[Rp]Fête de la Sainte Reyne Nathan : course d'obstacles-fev

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Sauvegarde du 30/03/2008 20:54:45
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=301552
Nombre de messages sauvegardés : 24
Nombre de messages dans le topic au total : 24

marquise66 a écrit:: Après la primatiale et l'allocution du Dagsit, Marquise, son acolyte et sa fille se présentèrent sur le terrain où aurait lieu la course d'obstacle. Elle confia Aënaelle à l'aveugle et s'excusa quelques instants. Il était temps d'aller présenter l'épreuve. Elle monta alors sur l'estrade qui avait été montée à cet effet et prit la parole.

- Bretonnes, Bretons,

Laissez moi vous présenter le terrain sur lequel chacun d'entre vous pourra choisir de tester sa vaillance, son courage, sa force et sa détermination!

Comme vous le voyez, contrairement à la dernière course d'obstacle, celle-ci se fait à pied! Nul besoin de cheval, et chacun peut y participer. Pour cela, je vous demanderez de prendre un bulletin d'inscription, qui sont disposés sur la table à ma droite, et de le remplir.

Maintenant que les formalités administratives sont remplies, laissez moi vous présenter ce qui vous attend!

Le premier obstacle qui se dresse devant vous ne devrez pas poser de problèmes aux anciens petits filous qui aimaient voler une rose chez la voisine pour l'offrir à leur mère. Il s'agit de la CLÔTURE!

Le deuxième obstacle a été fait par quelqu'un en état de boulasse manifesté par un hoquet incessant, expliquant les DUNES DE SABLE qui attendent simplement que vous vous enfonciez dedans.

Le troisième obstacle est bon pour votre teint, et un peu moins pour vos vêtements. Il s'agit de la MARRE DE BOUE. Il vous est nécessaire de ramper dans cette boue, pour passer en dessous des poutrelles de bois. Attention les têtes!

Ensuite, vous aurez à affronter un obstacle qui est, si je puis dire, un obstacle de la vie de tous les jours, quand vous vous promenez en forêt : un TRONC D'ARBRE!

Le cinquième obstacle est comme la vie, il faut la gravir pour arriver au sommet. Gravissez cette MONTAGNE DE GRAVAS DE PIERRE pour pouvoir continuer le parcours!

Nul doute qu'après ces cinq obstacles, la soif sera forte. Importez spécialement de la réserve de Maf, résisterez vous à l'appel du chouchen dans les TONNEAUX PLEINS qui se dresseront devant vous? Ce sera votre sixième obstacle!

Tiens... il semblerait qu'un berger ait égaré ces moutons sur la piste. Ah non, je suis distraite, en fait... il s'agit du septième obstacle! Il va vous falloir passer ce TROUPEAU DE MOUTONS sans cesse mouvant le plus rapidement possible pour remporter la course!

Après la boue et le chouchen, quoi de plus normal que de vous proposer un petit rafraichissement? Il y a un magnifique PETIT BASSIN qui n'attendra que vous. Bon, bien sûr, si votre objectif est de gagner la course, alors il vaut mieux pour vous sauter de rocher en rocher pour arriver à l'autre bout et affronter le dernier obstacle...

Ce dernier obstacle a été sorti de l'eau récemment. Il s'agit d'un VIEUX FILET DE PÊCHE, accroché entre deux arbres. Il est usé, et avec des trous assez gros pour vous permettre de vous y agripper et de l'escalader. Arriver de l'autre côté et ce sera bientôt la fin!

La dernière chose qu'il vous restera à affronter mettra à l'épreuve votre endurance, après tout ce que vous aurez traversé, il s'agit d'une LONGUE LIGNE DROITE. Arrivés au bout, vous en aurez terminé avec cette épreuve!

Bon courage!

Elle redescendit ensuite de l'estrade et vérifia qu'il y avait bien assez de parchemin pour s'inscrire pour tout le monde, avant de rejoindre Myrlin et sa fille.

//HRP : - Inscription jusque vendredi soir.

Explication du déroulement du jeu :

Chaque joueur choisit 10 chiffres allant de 1 à 12. Ces dix chiffres correspondent aux dix obstacles qui se dressent en face d'eux.

A chaque obstacle, il faut éviter de choisir le "chiffre maudit". Le nombre de chiffres maudits augmentent au fur et à mesure des obstacles.

Parmi ces 10 obstacles, 4 seront éliminatoires. Si vous tombez sur le chiffre maudit sur ces 4 obstacles, la course s'arrêtera là pour vous. Si vous tombez sur le chiffre maudit sur les autres obstacles, vous aurez une pénalité de temps qui vous retardera dans la course.

Vous me donnerez ces dix chiffres dans un encart HRP comme celui-ci, à a fin de votre post d'inscription. HRP//

Loarwenn a écrit:: Loarwenn vient s'inscrire. les braies encore collées du sel de son escapade en baie de Saint Brieuc. Banshee les a quasiment fait chavirer, elle en a perdu sa ligne d'émotion, et n'a trouvé dans ses casiers qu'une pauvre araignée de mer morte de faim. Elle vient de passer une journée joyeuse.

Un grand sourire et une bise motivée sur la joue de Marquise.

J'aime les obstacles... question de principe. Je souhaite participer.

Loarwenn gribouille des chiffres sans trop faire attention, bien plus occupée à demander des nouvelles à son amie.

Comment vas-tu, ma toute jolie ?

HRP / 7-8-3-12-1-4-8-7-7-6

Juste une petite remarque : le résultat, pour la dernière chasse, fut donné en une seule fois ; avant de commencer le RP, tout le mnde savait absolument à quoi s'en tenir... résultat un peu pauvre, point de vue RP.
Il serait bien intéressant de donner, par exemple, les résultats en trois ou quatre fois... pour maintenir le suspens et inciter les inscrits à tenir leur RP :wink:
Merci pour l'idée d'animation

Sharlnak a écrit:: Moi je m'inscrit je participe volontiers.

Sharl était près a partir pour la course déjà échauffé.

[ Mes chiffres euh bas euh voila les suivants:

11, 5, 6, 9 ,10, 12, 1, 3, 4, 7]

marquise66 a écrit:: Marquise rendit sa grosse bise à son amie, qu'elle était heureuse de revoir et lui souhaita bonne chance. Elle souhaita la même à Sharlnak quand il lui eut remis son bulletin d'inscription.

//HRP : c'est prévu, car en effet, ce sera plus sympa comme çà. HRP//

Aanor a écrit:: Arrive vers son amie Marquise et s'empare d'une des feuilles d'inscriptions...

Coucou... J'avais beaucoup rit à la dernière et en fait la seule course d'obstacles à laquelle j'avais participé. Tout fière de l'avoir fini... Allez je rempile!

[10. 4. 6. 6. 9. 12. 3. 7. 7. 2. 6. 12]

marquise66 a écrit:: Un sourire se dessina sur le visage de Marquise lorsqu'elle se souvint de la dernière course d'obstacles, qui fut en effet très mouvementée pour chacun, dont Aanor. Elle lui souhaita autant de chance et de courage que la dernière fois.

[Y'a deux chiffres en trop Aanor, je n'en prends que 10, à moins que tu veuilles que je te rajoute deux obstacles rien que pour toi ]

Aanor a écrit:: [si c'est pas de la motivation ça 4. 6. 6. 9. 12. 3. 7. 7. 2. 12]

Purcell a écrit:: Purcell, perdu dans des pensées dont il était certain qu'il valait mieux qu'elles n'appartiennent qu'à lui et des réflexions dont il se demandait encore s'il valait bien la peine qu'il les poursuive, Purcell, pensif donc, musardait.
Ses pensées ne le menant nulle part, il restait ses pas pour le conduire vers le terrain où se déroulerait la grande course d'obstacles. Il y reconnut vaguement ce qui bloquait le cheminement de ses idées.
Tiens, tiens, et si je réfléchissais avec mes pieds pour cette fois... Ce sera pas nouveau, mais au moins je verrai sur quoi je bute...
Il examina plus attentivement la conformation du terrain et les épreuves que celui-ci dresserait devant lui.
Mouais, ça devrait pas me mener bien plus loin que le reste... Mais si j'arrive à passer tout ça... la barrière, le filet, les moutons, la boue surtout, oui la boue... je me présente aux Ducales !
Et le sourire aux lèvres, il se dirigea vers le bureau d'inscription.

[ 8 - 12 - 1 - 5 - 3 - 11 - 9 - 2 - 4 - 7]

marquise66 a écrit:: Marquise sourit à la remarque du jeune homme. Elle enregistra son inscription et attendait le temps du délai qu'elle avait laissé. Cependant, en ce jour de Sainte Nathan, force était de constater que les esprits étaient plus occupés par la dispute politique que par l'union symbolique. Cela faisait peine à voir. C'est quand son regard se posa sur les quatre courageux participants que Marquise reprit espoir. Tous les hommes n'étaient pas encore fous, et il restait des Bretons qui portaient bien leur identité.

Pour eux, Marquise se leva et leur fit signe de se placer sur la ligne de départ. Elle chercha son mouchoir à sa ceinture pour donner le signal de départ, avant de se souvenir qu'elle l'avait prêté à Myrlin pour qu'il s'essuie le nez. Faute de mieux, elle leva alors le bras.

- Prêt?.... Partez!

Elle abaissa alors son bras rapidement son bras, tandis que les participants abordaient déjà le premier obstacle. Il fut passé sans encombre pour les 3/4 des participants : seule Loarwenn rencontra un problème. Elle encaissa alors un petit retard qu'elle rattraperait peut-être plus tard dans la course.
Chaque coureur passa les dunes sans difficulté apparente. Bien que personne ne perdit de temps dans celles-ci, nul doute que l'effort qu'elles avaient demandé sur les mollets se feraient ressentir plus tard...
L'un des obstacles les plus redoutés, la mare de boue, leur donna plus de fil à retordre. Lorsqu'il s'agît de ramper sous ses affreuses poutres, dans la boue, Aanor et Sharlnak rencontrèrent plus de difficultés que leurs autres adversaires. C'est dans cet obstacle que Loarwenn rattrapa son retard et dépassa Sharlnak et Aanor.

Il restait encore sept obstacles, Purcell était en tête, suivi de Loarwenn, et non loin derrière, Sharlnak et Aanor au coude à coude.

[hrp : je vous laisse inventer les difficultés que vous rencontrez. Pour information, Loarwenn a perdu 3 minutes avec la cloture, Aanor et Sharlnak ont perdu 6 minutes dans la mare de boue.

- Obstacle / Pénalité / Chiffres piégés
1 la clôture / 3 minutes / 7
2 les dunes / 2 minutes / 1,9
3 la mare de boue / 6 minutes / 2, 6, 10 ]

Sharlnak a écrit:: Sharl avait passé les obstacle sans trop de mal mais de la boue dans les yeux lui avait fait perdre du temps. Force est de constater qu'il fallais forcé un peu plus pour refaire son retard.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Loarwenn a écrit:: Loarwenn salue courtoisement ses adversaires et sourit au jeune homme qu'elle a déjà aperçu lors de la Chasse pour l'intronisation du duc, le sieur Purcell.

Banshee a son air des grands jours de dispersion. Non, Banshee. Tu ne cours pas. Tu restes avec les spectateurs.
Le molosse joue le caninbécile de base et commence à se gratter négligemment l'arrière d'une oreille. Loarwenn soupire.

Ils se dirigent tous vers la ligne de départ.

"Fonçant à travers brouillard et gros temps, avalant les distances, dévorant les étendues, triomphant de tous les obstacles..."

Il y a comme des petites volutes de pensées étranges qui effleurent l'esprit de Loarwenn.

"... Voici la Turbo Terrific pilotée par Pierre de Beau-Fixe,
Rufus la Rondelle et Saucisson dans leur Tacot Tout-Terrain..."

Etranges et incompréhensibles.

"... le Sergent Grosse Pomme et le soldat Petit-Pois dans leur Tocard Tank,
l'inquiétant Al Carbone et sa bande dans leur Cavaillac Blindée,
le célèbre inventeur le Professeur Maboulette au volant de son Auto-Aéro-Fuso-Planneur..."

Marquise s'approche et lève la main. "... Oh ! Et la ravissante Pénélope Jolie-Coeur qui illumine ce tournoi de sa radieuse beauté..."

Ils s'élancent tous les quatre, Aanor, Sharlnak, Purcell, et Loarwenn.

"... Cette fois, ils sont partis ! les Fous de Nathan !"

Loarwenn galope. "... et enfin, en lanterne rouge, dans leur Démone grand sport,
les deux malfaisants compères, Satanas et Diabolo."

La cloture arrive, Loarwenn pas concentrée pour un denier heurte du bout d'un doigt de pied le haut de l'obstacle... et se vautre lamentablement fond de braie par dessus tête dans la poussière.

Voyons le côté positif : elle est tombée de l'autre côté. Ca aurait pu être pire.

Elle repart, vaille que vaille. Les derniers seront...
Ouais ben maintenant Loa' tu te concentres un peu. Ce sera un bon début. Pensée rigolarde. Eternuement sonore.

Purcell a écrit:: Purcell s'était installé au pied d'un arbre pour attendre le départ de cette course dont il escomptait bien tirer le plus de profit possible pour dénouer le fil des idées qui l'occupaient. Il n'avait rien fait d'autre que mâchonner un brin d'herbe, satisfait de laisser vagabonder son regard autour de lui.
Quand on (cette jeune femme qui avait accepté son inscription lui avait paru avoir un petit air narquois, peut-être avait-elle surpris les mots qu'il croyait avoir murmurés seulement...) lui fit signe de rejoindre les autres concurrents sur la ligne de départ, il se hâta d'obtempérer.
Au signal du départ, il fit comme les autres (parmi lesquels il aperçut une damoiselle, mais où l'avait-il déjà vue ?) et se jeta sur la première difficulté, la barrière qu'il franchit d'un bond dont il n'aurait guère cru qu'il lui fut aussi aisé.
Vois-tu, mon garçon, inutile parfois de se laisser arrêter par ce qui paraît infranchissable. Tu te serais bien laissé aller à la contourner, cette barrière, pour voir de quoi elle était faite, pour vérifier qu'elle n'offrait pas un peu plus loin une ouverture que tu n'avais pas remarquée au premier abord. Pfiou, j'étais quand même pas certain de retomber sur mes pattes... Mais tu vois...
Déjà, le second obstacle (aurait-il le souffle pour les compter jusqu'au dernier, s'il l'atteignait ?) le coupait dans son monologue et son élan.
J'en ai plein les chausses de ce foutu sable, crénom ! Tu crois que t'avances, et flop, t'as fait deux pas en arrière. Rien de tel pour te gripper la mécanique. Tu te rappelles la fois où t'avais préparé tout un plan habile, compliqué mais habile, enfin tu croyais... et juste quand tu te persuadais que ça allait fonctionner, le hic... et tu t'es vautré !
Joignant le geste à la pensée, Purcell, emporté dans la descente de la dune de sable par la vitesse, très différente en tout cas de celle à laquelle il l'avait gravie, plongea dans la mare de boue sans une hésitation ni la moindre tentative, elle lui paraissait d'avance inutile, pour l'éviter.
Te v'là beau, mon cochon ! Si tu essayes de sortir la tête de la fange, tu te cognes, tout est prévu... Si tu rampes, t'as l'air de vouloir t'y rouler encore et on t'en remets une flaque... J'te vois venir, tu vas me dire que t'as déjà vu ça, sur d'autres terrains... C'est ça, fais dans la noble élégance, tu t'es vu ? T'as rien tout de suite qui te l'permet. T'attendras d'être moins crotté. Contentes-toi de ramper ! Un bon bain de boue, ça te remet la majesté et la gloire à niveau. Excellent pour le présomptueux, nécessaire pour le vantard, inévitable pour l'ambitieux !

Loarwenn a écrit:: Cela aplanit certaines difficultés, d'être en queue de peloton. L'exécution devient mécanique.

Droit devant : des dunes de sable. Les trois autres concurrents les franchissent quelques minutes avant Loarwenn et disparaissent de l'autre côté. Elle accélère et refoule d'une chiquenaude mentale convaincue quelques effilochades de pensées incongrues. Ses pieds s'enfoncent, elle gravit.

"Marcher d'une manière destructurée selon des séquences aléatoires, afin de ne pas émettre de vibrations régulières qui attireraient..."

Attirer quoi... la crampe ? Arf ça coupe les pattes tout ce sable. Elle pense à son souffle, à ne pas le perdre dans une mauvaise respiration.

"... enseigne l’attitude du couteau : couper ce qui est incomplet et dire : maintenant c'est complet car cela s'achève ici"

Les dunes sont passées somme toute sans trop de difficulté. La mare de boue est en vue. Dans un soupir résigné, Loarwenn s'y vautre plus qu'elle ne s'y colle. C'est bon pour le teint c'est bon pour le teint... Leitmotiv motivant. Tiens, elle vient de doubler quelqu'un. Ne pas redresser la tête ; ne pas parler. Pas trop envie d'ouvrir la bouche et de goûter à la sombre mélasse dans laquelle elle glisse, rampe et se meut comme une petite anguille. Juste avant de sortir du bain visqueux, elle double encore un autre concurrent. Aussi indévisageable que l'autre.

Sortie de la boue originelle avec satisfaction, Loarwenn retrouve ses deux jambes et sa forme humaine et se lance vers le quatrième obstacle. Elle s'ébroue comme Banshee sait si bien le faire et prend le galop. C'est immonde. Ses chausses font flontch-flontch et elle a de la boue jusque dans les oreilles. La grande classe.

Un seul concurrent court devant, assez loin.

Aanor a écrit:: Après on inscription, elle s'était dirigée tranquillement vers la ligne de départ. Elle voulait s'amuser et tout oublier l'espace de la course, ces derniers temps elle tenait pas la forme olympique alors elle n'esperait pas vraiment remporter la course même si le nombre de candidats était plus que limité.

Marquise donna le départ...

Premier obstacle, la cloture, rien de bien sorcier, une petite mise en bouche... du temps où elle était encore vagabonde nomade elle en avait escaladées quelques unes. Elle fut soulagée de voir qu'elle n'avait pas perdue son agilité en la matière...

Quand elle arriva devant la dune, ils n'étaient plus que trois... Elle dut y aller un peu fort car quand elle en sortit ses mollets la faisaient attrocement soufrir... elle ralentit alors quelque peu le pas.

La marre de boue... un jour une femme en taverne lui en avait venté les effets sur la peau... Quitte à ralentir le pas pour soulager ses mollets, autant que cela lui soit bénéfique... elle profita alors de la boue... personne ne trouverait ça étrange de voir une femme dans la boue si c'est dans une course d'obstacle... Quand elle en sortit, elle ne ressemblait plus à grand chose et elle avait perdu du temps sur deux de ses adversaires... pas bien grave se dit elle, il lui restait encore 7 obstacles, en plus ses mollets ne la faisaient plus autant souffrir... Elle prit donc le temps de se débarasser de l'excès de boue sur ses vêtements et reprit la course...

marquise66 a écrit:: Purcell et Loarwenn arrivaient sur le tronc d'arbre. Purcell passa cet obstacle sans problème. Loarwenn quant à elle rencontra quelques difficultés. Purcell, déjà en avance, la conforta.
Sharlnak et Aanor connurent également des difficultés à passer ce tronc d'arbre dont les branchages étaient envahissants.

Avec une agilité certaine, Purcell gravissait déjà la montagne de pierre. A sa suite, les trois participants l'imitèrent, tentant tant bien que mal de rattraper le jeune homme. Chacun d'eaux passa cet obstacle sans trop de difficultés apparentes.

La fatigue se faisant de plus en plus lourde, et l'envie d'un rafraichissement de plus en plus pressante, le sixième obstacle qui se dressa devant les participants étaient redoutables. Les tonneaux étaient plein de chouchen frais, alléchant...

Marquise regarda alors attentivement ce qui allait se passer. Purcell les aborda en premier, mais elle ne le vit pas en sortir. Apparemment, il n'avait pas pu résister... En seconde position, Loarwenn. Connaissant les habitudes de son amie, Marquise savait que cet obstacle serait redoutable pour la jeune bretonne. Cependant, elle finit par en ressortir pour poursuivre la course. Aanor et Sharlnak arrivèrent alors face aux tonneaux. Tout comme Loarwenn, ils réussirent à s'extirper de cet obstacle.

La course continuait...

[ Petit point sur les retards des candidats restant :
- Loarwenn : 6 minutes
- Aanor : 9 minutes
- Sharlnak : 9 minutes

- Obstacle / Pénalité / Chiffres piégés
4. Le tronc d'arbre / 3 minutes / 2, 4, 9, 12
5. La montagne de pierre / éliminatoire / 8
6. Les 3 tonneaux de Maf / éliminatoire / 7,11 ]

Loarwenn a écrit:: Un arbre majestueux couché à terre... S'approchant en courant, Loarwenn essaye de le visualiser encore vivant, encore debout, ses racines s'enfoncant dans la Terre. Quand des oiseaux y batissaient leurs nids... les piaillements, les galopades en cachette de trésors d'écureuils, les légions rampantes, grattantes et bavantes d'insectes et de larves pourchassés par des becs et des petites dents... La ronde de la sève, l'éveil, les feuilles, l'écorce et les fruits... les fleurs peut-être et même des essaims bourdonnants... Le cycle des morts et des naissances... Tout un monde.

Loarwenn commence à escalader l'arbre couché. Sa tunique s'accroche à une branche. Elle soupire. Mon dieu ; happée par l'Arbre-Monde... L'Yggdrasil dont lui parlait son père... Le frêne cosmique des légendes Vikings, qui traversait le temps et l'espace. La voix grondante d'Ingvar : "Ma petite souris des neiges, n'oublie pas ceci : Yggdrasil est le pilier de l'univers et ses trois racines relient Ásgard, Midgard et Niflheim. La première racine provient de la source de Hvergelmir, située en Niflheim. Un serpent, Nídhögg, garde jalousement cette source et ronge la racine..."

Loarwenn dérape et s'empêtre encore plus. Non, pitié, pas un serpent ! Regard suspicieux dans les recoins sombres des méandres de branches et.de creux.

"... La deuxième racine naît dans la fontaine de Mimir, située en Midgard. Cette fontaine est censée contenir la source de toute sagesse. Elle est gardée par le dieu Mimir. Enfin, la troisième racine provient du puits d'Urd, en Ásgard, lequel puits est gardé par trois Nornes, des vieilles sorcières très sages et craintes par les dieux."

Loarwenn s'emmèle dans ses pensées et dans ses gestes. Plus elle essaye de détacher sa tunique, plus l'arbre semble accrocher ses braies et ses nattes ; plus ses pensées deviennent désordonnées... et farfelues. "Et si l'erg s'échappait du cube de Moëbius, et si la Voix de l'Arbre Authentique commandait pour emporter les pélerins..."

Un cauchemar que ce soit-disant tronc d'arbre. Purcell est déjà loin, Aanor et Sharlnak se rapprochent... Loarwenn est toujours coincée dedans.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Sharlnak a écrit:: Sharl suivait tranquilement la marche rattrapant loarwen mais apparament aps assez lui aussi avait du mal à passé l'arbre:
Non ni diou c'est pas

Purcell a écrit:: Ne voyant personne devant lui depuis un petit bout de temps, Purcell se demanda soudain s'il se s'était pas perdu en chemin comme il l'était dans ses réflexions. La voie barrée par un colossal tronc d'arbre le rassura, pour la partie du moins qui touchait au fait de s'être égaré.
L'idée de départ peut donner de multiples ramifications, qui elles-mêmes... Il ne s'agit pas de les suivre toutes, on s'y perdrait... Tu prends c't arbre, là, tronc et branches, c'est pareil... Et hop, garder l'idée principale en tête ! Et gaffe à ne pas se perdre dans les détails...
Purcell franchit d'un bond presque élégant l'obstacle monumental. Et se dirigea vers le tas, le gros tas, de pierres qu'il avait maintenant devant lui.
Devrait pas trop me poser de soucis, ce truc... C'est désordre, bien sûr, mais chaque morceau vient à sa place et s'appuie sur les précédents. Bon, t'auras le sentiment de progresser, mais dis-toi bien que le principal n'est pas forcément au-dessus des autres.
Et Purcell ne se laissa pas arrêter plus longtemps. Il avait vu les tonneaux soigneusement disposés comme pour inviter le passant à s'appuyer sur eux et à profiter de la fraicheur qu'ils dégageaient. Il ralentit sa course pour pénétrer dans ce labyrinthe odorant. Il laissa courir sa main sur l'un des fûts, laissa l'autre s'emparer d'une chope et la remplir, décida de vérifier s'il valait vraiment la peine de s'attarder en ces lieux en goûtant son contenu, l'apprécia suffisamment pour tenter à nouveau l'aventure auprès d'un second tonneau, s'assit à son ombre, la trouva fraiche aussi... Il entendit tout à coup une cavalcade près de l'endroit où il musardait, dont le tonnerre s'éloigna presque aussi vite qu'il était apparu. Se redressant sans hâte, il cria à l'adresse des autres concurrents qui se précipitaient déjà vers l'obstacle suivant :
J'vous attendais... Z'avez pas soif ? Si jamais vous repassez par ici...
Il n'était pas sûr qu'un seul l'ait entendu.

Loarwenn a écrit:: Une dernière pensée de trouille à l'idée de voir se matérialiser non loin une pie grièche... et Loarwenn saute à terre, enfin libérée de l'arbre couché au sol.

Elle soupire en découvrant la montagne de pierres. Purcell est en train de la gravir avec aisance, tel un roi-bouquetin des Alpes. Loarwenn observe par où il passe... Oui, elle va tenter ce chemin-là aussi. Elle se concentre sur sa respiration, attend que les battements de son coeur aient cessé de jouer leur symphonie de panique... et entame à son tour l'escalade. Faire attention où mettre ses pieds, ne pas se torpiller une cheville ou un genou... et ne pas provoquer un éboulement. Elle se fait légère et son pied adroit, ses bras s'écartent instinctivement en balancier-funanbule. Elle progresse, l'esprit revenu à des temps d'enfance, des journées brumeuses et des criques isolées. Ses parents ramassaient des coques, elle jouait à explorer le bas de falaises mystérieuses, sautillant de rocher escarpé en tas de galets polis par les flots.

Loarwenn passe sans soucis le tas de décombres de pierre et aperçoit le redoutable obstacle suivant : des tonneaux de chouchenn... Les organisateurs sont machiavéliques : imposer ça à des bretons ?!

Loarwenn a écrit:: Etrange. Loarwenn se sent soudainement extrèmement seule. Elle n'entend pas ceux qui la suivent... et ne voit plus Purcell. Il n'y a que les tonneaux de chouchenn, nombreux, tentateurs, juste là, à portée de main et de papilles, à portée d'hydratation. Qu'en est-il des vices et des vertus ? Y-a-t-il en cet instant deux petites émanations grotesques juchées sur les épaules de Loarwenn ? Deux voix pour une conscience, l'une qui tamise pendant que l'autre attise ? Quelle voix va-t-elle écouter ?

Il n'y a pas deux voix dans la conscience ni dans le coeur de Loarwenn. Il n'y en a qu'une ; la sienne propre. Et cette voix là, entre autre, chérit ceci : le temps que l'on s'impose soi-même entre le désir que l'on a d'une chose et le geste que l'on fait pour se l'approprier.

Loarwenn n'a qu'un souhait, c'est se poser ici et goûter au chouchenn. Loarwenn continue sa course ; elle ne pense qu'au chouchenn et cela lui permet de courir mieux.

Loarwenn a écrit:: HRP / Hey ! Psssssst !!! Tout le monde est mouru ?
Parce que si c'est comme ça, Loarwenn va faire demi-tour et se saouler tranquille avec Purcell, hein

marquise66 a écrit:: //hrp Mouarf non... désolée ma belle, je t'expliquerai. Pour la course, je poste la fin ce soir, pas le temps là...hrp//

Edit pour RP :

Sharlnak, Aanor et Loarwen était toujours dans la course. Rapidement, ils rencontrèrent un obstacle de taille, bien que quotidien : un troupeau de mouton. Mais attention, il ne s'agissait pas de n'importe quels moutons mais des moutons du Poulet, les fameux moutons à corne! Ces petites bêtes donnèrent bien du fil à retordre à tous nos concurrents, et chacun y perdit de précieuses minutes.
Le petit bassin fut franchi sans difficulté spéciale par les coureurs. Mais le filet de pêche eut un effet dévastateur. L'obstacle n'était pas facile, ne cessant de bouger. Sharlnak s'y emmêla les pieds et ne sut s'en dégager. Seules les deux femmes étaient en course pour la victoire.
Visiblement essoufflées, toutes les deux peinèrent pour avaler cette longue ligne droite. Finalement, c'est Loarwen qui l'emporta, Aanor ayant eu beaucoup de mal à courir avec le poids de la boue de la mare qui l'avait ralentit.

Obstacles / pénalité / chiffres piégés
7 - Le troupeau de mouton / 5 minutes / 1,5, 6, 7, 8
8 - Le petit bassin / éliminatoire / 1,4
9 - Le filet / éliminatoire / 1, 3, 4, 5, 8
10 - La dernière ligne droite / 2 minutes / 2, 5, 6, 10, 12

Loarwenn a écrit:: Il y avait eu comme un moment de flottement dans la course de Loarwenn, comme si soudain, un pied en l’air, le temps s’était suspendu…

Et puis [b]vroufffff c’est reparti, le pied se pose au sol et semble le faire vibrer, un autre pied et le sol gronde. Mais que se passe-t-il ? Fichtre c’est la galopade effrénée d’un troupeau de moutons qui tournent en rond juste devant elle. Elle les détaille et grommelle. Ce sont tous des béliers aux cornes spiralées imposantes et à la toison épaisse d’hiver. Ils sont hargneux, ils se battent et se poussent, bêlent et piétinent.

Elle hésite. Comment passer cet obstacle ? Bondir par-dessus comme les eaux des cataractes du Nil et son inondation annuelle ? Pour ricocher ensuite d’un dos à l’autre en un jeu d’enfant ? Chez les celtes, le bélier symbolise la force de la nature et la fertilité. Mouais. P’t’être ben qu’un petit sacrifice s’imposerait, eu égard à l’époque de l’année. Tous les égorger ? Après elle pourrait en revendre les peaux à des tisserands ou les échanger… ces nouvelles bottes sont diablement belles… Mmmm c’est tentant. Ou alors elle peut devenir garçonne-bélière : en un rodéo parodique elle chevaucherait l’un de ces enfonceurs de portes… Mais tout le monde n’a pas la classe d’un Marquis de Blain pour affronter ce genre de ridicule.

Loarwenn piétine sur place, observant de droite et de gauche à la recherche d'une possible ouverture… "L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle" parait-il. Bon, Loarwenn, avec ses cinq pieds et ses cinq pouces, est bien plus haute qu’un de ces satanés béliers. Donc… elle décide finalement de s'en tamponner sévère : et c'est fièrement qu'elle contourne les belliqueux encornés. A pas de loup, pour les effrayer.

La jeune femme a perdu beaucoup de temps… Elle arrive maintenant en vue du petit bassin. C’est idiot qu’il fasse aussi froid, elle aurait bien piqué une tête et fait quelques brasses. Elle a soif. Elle va jouer la fille de l'air en sautant sur les pierres pour traverser. Elle est un rien lasse tout de même.

Loarwenn a écrit:: Maintenant, Loarwenn en a ras le chignon.

Depuis quand court-elle ? Elle n'en sait rien. Une heure, deux ? Plus ? Des lustres et des lunes, peut-être, à sauter, grimper et se gadiner. C'est déjà très con à la base de courir. Mais là... courir seule... Loarwenn grogne. Et court encore.

Ca plombe ses muscles fourbus, ça pince des petits points cachés sous ses côtes, ça fendille son moral de souris asthmatique. C'est comme si Marquise avait claironné le Prêt-à-partir trente-et-un jours plus tôt... une éternité de crampes et de cailloux dans la chausse droite, de fou-rires solitaires, d'escalades, de moucherons dans l'oeil, de sautillements, de ritournelles entêtantes, de nids de poules à éviter, de soif, de boue... Loarwenn râle. Trente-et-un, ce sera le nombre de chopines qu'elle descendra cul-sec tout à l'heure.

Un filet de pêche lui barre le passage. Elle le tance d'un regard venimeux, front buté et lippe agressive... gare au maillage. On pourrait ici se débatre comme un moucheron énervé pris dans une toile... Bouge pas autant, ou la dame prédatrice viendra et dans son cocon de soie t'étouffera... Loarwenn est suffisamment lasse pour avoir l'esprit d'une clarté limpidaire. Elle se penche, soulève le filet et passe de l'autre côté. Tranquille.

Sans autre forme de procès et sans un regard en arrière, elle continue, au pas, vers la ligne d'arrivée. Elle a gagné on dirait.