[Rp] Veillée de la Sainte Reyne Nathan [Janvier]

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Sauvegarde du 06/02/2008 22:02:52
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marquise66 a écrit:: [//hrp : je suis désolée de n'ouvrir le topic que maintenant et je m'en excuse au près de LJD Meriadoc, avec qui ce RP était prévu, mais quand je me suis connectée pour ma seule fois de la journée hier, le forum bugait et je n'ai pas pu lancer le sujet... Je propose donc une ellipse temporelle. //hrp]

Non loin de Rennes et de son château, dans un grand champs, des valets s'affairaient pour allumer le feu. Les gens commençaient à arriver pour assister à la veillée organisée pour commémorer la mémoire de la Reyne Nathan. Marquise attendait Meriadoc. Ce soir, il serait leur conteur. Le duc du rohannais avait gentiment accepté de partager avec les plus jeunes ce qu'il savait sur Nathan, lui qui l'avait bien connu.

Chacun commence à s'installer autour du feu, petits et grands, de toutes les générations. Ici, chacun viendrait se recueillir et s'instruire aussi, rétablissant une image d'unité de la Bretagne, autour de leur culture, de leur fondation.

Le grand feu crépitait désormais fortement. Le regard de Marquise se perdit dans ses flammes.

Isaïyl a écrit:: [Quelque part à St Brieuc près de la Reyne Evenice...]

Un vent frais venait caresser le visage d'Isaïyl, et bien que le froid envahissait la ville, le siel ne laissait paraître aucun nuage, aucun brouillard, aucune pluie. Le soleil brillait, cela embauma le sourire du jeune Kemarec-Montfort qui pensait en ce jour à celle qui fit de la Bretagne ce que tout le monde en disait. Le combat n'était certes pas terminé, mais la Bretagne avait déjà parcouru un long chemin grâce à Sainte Nathan qui demeurait à tout jamais l'esprit de la Bretagne. Et c'est auprès d'Evenice, celle qui avait succédé à la Sainte bretonne, qu'Isa se remémorer une époque qu'il avait à peine connu. Bien que'il avait vu tant d'hommes tomber, il n'avait jamais pu voir cette femme debout, pour la Bretagne, pour la paix, pour le bien de tous. Et c'est souriant, assis sur sa monture, qu'il continua à avancer auprès du convoi qui menait la Reyne quelque part en ville.

La liberté, l'indépendance, un rêve....les rêves se réalisent-ils ?

Allinéa a écrit:: Allinéa était arrivée il y a quelques semaines en Bretagne, la terre de ses ancêtres... En taverne un vieux accoudé au comptoir lui avait narré, entre deux égarements alcoolisés, la fabuleuse époque de la reyne Nathan... Il lui avait parlé de la fête donné en son honneur tous les premiers mercredi du mois.

La jeune femme décida de s'y rendre, la fête n'avait pas encore commencé lorsqu'elle arriva dans la prairie ou le brasier était installé. En s'approchant elle ramassa quelques branches et les jeta au feu.

Les bretons se rassemblaient peu a peu, les flammes faisant brille leur yeux, leur sourires illumant leur visages. Alli était ravie de cette immersion dans le passé de sa fière Bretagne. Elle s'assit dans l'herbe, enfonça ces paumes dans l'herbe grasse et douce, et laissa sa tête partir en arrière. Le soleil couchant teintait le ciel et les quelques cumulus de rose et d'orangé qui rechauffais le coeur de la jolie brune.

PowerAthlete a écrit:: Power connaissait bien cette fète puisqu'il avait travaillé à son organisation à Felger aux prémices de celle ci. Mais aujourd'hui, il y venait car sa soeur avait été intrigué par le bruit qui émanait de celle ci.

S'approchant de la fète, il aperçu Alli, allongée paisiblement dans l'herbe verte. Il marcha à pas de velour afin que cette dernière ne puisse entendre le fremissement des brins d'herbes sous ses pas. Une fois à proximiter d'elle, il posa rapidement ses mains sur les yeux de sa frangine et lui dit d'une voie aigü, peut ressemblante à la sienne :

Qui est ce donc ?

Souriant comme un enfant, il attendait à présent de voir si Alli trouverait qui était la personne qui lui jouait ce mauvais tour...

Allinéa a écrit:: Alli reconnu l'odeur de musc, qui caractérisait si bien son frère, elle posa ses mains sur celle de Power

Tiens, tu es là toi ! Je croyais que tu ne viendrai pas ?!

La jeune femme laissa son loulou s'asseoir a côté d'elle, se glissa sous son bras. Bien installé confortablement contre son franguin, elle le regarda en souriant, chauffant ses orteils au près des flammes.

J'ai ouïe dire que le sire Meriadoc devrait intervenir, pour nous conter l'époque de le Reyne Nathan...

Sa tête posé sur l'épaule de Power, Alli se tût et attendit que la soirée commence

Chimera a écrit:: Si sa formation de barde supposait qu'elle connaisse l'histoire de son pays, elle regrettait de n'avoir jamais eu l'occasion d'entendre narrer l'histoire de Dame Nathan. C'est donc avec une impatience presque enfantine que la jeune femme vint s'asseoir en tailleur près du feu afin d'entendre le sieur Meriadoc leur conter l'histoire de cette Reyne qu'elle n'avait pas connue. Elle était heureuse de pouvoir en apprendre sur une femme qui était devenue icône, sainte. Ainsi pourrait-elle peut etre mieux comprendre la révérence que les bretons lui portaient, mentionner son nom et honorer sa mémoire en toute connaissance de cause.
Elle ramena les pans de son manteau autour d'elle et laissa ses yeux dériver sur l'assemblée. Les bretons avaient bravé le froid pour venir se réchauffer à la chaleur de ce brasier et des traditions de leur contrée. Ce soir, elle serait parmi l'auditoire, sa harpe ne chanterait pas, pas ce soir. Ecouter.... cela la comblait.

Anonymous a écrit:: Bras dessus bras dessous, les Fougerais faisaient leur arrivée discrète près du grand feu. La route avait été brouillonne, guidée de rires et de joyeuses retrouvailles. De grands enfants assurément. De joyeux lurons tout autant. Du sérieux du sérieux. La bouille sourit de la compagnie. Manfred le félibre des soirées conte du village, Giwdull en permission d’un soir et toujours aussi amène à retrouver de sa superbe sauvage, Guilreine éberluée de se retrouver là et marchant à petits pas pour mieux profiter du moment. Voilà les premiers éparpillés de la foule rassemblée. Tout les yeux qui pétillent de l’hommage, de l’histoire.

Loarwenn a écrit:: Un trio approche, sorte de Pieds Nickelés de brocante.

Ils marchent de front, au même pas. La Filocharde en jupons se fait fort de ne pas se laisser distancer, pas facile entre ses deux grands acolytes. Quoique... Loarwenn porte sa tenue de cheffe maréchale... elle n'a donc présentement pas de jupons. Et puis elle a ses deux yeux ; et grands ouverts, qui surveillent en douce le panier. Manquerait plus que son frère d'armes y goute tout seul, à son contenu.

Ils arrivent en presque droite ligne de l'auberge du vannetais rennais-sant. Jehan-Croquignol porte donc le panier. Loarwenn montre le chemin... pas facile quand on surveille un panier. Ils ont fait un détour, très très léger, hein. Maël-Ribouldingue rigole et se moque du sens de l'orientation de sa fiancée. C'est d'ailleurs pour ça que c'est lui, Ribouldingue. Non mais.

Bref. L'endroit de la veillée en la mémoire de sainte Nathan est enfin en vue, quelques bretons sont déjà là, visages éclairés par le grand feu de joie qui crépite.

Nous y voilà ! Vous voyez bien que je savais où c'était ! Pfff. Maël ? Jehan ? On s'installe où ?

Manfred le breton a écrit:: Accompagné de Guilreine et de Giwdul, Manfred arriva aux abords de la vaste prairie ou l'on pouvait déjà voir le crépitement des flammes à l'autre extrémité.

Sa petite fille Eloane qui avait dormi sur les épaules de son père durant une bonne aprtie du voyage se réveilla avec tout le bruit qui entourait le petit groupe. Elle ouvrit les yeux et son regard pétillant vint se poser sur Guilreine, sa marraine. Elle tendit les bras vers elle.

L'herbe de la prairie était toute gelée, mais qu'importe, avec leur bonne humeur elle ne tarderait pas à se réchauffer elle aussi.
Manfred souria avant de passer la petite cloture qui jonchait le chemin.
Il lanc un regard complice vers Giwdul et Guilreine et s'engagea dns la plaine, l'herbe gelée croustillant sous ses pas.

coldtracker a écrit:: Le colosse rigole un peu ...

Voir beaucoup ....

En fait...
Et la courtisie élementaire et sa noblesse lui interdisent la réponse qui surgit telle une volée de couleuvrine de son passé de mercenaire...

Il se contente donc de sourire et dit l'air serieux à Loa':
-"Où tu veux pourvu que je ne me gèle pas le fondement...."

Et d'un ton plus bas....:
-"En esperant être réchauffé ce soir....Hum..."

chacha2214 a écrit:: Cha, comme bien d’autres, s’installa non loin du feu en saluant d'un sourire et d'un signe de tête les personnes de sa connaisance. Une ambiance assez calme et sereine s’émanait de cet endroit, ce qui n’est pas pour lui déplaire bien au contraire. Elle se complaisait dans le calme ces temps ci apres quelques mois au service commerciale du duché à courrir partout. Qu’il était bon de prendre son temps, être juste là, ne rien faire, juste écouter et s’instruire. Elle se réjouit de l’initiave du Duc du Rohannais de narrer l’histoire de Sainte Nathan. Bientôt elle pourrait elle-même raconter l’histoire de cette femme, qui rassemblait tant les bretons, à son enfant sur le point de naitre, afin qu’il connaisse les fondements et les valeurs de leur beau pays qu’était la Bretagne. Silencieuse elle se laissait bercer par les crépitements du feu et quelques mumures ici et là…

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

jean_cotard a écrit:: "Où tu veux pourvu que je ne me gèle pas le fondement...."
Parfaitement raisonné Maël, parfaitement raisonné.
Alors regardez tous les deux !
Je n'ai rien dans les mains,
rien dans les manches,
c'est normal je suis en broigne,
Attention !
Magie !
J'ai tout dans le panier !
Pause.
interminable,
minable tout court.
Mouais...
Moyen tout ça.
Jéhan tira du dit contenant, les élements substantiels d'un bon pique nique, à défaut d'avoir jamais participé à un Fez Noz.
Nous dirons donc :
- un plat rempli de crêpes
- une, deux trois, quatre, cinq et six bouteilles de chouchen !
Dict "six coups", expression qui gagnera ses lettres de noblesses beaucoup plus tard.
- Trois godets, ben oui on est partis à trois, s'cusez du peu.
- Et ?! Une nappe !
Oui monsieur !
Qui du reste était amochée et avait une drôle de couleur, disons... azur. Ou plus précisément, azur semé de fleurs de lys d'or.
Je l'ai trouvée dans une bicoque en faisant mes rondes une nuit.
Je crois que c'est une bannière françoyse ayant appartenue à Wibras.
Ce que je ne comprend pas c'est ce que signifient ces croix qui barrent certaines fleurs de lys, d'un point de croix de gueules, d'ailleurs magnifiquement ouvragé.
Je peux en parler, je suis tisserand.
Maintenant on peut aussi se cailler les miches... c'est comme vous voulez.

Giwdull a écrit:: Au placard pour un soir, le Capitaine redevient Giwdull, la sauvageonne Fougeraise courant sur les bords du lac, bien loin de son uniforme ajusté, lissé et de ses cheveux rassemblés en un chignon strict...

Retrouvant vêtements, coiffure et manières de femme, c'est méconnaissable pour tout soldat que Giw approche de la prairie avec ses amis, et ses deux bambins surexcités à l'idée de passer une soirée plutôt éloignée de leurs habitudes... Manech aime tellement les histoires...

Mais les enfants ne sont pas cette fois ceux qui ont les yeux les plus brillants, ni les sourires les plus complices...

Une fois la clôture sautée par Manech, Giw sourit en coin, la regardant en regrettant presque un de ses tenues si pratiques...

Loarwenn a écrit:: Voici une soirée qui commence sous les meilleurs auspices.

Distraitement, Loarwenn regarde le motif de la nappe-bannière.
Un tapis de jeu, peut-être ?
... Enfin qu'importe, elle va nous éviter un rhume de siège.

Elle sourit. Jehan, tu es un porteur de panier fantastique. Tout est parfait.
Comment ça, elle le flatte dans le sens du maillage de sa broigne pour avoir un rab' de crêpe ? Même pas vrai.

Il y a assez de place là dessus pour nous installer tous les trois confortablement... Peut-être même Banshee aussi. Il a la papatte frileuse en ce moment.

Là, tenez, cela me semble parfait.
Un petit trio avec enfants est en train de s'installer, non loin.

Trio parmi lequel elle reconnait... Guilreine !
Oh ! Magnifique. Loarwenn se dépêche d'aller embrasser celle qui illumine.
Comment vas-tu Guilreine ? Quel bonheur de te revoir !

Anonymous a écrit:: Guil sourit à la petite encore un brin assoupie sur les hautes épaules de son doux papa. Lui prenant le bout des mains, elle s'amuse à faire un petit pas de danse en tournant sur elle même, avant de déclarer avec un air important:

Ben alors ma pouille, serait ce une invitation à prendre place à vos cotés sur les fières épaules de votre paternel?

Regard complice du papa, La Bouille est prise sur le fait de sa taquinerie, Eloane semble ravie et déporte son attention vers la barrière et les enfants qui courrent.

Un murmure de Guilreine à l'attention des amis qui l'entourrent.

Je suis bien avec vous.

*rhum rhum* bref

C'est le teint frais et rougit que Guilreine se retourne vers la jeune dame.

Bonjour. Pfiou! Vrai que ca faisait un bon bout de temps qu'on ne s'était plus croisées.

Le regard est joyeux et s'abandonne au détail de la silhouette. Tiens, se dit Guilreine, j'ai du me tromper il n'y a pas si longtemps.

Votre portez bien votre uniforme. Quels miracles ils font maintenant pour attendrir les vêtements des hommes sur les femmes d'honneur. Un plaisir à en faire renouveler toutes les gardes robes officielles du Duché.
Pardonnez, c'est la compagnie de Giwdull qui aura su m'enrubanner l'esprit à nouveau de souvenirs d'échope et de pelottes de laine.

Comment vous portez vous?

Pfiou. Jehan Cotard qui regarde par ici. Une personne que j'admire au plus haut point, et dont les interventions publiques m'interressent souvent de par leur promptitude et leur intégrité.

Pardonnez jolie fleur, je sors d'une longue retraite et j'ai l'esprit qui fourmille tout autant que les gambettes. Je saute donc du coq à l'âne en un rien de temps, et il faut bien souvent s'accrocher plus à mon sourire qu'au fil de la conversation.

Vous allez bien donc?

meriadoc a écrit:: Merry avait revêtu des habits simples, dans un camaïeu de verts, simples mais distingués, comme un hommage personnel.

Lorsqu'il arriva, quelques bretonnes et bretons étaient déjà rassemblés en mémoire de Dame Nathan.

Il s'avança auprès des personnes présentes, saluant celles et ceux qu'ils connaissait.

Dame Marquise, heureux de vous revoir.

Il salua Giwdull, la Capitaine, comme tout bon militaire. Cela faisait longtemps qu'il l'avait vue.

Maël, votre présence est toujours un plaisir, je suis content de vous savoir ici.

Le vieux Duc prit place sur un tronc d'un chêne séculaire qui avait malheureusement fait les frais des besoins humains et s'adressa à l'assemblée.

Vous ne pouvez savoir à quel point cela me fait plaisir de vous voir toutes et tous ici réunis en mémoire de Dame Nathan, notre Sainte Reyne, malheureusement disparue bien trop tôt.

Nous allons attendre encore un peu, d'autres pourraient se joindre à nous en cette belle soirée.

coldtracker a écrit:: Maël qui avait un genou à terre afin de poser quelque affaire se redressa de sa haute stature aux paroles entendues....

Le colosse posa alors la main gauche sur la garde se son espée bâstarde et d'un signe de tête courtois présenta ses respects à la façon des hommes d'armes au Duc Du Rohannais.....

Il répondit ensuite avec la courtoisie qui était demise:
-"Le plaisir est pour moi Duc, laissez moi vous présenter ma fiancée Damoiselle Loarwenn Sorensen ainsi que mon ami jéhan Cotard...

Nous sommes tous heureux d'être là ce soir...."

Il avait toujours apprécié l'homme de haute noblesse qui oeuvrait encore et toujours pour la terre de bretagne...

Anonymous a écrit:: Le magicien de la soirée était un tit bout d'homme vaillant et souriant. Guilreine acceuillit avec joie son arrivée et sa ronde de salutations. L'arbre déchu devint alors avec plaisir le centre d'attention. Pourtant Guilreine n'en oubliait pas ses retrouvailles amicales avec la jeune dame, et se tenait là, simplement tranquile pour une fois.

meriadoc a écrit:: Toujours assis, le Duc salua comme il se devait les gens que le colosse venait de lui présenter.

Dame Loarwenn, enchanté de faire votre connaissance. Je vous souhaite une agréable soirée.

Messire Jehan Cotard, je n'ai pas le plaisir de vous connaître mais si Messire de Morrigan vante vos mérite, cela ne peut qu'être légitime.

Sharlnak a écrit:: Sharl était lui aussi venue mais il alla dans un coin. Il écouterais en silence saluant de la tête ceux qu'il connaissait.
Il se rejouissait d'être là, Meriadoc était l'un de ceux qui connaissait très bien Feu Nathan et il aurait surement des choses lui apprendre.
De plus cela permeterais une transmission d'une partie de l'histoire.....

Loarwenn a écrit:: L'état de panique soudain de Loarwenn est interrompu par l'arrivée du duc Meriadoc. Maël la présente, le duc la salue... Loarwenn répond avec émotion, oui, émotion : cet homme qu'elle a jusqu'ici aperçu de loin lui a toujours fait bel effet.
Mes respects, Duc, c'est un honneur.

Ensuite, Loarwenn se remet à son trouble.
Mon dieu. Guilreine la vouvoie. La jeune femme réfléchit encore. Non, c'est définitif : la dernière fois qu'elles se sont vues, avant le voyage de Guilreine, ces deux-là se tutoyaient. Pfffff. Bon. Elle a bourdé où, Loarwenn ? Cette mise à distance...

La jeune femme fait mine de rien, elle n'est pas du genre a étaler ses paniques intimes au vu et au su de tous.

"S'accrocher plus à mon sourire qu'au fil de la conversation. " a dit celle qui illumine. Loarwenn fait cela, et ne présente pas Maël, son fiancé...
Tu connais déjà Maël. Mon dieu, ils ne peuvent pas se blairer tous les deux, surtout elle... serait-ce cela qui l'amène à me vouvoyer ?
Grande inspiration.
Et voici... Jehan Cotard. Mon frère d'armes, ami cher, lieutenant de police de Roazhon, chef maréchal, juge à la cour de justice... mais apparemment tu le connais déjà.
... Jehan, je te présente Guilreine, mon amie. En fait, Guilreine ne se présente pas ; elle se découvre. Petite courbette joyeuse.

Un vouvoiement ce n'est pas non plus comme si c'était la fin du monde.

Anonymous a écrit:: Mon dieu, ils ne peuvent pas se blairer tous les deux, surtout elle... serait-ce cela qui l'amène à me vouvoyer ?

Je...tu...vous?

Quelques balbuttiements espiègles.

Quoique?

La bouille tergiverse à savoir ce qui fera plaisir à la jeune femme en face d'elle, une bisouille amicale ou un baise main tout doux?
Qu'importe tant qu'elles sont là, campées sur l'herbe, à profiter du froid et de la compagnie des gens qui leur sont chers.

Saluant avec respect les gens qui accompagnent Loa, Guil sourit et se retourne vers ses amis non loin. Nouveau sourire, plus tendre.

Ce fut un plaisir de vous/te rencontrer à nouveau. Je serai demain sur Rennes, au plaisir de voust'y voir pour mieux discuter.

S'avançant doucement vers Loa, Guilreine enserre une de ses mains entre les siennes un instant. Juste le temps de quelques mots.

Vous ne m'avez pas dit comment vous alliez, mais vous semblez bien vous porter. J'en suis contente. A bientôt.

lordpoulet83 a écrit:: Lord poulet avait beaucoup marché pour trouver le lieu de la veillée, toujours curieux d'en apprendre plus et ne connaissant pas personnellement la défunte reyne, il s'était dit que le meilleur moyen d'en connaitre plus était de participer à cette veillée. D'autant que les orateurs et participants faisaient parti de la crême de la bretagne

Il s'avanca vers le duc de rohan, se mit a genou et parla ainsi :

- Mes respect messire Duc, je me présente à vous comme simple paysan breton, respectueux de la mémoire de notre noble reyne et j'espère que vous ne me tiendrez pas rigeur de l'impudence que j'ai a vous parler.

Il attendi une réponse du duc puis se releva en le saluant, et chercha une place ou s'installer, il vit alors le prévot jehan qu'il avait déjà eu l'occasion de rencontrer et le salua d'une révérence. Enfin il trouva une place dans un coin propice à l'écoute des paroles du duc.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

coldtracker a écrit:: -"Tu connais déjà Maël."

Maël fit une grimace qui ressemblait à un vague sourire.....

Le jour se prêtait à l'éffort, il ne dit donc rien, du reste, il n'avait rien à dire .
Il s'en tint donc au silence se contentant de garder la main de Loa' dans la sienne après que Guilreine les eut prise dans les siennes...

Il pouvait faire beaucoup de choses pour elle et fermer sa grande gueule en faisait partie....

Il serra sa main de cette façon habituelle qu'ils avaient de faire quand ils voulaient se montrer affecteux sans démonstration....

guillaumetell a écrit:: le vicomte de Bréhan arriva lui aussi pour cette veillée qui devait évoquer la mémoire de Sainte Nathan. Il était sur que le récit serait très émouvant, très réaliste, passionné....son suzerain l'ayant très bien connu et étant un homme droit, honnête et intègre, le parjure ne pourrait en être. Guillaumetell avait aussi connu Nathan, mais à l'époque il n'était qu'un simple soldat, mais qui s'était battu avec fierté pour elle.

Il s'approcha de Merry:

Mon Duc, me voilà ravi d'apprendre que vous allez nous conter la grande vie de notre feue très Sayncte Reyne. Lorsque j'ai appris cela je ne pouvais ne pas être présent.

Loarwenn a écrit:: Un ange passe.

Vous ne m'avez pas dit comment vous alliez, mais vous semblez bien vous porter. J'en suis contente. A bientôt.

La panique cesse aussi vite qu'elle a commencé dans le coeur de Loarwenn. Le ton, le regard, la chaleur du contact n'ont pas changé. C'est tout ce qui importe. Elle répond à Guilreine d'une voix douce en pleine attaque de légèreté et au ton enjoué.

Je vais bien, très bien, même. Son regard englobe ses compagnons de soirée puis revient vers Guilreine. Merci.
J'espère vivement que nous nous croiserons à Rennes demain... je te souhaite une très bonne soirée, ainsi qu'à tes amis.
Elle termine par un sourire d'au revoir.

... Et s'en retourne à ses affaires, à Maël et Jehan, au panier et... au chouchenn. Fait soif, non ?
Bientôt les histoires commenceront.

jean_cotard a écrit:: Dame ! Cotard n’était pas un homme de cour. De cour d’école, certainement. De cour martiale, aussi, en son temps ; et de cour de justice, il le redevenait depuis peu.
Mais de cour tout court : point.
Ah ! Bien sur il avait beaucoup de choses à dire au Duc du Rohannais… Messire Duc, veuillez croire que je suis enchanté de faire votre connaissance, et honoré que Messire Maël de Morrigan Montfort ait vanté mes mérites, lui qui a l’œil assez aiguisé pour les avoir distingués, là où je les cherche encore ; et je suis aussi heureux de vous entendre le dire que j’ai hâte de vous entendre nous conter, ceux, sans nul doute plus probants, de notre Sainte Reyne Nathan.
Seulement voilà, si Cotard était respectueux de l’étiquette et aussi courtois que possible, il était en la matière aussi habile qu’un éléphant d’Hannibal avec une cithare. Au moins du point de vue de celle qui en cette discipline lui avait tout appris…
Aussi il fit un léger pas de recul, inclina la tête et porta sa main à la garde de son épée. A la manière des soldats.
Mes respectueuses salutations Messire Duc.
Et aucun autre son ne pus sortir de sa gorge. Car c'était un duc, et un duc des terres de Bretagne qui lui avait adressé la parole.
Comprenez : quand on est l’héritier involontaire de deux millénaires de traditions martiales d’excellence, cette rigueur vous rattrape plus vite et plus sûrement qu’un trait décoché par un arbalétrier d’élite du Duc de Milan… tiré à bout pourtant.
C’est ainsi donc qu’il salua Mériadoc, mais aussi Guilreine que lui présenta Loarwenn, ainsi que Messire Guillaumetell, Vicomte de Bréhan, son supérieur hiérarchique direct, le prévôt des maréchaux.
Et, à cette seule phrase : Fait soif non ?
Jéhan répondit par une mine d’approbation plus prégnante que les aveux des évêques cathares quand ils avaient fini de "discuter" avec Bernardo Guy, le bien nommé inquisiteur.

bubul_2 a écrit:: Un homme s'approcha de l'assemblée qui se tenait là. Il avait eu ouï dire que des bretons allaient se réunir pour faire hommage à Dame Nathan. Il ne reconnaissait presque personne parmi les gens réunis sauf Meriadoc qu'il avait rencontré du temps ou il avait vécu à Rohan.

Il resta cependant à l'écart, cachés dans l'ombre d'un arbre et écouta les paroles prononcés. Il était venu rendre hommage à sa façon à Dame Nathan qu'il avait bien connu.

Allinéa a écrit:: Allinéa qui était arrivé dans les premières regarda les gens arriver doucement.
Beaucoup d'enfants couraient un peu partout, des petits groupes se formaient non loin du feu.
S'installant dans l'herbe gelée, les plus prevoyants ayant pensé à emmener une couverture.

Le sire Meriadoc arriva, au vue de l'attitude des autres gens à sont égard cela devais etre le duc.
Alli reconnut quelques fougerais qu'elle avais croisée au détour des rues pavés de la ville, mais elle ne les connaissaient pas plus.

La nuit tombant, le froid s'installa quelques peu sur la clairière.
La jeune demoiselle se rapprocha de son frère, qui lui murmurait à l'oreille le nom des divers personnes face à eux...

Anonymous a écrit:: Chimera aussi! Et Sharlnak! Decidemment que de personnes qu'elle appréciait.

Tatonnant l'herbe glacée jusqu'à retrouver un tit bout de couverture délaissée, la Guil refreine son envie de se jetter sur Giwdull et Many en criant: A couvert! avant de leur faire peur sous le frêle refuge de tissu que leur offrirait la grande couette. Non bon bref. Rampant donc jusqu'à son petit coin, Guilreine s'assit sagement en tailleur.

Quelques minutes plus tard...les jambes qui fourmillent...vlà la Bouille qui s'agite et qui remue, qui s'étire et qui se replie toute entière sur elle même, entourant ses chevilles de ses mains pour mieux se sentir bercée par la position.

Quelques minutes encore, et la voilà qui s'allonge finalement. Bras sous la tête, petit corps bien calé sur l'herbe applatie à ses formes, cheveux retenus sous la capuche de son mantel, et regard empli d'étoiles.

Elle aimait les hommages, et les histoires aussi.

joeboy65 a écrit:: Joe arrivait de St Pol après de longs jours de marche.

Il avait ouie dire que l'histoire de la Saincte Reyne Nathan serait contée au cours d'une veillée.

Il était présent lorsque la reyne vivait et régnait. Mais hélas, il ne connaissait que peu ou pas son histoire.
C'était pour en connaître plus sur son histoire et celle de la Bretagne également qu'il avait décidé de se joindre à la compagnie.

Il fut enfin en vue du feu de camp.
Il scruta l'assemblée afin de reconnaître des visages connus. Làs, point de connaissance pour Joe.

Il chercha un endroit dans le cercle, qui semblait large déjà, pour pouvoir poser son balluchon et entendre l'histoire d'une reine dont il avait porté le deuil.

clochette59 a écrit:: clochette avait lu avec interêt l'affiche pour la fête de la sainte reyne nathan

tout ce qui touché la bretagne l'interessait
elle voulait tout savoir
tout apprendre
l'idée de voyager l'avait sur le coup effrayée
mais imaginer le feu de camp , entourée de bretons , ecouter une histoire
qui devait sans nul doute etre une belle histoire ,
la décida a partir
elle passa voir ses amis les prevenir , esperant en voir un ou deux la bas , laissa un mot a bahia pas présent ce jour la , et pris la route , petit baluchon sur le dos , elle partit droit devant .

aprés de longues heures de routes , la nuit commençait a tomber , elle commençait a croire qu'elle ne serait jamais la a temps , puis elle entendit des sons lointains

rire
bavardage
enfants
elle devait etre arrivée

au detour d'un arbre , elle vit la lueur des flammes , elle hésita un instant , elle avait peur de tant de monde .

appuyéé a l'arbre protecteur , elle surveilla les gens installés autour du feu , elle ne connaissait personne apparement , elle se dis qu'elle allait rester la en retrait .

uen personne se leva , laissant un champ libre et elle apperçut son fidéle ami joe , il etait donc venu plus sur d'elle , elle repris son baluchon et s'avance discretement vers lui .

a sa hauteur , elle pose son sac et vint s'assoir pres de lui en tailleur le sourire aux levres , les yeux petillants dans la lueur des flammes , puis le regarde et rit de les voir la tout les deux .

ils discutent ensemble attendant , patiement l'histoire

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

meriadoc a écrit:: Merry salua les personnes qui arrivaient au fur et à mesure. Puis il prit la parole.

Prenez place, je vais vous conter quelques bribes de l'histoire de Dame Nathan, telles que je les ai ressenties et vécues. Cette histoire sera incomplète, je le sais, car elle ne comprendra que mon point de vue mais j'ose espérer que d'autres bretons complèteront ce récit.

Il s'éclaircit la gorge en toussotant légèrement, puis il jeta dans le feu une poignée de pin odoriférant dont les senteurs agréables se répandirent à travers le cercle des bretonnes et bretons.

Lorsque je revins à Rohan après quelques années d'aventures, je m'installais et participais à la vie du village. C'est lors d'un de mes nombreux passages en taverne que j'ai rencontré Dame Nathan, avant qu'elle devienne Duchesse puis Grande Duchesse.

Une rencontre comme on en fait peu dans sa vie, parfois même on ne la fait jamais.
J'eu la chance de faire cette rencontre et de cotoyer la grande Dame que fût notre Sainte Reyne.

Ce fût un moment agréable et privilégié car elle agissait toujours avec bonté et amitié envers les gens qu'ils soient nantis ou simples paysans. Ces qualités, parmi les autres, ne l'ont jamais quittée et je pûs m'en apercevoir à de multiples reprises.

Ces rencontres en tavernes furent à chaque fois un moment rare et précieux, tant par le privilège de sa présence que par ses conseils, ses sourires, son écoute.

Le Duc s'interrompit.

Je manque à mes plus élémentaires devoirs...

Il fit signe à ses gens.

Que l'on serve à boire.

Les gens du Duc se mirent à servir le vin que son Echanson Vincedelmare avait sélectionné pour l'occasion.

Bahia7 a écrit:: Bahia reçut le mot de Clochette. Il s'empressa donc de prendre quelques affaires, ferma la porte de sa chaumière, et partit.

La nuit tombait déjà. Il allait être en retard, comme à son habitude, mais il se faisait une joie de cet événement. Il allait rencontrer beaucoup de gens. Il faut dire qu'il aimait les rassemblements, et surtout de ceux qui unifiaient un groupe, voire un peuple. Et c'était le cas aujourd'hui: un rassemblement autour d'une histoire, celle de la Bretagne. Il pressa le pas, aussi vite qu'il le put, s'apercevant qu'il ne marchait plus, mais courait par moment, poussé par l'empressement, la curiosité, et la joie de retrouver sa Clochette, et peut-être d'autres amis de Saint Pol.

Après quelques heures de marche, perdu dans l'obscurité et le silence de la nuit, il entendit, ou plutôt devina, un soubressot de brouhaha, de ceux qui annoncent un grand rassemblement. Il n'avait point besoin de carte: il suffisait de se laisser haper par le bruit et la lumière, qui semblait provenir d'un feu. Les derniers arbres passés, il tomba sur une grande clairière, dans laquelle une foule de gens était amassée autour de ce même feu de camp, tous venu ici à l'occasion de cet événement unificateur.

Alors que l'histoire de la Reine nathan avait déjà commencé, il ne pensa d'abord qu'à une chose : chercher des visages connus, des amis. Il vit alors des bras se lever vers lui: Oui, c'était sa Clochette, sa promise, qui l'attendait, en compagnie de so amie Joe. Il les rejoignit, discrètement, pour ne pas déranger l'assemblée, et s'assit à leurs côtés.

Kurios a écrit:: Un ombre s'avancea vers l'attroupement. c'etait celle d'un homme dans la force de l'âge appuyé sur un baton de voyageur comme en possèdent les pélerins. Plus il avanceait plus son visage etait éclairé par la lueur des torches qui brulaient. Son regard était rieur , plein de calme mais très perçant avec quelques rides qui lui donnait encore plus d'intensité. l'histoire avait déjà commencé, il était un peu déçu mais le voyage fut plus long que prevu. Kurios le diacre de kastell paol lorgna la masse, comme si il cherchait du monde. Son regard s'éclaira , il sourit et s'avancea pour s'assoir avec ses compagnons de village. Il salua sa fillote et lui fit une bise , tapa de ses mains les épaules de bahia et Joe et s'assit très vite entre les deux car déjà derriere on commençait à le houspiller. il ne dit mot et écouta laissant son esprit s'envoler au milieu des images d'une vie exemplaire.

DudZe a écrit:: Regard furibond de DudZe dans le dos de Kurios parcequ'il vient de lui marcher sur le pied.
La vache !!! Ca fait mal !!! Sur mon ongle incarné en plus !
DudZe retire sa chausse et souffle dessus.

micki a écrit:: A pas de loup, les sens en éveil et la pipe au bec. Micki enjamba quelques jambes afin de discrètement prendre place sous la nuit étoilée. Son instinct le guida près d'une forme allongée où l'on devinait sous une cape deux éclats malicieux.
Se blotissant contre la fée, il chuchota tout doucement pour ne pas gêner le conteur quelques formules tendres qu'il avait portées avec lui depuis le matin.

DudZe a écrit:: Chuuuuuuut !!!

clochette59 a écrit:: clochette etait heureuse d'etre venue, en plus elle n'etait plus seule .

elle bavardait gaiment avec joe , et jetait des coups d'oeils circulaires autour de l'assemblée dans l'espoir de voir arriver son bahia .

elle s'en voulait de ne pas l'avoir attendu , pour qu'il vienne avec elle , mais si il revenait trop tard , elle aurait raté le rassemblement , il comprendrait et elle gardait espoir de le voir venir .

une silhouette s'avança a travers la foule et pris place face a eux , le narrateur , etait la , il salua la foule .

clochette l'observait .

la foule se fit alors silencieuse , les enfants s'installérent a côté de leurs parents , tout le monde devint attentif autour du feu tous reunis ce soir de tout village , bretons dans l'ame .

clochette se rapprocha de joe , l'humidité de l'herbe la refroidissait , elle se colla un peu a lui , et sagement , elle écouta l'histoire chargée d'emotion , et jetta un dernier coup d'oeil autour d'elle resignée , et la , elle le vit .

il etait la , beau comme un prince , son bahia il etait venu, les yeux petillants le sourire aux levres , elle leva la main pour lui faire signe , il la vit et vint s'assoir prés d'elle , et salua joe .

clochette se blottit contre lui , souriante , ils s'embrassérent et ensemble , ils ecoutérent l'histoire de la reyne nathan vecu par merry .

clochette entendis alors vaguement du mouvement derriére elle , elle se retourna et la n'en crut pas se yeux , son vieux parrain etait venu , quel bonheur , tous l'avait suivi . elle etait heureuse , elle qui croyait etre seule , la voila bien entourée pour repartir .

elle etait fiére d'elle , ainsi st pol etait présent ce soir et c'etait trés important a ses yeux .

elle le fit vite assoir , entendant les gens houpillér derriére elle , et lui fit un gros calin , elle aimait les calins de son parrain par dessus tout , il salua les amis , et tout quatre firent vite silence .

elle entendit alors comme un grognement , elle se retourna et vit son voisin de derriére , jeter un regard meutrier sur kurios , prete a mordre sur la defensive , elle l'observe avant de bondir , puis se calme laissant echapper un gloussement .

elle se retourne vivement voyant le gentilhomme se frotter douloureusement le pied , kurios a du lui massacrer l'orteil , elle se cache le visage dans les mains pour pas exploser de rire ça ressemble tellement a son kurios .......

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Anonymous a écrit:: Ce n'était pas âcre. Non. Ce n'était pas non plus quelques effluves au panache terreux. C'était un parfum doucereux aux allures de miel qui fit sourire Guilreine et emplit son regard de quelques étoiles du ciel.

Quelques questions mutines parcouraient son esprit tandis que les bruits de pas d'un habitué des embuscades se rapprochaient déjà:

Prend-il sa pipe même au combat? Me trouvera t-il si je ne bouge pas?

Oh. Oui.

Sourire sans fin. Deux larges bottes juste à coté de sa tête, et la vue d'un gaillard qui s'alloooongeait jusqu'à...Oh...son regard. Toute une suite de sensations qui provoquèrent son coeur et son corps, et Guil soupira finalement en se blottissant dans les bras de Micki.

...contente que tu ais eu mon petit mot...tu vois, j'apprends les guet appens...

Se retournant contre le voisin de derrière sans vraiment prendre le temps de le reconnaitre, Guilreine fit une grimace pour le plaisir du jeu et se retourna à nouveau.

DudZe a écrit:: DudZe écarquille les yeux et suspend son geste. Il s'apprétait à remettre sa chausse quand l'éclair d'un visage rieur,
lui tirant la langue l'éblouit. Un peu plus loin, une autre, coiffée à la St-Politaine, dissimule un fou rire dans ses mains.

DudZe a une pensée pour Nathan la Sainte de Bretagne ...

Merci !

... renfile sa chausse,
puis s'allonge sur le ventre, les deux coudes au sol la tête reposant mollement dans la paume des mains, et sourit.

C't'un vrai cirque ici !

micki a écrit:: Ces rencontres en tavernes furent à chaque fois un moment rare et précieux, tant par le privilège de sa présence que par ses conseils, ses sourires, son écoute.

Micki était resté sur la dernière phrase du Duc. Il se remémorait tous les faits relatés dans son village de Kastell Paol lorsque le premier maire, Mat d'Ys, s'efforceait d'apporter culture et légendes à la petite communauté bretonne. Nathan était souvent citée et ses venues provoquaient attroupements joyeux.

Les mains calées au chaud, il attendait la suite, humant une odeur de fougère printanière dans une chevelure un peu folle.

Loarwenn a écrit:: Jehan avait eu un sourire plus parlant qu'un grand discours, appel instinctif à l'hydratation. Ils s'installent alors tous trois sur la nappe-bannière mystérieuse et déballent leurs victuailles. Loarwenn remplit les verres et trinque, heureuse d'être là. Tout réchauffe. Le feu qui éclaire partiellement les visages et fait briller les yeux, la main de Maël dans la sienne, le don de l'amitié sincère, la saveur du chouchenn.

Quand le duc Meriadoc commence à parler, le champ, les brins d'herbes gelés et les autres autour vont en s'estompant... il n'y a vite plus que sa voix et le crépitement des flammes. Il parle de Nathan et c'est comme si, alors, elle redevenait vivante, un instant qui dure.... Loarwenn perçoit l'écho d'un rire dans les flammes et l'ombre de quelques mèches mordorées effleurant l'arrondi d'une pommette... Magie induite par le conteur.

coldtracker a écrit:: Maël a débouclé son baudrier d'éspée et se retrouve adossé au dos d'un à côté de Loarwenn,...
Jéhan avec son habituelle et redoutable éfficacité remplit déja les verres avec grande célerité...

Il y avait quelque chose d'étrange dans la scène qu'il voyait...

la main de Loarwenn dans la sienne...
L'être aimé...

L'écorce de l'arbre contre lequel il était adossé..
La terre de Bretagne...

Jéhan souriant qui fait un peu le pitre...
Les amis....

L'éspée bâstarde dans son fourreau reposant près de lui...
Le métier des armes...

Tout ce qu'il chérissait, aimait et faisait se trouvait, là, icelieu....

La Reyne Nathan y avait largement contribué....

Il sourit alors se rememorant son retour en Bretagne....

jean_cotard a écrit:: Quand un duc parle, on écoute.
Ce que tous firent.
Quand un Duc, un duc des terres de Bretagne qui plus est donne un ordre, on s'exécute : point.
Que l'on serve à boire ! A-t-il dit.
Poc.
Poc. Poc.
Jéhan débouche et sert.
Ceux et celles qui l'accompagnent,
Ceux et celles qui voudraient se réchauffer aussi,
Même si les paroles du Duc Mériadoc valent mille feux de joie.

Lealisa a écrit:: Les grands arbres nus frémissaient sous le souffle du vent glacé.
L'hiver était bien là.
Un frisson lui parcouru le dos et elle resserra autour de ses épaules les pans de sa cape fourrée.

Ne s'était elle point égarée?

Non! La lueur d'un feu ardent embrasa la nuit au détour du chemin .
L'air lui sembla soudain plus gai. Elle pressa le pas.

Discrètement pour ne pas troubler l'attention de l'assemblée visiblement émue, elle s'approcha.

Les visages étaient ils plus illuminés par le feu brûlant où se consumaient des troncs de chênes que par l'aura dégagée par ce cercle magique?.

Elle en éprouvait un trouble agréable et confus.
Oubliant tout le reste, elle écoutait...

marquise66 a écrit:: Marquise avait accueilli l'arrivée du Duc avec un sourire franc. Sa compagnie était toujours bonne. Les Bretons continuaient à arriver en masse pour venir écouter l'histoire de Nathan. Son visage prit une mine confiante quand elle vit les personnes attendre avec impatience que le récit commence.

Tandis que Meriadoc s'installait, Marquise alla chercher quelques godets et s'occupa de servir les gens, puis elle se cala contre un arbre et écouta à son tour l'histoire.

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

meriadoc a écrit:: L’assemblée grossissait et les verres se remplissaient tant et plus.

Le Duc du Rohannais reprit une poignée d’écorces de pin, la jeta dans le feu puis il reprit son récit.

J’ai pu côtoyer notre Sainte Reyne quelques temps et je suis triste que certains ici présents n’aient pas eu cette chance.

Je me souviens avec bonheur et nostalgie du moment où je fus choisis pour devenir l’un des premiers Chevaliers de Bretagne. Notre Sainte Reyne relevait la cérémonie de sa présence.

Sa chevelure de feu flottant au vent et sa prestance naturelle renforçaient encore la magie de cet instant et lorsqu’elle convoqua les futurs Chevaliers, tous s’approchèrent humbles et intimidés, non tant par l’événement mais par notre Grande Duchesse. Jamais Dame Nathan ne rabaissait quiconque mais son aura naturelle imposait le respect et la déférence. Peu de gens peuvent en dire autant.

Personnellement, j’ai toujours été impressionné par notre Sainte Reyne et cela m’a valu plus tard des regrets.

Le Duc marqua une courte pause pour se servir à boire. Il se retourna, une larme lui perlait la joue.

Satané feu qui pique aux yeux…

jean_cotard a écrit:: Jéhan était allongé, à plat ventre, sur la... "couverture" aux côtés de... Banshee.
Le menton solidement campé dans la paume de ses mains, Jéhan écoutait.
Il était ravi, autant que peu l'être un enfant de trois ans assis seul devant un pot de miel, sans aucune autorité parentale à ses côtés.
Les étincelles ne venaient pas que du feu...
...elles brillaient aussi dans les yeux de Jéhan...
...chevaliers... son esprit vagabonda, heureusement rattrappé par la verve du conteur.

coldtracker a écrit:: -Chevalier....pensa Maël...

Il avait été fait chevalier par feu son père lui-même chevalier...

La céremonie avait eu lieu le jour de ses quinze ans peu avant le décès de sa famille...

Il se souvenait encore des mots qui s'étaient gravés au fer rouge dans son esprit...

Des mots parfois salis aufur et à mesure des guerres menées et qui avaient retrouvé du sens lors de son retour en Bretagne...

Grâce à Nathan qui l'avait fait chevalier à nouveau dans cette Bretagne qui avait déja tant changé..
Encore un aspect de sa vie sur laquelle Nathan avait eu un impact....

Il avait le titre de chevalier de Ternay à l'époque...

Des valeurs sures mais qui étaient pafois contradictoires avec lemétier de soldat professionnel...

C'était à l'homme de faire avec le paradoxe.....

Chimera a écrit:: Un verre de vin lové au creux des mains. Une gorgée, douce tiédeur que le brevage diffuse. Les yeux toujours rivés sur le Duc visiblement ... sensible à la fumée.

Quel est ce silence religieux qui règne autour du feu? La présence de Meriadoc? Celle de la Reyne disparue, presque palpable alors que les pensées sont tournées vers elle? Elle a du mal à comprendre cette révérence... et écoute attentivement dans l'espoir de pouvoir éclaircir la question...

preciosa15 a écrit:: Préciosa adorait les histoires, d'autant plus lorsque il s'agissait de l'épopée de la Sainte Reyne. Elle ne l'avait pas connue et souhaitait en savoir davantage ; c'était donc une évidence pour elle de se rendre sur les lieux du récit. Elle arriva bien tard dans la prairie où se tenait le rassemblement, et il y avait foule. Mais une foule silencieuse, concentrée qui écoutait le récit qui venait de débuter.
Précio entendit soudain une voix qu'elle eut vite fait de reconnaitre ; il s'agissait de Kurios, toujours reconnaissable à mille lieux à la ronde. Elle aperçut également ses amis de Kastell-Paol mais ne voulant point se faire remarquer, Préciosa avisa un coin de verdure et s'y installa, heureuse de voir que cette Sainte Reyne, même de son trépas, avait toujours le pouvoi r de rassembler le peuple breton. Elle reconnut à sa mine charmante, le prévôt Sir GuillaumeTell, et se tournant vers l'orateur, elle se laissa porter par cette voix qui contait si bien la légende de la Sainte Reyne.

Manon93 a écrit:: Quand Manon sut ( un peu tard ) qu'une veillée durant laquelle l'histoire de la Sainte Reyne Nathan se faisait, elle y courut ... Arrivée à une cinquantaine de mètres du feu, elle entendit que le récit avait déjà commencé ; elle se glissa alors silencieusement vers la foule, et s'assit un peu à l'écart, ne voulant gêner personne ... Elle essaya de voir si elle connaissait quelqu'un ; elle aperçu Chacha, son lieutenant ainsi que Chimera, bien qu'elle n'eut vu celle-ci depuis longtemps ... Manon s'allongea dans l'herbe et écouta l'histoire contée par le Duc ...

clochette59 a écrit:: clochette se sentit envahit d'une douce nostalgie a l'ecoute de merry ,

tellement d'emotion perlée dans sa voix

elle essaya d'imaginer la sainte reyne

elle la voyait belle , maginfique , longue chevelure ,
entourée d'un aura de bonté

elle avait su faire fremir tant de coeur

les coeurs semblaient encore a vif en evoquant son souvenir

il semblait que tous avait eté touché par sa grace

elle regarda meriadoc , il semblait trés emu

elle sentit l'emotion monter en elle

elle regardait tour a tout meriadoc , le feu , la foule , le feu , meriadoc

et vint se blottir tout contre son bahia , calée entre ses jambes et la tête contre sa poitrine elle prit les bras de bahia pour qu'il la tienne tout contre lui et ferma les yeux ecoutant les paroles douces de merry .

elle voulait ne rien rater , et tout apprendre de cette sainte reyne nathan aimée de tous

Bahia7 a écrit:: Bahia, blotti contre sa fée Clochette, appréciait ce moment de confidence.

Meriadoc avait une lourde expérience du sujet. Il avait été fait chevalier par la Reine, et adoubé. Cela le rendait pensif et et rêveur...oui rêveur, car être chevalier était l'une de ses volontés futures.

Puis, tout en écoutant, Bahia s'arrêta sur une parole du conteur:

"j’ai toujours été impressionné par notre Sainte Reyne et cela m’a valu plus tard des regrets".

...Des regrets, tiens donc ! En serait-il tombé amoureux? n'aurait-il pas été récompensé pour son dévouement vis-à-vis de la dite Reyne...

Il resta là, pensif, les bras autour de Clochette, alors que Kurios, le poussant du coude, réclamait à boire...

meriadoc a écrit:: Merry essuya son visage puis il reprit son récit.

Malgré la prestance ce notre Reyne, j’eus l’audace de lui demander une faveur un jour.
J’eu l’audace de lui demander de me porter chance lors d’un tournoi en France et elle accepta. Elle me confia une écharpe que je gardais précieusement près de moi lors des joutes.

Et ce porte-bonheur joua merveilleusement son rôle car il me permit de triompher lors du premier tour. Je tombais sur plus fort que moi au tour suivant.

Depuis ce jour, je ne m’en suis pas séparé.

A ces mots, le Duc ouvre son pourpoint et en sort l’écharpe immaculée qu’il tenait sur son cœur. Comme toujours, il ressentait les mêmes sensations lorsqu’il touchait l’étoffe, le respect et la dévotion.

Voici la précieuse écharpe que la Reyne me confiât un jour.

jean_cotard a écrit:: satané feu qui pique les yeux... avait-il dit.
Allongé prés de Banshee, Jéhan était réveur. Le petit groupe, qui comprennait entre autre Loarwenn et Maël de Morrigan Montfort, trônait sur une "nappe" à Wibras.
Au seul mot de chevalier, l'esprit de Jéhan avait vagabondé.
Il avait bien lu, ça et là, quelques passages concernant Sainte Nathan, l'Encyclopédie de Bretagne en contenait, mais il voulait tout savoir :
- Etait-elle oui ou non plus belle que Gannika, les avis étant divergents sur le sujet ?
- Quels postes lui avaient été confiés ?
- Avait-elle des petits pieds ?
- Pourquoi avait-elle été choise par l'unanimité des membres de l'Hermine pour présider les premières élections, quel était son voeu pour Bretagne ?
- Etait-elle mariée, avait-elle des amants ?
- Quels liens l'unissaient à Jarkov ?
Autant de questions qui lui trottaient en tête...
Il allait hurler : Encore ! Quand le conteur reprit sa narration.
Foutre Dieu ! Pensa-t-il. Le Duc a une relique de Saint Nathan !

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Loarwenn a écrit:: Maël adossé à un arbre... Elle, adossée à Maël, douillettement blottie dans la tiédeur de ses bras... Banshee juste devant eux, affalé sur la nappe-bannière... et Jehan, allongé près du chien-loup, immobile ; captif du récit, comme tous ici.

Que lui a-t-on raconté, à Loarwenn, entre deux chopines, en taverne ? Certaines choses lui reviennent en mémoire, portée qu'elle est par le récit du Duc Mériadoc. Nathan... N'était-ce pas lors de son apparition à la cérémonie druidique du mariage d'Amra et Gomoz que tous avaient réalisé qu'elle était souffrante ? Et pourtant, comme toujours, elle avait eu un mot affectueux et aimable pour tous... Les derniers temps de son règne de Reyne, les derniers temps de sa vie de femme, elle vivait à Brest. Oui c'est ce qu'il semble à Loarwenn. Brest. Quelqu'un lui a raconté... Misère, qui était-ce ? Bref. On lui a dit qu'à Brest, Nathan, la Reyne de Bretagne, passait de temps en temps en taverne. Ses gardes, elle les laissait à une tablée non loin et, simple citoyenne couronnée, elle s'attablait en toute simplicité avec les paysans et les artisans, arguant de son manque de moral pour leur offrir des crus choisis de chouchenn. Incroyable, n'est ce pas ? Elle savait qu'elle n'avait rien à craindre de son peuple. Et pourtant il parait qu'il y en avait des grandes gueules, à Brest à l'époque... Et bien tous étaient fascinés par l'aura de cette femme extraordinaire. Tous devenaient aimables et humbles, devant cette femme-là.

Nathan.

Loarwenn soupire. Elle aurait tellement aimé la rencontrer.

Lealisa a écrit:: Elle émergea de ses rêveries au coin du feu.
Reconnaissant Jehan, Loarwenn et Maël non loin de là, elle les salua d'un signe de tête et d'un sourire entendu.

Léa enviait leur passion.
Rien dans sa vie depuis bien longtemps n'avait éveillé en elle de sentiments aussi forts,pour le meilleur et pour le pire.

Réveille-toi, Léa songea t'elle.
C'est la vie que tu as choisi ou...la vie que le destin t'a choisi corrigea-t- elle

Assise à même la terre, les bras enserrant ses genoux sur lesquels était posée nonchalamment sa tête inclinée... les yeux brillants, elle ne perdait miette, tel en son enfance, des paroles d'un duc,improvisé conteur d'une nuit d'hiver.

meriadoc a écrit:: Les gens du Duc remplirent à nouveau les verres et le Duc remis quelques bûches dans le feu qui commençait à faiblir.

Après que tout le monde eût pu l'admirer, il rangea la précieuse étoffe là où elle se trouvait toujours, sur son coeur.

Voilà ce qu'il me reste de tangible de notre Sainte Reyne, mais le meilleur est dans les coeurs et dans l'esprit de celles et ceux qui l'ont connue.

Après ce tournoi, j'ai eu moins l'occasion de la rencontrer, sa fonction de Grande Duchesse étant très accaparante vous vous en doutez aisément.

Et puis malheureusement vint ce que beaucoup redoutaient et ce par quoi nous devons passer un jour ou l'autre, je veux parler de la disparition de Dame Nathan.

Beaucoup furent inconsolables et certains le sont encore...

La voix du Duc trahissait de l'émotion à ce moment précis.

Certains le sont encore...

jean_cotard a écrit:: Que surtout le noble Duc ne croit pas qu'il avait perdu l'attention de ses spectateurs. Jéhan allongé, lui ne perdait pas une parole du conteur.
Il était bouche bée.
Sauf que Cotard, lui, sentait bon. :wink:

DudZe a écrit:: A force de reptations et d'acharnement, DudZe ayant réussi à se rapprocher suffisament du feu, et
maintenant mollement affalé sur sa pelisse, les yeux dans le vague, un sourire aussi vague aux lèvres,
fourrage dans le feu avec un long bout de bois pour voir monter trés haut dans le ciel noir de
la nuit une volée d'étincelles qu'il suit des yeux jusqu'à la dernière.

jean_cotard a écrit:: Il restera là toute la nuit, et le jour d'aprés, et encore un jour, et la saison qui suit...
Jéhan deviendra mousse d'hivers, coquelicot du printemps pour rendre grâce à Mère Grand ; il brûlera au soleil et tombera comme une feuille morte en automne.
Mais il restera là : il saura tout de Sainte Nathan.

Chimera a écrit:: Elle avait peu de fois rencontré le Duc, il lui était toujours apparu comme un homme d'un grand calme, serein. Nathan ... elle ne comprenait pas mais était contrainte de reconnaître l'omniprésence de son souvenir... elle l'accepterait donc, et écouterait....

DudZe a écrit:: Allongé sur le dos, il fait maintenant de grandes arabesques rougeoyantes avec le bout incandescent de son baton.

Mais commençant à sentir autour de lui des regards réprobateurs, il arrête de faire l'andouille.

DudZe a écrit:: Oh et puis zut !

C'est plus fort que lui, il sort une saucisse de sa besace, l'enfile au bout du baton et commence à la faire griller.

meriadoc a écrit:: Le Duc se leva, tant pour se dégourdir les jambes que pour se faire entendre de toutes et tous.

Voici la fin de mon récit venue.

J'espère que vous aurez appris certaines choses et je le répète, ceci est ma vision de Dame Nathan.

Si d'aventure vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser, j'y répondrai dans la mesure du possible.

Le Duc se rassit sur la vieille souche et vida le reste de son verre.

Anonymous a écrit:: Son ami à coté semblait s'être assoupi dans la tendresse de leur étreinte. La Guil s'extirpa du coltard dans lequel son esprit s'était blotti un moment, et commença à se faufiler à quatre pattes entre les gens réunis pour se rapprocher du feu. Quitte à se faire une andouille...euh...l'imbécile, elle s'amusa à nouer les lacets du jeune homme occupé à titiller la fringale des convives de l'instant.

jean_cotard a écrit:: Les flammes crépitaient, attisé par la graisse de la saucisse et le feu qu’avait su ranimer le Duc Mériadoc dans le cœur des convives.
Jéhan satisfait se leva et salua le conteur du jour, pour le remercier. Puis ses amis. Puis Banshee. Puis les convives.
Enfin il quitta l’assistance avec son panier vide et sa couverture unique.
Quelques dossiers l’obligeaient à reprendre la direction de son bureau à Raozhon.

DudZe a écrit:: Satisfait de la tournure de sa grillade, DudZe s'apprête à la dévorer quand il remarque trop de regards envieux
autour de lui et décide d'aller faire çà ailleurs.

C'est pas la gamelle qu'il s'est pris en voulant faire un pas qui lui a fait mal.
C'est qu' il n'a jamais retrouvé son baton.

Anonymous a écrit:: Oh. Vite. Euh.

C'est un peu comme ca que Guilreine se retrouva sous Dudze pour le récupérer dans sa chute. Pfiou. Pis si on vous dit que c'était comme de par hasard que la saucisse avait disparu vous allez nous croire? Que néni corniquedouille! Il est des rencontres qu'il faut provoquer. Celle ci était poussé par le joug discret du destin et par une amitié qu'il restait à lier.

Pardon. Je crois que vous êtes sur moi.

DudZe a écrit:: Physiquement et moralement effondré, DudZe rate un "Mais non, c'est vous qui êtes sous moi" de bon aloi.

Oups, pardon, excusez moi, désolé, je ... Vous n'auriez pas vu ma saucisse ?

DudZe jette un regard autour de lui. C'est fou comme le regard des gens peut changer en une fraction de seconde.
Et là il ne se sent pas vraiment bien.

Je m'appelle DudZe. J'espère ne pas vous avoir fait mal.

Il roule sur le coté pour voir à qui appartient la respiration qui s'amenuise sous lui.

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Anonymous a écrit:: Merci. J'étouffais.

Elle ne sait pas vraiment pourquoi, mais les femmes semblent avoir la manie de se recoiffer dans toute les situations. Criez au péril, elle replace sa mèche de cheveux, échappez au danger en vous enfuyant à toutes jambes, elle refera son chignon.

Votre saucisse?! Pffff, c'est lourd comme approche.

Un sourire taquin. On ne peut vraiment savoir de quoi parle la Bouille, mais ses yeux pétillent d'amusement et elle libère son visage de boucles brunes quand il la laisse enfin. Vrai qu'elle retrouve son souffle et que c'est mieux pour rire.

Ne craigniez rien va, j'l'ai presque fait exprès. C'est que j'vous ai vu dresser les braises comme autant d'odes aux étoiles, et j'ai voulu venir saluer le magicien. Si vous voulez, dès la fin de la veillée, on partira chacun de notre coté pour retrouver votre casse croute.

clochette59 a écrit:: clochette ecouta la fin du recit emouvant de mery
et voila que l'histoire etait finie
elle aurait voulu en savoir plus sur la reyne nathan
elle regarda bahia
puis ses amis ,
le jeune homme de l'autre fois fesait le pitre avec une .......saucisse
drôle d'endroit pensa t'elle
l'odeur lui vint au nez
et elle saliva
hummm elle lui aurait bien voler
puis elle ne comprit point tout
une chute
brouhaha
plus de saucisse
héhéhéhéhéh
il semblerait qu'elle n'etait point la seule a saliver

elle regarda meriadoc
elle eut envie de le saluer
elle se leva tendis la main a bahia
lui disant je veux le saluer tu viens ??