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 [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!

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marquise66

marquise66


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MessageSujet: [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!   [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance! Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:07

Sauvegarde du 27/10/2007 22:06:49
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=273165
Nombre de messages sauvegardés : 44
Nombre de messages dans le topic au total : 44


marquise66 a écrit:
[Aux censeurs : je sais que ça fait plusieurs topics pour la même fête, mais dans un soucis de clarté et de lisibilité, on a besoin de séparer les topics. Dans deux jours maximum se sera fini, ils pourront être archivés puis regroupés et la vie reprendra son cours...]

Après avoir bien bu un bon verre de chouchen pour se réhydrater, Marquise remonta sur l'estrade pour annoncer la deuxième épreuve proposée.

Bretonnes et Bretons! Petits et Grands! Voici venu l'heure de la deuxième épreuve!

Celle-ci fera appel à vos ressources, autant physiques que mentales. Elle est le symbole de la continuité du travail fourni pour la Bretagne jour après jour pour la conserver libre, indépendante et unie!

Celui qui tiendra le plus longtemps sera le grand vainqueur!

C'est avec le plus grand des sérieux que je souhaite un bon souffle et une bonne foulée!


Sur ce, elle attendit que les coureurs se placent pour le départ. Elle alla sur le bord de la piste et tendit le bras. Un instant plus tard, elle lâcha le mouchoir blanc qu'elle tenait dans sa main, et les coureurs partirent sans plus attendre...

//hrp : je n'ai pas plus d'indice à vous donner, si ce n'est que votre RP doit suer tout autant que le joueur. Il n'est pas question d'enquiquiner les autres, comme la question m'a été posée sur un autre topic Razz Bon RP! hrp//
jean_cotard a écrit:
Le lieu était, au regard du simple jeune homme, hautement symbolique. La course se tenait sur tout le pourtour de la place des lices. Courir en carré, ça ne tournait pas rond chez les bretons… Jéhan arriva sur la place, simplement vêtu d’un pagne. Il était inutile de s’encombrer de poids supplémentaires qui feraient peser à terme un fardeau bien trop lourd sur ses maigres épaules. A quoi ressemblait-il Cotard ?
S’il était posé sur un piédestal sphérique et rouge, il ressemblerait à une grosse pomme d’amour dont il ne serait que le bâton… trop frêle ; maigre comme un pèlerin de Compostelle qui aurait voulu faire son pèlerinage tout au long du carême. Le visage était raide, et son nez, droit et anguleux, trahissait ses origines grecques. Ses muscles parvenaient à se soustraire aux regards des dames tant il en était démuni. Et son dos…
zébré de marques de fouet, il dénonçait à lui seul les tourments qu’enfant il avait subi.
Un apprentissage rude, trop certainement, qui allait peut être lui servir aujourd’hui.
Celui de la douleur, celui de la souffrance. Celui qui enseigne aux hommes à endurer l’inacceptable, pour survivre à l’impossible.

Cependant en ce bon mois d’octobre, ça caillait sévère sur la place des lices… et le Lieutenant de Police, qui pour l’occasion avait remisé ses insignes, se les gelait menu. Il grelottait gentiment, attendant que ses adversaires se présentent sur la ligne de départ, et ses dents claquaient assez pour accompagner quinze andalouses dans un flamenco endiablé.
Qui seraient ses adversaires ?
Il avait vu Cherraz, l’admirable Directeur de la Skolaj Roazhon.
D’autres concurrents ?
En vérité il n’en savait rien et peu lui importait.
La course à pied est une histoire personnelle. Que le corps raconte au cœur.
Cotard était prêt. Cherraz non loin.
Seuls rayons de lumière dans cet automne glacial : il avait ôté ses chausses et arpenterait la piste sans ses glands ; le froid lui empêchait de déblatérer des heures sur les mérites de l’exercice physique ; et le mouchoir de Marquise, qui, immaculé, marqua le début de la course.
Quand il tomba au sol, Jéhan s’élança.
Il avait déjà pris du retard…
… quel con ce Cotard !
lorenz a écrit:
Elle n'avait pas eu à hésiter. Pas de possibilité de monter à dos de canasson, François étant parti avant de lui avoir appris comment s'y prendre pour tenir dessus correctement. Alors il ne lui restait plus que la course à pieds pour se prouver ce dont elle était capable.

Elle arriva alors que le départ était lancé déjà. Marquise avait élégamment lâché son mouchoir blanc et des concurrents s'étaient élancés vers la piste, sans retenue. Lorenz reconnu la silhouette de Jehan, ainsi que celle de Cheeraz, boitillant légèrement encore. Elle esquissa un sourire en repensant à l'entrainement ardu auquel ils s'étaient livrés à la garnison quelques jours auparavant tous les deux. Pas de vainqueur ou de vaincu, mais un bel affrontement dans le respect de l'autre.

L'enjeu était aujourd'hui tout autre et il ne fallait pas attendre plus longtemps. Prenant une petite foulée, Lorenz s'élança à la suite des autres participants.

Bientôt sa respiration s'accéléra, son pouls s'intensifia et de grosses gouttes de sueur vinrent humidifier son front et sa chevelure malgré le froid de ce début d'octobre.
lerant a écrit:
Toute cette foule...
Ce bruit... et puis un Rohannais fatigué et un ami a lui qui se pointe

hey Lerant ils sont pas un peu beaucoup quand même, en plus y'en a qui ont l'air baléze, allez viens on va boire un coup.

Nan, nan, je vais essayer! Puis au pire je me ridiculise et je tombe sur les pavés...
Bon sa caille la quand même j'espére qu'on pars bientot.


Puis il regarda le mouchoir tomber.
Lerant s'approcha pour le ramasser et le rendre a la Dame mais tout le monde partit a ce moment pile..sauf un.

Oula ils sont déja parti.
Lerant rendit le mouchoir de la Dame et commenca a courrir.
Il couru pour rattraper les autres.
Puis en regardant devant et derriere lui il se rendit compte que son ami de taverne était déja parti...a la taverne!
bellehelena a écrit:
Belle ne courait pas mais voulait absolument voir lerant courir Laughing .Elle n'avait pas froid elle regardait tous les visages .Quand le "mouchoir blanc " fut laissé tombe et qu'elle vit son fiance le rammasser , elle mit sa main sur son front en repetant :
je le connais pas ...je le connais pas ! allez leranteuuuhhh !
cheeraz a écrit:
Hier, en toute honnêteté, cheeraz pensait qu’aujourd’hui serait un bon jour… Un jour clément, un jour de fête, une journée qui s’écoule paisiblement jusqu’au soir, sans heurt ni tourment… ô combien il se trompait !... et cela il le compris en arrivant place des lices et apercevant Jéhan et sa tenue de supplicié… Le bougre et son dos lacéré, dans sa maigreur osseuse évoqué quelque pieuse icône, quelque sainte métaphore du stigmate qu’aurait laissé sur l’humanité un fléau monstrueux…
Voilà qui mit le petit homme d’excellente humeur… faute d’être douce, la journée serait excitante…
Le petit homme s’aligna au coté de Jéhan, lui adressant un sourire du bout des lèvres alors que son regard promettait sueur et souffrance…

Cheeraz, pour l’occasion, s’était lui aussi vêtu légèrement… Il n’en était pas nu pour autant, sa pudeur le lui aurait interdit bien avant le froid saisissant de ce début d’après midi. Une chemise ample, des braies sombres lacées aux mollets, de vieux godillots qu’il avait choisi pour la souplesse de leur cuir.

Marquise brandit un mouchoir… le lâcha…

Il n’avait à aucun moment était question de distance… des fanions semblaient indiquer que les coureurs feraient le tour de la place… mais combien de tours ?...

L’étoffe toucha le sol…

Cheeraz s’élança.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!   [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance! Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:08

cheeraz a écrit:
Un tour…

Les articulations sont encore raides, la foulée est courte et rapide, il est encore bien trop tôt pour penser à son souffle… il s’harmonisera de lui-même plus tard, sans qu’il soit réellement nécessaire d’y penser. Courir est désagréable… ni le corps ni le cœur n’y voient d’intérêt… et l’esprit, seul, est impuissant à leur expliquer.

Des frissons parcourent l’échine, la sueur qui s’annonce est glacée… Une première goutte se matérialise à la base du crâne et entame sa tranquille descente vers… et bien disons vers le bas du dos ou elle disparaîtra dans d’étranges lieux et circonstances que nous ne développerons pas ici… Elle n’est que la première goûte de rosée, des heures avant le levé du jour, promesse d’une multitude…
lerant a écrit:
Lerant suivait maintenant de prés Cheeraz.

Dur dur hein? En plus avec ce froid pas facile hein.

Et voila le premier tour.

Pour l'instant Lerant pense surtout a se réchauffer parce qu'avec ce froid vraiment...comment ils font les autres pour courrir a moitié nu?
On est fou les bretons...
Il entama des levés de genou, il entendu parler de sa par les sportifs...il parait que sa permet de pas avoir trop mal aprés.

Lerant tatone son coté voir si il n'a rien oublié, alors a gauche une petite gourde d'eau si il avait soif et a droite une grosse gourde de chouchen.
D'ailleurs c'était lourd sa, et puis pas pratique pour courir, va falloir trouver un moyen pour mieux disposé tout sa ou alors va falloir le boire...
jean_cotard a écrit:
Il remonta sur ses deux adversaires sans difficultés, et se régla sur leur vitesse. Peu de temps après un homme le rejoint et maintenant c’est une chorégraphie à huit jambes.
Combien de temps avait-il couru ? Jéhan l’ignorait. Hérodote avait écrit quatre heures. Il savait seulement avec certitude que l’homme avait parcouru toute la plaine séparant l’Agora, au pied de l’Acropole de la plage où Platéens et Athéniens avaient affrontés les perses, il y a à peine plus de deux milles ans. Ceux de son clan étaient absents. Leur heure de gloire viendrait un peu plus tard. L’homme se nommait Philippidès et la plaine : Marathon.
Allaient-ils courir autant de temps ? Tout le tour de la place des lices lui fit penser à cette agora. Combien la distance que Philippidès avait parcourue faisait-elle en tours de place des lices ? Trop à l’évidence. Jéhan se souvint de sa Kryptie. Il sourit comme les douleurs revenaient.
Il n’était pas inquiet, il allongeait une foulée déliée quand ses adversaires en faisaient deux et l’homoncule trois, pénibles. Haut d’une toise, il était taillé pour courir. Et il aimait ça le bougre. Ce qui lui portait soucis c’était sa blessure. Il avait bien vu la Dame de Penroz, Lusiana de Dénéré, qui lui avait donné les remèdes. Mais la course réveillait la douleur dans son crâne. Lancinante, importune, obsédante, mais pas suffisamment aiguë pour que l’archer arrête si tôt. Cependant en participant à cette joute, il avait mal mesuré son rétablissement.
Coincé entre un alcoolique et un abstinent, Jéhan régla sa foulée pour l’économie. Thésauriser quand on a rien, c’est la richesse des pauvres. Et Jéhan n’avait pas oublié qu’il y a peu de temps il était encore vêtu de haillons.

[3ème tour]
Quatre bretons couraient, le vainqueur ne serait pas celui ou celle qui arriverait en premier. Ce serait celui ou celle qui tomberait en dernier. Tous les quatre étaient bretons, donc têtus comme des vieilles mules acariâtres. Autant dire que les premières victimes de cette épreuve, ce seront les spectateurs eux-mêmes. Las à force. Cotard avait identifié son adversaire le plus sérieux, c’était Lorenz, la fille de Gomoz. Elle sautait comme un cabri et bougeait comme une chatte. L’homoncule pédalait plus qu’il ne courait et il boitillait légèrement. L’homme à ses côtés était taillé comme une armoire normande et lourd comme une paire de vaches obèses, ce n’était pas sur qu’il tienne longtemps.
Maintenant avec les vieilles mules acariâtres…

[4ème tour]
La Kryptie n’enseigne qu’une seule chose : ne jamais reculer, ni jamais se soumettre.
Jéhan accéléra la foulée pour se retrouver un peu seul ; et là dans son cou se forma le premier ennemi : une goutte de sueur ridicule, la première, la source, une perle comme engagement d’une horde qui roulerait bientôt comme un flux sans fin.
morgove1 a écrit:
Les culturateurs s'amusaient comme des fous.
Bras croisés, Morgove se pencha vers Marquise tandis que les commentaires allaient a grand flots entre eux.

Le sieur Cotard était largement en tete apres deux tours. Il était deux fois plus loin devant que que le sieur Cheeraz, lui meme presque immédiatement suivi du sieur Lerant. Ils achevaient tous deux leur second tour également. Les dames en revanche s'essoufflaient à peine partie. La dame Lorenz avait parcouru la moitié de la distance achevée par celui qui la precedait. Quand à la dame Bellehelenia... la question de sa participation se posait clairement vu la courte distance qu'elle avait a son actif.
cheeraz a écrit:
Deux tours, trois tours, quatre tours…

… et la multitude se précise, nombre de copines apparaissent déjà… certaines paresseuses, sinuent de droite et de gauche, saluant un téton par ici, un poil par là... d’autres au contraire, se réunissent, s’amassent et s’élancent, espiègles et turbulentes, attaquant les pentes charnues par leur versant le plus abrupte… les moins chanceuses, elles, sont happées par un bout d’étoffe, s’y étalent pitoyablement, condamnées à observer leurs semblables s’ébattre sur la peau encore fraîche…

L’effort ne parvient pas encore à dissiper la sensation de froid, mais peu à peu le corps se résigne, le cœur entame sa lente accélération, le souffle s’aligne, s’ordonne, se range au rythme régulier des pas foulant le pavé.

Dame Lorenz est là, elle a rejoint les coureurs peu après leur départ, est remontée à leur niveau et tien l’allure sans montrer de difficulté… Un homme que Cheeraz voit pour la première fois participe également, dans un style… moins fluide… à sa ceinture, deux gourdes lui tambourinent le flanc, accompagnant chaque foulée de glouglou qui, pour être cocasses n’en deviendront certainement pas moins que pénibles à la longue…

… et Jéhan, dont la stratégie très discutable, consiste à se positionner en avant de ses adversaires, afin de leur imposer le navrant spectacle d’un squelette gesticulant n’ayant jeté sur sa pudeur qu’un pagne définitivement trop court…


A quoi bon accélérer… pff pff… nous n’en serons pas moins là… pff pff… à la nuit tombée… pff pfff… supportant la vue de votre fondement… pff pfff… prions pour une nuit sans lune... pff pff

Cinq tours…
marquise66 a écrit:
Marquise pointa alors du doigt Cheeraz pour montrer à Morgove la remontée que celui-ci faisait pour rattraper Jehan, qui avait quand même une sacrée avance. Les dames étaient à la traine, leur rythme de course était peu élevé, très peu élevé même, par rapport aux deux Rennais qui étaient en course.

-Je suis sure qu'ils peuvent suer plus...Regarde Jehan et Cheeraz, ça commence à être sérieux entre eux...ils vont peut-être nous inonder le terrain...

Marquise ne put réprimer un petit rire.
jean_cotard a écrit:
Pérore malheureux, pérore… Pourquoi fallait-il que les marins fassent des phrases ?
Cotard toujours égal à lui-même : imposer la cadence, maintenir le rythme.
Suivre les petits pas du nabot qui lui servait accessoirement de Directeur, avait épuisé le grec. Il aurait bien voulu se mettre dans l’aspiration du nain et le suivre pour économiser davantage son souffle, mais l’odeur était insupportable. Aussi avait-il préféré prendre le large. Il ne menait pas la course devant ; il cherchait de l’air pur, c’était aussi simple que cela. En outre il le dépassait d’une triplette de palmes et cette stratégie aurait été aussi efficace que de donner une cithare à un manchot, aveugle.
Tant que tu seras derrière tu la verras la lune… songea-t-il.
Allait-il lui répondre ? Une vertueuse saillie drolatique ?
Nenni.
Jéhan respirait bruyamment, à la manière des soufflets de forge grondant et ronflant. Il avait autre chose à faire qu’à répondre aux invectives allégories du nain roulant.
Ses poumons le brûlaient et il avait l’impression qu’un farfadet stupide avait pris la décision ferme et définitive d'y allumer un feu de joie… et d’y enflammer tout ce qu’il pouvait y trouver : cœur, poumons, viscères, estomac. Si seulement cela pouvait faire s’évaporer toute la sueur qui courait sur son corps ! Las, il lui semblait donner à la foule l’image d’une limace anorexique…
Maigre à faire pâlir de jalousie une gaule à châtaignes, les gouttes suintaient là où naguère siégeaient des muscles, là encore on l’on aurait pu en un temps reculé, et maintenant révolu, trouver un petit bout de gras. La moite sueur initiale devint vite abondante hydrorrhée, et cette sudation grandissante ravinaient davantage le long corps malingre, comme un Tibre terrible lacère les chairs de la terre.
Alors, il laissait, à chaque arpent gagné, à chaque foulée alignée, derrière lui, la marque indélébile de sa prochaine déchéance ; comme cet animal mythique, et finalement assez peu respecté, qu’est la limace.

[6ème tour]
Jéhan accéléra encore la cadence. Il ne sentait plus battre ses tempes. Dévait-il s'en inquiéter ?
Espérons une nuit de pleine lune… ça m’évitera de te marcher dessus quand je t’aurais rattrapé.
Jéhan sourit. La douleur est palpable, la fatigue preignante. Jéhan sourit.
On est fous les bretions...
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!   [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance! Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:09

cheeraz a écrit:
Six tours…

Ca y est, cheeraz à trouver son rythme. Sa chemise est désormais trempée, collée en de nombreux endroits à son torse, laissant apparaître de larges zones d’une peau pâle et quasiment imberbe. Quelques mèches ondulées de ses cheveux noirs ont cessé de rebondir au grés des foulées, pour prendre un repos mérité, couchées sur son front et ses tempes humides… Son corps entier brûle d’une chaleur nouvelle, provenant de l’intérieur, du frottement l’un contre l’autre de ses muscles courts et noueux… Les pas s’allongent et surtout s’accélèrent… courir devient agréable, maintenant que le corps a plié aux arguments de l’esprit… chaque organe s’accorde à l’autre, chacun remplissant sa tache essentielle, tel des instruments de musique produisant une symphonie naturelle…

Sept tours…

Le petit homme ne boite plus, il n’en a plus le temps… une nuance sombre apparaît en regard de son mollet droit sur ses braies brunes… la nuance s’étend vers le sol, doucement, signant la lente progression d’un liquide épais et gluant, s’échappant d’une plaie, encore mal refermée… qu’importe, la douleur est une option, l’abandon n’en est pas une…

Huit tours…

Cheeraz se rapproche de la tête de la course, il le sait… il accélère encore, levant haut les bras, étirant le menton vers l’avant et cambrant l’échine pour se donner plus d’élan, plus d’entrain… et tant pis pour le ridicule ! d’ailleurs, à ce jeu là, l’échassier qui le précède a d’hors et déjà raflé tous les prix… et Cheeraz ne joue plus que pour l’honneur…
cheeraz a écrit:
Foutue limace qui n’en finissait pas d’accélérer…

Ce diable galope comme il parle et transpire comme il galope… pensa Cheeraz alors que ses semelles de cuir dévissaient de temps à autres sur le pavé humide… L’abondance semblait définir au mieux son adversaire et tous termes s’achevant par …rrhées lui conviendrait assurément.

Décidément, le petit homme donnait dans le visqueux en ce moment, après avoir coursé l’anguille en eaux troubles, il se voyait contraint de poursuivre quelque gastéropode endiablé… Eh bien il se plierait à l’ambiance et s’il fallait une sangsue, il serait celle là ! et il comptait bien ne pas s’en laisser compter… la lune ?... elle lui faisait face et il irait la décrocher…
Loarwenn a écrit:
Les épreuves ayant eu le bon goût d'être décalées dans le temps, Loarwenn peut venir assister à cette course d'endurance.

Fichtre. Mon Aristote, mais combien de tours vont-ils faire, comme ça ?

Loarwenn s'assied sur une balle de paille posée par là, sans doute exprès.
C'est épuisant de regarder pareil spectacle.
La sueur perdue par les coureurs diffuse moultes ondes de fatigue ; le spectateur innocent se retrouve alors pantelant, énergie embourbée et moral suffocant.


Ils courent bien, tous.

Cheeraz a un style superbe. Il a mis du temps à démarrer, mais là il roule roule roule, prêt à fracasser la quille qu'il poursuit. Messire Jehan.


La jeune femme est vivement impressionnée par les marques sur le dos de Jehan. On n'en a pas idée quand on le croise descendant des remparts, le lieutenant de police chef maréchal.
L'oeil de la jeune femme joue au jeu des nuages avec les cicatrices.
Non, rien ; que le constat de la cruauté humaine, et l'écho de la souffrance.

Instinctivement, le dos de Loarwenn tressaille et se crispe, empathie ; qu'est-ce donc qui a bien pu traumatiser ainsi une chair de manière indélébile ? Et l'âme ? Les cicatrices qu'y s'y cachent sont-elles en miroir ?

Jehan est en tête, d'ailleurs. Ou alors il a presque un tour de retard. Mais non. Il est en tête.
Il semble coupé du monde. Domptant sa machine, peut-être ; maitrisant l'effort, affûtant la volonté, apprivoisant la souffrance.
Il est grand et sec, inaccessible. A quoi peut-il bien penser ? Ou alors il ne pense pas, c'est peut-être ça le secret.
En tous cas, il semble ne jamais devoir s'arrêter.

Loarwenn se demande fugitivement... Si l'on oubliait de signaler à Jean Cotard que la course est terminée... Peut-être continuerait-il... Indéfiniment.
On saurait le passage des saisons en lui voyant pousser une carapace de neige, les petits oiseaux viendraient faire leur nid dans sa barbe... On mesurerait le passage des années en en mesurant la longueur ; de sa barbe... Le coureur des lices, ad vitam aeternam.


Soudain, Loarwenn est ramenée à la réalité par un jappement enthousiaste.
Ah ! Zut ! Banshee ! Non ! Tu restes là !!! Ce n'est pas une course pour les chiens. Non. Noooon. Loarwenn dénègue de l'index devant sa truffe. Pas la peine. C'est non.
Le chien-loup regarde à nouveau tous ces mollets qui remuent. Son oeil brille et sa langue rose pendouille, il a l'air... l'air à la dispersion.
jean_cotard a écrit:
Jéhan joute pour le ridicule... Cheeraz pour l'honneur.
Chaque homme se bat pour ce qui lui manque*.
Cotard laissa le bolide passer comme une comète, et se rangea à l'idée qu'en bon Directeur, à ce dernier devait revenir la préséance.
Tiens ? Il levait les bras ?
Oh ! Non...
Bon ben on allait pouvoir penser à se désaltérer et à picoler.
Ah ! Non ! C’est vrai… il était sobre.
Autant lui sucer la roue... un peu encore.
Et éviter de glisser sur les dalles humides.
L'homme prit cependant devant lui une dimension nouvelle.
Il avait grandi ? Absolument pas, seule sa transpiration barrait la vue à Cotard. Heureusement il pouvvait le suivre à l'odeur.

[10ème tour]
* Surcouf.
morgove1 a écrit:
Morgove suivait du doigt ce que Marquise lui indiquait. Il était vrai que Cheeraz avait fait une remontée fulgurante. Il talonnait presque Cotard. Pourtant celui ci restait tout de meme en tête.

Lorenz et Bellehelenia semblaient ne pas bouger d'un pouce, mais voilà qu'une nouvelle concurente venait remonter l'honneur des dames. A peine entrée en piste, Loarwen avait déjà passé Lerant et se positionnait à la moitié du parcours de Cheeraz
Loarwenn a écrit:
hrp / Shocked Pardon ? De quoi ? *Ecroulée de rire* *Reprend sa respiration* Mais euh, je ne participe pas !!!!!!! Je mate Laughing Laughing Laughing Rhooo.

Et zut, Banshee, en pleine attaque de dispersion, n'a pas résisté à l'appel du mollet.
Il se jette à la poursuite des coureurs.
L'idiot.

Loarwenn se lève à demi, puis non, elle retombe mollement sur sa botte de paille. épuisée, en nage, rien que d'envisager de lui courir après.
Il serait plus sage d'attendre qu'il repasse, à son prochain tour. Oui, lui barrer le chemin... Endiguer sa progression ?
Le choper par le colbac oui, et rouler-bouler en riant dans la terre.


L'immense chien-loup allonge tout de suite ses foulées, puissance et fougue ; la joie de courir.

Il fonce comme s'il...
Loarwenn hésite. Est-il poussé ou tiré ?
Eloigne-t-il de lui le courroux de Loarwenn ? Il faudrait c'est vrai qu'elle hareng-ue le cachalot canin, qu'elle le noie sous des flots de mots. Lui faire un mauvais saur verbal, en quelque sorte.
Oui, peut-être trouve-t-il là l'énergie de défier les lois du vent.

Ou est-il attiré par les mollets, là, devant ? Ou par autre chose ?
Aaaah que peut-il y avoir dans la cervelle d'un chien fortement matîné de loup ?
L'atavisme de la meute... Va-t-il imbriquer les marques de ses pattes dans celles des hommes qui le précèdent ? Ou arracher d'une dent goguenarde leurs pagnes et frusques pour pouvoir tranquille hurler à la lune ?

Ou alors accélère-t-il en cet instant, juste pour savourer le plaisir de se sentir en vie ? Le plaisir de l'air qui s'engouffre, du sang qui afflue et euphorise, des muscles qui chauffent l'envie.


En tous cas, Le petit père Banshee, il vient de dépasser Lerant, l'aspergeant de poussière.
Comment ça, l'aspergeant ? Loarwenn plisse un peu les yeux, pour mieux voir.

Boudiou, mais ce sont des flots d'écume que bave Banshee. Il transpire de la langue. C'est seyant.
Une petite seconde d'inquiétude tout de même. La rage ?
... Oui, celle de rattraper l'un de ceux de tête.
Distraitement, Loarwenn se demande quels mollets seront les plus gouteux ? Le petit rablé, ou le grand maigre ?


Hein ? Je viens d'avoir une pensée de chien ?
Et voici que je tangue et que je ballotte.

Loarwenn réalise que sa botte de paille est léchée par des vaguelettes. Une crue de l'Ille, une vengeance de la Vilaine ? Peste.

Non, ce sont les gouttes de sueur qui deviennent flaques, mares, lagunes, et sont en train de se prendre pour des océans.
Furieux en plus. Ils courrent, ils courrent, soit.
Mais savez-vous nager ???? Trémollo qui s'adresse à ceux qui suent, là-bas.

Loarwenn remonte les pieds pour ne pas noyer ses chausses, elle s'agrippe à sa balle de paille. Elle n'en mène pas trop large.
Bon, et si je suis malade ? Blurp.

L'odeur est forte soudain, le sel de la sueur, trop, beaucoup trop ; c'est donc une mer morte qui envahit les lices.
Elle tend l'oreille. Des oiseaux ? Non, le souffle des coureurs qui siffle et criaille.

Et Banshee, lui il s'en fout.
Il court, il va bientôt marcher sur sa langue tellement il sue. Ah non, avec la vitesse, elle fend l'air derrière lui.
... Bientôt, elle fendra les flots.
morgove1 a écrit:
Mais le matage est de toute evidence une methode des plus efficace en matiere d'endurence lol lol lol

Le culturateur n'en revenait pas... Non seulement la dame Loarwen avait dépassé le sieur Cheeraz mais en plus elle se permettait de talloner Cotard!!!!
La course allait elle voir un rapide retournement ?
lerant a écrit:
Lerant en était lui a son 6eme tour.
Maintenant il suait...
Et bien en plus, il avait enlevé sa chemise car elle était trempée!

Il s'apercut alors que les autres avait quelque tours d'avance il mit donc le rythme au dessus.

7eme tour
Allez je peux encore forcer longtemps...je dois pas les perdrent trop quand même.

8eme tour.
Sa repiration devenait haletante et il avait mal au jambes.

9eme tour
COmpletement en age il les rattrapa enfin.
il tapait des talons et ses muscles lui demandait d'arréter a tout prix mais il resta motivé et se décida a suivre les autres jusqu'au bout.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!   [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance! Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:09

La gamine a écrit:
La petite s'aprocha de Morgove et lui donna une choppe de chouchen.

Tiens faut boire y a du soleil ! Rhooooo m'enfin t'es pas prudent toi !

Puis sagement elle alla s'assoir pres de la dame qui était belle comme une princesse...
lorenz a écrit:
Rien ne sert de courir trop vite, il faut partir à point.

Lorenz semblait peut-être loin derrière et pourtant elle enchainait les tours avec sérénité et régularité. Les autres concurrents en étaient à leur 8ème ou 9ème tour et elle les suivait de près finalement. Quoiqu'en pensaient les mauvais esprits, fort peu sportifs.

Elle crevait de chaud sous sa chemise, mais qu'importe. Elle avait été habituée à courir sous des chaleurs bien plus importantes que celle ci en Afrique, lorsqu'enfant, elle courait derrière les zèbres ou les antilopes. Bien sûr, elle ne les rattrapait jamais, sauf quand les bêtes daignaient s'arrêter.

Cette pensée la fit sourire et cela lui donna du baume au coeur. Du coup, sa foulée s'en trouva accélérée et elle rejoignit bientôt le groupe de tête. Elle les vit suant à grosses gouttes et constata alors qu'elle n'était pas en meilleur état qu'eux.

Encore un effort et elle ne sentirait plus ses muscles la tirailler.

Encore un effort et elle entrerait dans cette phase de la course où le souffle ne fait plus qu'un avec les battements de coeur.

Encore un effort et la sueur ne serait plus une gêne, mais au contraire une aide rafraichissante.
jean_cotard a écrit:
La course prenait une drôle d’allure de chasse à courre. Les hommes menaient le train et Dame Lorenz avait disparue dans le néant ou bien elle revenait d'entre les morts ; de toute façon Cotard ne voyait strictement rien, aveuglé par ses sudations abondantes qui lui couvraient les yeux, comme la mer balaye les débris de coquillages sur une plage.
Hors d’haleine, grâce à Dieu, il allait bientôt tomber, sinon choir. Il était épuisé et cette nuit était bien sans lune, ce qui laissait à penser à Jéhan qu’il pourrait piétiner le rouleur qui marchait bon train. Las, on n’a pas toujours le choix…
Au-delà des moiteurs de sa peine, la température baissait à vue d’œil et Cotard commençait à se les geler menues. En outre chaque bolée d’air lui donnait l’impression de boire du calva par barriques. Enfin, ses muscles, s’il en avait eu suffisamment auraient crié à l’unisson : stop.
Bientôt le 11ème tour.
A ce rythme il ne resterait plus rien à picoler dans le quartier de la place des lices.
Cotard accéléra l’allure.
Mais que l’on soit bien clair, cette décision lui était parfaitement étrangère. L’idée seulement de se faire bouffer ses mollets de coq, par une bestiole affamée et probablement en rage suffit à lui donner, sinon un regain d’énergie, au moins la raisonnable idée de les soustraire à ses crocs. Le canidé avait des allures de cerbère, et s’il n’avait pas trois têtes, il bavait comme s’il en avait six.
La course qui s’était officiellement dénommée, à tort, d’endurance, prit des manières de sprint. Cotard galopait comme un dératé, au sens propre, comme au figuré et son seul objectif était de conserver intacte son intégrité physique. Que la bestiole bouffe l’armoire normande ou se fasse une brochette avec les godilles de Cheeraz, lui importait en vérité assez peu.
La ligne d’arrivée se précisait comme une issue heureuse…
Au moment d’y passer, il devisa Loarwenn, dont il croyait, peut-être à tort, que le molosse était la propriété, avec un air grave ; il devisa également un homme élégant, racé, magnifique qui se tenait non loin de Marquise. N’écoutant que son courage, il entendit un claquement sourd de mâchoires qui avaient raté leur coup. Il s’écarta en esquive, prit appui sur une botte de paille et sauta directement dans les bras du Sieur qui comptait les points :
Suant, puant, épuisé, exténué, éreinté, fourbu, lessivé, rompu… vanné, quoiqu’il fut de Rennes.
Quand Cotard a envie de dire quelque chose de spirituel, par habitude et se connaissant, d’ordinaire il ferme sa gueule.
A bout de souffle, il parvint quand même à articuler à l’attention de Marquise….

Quelqu’un a du chouchen ?
Ce serait pour soigner un violent mal de tête.

Pour lui la course était finie.
Pour les autres concurrents
le 11ème tour venait de commencer.
Il se débarbouilla dans la fontaine et s'habilla. Le Fez Noz allait commencer, et les rennais et les bretons, chanteraient, conteraient, et se saouleraient jusque tard dans la nuit. Cotard avait encore ses deux mollets : il pourrait même danser !
cheeraz a écrit:
Dixième tour…

Enfin !... débarrassé de la vue du derrière anguleux du grand escogriffe… sans compter que la petite taille de Cheeraz lui offrait des perspectives dont il se serait allègrement passé… Voilà assurément un évènement qu’il faudrait épurer avant d’en faire une comptine pour enfant… sans cela et rien qu’à la description des protagonistes, on s’assurerait d’une génération de bretons insomniaques…

A bien y repenser, Jéhan avait du récolter ses cicatrices dans l’enfance… à l’âge ou l’on pousse encore, ou les os s’allongent et les peaux élastiques se plient complaisamment aux caprices de la croissance… car à bien y repenser, elles étaient hideuses, déformées, trop larges pour la plupart… telles des marques remaniées par un sculpteur maladroit et toujours mécontent de son œuvre… certes, Cheeraz avait ramasser quelques volées de petit bois dans sa prime jeunesse et il ne s’en portait finalement pas plus mal… d’ailleurs personne ne s’en portait plus mal, puisque les principes fondateurs d’une éducation réus…… Cotard passa en trombe… suant, gesticulant tel le pantin longiligne d’un marionnettiste épileptique… et le bougre semblait fuir une menace bien plus pressente que la perspective de ne pas remporter l’épreuve… inquiétant…

Le petit homme se retourna pour jauger la situation… Lorenz le talonnait, l’autre concurrent poursuivait son effort… Le souci, assurément, était ce cinquième athlète, bavant d’inquiétante manière et ne semblant nullement intéressé par la perspective de se plier au règles stricts de la course à pied… Cheeraz avait bien envisagé de mordre un ou deux adversaires, de tirer sur le pagne de Jéhan ou d’écraser les orteils de Lorenz… encore… mais envisager seulement, il n’aurait jamais osé… de toute évidence, le monstre poilu ne s’encombrerait pas, lui, de convenances… et cheeraz avait bien conscience du caractère appétissant de ses mollet charnus, sans compter que l’un d’entre eux devait dégager des effluves de steak saignant, voire sanglant.

Tout à ses réflexions, le petit homme aperçu du coin de l’œil un zèbre prenant son envol au dessus d’une meule de foin… il repenserait à cela plus tard…
Loarwenn a écrit:
Loarwenn lutte contre une nausée. Très étrange. Objectivement, autour d'elle, les choses semblent stables. Et pourtant, elle, tangue, roule, gite, s'endiable et surtout, surtout, son coeur joue au bilboquet.
Elle se concentre. Ne pas penser au mal de la sueur qui est dans l'air, au mal de mer à terre, bref ; elle s'agrippe à sa balle de paille.


Soudain, une petite fille mignonette s'approche d'elle en pataugeant. Fichtre.
Le sang de Loarwenn ne fait qu'une culbute. Elle se pousse un peu sur sa paille.
Viens, Gracieuse, il reste une place. Attention à ne pas faire trop de vagues, la paille flotte, certes, mais nous pourrions chavirer.

Mon Arche est de paille, mon Arche est de paille... Loarwenn sifflote, ça éloigne la transpiration larmante.
Me voici Noée bravant une mer morte, gardant à pied sec une adorable moufflette... et une nichée de puces.
Elle ricane, espérant que les hotes de sa balle ou de sa botte ne soient pas amphibies.

Une goutte vient alors s'écraser sur son nez, délayant une tache de son. Surprise, Loarwenn regarde le ciel. Nous voilà bien, suer est contagieux. Les nuages s'y mettent.
... Les dieux jaloux, peut-être ? Souhaiteraient-ils entonner un chorus diluvien ?

Distinctement, alors, un cri de mouette. Loin d'espérer la terre promise, Loarwenn s'inquiète. enlève sa cape et, pressante, dit à la petite assise près d'elle.
Damoiselle, à toi de guetter le ciel. Si tu aperçois une aile, tu crie Gare ! Et hop, je nous protègerais de ma cape. Oui.
... Il me vient à l'idée qu'on ne sait pas ce que les oiseaux transpirent... Ce pourrait être fientement déplaisant, m'est avis.


Oui, mais là, la suée monte, et la botte de paille s'éloigne du champ d'endurance.
Zut.
La jeune femme plonge une main dans l'épais liquide de sudation qui l'entoure et s'en fait une rame, un battoir, tente sans conviction et avec fatique une nage manchote de petit chien, sans chien, sans pieds ; laborieux en somme. Usant.

Tiens, en parlant de chien... Loarwenn vient d'amarrer son île paillée à un piquet solitaire.

Eloignant les gouttes qui lui brouillent la vue, elle découvre un étrange spectacle. C'est chaotique, c'est suant.
Banshee a dépassé Cheeraz, semble-t-il. Sans dégats, le rablé semble en un seul morceau. La quadrupède a pris son second souffle. Ce n'est plus Le grand chien dans la prairie, c'est Mission Cotard. C'est tentant faut dire.

Le molosse est presque à une dent de...
Et non, il y a bifurcation de Jehan, brasse coulée en douce, glissade peut-être dans une flaque... Jehan nous assène un saut de l'ange.
L'endurance donne des aîles. Voici qui est plaisant.

Banshee semble décontenancé, il perd son rythme. Comme quoi, il était tiré par un mollet. Loarwenn est rassurée, il ne saute pas après Cotard dans une poursuite indigne. Il est là pour courir, Banshee.
Alors il rejoint Cheeraz, et galope à ses cotés.
Il le dérange à peine... Juste tendance a essuyer sa langue transpirante sur le bonhomme.
L'affection peut être d'un poids, parfois, là, quelques kilos de sueur, pas moins, dont se libère Banshee dans les frusques du directeur de la Skolaj Roazhon. Toilette faciale exhaustive en bonus.

Loarwenn attend que Banshee vienne croiser dans ses eaux pour le rappeler à l'ordre. Elle espère que personne ne chute... cela pourrait entrainer une ravageante lame de fond.
Guilreine a écrit:
Les animations de la Sainte Nathan sont autant de plaisirs que de démonstrations sportives. Guilreine se promène, admirative de tout, heureuse de voir quelques bretons rassemblés et joueurs. Qui des coureurs, qui des superbes montures piaffant de toute leur puissance, qui des organisateurs gérant très bien, qui des spectateurs encourageants; forcent son admiration? Tous. Et qui...la sublime. L'Ovate s'approche doucement et pose sa main sur l'épaule de Loarwenn. Cherchant son regard, elle lui parle doucement.

Et bien ma belle, tu sembles coincée dans un cacolet. Tu veux rentrer?

Les symptômes sont là, passagers et prenants. La conversation se détend un peu quand la bouille recule d'un pas et sourit aux deux jolies bretonnes assises là.

Vous savez...j'ai un secret. La gourmandise.

Comme un tour de magie, elle ressort de sa gibessière un paquet de tissu replié soigneusement. Quelques petits morceaux d'une racine jaune cristalisée dans du miel apparaissent dans la paume de sa main.
Mesdemoiselles connaissez vous le gingembre? Ca pique, c'est fort, et c'est bon.

Préparant sa gourde d'eau au cas où la dégustation se faisait surprenante, elle attend en souriant.
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MessageSujet: Re: [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!   [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance! Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:10

Loarwenn a écrit:
Craignant une lame de fond, Loarwenn...
... Fait un bond en sentant une main douce se poser sur son épaule.

Son esquif fait une embardée, son esprit est englué dans la tourbe de l'effort. Elle se tourne, tout sauf prudente, s'attendant à voir un monstre marin griffu et barbelu, une créature abyssale, du genre de celles qui arrivent à survivre sans air et sans lumière, confites dans le sel, avec une petite loupiotte pour attirer les proies, et ...


Aaaaaahhhhh !!!!!!! Couinement de souris asthmatique.
Pire que tout. L'enfer m'envoie...
Une sirène.

Loarwenn a une poussée de suées, des froides et des courantes.
Et bien ma belle, tu sembles coincée dans un cacolet. Tu veux rentrer?
Elle me parle elle me parle !!!Non je ne suis pas coincée dans un cachalot !!! Non !!!! Les grosses paniques ça assourdit. Syndrôme de l'oreille transpirante.

La main de Guil sur son épaule est dynamisante, suffocante de vitalité, forte et apaisante et...
L'épuisement s'éloigne, la sueur sèche quelque peu, le monde arrête de tanguer. La force et l'énergie reviennent. Mais la nausée reste.
Loarwenn regarde autour d'elle. Elle a pied. Elle est presque au sec.


Oh ?
Guil... J'hésite un peu à gouter de ta chose ambre, là... J'ai comme encore des échos de nausée.

Un regard encourageant. Loarwenn tente. Ca colle un peu aux doigts. Croquage du bout des dents. Ch'est bon.

Très vite, la nausée s'enfuit à tire d'aile. Loarwenn lève la tête et la suit du regard, qui survole les lices.

Banshee a ralenti, il zigzague, il renifle une piste. Encore une suée de faim, il va sans dire, ça a toujours raison de Banshee, ça. Ca a toujours le mot de la fin.
morgove1 a écrit:
La derniere ligne droite se jouait de toute evidence entre Loarwen et Cotard qui étaient pratiquement a égalité, tous deux suivis de près par Cheeraz.

Loin, très loin derrière même. Lorenz et Lerant avançaient tous les deux au même rythme eux meme pratiquement à égalité.
lerant a écrit:
Lerant avait finalement décidé de rejoindre Lorenz et de courir au même rythme...aprés tout le but était d'aller loin.

D'ailleurs loin c'était quoi maintenant? Et les autres? étaient-ils derriere ou devant? de toute maniére en tournant en carré ( Laughing ) sa ne changeait rien...

Il avait maintenant les yeux fixés sur ses pieds pour ne pas penser a ses jambes...ni a la sueur qui lui dégoulinait du front pour parfois aller dans ses yeux maintenant tout rouge a cause de tout le sel qu'ils avaient pris.

Ses braies était pleine de sueur. Elles devenait trés lourde et devait même peut être goutter sur le sol...doucement.

Le froid de la journée Lerant ne le sentait plus, mais c'était plutot le manque de vent...le manque d'air qu'il sentait. Chaque petite brise était bienvenue,même si elles apportaient avec elles aussi du froid qu'il sentait bien sur les jambes, elles permettaient d'avoir un petit peu d'air frais.

Il regarda devant lui voir si la jeune Femme devant lui n'était pas partie, il se rendit soudain compte qu'il ne la connaissait même pas...il l'observa voir si elle ne lui disait pas quelque chose. Non vraiment rien...En même temps c'était une réunion de tout les Bretons et il ne connaissait déja même pas tout les rohannais!
N'empêche qu'elle était courageuse et logique...Elle allait moins vite que les autres mais elle avait l'air déterminé...Heuresement qu'elle était la sinon Lerant se serait arrété de courir depuis longtemps.

Dans un effort il essaya de faire un relai avec la jeune femme et n'ayant plus la capacité de parler il essaya de lui faire un signe de la tête pour lui montrer son intention.
De toute maniére il ne réussirait surement pas a la doubler, chaque respiration était difficile, comme si l'air ne voulait plus rentrer, comme si ses poumons était moins gros.
jean_cotard a écrit:
Pas de réponse, pas de verre tendu, pas la plus petite goutte de chouchen pour désaltérer la tige malingre qui se tenait près de Morgrove et Marquise. La maire et Morgrove tiraient des traits sur des parchemins, revoyaient sans cesse leurs calculs. En somme ils comptaient.
Sur la chemise de Jéhan, malgré les rapides abblutions qu'il avait faites à la fontaine, des auréoles signifaient là, comme des stygmates sacrées, l'effort bref mais intense qu'avait produit ce squelette, puisqu'il était évident maintenant qu'il avait sacrifié ses derniers muscles dans cette course au carré. Ca ne tourne pas rond chez les bretons en ce moment. Comment il s'était pissé de trouille aussi en voyant débarquer une bestiole qui, quand vous ne taites que jeter un regard furtif, par dessus votre épaule, sans du reste pouvoir distinguer grand chose, les yeux maculés de sueur, ressemblait plus à un lycanthrope affamé qu'à un chouette toutou. Mais des deux lequel avait la langue qui pendait au plus bas, il eut été difficile de le dire.
Cotard manoeuvra donc sur la place des lices en prennant soin de ne pas marcher sur la sienne et se dirigea vers le tonneau qu'il avait, fort prudemment attaché à un vieux chêne avec une chaîne.
Scrouick... scrouick... scrouick... scrouick...
Cotard fit rouler sur ses fers la barrique et rejoint le groupe des arbitres.
Redresse le tonneau et porte un violent coup de poing pour l'éventrer en son dessus pour pouvoir enfin goûter sereinement à un Fez Noz et...
se démet le poignet. Rolling Eyes
Vent de panique, des gouttes de sueur réapparaissent sur son front, ses épaules. Terreur ! Cotard n'a plus assez de force pour ouvrir son tonneau, il les a dilapidé dans cet exercice d'endurance qu'il trouve moins drôle à présent. Ah Tu voulais danser Cotrad !?
Pathétique panorama d'un homme devant le tonneau des danaïdes qui serait définivement scellé. Angoisse sourde, le dos de sa chemise est couvert de transpiration maintenant, et il ressemble à une grosse éponge... Il tourne, sautille, cherche une entrée possible, une issue au précieux nectar... ridicule danse de Saint Guy du Lieutenant de Police.
Une bourrique devant une barrique. Cotard aurait pu faire la course d'obstacle... il n'avait même pas besoin de monture !
Là tel un tribun romain en siège au sénat, devant son tonneau, il lève les bras au ciel, dans une imprécation significative :

Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !
Mais je suis maudit !

Les bras s'affaissent, rejoignent le bois, il s'appuie dessus comme un viellard sur sa canne. Une petite voix se fait entendre encore, vaincue :
Euh... Quelqu'un aurait l'aimabilité de m'ouvrir ce truc ?
Loarwenn a écrit:
Loarwenn terminait le morceau de racine confite de Guilreine, et léchait ses doigts enduits de miel avec application ; se demandant distraitement ce qu'avait découvert Banshee. Le pavé détrempé des lices aurait-il exsudé un trésor ?
Cheeraz et deux autres couraient toujours, leur transpiration les entourait d'un halo de brume, dans la fraicheur du jour déclinant.

Quand soudain, la jeune femme manque se mordre un index, quasiment renversée par le souffle d'un beuglant

Noooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooon !
Mais je suis maudit !


Sueur froide, crispation de trouille. Elle pose une main sur son coeur, ressentant le martèlement des clapets affolés et le galop de la pompe, qui a pris le mors au sang.

Allons bon... Quelqu'un est mort ? Ah tiens, cette voix de corne de brume apoplectique appartient à messire Jehan.
Loarwenn sourit, elle se souvient encore du récent saut de l'ange. Se serait-il brûlé les ailes ?

La jeune femme se dirige vers lui, intriguée, à vrai dire. Peste, il a mauvaise mine. Trempé. Des restes de ses suées d'endurance, ou alors il a également subi le ressac d'une marée montante...
Il semble prier ; appuyé sur un tonneau de chouchenn.
Euh... Quelqu'un aurait l'aimabilité de m'ouvrir ce truc ?

Ahhh ! Tout s'explique !!!! Il est en manque de boire. Ce sont des suées d'abstinent forcé ! Tssss. Compatissante, Loarwenn l'aide de bon coeur à ouvrir le tonneau, pour s'imbiber du saint nectar. En s'échinant, elle discute.

Messire Jehan, je suis bien d'accord. Certains parlent de l'enfer comme transpirant de souffre, brûlant et lancinant. D'autres s'effrayent de contrées glaciales, déserts dépouillés et vents inhumains, gouttes de sueur figées en stalagtites...
Pour moi, enfer rime avec privation de chouchenn. Enfin ça rime en douleur, n'est-ce pas.
Ah voilà, je l'ai eu.
Le tonneau est ouvert.

Elle voit Jehan soudain qui grimace, est surprise, il n'est peut-être pas d'accord ? J'ai mal ouvert ? Et l'observe avec attention, au cas où il la prendrait pour un éléphant rose... Il faut qu'elle se prépare à sprinter, même si elle en a plein les chausses. On ne sait jamais avec ceux qui ont soif.

... Sa main.
Vous êtes blessé ?
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MessageSujet: Re: [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance!   [Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course d'Endurance! Icon_minitimeSam 27 Oct - 14:12

lorenz a écrit:
Jehan avait arrêté et Lorenz ne comptait plus les tours qu'elle avait fait. Seul la course pour la course comptait. Elle sentait la fatigue s'accumuler, lui tirailler les muscles des jambes, des cuisses, des mollets.

Sans nul doute, les jours qui suivraient seraient douloureux pour son corps. Mais au moins elle en oubliait sa tristesse et son désarroi, l'absence de François et l'éloignement de sa famille.

Elle sentit derrière elle, des pas d'homme tout aussi haletants et endurants que les siens. Le temps pour elle de jeter un coup d'œil rapide vers Jehan qui semblait plus qu'assoiffé, et les pas se transformèrent en silhouette, la silhouette en signe de la tête alors qu'il la dépassait dans un ultime effort. Le relai semblait pris et Lorenz en fut ravie même si elle ne put rien dire, tout juste esquisser un sourire et souffler davantage encore.

La course continuait. Rien ne pourrait les arrêter désormais.
lerant a écrit:
Lerant qui était maintenant passé devant essaya de rire aux hurlements de Jehan face a sa perte...le manque de chouchen.Mais tout ce qu'il réussit a faire c'est de sentir son coeur battre un peu plus fort encore.

Et cette sensation de froid a chaque bouffée d'air...horrible.
Mais bon il pouvait encore tenir un petit bout de temps, même si sa finissait a la nage! D'ailleurs il se demandait bien comment il pouvait avori autant d'eau dans son corps.
Quoique il avait l'impression de boire toute la sueur qui coulait de son front...il n'arrivait même plus a fermer la bouche qu'il n'avait pas séche du tout vu la sueur qui dégoulinait dedans.

En fait ce qu'il craignait le plus c'était la crampe, une crampe c'ets douloureux, en plus sa stop directement et sa c'est pas bon du tout...aprés sa tire pendant des jours et des jours...il faudrait bien qu'il pense a s'étirer et a marcher un peu aprés...même si c'est douloureux. Surtout ne pas s'étaler par terre sous un tonneau de chouchen Laughing sinon...ce sera douloureux.

Il senti un souffle derriere lui.
Ah mince a force de pensées j'ai ralenti le rythme.
Il repris un rythme un peu plus normal bien décidé a ne pas lacher de sitot. et se concentra sur ses pieds.
cheeraz a écrit:
La menace à quatre pattes avait disparu aussi vite quelle était apparue… et cheeraz courrait… le problème étant qu’il ne se souvenait plus exactement pourquoi ni pour ou d’ailleurs… peut être avait-il cessé de respirer un instant, sans doute pour ne pas boire la tasse…

Immergé, il l’était sans doute… ici un poisson lune, là un mérou… plus loin une anguille à la peau miroitante, un arche de fortune bravant les flots, une… une armoire… normande sans doute, il n’y a guère que les françoys pour balancer leurs meubles à la baille !

Entre deux brasses, le petit homme s’envoya une rasade d’air frais dans le cornet… puis replongea la tête sous l’eau. Il ne pècherait rien ce soir, les eaux étaient par trop agitées… peut être devrait il rentrer, ces vaches allaient s’inquiéter et il n’aimait pas les voir soucieuses.


Et hop… un peu d’air… c’est bon… mais qu’elle chaleur… à quoi bon nager dans cette eau saumâtre, de toute façon, le courant ne mène nulle part…

Cheeraz ralentit, marche, titube… se retient in extremis de tomber en s’appuyant sur la solide épaule d’un homme de paille…


…je vais m’arrêter ici, si vous le voulez bien… du sable s’amasse entre mes orteils et mes jambes s’alourdissent… voilà, je m’allonge… les crabes feront le reste… comment ?... ah pardon, je croyais que vous m’aviez parlé… oui, je vois bien que vous êtes fait de paille, on ne sait jamais… allez, soyez aimable de souffler la chandelle… bonne nuit à vous aussi…
marquise66 a écrit:
Marquise avait sursauté en voyant Cotard s'envoler et atterrir dans les bras de Morgove. Le temps qu'elle comprenne ce qu'il se passait, il repartait déjà crier un peu plus loin. Elle secoua sa tête pour essayer de se remettre les idées en place et reprendre le fil de la course.

Cheeraz fit encore quelques tours avant d'aller faire la conversation à un épouvantail... Marquise ouvrit de grands yeux ronds.

Lerant et Lorenz continuait de courir... Cependant, il faudrait bien que ça s'arrête un jour. Ils suaient déjà beaucoup, et Jehan et Cheeraz avait pris une sacrée avance, qui apparaissait comme impossible à rattraper.

D'un commun accord, Morgove et Marquise décidèrent de mettre fin à la course.


//hrp : je laisse Morgove vous donner la clef de tout Wink hrp//
morgove1 a écrit:
Après la course, Morgove afficha les résultats de la course.

Cotard arrivait le premier, suivi de très très près par le chien de Loarwen. Cheeraz les suivait avec une magnifique performance, puis venait Lerant qui était passé devant Lorenz.



///Hrp bon, je pense que depuis le temps tout le monde a compris que Marquise et moi nous sommes follement amusés compter le nombre de mots par posts

Bien que Loarwen ait décidé de ne pas participer à la course, nous avons trouvé dommage de laisser passer une telle performance rp (a un moment elle était a autant de mots que cotard en moins de posts que lui quand meme Shocked ) sans récompense d'aucune sorte. D'où le principe de faire courir le chien a sa place.

jean_cotard 6 posts et 2275 mots
Loarwenn5 posts et 2152 mots
cheeraz7 posts et 1298 mots
lerant5 posts et 886 mots
lorenz 3 posts et 530 mots
///
jean_cotard a écrit:
Il avait remercié Loarwenn et directement plongé la tête dans son tonneau quand il entendit vaguement les résultats...
Ressortant la tête de son tonneau, il avait un air niais, symptômatique des gens surpris.

Hein ?
Ah bon ?!
Ah, ben alors... ben c'est moi qui régale alors !
Chouchen pour tout le monde !!
lorenz a écrit:
La course arrivait donc à sa fin et elle entendit au loin les résultats annoncés par Morgove. S'ensuivit un cri de joie de Jehan qui avait fort bien mérité sa victoire. Lorenz continua encore à petites foulées avant de rejoindre le reste des concurrents d'un jour. la course avait été belle, la foulée heureuse et elle s'empressa de féliciter Jehan, le chien de Loarwenn, Cheeraz et Lerant.

l'essentiel est de participer, n'est ce pas! bravo à tous!
lerant a écrit:
Lerant entendit que la course était fini.
Malgré toute ses promesses il s'allongea au sol lorsqu'il entendit hurler Jehan qu'il regalait il essaya de se relever mais ne parvint qu'a s'écraser encore plus au sol...
Puis il félicitations de Lorenz il répondit par un gémissement de chiot.
Aprés quelques minutes de rêve...il avait vu passer devant lui un ange...magnifique...et aprés un éléphant rose et puis des étoiles partout des étoiles...comme si il avait bu, mais non juste une petite course de rien du tout Laughing .
Il rampa jusqu'a Jehan et tendit la main dans l'espoir d'y voir atterir un verre.
Il remercia la personne...il ne savait pas qui qui lui avait servi le verre et repartit dans son rêve éveillé sauf que maintenant il avait du chouchen.
Loarwenn a écrit:
L'annonce des résultats et les exclamations qui en résultent noient la réponse de Jehan concernant sa blessure.

Jehan, premier... Banshee ? Deuxième ?
Loarwenn ouvre de grands yeux. Fichtre. Ce compagnon chien me réserve des surprises, à n'en pas douter.

Tiens, en parlant du loup, le molosse blanc s'approche de Loarwenn à l'instant et frotte sa tête massive et hirsute contre sa hanche, elle lui colle un baiser enthousiaste près de ses yeux en amande. Banshee s'écroule par terre, épuisé, le flanc haletant, la lippe souriante. La jeune femme sourit aussi.

Messire Jehan régale de chouchenn les alentours. Loarwenn le félicite, ainsi que les autres concurrents, Maistre Cheeraz, lerant et Lorenz, qui s'approchent en même temps du saint tonneau de Jehan.

Elle, réussit à trouver une gamelle, qu'elle va remplir d'eau à la fontaine des lices. Elle vient la poser devant Banshee, qui réussit à boire d'une langue altérée, sans se lever.
Et bé.

Puis elle se laisse offrir une pleine chopine et trinque, ravie d'être là, heureuse du moment partagé.

La nuit est tombée, les yeux et les sourires brillent dans la lumière des torches disposées un peu partout.
Comme toujours en Bretagne, certains prennent en main des instruments de musique, parfois improvisés, et des rythmes dansants commencent à se méler aux rires et aux conversations.
jean_cotard a écrit:
Jéhan sert tout le monde à l'exception du Directeur de la Skolaj Roazhon, qu'il sait sobre. Qualité unique, unicité de la qualité. Il va lui chercher un verre d'eau. Lerant se traine en lentes et inexorables reptations vers le tonneau. Exemple admirable de la farouche volonté bretonne, formidable résolution qui émeut Jéhan et qu'il respecte.
Cependant breton ne boit pas couché, mais debout. A la limite, par pragmatisme ou par nécessité il se saoule au sol... invaincu.
Honneur des survivants.
Jéhan reconnait en Lérant un breton, donc un frère. Il s'approche, passe une main sous son bras et le conduit jusqu'au tonneau...
Il n'y a plus grand chose à dire, un peu émêché, Jéhan sourit... benêt.
Il lève son verre :

A la Bretagne !
hips
Loarwenn a écrit:
Moment émouvant. Au toast de messire Jehan, tout le monde fait chorus, comme un seul homme, comme une seule femme, une seule voix de Bretagne, souveraine, éternelle, unie.

A la Bretagne !

Chacun savoure la fin du mot, qui semble durer.

Puis la cacophonie reprend d'un coup, les coeurs encore plus légers, les âmes emplies d'allégresse, les corps qui s'imbibent.
Communion paîenne. Vraie et sincère.
lerant a écrit:
Lerant a moitié halluciné, sous les effets du peu d'alcool qu'il a pris et a cause de l'effort intense qui lui travaille encore la tête, remercie Jehan et a son cri il essaye de suivre avec les autres :

A la Bretagne!!
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