommes au blason du cygne et de la croix noir sur fond de sable. Le sergent d’arme avait été mis peu de temps au courant du subterfuge et ne pipaient mot. Militaire, il chevauchait à ma droite tandis qu’un coursier nous devançait pour qu’on prépare les hameaux et ville sur notre passage qui nous accueillerait d’ici à Machecoul la Capitale du Duché de Retz.


Quelques temps avant, en plein hiver.


Je me retrouvais seul à Machecoul, Lusiana, avait lancer des travaux sur son domaine afin de lui attribuer un essor économique nouveau, une fois fini ses travaux d’herauderie pour Retz, elle me demanda la possibilité de rejoindre son mari dans le rohannais contre promesse de passer régulièrement sur ses terres afin de gérer les problèmes s’y posant et en y laissant le soin à son intendant de gérer le roulement quotidien.

William, lui, par son rôle avait eu pour mission d’escorter les prélats, dont mon frère et ma belle sœur, Clode et Verty.
Mael, je lui avais donné pour mission à lui et à Lancéor, capitaine de mon ost, de veiller au bon déroulement de notre mission de protection des frontières nord de Bretagne, et pour Chika il en était de même.

Emilie avait trouvé un nouveau passe temps, la cour bretonne l’ayant écoeuré, elle s’était retranché avec quelques dames de compagnies à Machecoul. Les simples et les différentes herbes médicinales l’intéressaient ainsi que l’importation d’espèce de plantes d’autres horizons que le notre. Elle se plaisait à lire et à écrire divers textes reprenant les batailles et les vies de personnages funestes ainsi qu’à la compagnie d’un ménestrel réputé. Elle prenait plaisir à m’expliquer durant des heures que si elle parvenait au but qu’elle recherchait, elle pourrait apprendre à lire et écrire à un plus grand nombre d’enfants. Je souriais que cela n’arrive un jour.[/rp]
Elfyn_ap_gwirino a écrit:
[rp]Un jour où l’hiver débutait de nouveau, un pli cacheté du sceau Montfort me parvint, je m’attendais vaguement à des nouvelles de mon frère qui aurait gouté un vin fameux dans les contrées françaises et qui me proposait de m’en ramener, mais ce fut une surprise de constater qu’il était de Taliesyn, mon fils.

Vaguement il me parlait du constat qu’il avait fait sur l’Albion, la guerre interne pour la royauté et les brigands qui menaçaient toutes les routes jusqu’aux duchés les plus faibles. Puis il me demanda une requête, plus que cela, il voulait réaliser une alliance avec un ou plusieurs duchés tels que Retz notamment en Cornouaille anglaise et chez les Caemry. Il me disait qu’en ces pays nul besoin de parler anglois, le breton y était parfaitement intelligible pour eux et leurs langues issus de la même branche celtique du parler l’était tout autant.

Rapidement en moi ce fit le schéma d’une telle alliance telle qu’il en existait auparavant, et je savais aussi que le meilleur moyen d’en sceller une solide était d’y aller moi-même. Pour autant que cela soit possible. Bien que la guerre fut terminée, je ne connaissais que trop bien mon vieil ami Amalric pour tout de suite devoir penser à un subterfuge concernant mon absence. Afin que je ne revienne pas avec des solides alliances et plus aucun duché pour m’accueillir. Je jetai la lettre au feu une fois lut et j’appelai à moi Arzhel, Intendant du duché de Retz. Homme de confiance comme j’en avais rarement connu. Je lui expliquasse rapidement mon idée et il sût combler rapidement les détails qu’il fallait afin de rendre encore plus plausible mon absence. Ainsi je serai malade d’une maladie des plus contagieuses, mais mon état serait stable malgré un état de faiblesse évidente. Bien-sur il fallut trouver quelle maladie et quel traitement serait le plus adéquat, car une erreur sur le traitement ferait rapidement surgir Lusiana et il serait impossible de laisser la porte de mes appartement close longtemps. Ainsi nous trouvions un mal cohérent et qui devrait tenir le temps d’un hiver, me laissant champ libre pour mon excursion. J’avais proposé une maladie dont j’avais déjà vu Lusiana en faire les soins lorsque nous étions tout deux à Rennes. Après je me rendis compte que tout mes vassaux voudrait pouvoir se rassurer par eux-mêmes et me moquait raisonnablement du Père Arzhel qui devrait redoubler d’imagination pour permettre à Maël par exemple de rester du bon coté de la porte, malgré son court passage avec moi à la Garde Grand Ducal, on ne pouvait pas dire que l’entrainement clérical avait aidé Arzhel à rattraper la musculature du colosse breton.

Puis Arzhel préparât l’escorte de mon voyage. Pour ce qui est de la force militaire il en fallait peu, mais il en fallait suffisamment, car ce serait un voyage en terre étrangère peuplé de brigand. Ainsi on dépêchât : mon maitre des écuries de Retz, mon maitre arbalétrier ainsi que Jehan, Hervé et Yannick issu de son corps d’arme, le sergent d’arme depuis toujours attaché à ma sécurité, quelques gardes de mon escorte parmi les plus habiles et bien sur Werner en maitre d’arme à cela s’ajoutait quelques palefrenier et dame pour gérer ce qui était nécessaire en logistique.

Arzhel eut la bonne idée de préparer notre voyage en envoyant un clerc dans le port où nous débarquerions à notre tour en Cornouaille anglaise. Ce clerc, depuis longtemps rattaché au service ecclésiastique d’une des baronnies de Retz était en vérité l’un des bâtards d’un des nobliaux rattaché à mes services. Rien de tel qu’un clerc-scribe comme espion et assassin. Lorsqu’on eût un rapport sur la cour de notre futur hôte nous fumes râvi d’apprendre que toutes les dispositions allaient être prises pour nous accueillir du mieux qu’on peut.
[/rp]
Elfyn_ap_gwirino a écrit:
[rp]Malheureusement ce ne fut pas le cas du voyage sur mer. Je fus étonné de savoir que malgré que nous prenions la mer par hiver l’on puisse encore rencontrer des pirates. Certainement qu’il devait avoir une tête de pont non loin dans les iles britanniques car ceux là avait une tête et un accent qui ressemblait plus à un habitant des froides terres du nord de l’Europe qu’à un normand, malgré qu’à ma connaissance on aurait dit un Scott écossais il ressemblait plus à ses ancêtres. Mais j’avouerais que quand on arrive à avoir autant de détails sur une personne ennemie comme ses yeux, c’est que le combat fait déjà bien rage...

Nous étions partis une nuit ou la lune était couverte pour plus de discrétion. Habillés comme une compagnie marchande et sa milice, nous avions mis étendard et blason de coté pour le moment. Le bateau était un de ceux qui avait été acheté grâce au profit de la voie commerciale crée à Pornic. Le capitaine était un des hommes de Retz ainsi que l’équipage. Ils n’étaient pas habitués à telle embarcation car ils faisaient parti de la navette qui garantissait la sécurité des côtes du duché sur un navire armé. A plusieurs reprises et même à l’embarcation il me disait que c’était pure folie d’embarquer pour un voyage en hiver, prenant exemple sur tout les bateaux mouillés au port pour l’hiver. Il ne craignait pas les pirates, mais d’être happé par le fond par les tempêtes hivernales qui ne prévenaient pas.

Je le rassurais, lui disant que nous en étions qu’aux premiers frimas de l’hiver et que je lui savais une carrière de loup de mer qui saurait nous faire passer non loin des côtes afin d’éviter les tempêtes de pleines mers et les récifs du continent. Le gaillard bourgeonnait. Et je le comprenais bien, il est de ces hommes que mêmes si des terres et de l’argent lui étaient promises qu’il ne risquerait pas pour autant ses hommes.

Nous prîmes donc la mer. Et rapidement les nuages de la nuit de notre départ comme ce qu’ils auguraient nous offrirent leurs lots de vents, de hautes vagues et de secousses à peine nous avions passé le cap bigouden. Même si je ne me rappelais pas avoir été malade en mer, j’avais anticipé en prenant des simples y remédiant et j’avais demandé à ce qu’on en distribue aux hommes de l’escorte qui avait refusé, grand gaillards qu’ils étaient. Je ne pus qu’y ajouter un sourire malicieux. Un loup des terres n’est pas un loup des mers. Et certains furent surpris de la trahison de leur estomac à peine le bateau tanguait-il.
[/rp]
Elfyn_ap_gwirino a écrit:
[rp]Mais comme je le disais la ne fut pas la plus terrible des surprises. Alors que le capitaine, pour nous sortir de la tempête ; qui risquait de nous submerger ; nous fit faire un détour par la haute mer nous eûmes rapidement la surprise d’une voile à l’horizon.

Le capitaine eut un trait d’humour, croyant ne pas être entendu de moi il dit aux quelques hommes autour de lui, reposant la longue vue : « Tiens, encore qui à été poussé à sortir par son duc. »

Arrivant dans son dos et prenant à mon tour la longue vue, sous son air confus je scrutai le bateau se rapprochant mais encore loin.
« Il ne me semble pas qu’il soit si honnête pour sortir d’un temps pareille. » En effet lorsque je tendis l’instrument au capitaine je lui signalais discrètement qu’il semblait hisser un pavillon marchand alors qu’il en avait un différent avant. Lui, eût la même réaction en voyant que le bateau n’était pas fait pour être un navire marchand mais plutôt un coursier.

A partir de là les ordres fusèrent. Pendant quelques secondes lorsque je me retournais vers mes hommes et eut le souvenir d’une chanson paillarde entendu lors de mon enfance. Lorsque je parvenais à quitter la vigilance de mes précepteurs je me faufilais bien souvent chez les domestiques, dans les cuisines ou dans les salles de gardes. Un jour j’avais osé le bourg de Pornic, un été, lorsqu’une grande voile mouillait au large du port, en haut profonde. Des matelots de toutes sortes étaient venus faire escale pour ravitailler, nous étions en pleine guerre de cent ans. J’avais pris des vêtements me rendant méconnaissable. Et m’étais faufilé comme un jeune coursier qui quémandai une pièce contre l’apport d’un message. J’arrivai enfin à la Taverne qui accueillit les plus aguéris des marins et me faufilai entre les jambes pour entendre le plus bavard d’entre eux raconter un combat comme on raconte une légende. En quelques mots c’était un navire malouins qui avait attaqué par surprise un bateau anglais. Visiblement, celui-ci n’escomptait pas se battre en mer mais débarquer des hommes sur terre. Car, une fois rattrapé à l’issue de la course, les malouins abordèrent un navire plein de soldats. D’abord ils eurent un mouvement de recul, devant des hommes deux fois voir trois fois plus nombreux qu’eux et retournèrent à leur embarcation, préférant la fuite à la mort. Cependant, regonflés de courage, les soldats se sentirent poussé des ailes et voulurent abordés les marins aguérris. La moitié finit noyés, peu ou pas entrainés à la manœuvre, et l’autre pérrit. Le conteur se moquait allègrement des anglois qui essayait de se battre avec des épées ridiculement longues sur un navire. Les malouins gagnèrent le bateau et le butin quasiment sans perte malgré le nombre.
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Elfyn_ap_gwirino a écrit:
[rp]Je me secouai la tête, alors que les hommes de notre navire commençait à se rendre compte qu’il devrait se battre sur un terrain qui n’est pas forcement très stable sous leur pied, je commençais à mon tour la diatribe d’ordre.

« Tout d’abord enlevés moi vos cotes de mailles et autres armures lourdes, il vaut mieux périr par l’épée que mourir noyés. Ensuite aller me ranger vos bastardes et munissez vous comme tout le monde de sabre ou de lame courte. Nous n’avons pas assez d’espace et de stabilité pour nous battre comme sur terre. Battez vous avec rage. Et ne vous essayez pas aux mêmes acrobaties que nos collègues. Nous n’aborderons pas et nous laisserons aborder. »

Les marins à bord allèrent pour protester, mais le capitaine indiqua en effet qu’il était préférable, n’étant nous-mêmes pas tous exercés.

« De plus, dis-je, n’oublions pas que nous ne sommes que d’honnêtes marchand. »

Quelques rires fusèrent.

« Il faudra donc profiter de cette surprise qu’ils croient être seuls à avoir. Hommes de ma garde, vous irez vous cacher, tandis que les marins de bord vous cacherez vos armes. »

Le Capitaine ajouta :

« Il faudra d’autant paraître normal, qu’il faudra jouer la manœuvre à la seconde prés. Il ne faudrait pas qu’il nous rentre trop fort dedans, nous risquerions de prendre l’eau. »

C’est ainsi que quelques instants plus tard, nous retrouvions à guetter, caché dans les entrailles du bateau, l’abordage des pirates. Puis des cris, mais le signal n’était pas encore données. Il faudrait attendre qu’une bonne partie des combattants ennemis soit sur notre bord.

Puis un cri:

« A moi Montfort, A moi Retz ! »

Et là quel plaisir avons-nous eu de voir leur visage décontenancés, décomposés à notre sortie. Ils étaient à peine deux fois plus nombreux que le petit équipage de notre navire. A leur surprise du se rajouter la peur, à voir nos visages au sourire carnassier, tellement ravis de notre surprise sur eux. L’affaire fut vite bouclée. Ce fut un massacre, nous eûmes deux blessés parmi l’équipage qui furent remplacés par des hommes de mon escorte temporairement. Nous primes ce qu’il y’avait à prendre sur leur coursier, et ne pouvant le ramener sans scinder l’équipage assez restreint déjà, nous décidâmes de le bruler avec les cadavres inertes des pirates dessus. Un beau gâchis, mais notre mission était tout autre.

On arrivât avec hâte à notre destination, car les dommages des collisions entre les deux coques du bateau nous avait tout de même causés des dégâts, qui bénin sur le cout car rapidement réparé, pourrait devenir dangereux sur une longue distance, la durée de vie des colmatages n’étant pas éternelle.

C’est au petit matin que nous fumes donc arrivés au port cornouaillais après un périple qui restera conter quelques temps dans les tavernes de Retz.
[/rp]
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