[Rp : fête de la Reyne Nathan] La Course de Vitesse!

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Sauvegarde du 27/10/2007 21:46:20
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marquise66 a écrit:: [Aux censeurs : je sais que ça fait plusieurs topics pour la même fête, mais dans un soucis de clarté et de lisibilité, on a besoin de séparer les topics. Dans deux jours maximum se sera fini, ils pourront être archivés puis regroupés et la vie reprendra son cours...]

Cette fois ci, ce n'était pas un verre mais trois que Marquise avait du prendre. Il lui fallait annoncer à chaque fois les épreuves et se faire entendre par les concurrents n'était pas chose aisée avec le public de Bretons souvent bruyants...

Elle monta à nouveau sur l'estrade, prit une profonde inspiration et déclama à voix élevée au dessus de la foule.

- L'heure de la course de vitesse est venue. Vous l'avez attendu longtemps, et tout va pourtant se passer si vite...

Cette épreuve est le symbole de la rigueur et du savoir-faire dans les décisions qui furent jadis prises dans l'urgence. Gouverner un peuple c'est tout autant la sagesse de la réflexion que l'efficacité des décisions urgentes et la réactivité.

Aujourd'hui, ce ne sont ni entretiens diplomatiques, ni réunion d'urgence avec le chef des armées qui vous attendent, mais une ligne droite de une lieue (3.200 mètres).

Que force et célérité soient vos maitres-mots!

Marquise alla dès lors se placer au bord de la piste pour donner le départ. Son mouchoir tomba une nouvelle fois au sol, et les participants partirent comme si on leur avait promis qu'au bout du parcours il y avait des François tout prêts à s'en prendre une...

//hrp : Clôturez votre post également avec une parenthèse hrp en me précisant 10 numéro, de 1 à 10, vous avez le droit de prendre plusieurs fois le même. Tout est expliqué ici . Amusez vous bien, c'est l'essentiel! hrp//

morgove1 a écrit:: Après avoir fait le bilan des postulants pour les differentes courses, Morgove regarda la liste désespérément vide des participants à la course de vitesse.

Il se tourna vers Marquise et grimaca.

- Je songe de plus en plus a m'inscrire. Ca pourrait etre amusant de gagner par forfait. Et puis au moins je suis certain d'avoir la gloire sans l'epuisement, qu'en pense tu?

Loarwenn a écrit:: Loarwenn, tenant par la bride Pencouët, rit zux propos de son ancien frère d'armes. La robe immaculée de son destrier luit presque dans la lumière du jour. Il piaffe, il aspire à l'action.

Tu rigoles, Morgove ? Gagner par forfait ? je suis là, et incroyablement motivée. Pencouët pourrait en surprendre plus d'un, par sa détente.

morgove1 a écrit:: Morgove sourit à Loarwenn

- Je courrais volontier contre toi si personne d'autre ne se présente petite soeur, mais tu me met face à un problème déontologique monstre en tant que juge et organisateur. Je connais le circuit par coeur.

Se levant, il fit face a l'assemblée.

- Allons, allons? Personne pour relever le defit face a dame Loarwenn ? Je sais bien qu'elle est impressionante mais franchement n'y a t il dans cette assemblée que des couards?

Lealisa a écrit:: Se rendant sur le champs de course pour admirer chevaux et cavaliers , Léa fut stupéfaite de n'apercevoir que Loarwenn et Pencouët sur la ligne de départ.

Certes c'était une satisfaction de jauger une si bel animal en connaisseur, mais c'était fort décevant de ne pouvoir le voir en compétition.

Aussi s'achemina t'elle vers la tente des organisateurs en espérant qu'il n'était pas trop tard pour s'inscrire avec Senséi, qui folâtrait tranquille, le nez dans la luzerne non loin de là.

[hrp] :8 - 5 -8 -3-2-9-7-7-5-8[/hrp]

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Loarwenn a écrit:: Une longue caresse sur l'encolure puis la belle tête aux yeux expressifs de Pencouët.

Quelques mots chuchottés. Pencouët... On est là pour s'amuser. A toi de courir comme le vent, je sais que tu adores ça. A moi de me faire oublier sur ton dos.
Arriver les premiers là bas... Elle tend la main vers la ligne d'arrivée ... serait comme la pomme trouvée par hasard un jour de disette...
Une des oreilles de Pencouët semble l'écouter avec intérêt.
Loarwenn sourit en passant sa main sur le bout de nez tout doux de son destrier. Oui, n'est-ce pas ? On aime tous les deux les pommes.

Loarwenn se met souplement en selle, vérifie la longueur de ses étrivières, fait marcher un peu Pencouët, le ressangle avec précision, toujours en selle, et ajuste ses rênes.

Elle attend que les autres participants se présentent.
Apercevant Lealisa qui se dirige d'un pas vif vers la tente où Morgove vient de disparaitre, Loarwenn sourit, en espérant qu'elle va s'inscrire.

hrp / 7, 9, 6, 1, 1, 4, 2, 6, 9, 3

lauralyne a écrit:: Lauralyne vint assister à la course, hélas, blessée, elle ne pouvais y participer.

morgove1 a écrit:: Voyant Laura s'approcher, Morgove lui lança un regard noir l'air de dire "t'as clairement pas interet!!!!!"

Puis il se leva et approcha une chaise de la jeune femme. Toujours aucune parole, mais les intentions du culturateur étaient claires : repos!

La gamine a écrit:: cuties qui surveillait son namoureux de loin approcha et tira la manche de morgove.

Pisss ! Pisssss ! Je peux courir moi si tu veux ? z'uis grande tu sais....puis veux pas que ta coursse soit un bide...

morgove1 a écrit:: Morgove sourit à la petite fille et la pris par la main pour l'entrainer vers la tribune des juges.

- Cette course la se court a cheval Cutie, peut etre l'année prochaine. Mais ne t'inquiete pas, ça risque fort peu d'etre un bide. Nous avons deux concurentes bien prometteuses. Je gage que cette course nous reserve quelquechose d'épatant.

Ils s'assirent pour regarder la course en attendant que Marquise donne le départ.

marquise66 a écrit:: Deux concurrentes... Les Bretons étaient donc bien pépères à ne point vouloir prouver leur célérité... Marquise sourit à Lea et lui répondit que bien sûr elle pourrait participer.

Enfin, elle se leva et se plaça à coté de la piste. Elle attendit que les deux jeunes femmes soient prêtes.

- Mesdames, faites toutes deux honneur à Sainte Nathan. Je vous souhaite bonne chance!

Sur ce, elle laissa choir son mouchoir à terre pour donner le signal de départ avant de rejoindre Morgove et Cuties dans la tribune, le sablier en main.

Lealisa a écrit:: Minutes éternelles avant le feu de l'action.
Oubliant tout le reste , elle serra entre ses genoux le garrot de Senséi et enfouit ses mains dans la longue crinière. Elle sentit les muscles de l'étalon rouler .
Au signal de Marquise, le coeur qui chavire, juste une pression de plus et il bondit en avant

Yaooo!! Rendez vous à l'arrivée ma belle cria t'elle pendant que Senséi allongeait son galop; mais le vent emportait déjà son cri.

Loarwenn a écrit:: Très bien, Lealisa comme adversaire. Loarwenn est ravie.

Pencouët, lui, fait de l'esbrouffe. Loarwenn rigole. Môsieur l'immaculé tape du pied, marche en crabe, jette des regards venimeux à l'autre destrier, les oreilles tellement rabattues en arrière qu'on ne les voit plus dans sa crinière.
Il doit rouler des yeux tout blancs. Rhooo le comédien pense la jeune femme.

Elle lui tapote l'encolure avec chaleur. Vas-y, vas-y, si tu peux lui fiche un coup au moral, il en oubliera de galoper au maximum. Il nous cherchera de l'oeil derrière lui, et là pan, attaque cobra, on le double à la corde, ping, étalée la superbe bête.

Ah, voici Marquise qui s'avance, un mouchoir à la main.
Sourire amical et signe de tête de Loarwenn à Lealisa.

Le temps de rassembler les rênes, de s'aligner, de se préparer au départ. Pencouët se rassemble, il vibre presque d'anticipation, ça se sent. Il faut dire que la vaste étendue d'herbe vide, devant, tout ça pour galoper... sans entraves...
Zut, il faut que je pense à respirer.

Le mouchoir est laché.
Le destrier de Lealisa jaillit comme un diable de sa boite, dans un cri de guerre.
Ouille.
Pencouët alors démarre aussi, les oreilles dressées. C'est presque un décollage, de l'arrêt au galop en une respiration. Loarwenn s'y attendait et accompagne le puissant bond en avant de sa monture.

Pencouët est lancé.
Loarwenn ne peut s'empêcher de sourire, c'est grisant cette puissance, et d'en être en quelque sorte dépositaire.
Quel don merveilleux a été fait à l'homme... Les chevaux nous concédant leur amitié... Ils nous supportent sur leur dos... Et ont la grâce de nous laisser croire que c'est nous qui sommes aux commandes.

Pencouët accélère encore.
Oulah, cela fait bien longtemps qu'elle n'a pas galopé aussi vite. Limite, elle en rirait comme une môme, tellement c'est bien.

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coldtracker a écrit:: Maël qui avait accompagné la jeune femme observait la course...
Il était resté en selle histoire de bien voir la course...

Comme il s'y attendait le démarrage de pencouët fut foudroyant...
L'arrière main puissante du destrier l'avait projeté en avant...

Il avait chosi la monture pour l'offrir à Loa et la bête était puissante...
Plus léger que les habituels destriers, le cheval en était plus rapide et il avait belle allure en ce début de course...

Le cheval était quand même plus lourd qu'un coursier lambda aussi le colosse ne sut pas vraiment ce qu'il allait en être...
D'autant que les adversaires semblaient de taille...

Toute la beauté de la chose...Pensa t-il...

Ses yeux remontèrent et il regarda Loa'...

La jeune femme avait une posture impeccable avec une influence visiblement martiale à laquelle il n'était pas indifférent ni étranger du reste mais se mêlait à cela la fougue...

Buste légerement penché reposant presque sur le troussequin surélevé de la selle...

Tête dedans à la façon de la monture...

Jambes serrées dosant la puissance....

Elle faisait corps avec le destrier...

Il pensa:
C'est cela...Ne faire qu'un..

Pour que la moindre pensée se transmette immédiatement en gestes à la monture...

Fonce ma belle...

Lealisa a écrit:: Sa voix à elle qui s'élevait derrière et une légère pression sur son flanc.

Plus vite, caro mio! plus vite!

Sensei pointa les oreilles. Il connaissait bien le mot "plus vite" et , de plus il était dit d'une petite voix dont l'insistance trahissait sa fébrilité. Il allongea sa foulée.
La route lui était familière. Un long bout de ligne droite ,ensuite un tournant, puis une légère montée enfin la route longeait un petit bois en ligne droite à nouveau et sans histoire jusqu'a l'arrivée.

Claquement des rênes pour allonger encore la foulée ,l'étalon collait toujours . Son souffle bruyant rythmait le martèlement des sabots sur la route nue...

Guilreine a écrit:: Perchée sur un arbre à l'orée du petit bois, Guilreine observait la course avec toute l'exaltation démontrée par ses cris d'encouragement aux deux cavalières. Ses jambes cramponnées au bois, ses bras battant l'air pour donner la mesure à sa voix, elle étudiait l'avancée de la course et profitait de la vue.

Allez les fiiiiiiiiilleuhs!

lauralyne a écrit:: Lauralyne en voyant le regard noir de Morgove se le tint pour dit.
Elle s'installa sur la chaise, lui fit un grand sourire innocent et regarda la course.

Loarwenn a écrit:: Une magnifique ligne droite.
Juste devant il y a l'arrière train de Senseï, la détente de ses postérieurs soulève de la terre et des petits cailloux. Le soleil brille par instant sur ses fers.

Pencouët se garde une réserve ; le malin. Loarwenn sent cela. Il fonce, il fonce, il poursuit, mais...
Tout à l'heure... peut-être, dans le virage... Ou plus loin, il y aura l'ouverture... et il s'y engouffrera.
Il attend l'infime pression de mollets qui dira : Oui, c'est maintenant.

Loarwenn ne voit rien, que les oreilles de Pencouët, dressées, ses crins blancs qu'ondulent le vent, les muscles de ses épaules qui jouent dans la lumière.
Elle sent, sous elle, la puissance, et dans ses narines, la riche odeur de son cheval, qui se mèle à celle de l'adrénaline.

Le temps de pose sur le sol des sabots, foulées qui cadencent la course... Douce musique. Rythme. Trépidance

morgove1 a écrit:

Morgove regardait la grille qu'il tenait entre les mains et posa la clepsydre a portée de main.

Citation :: 1 32
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3 60
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5 10
6 80 1 min 20
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8 55
9 78 1 min 18
10 12

Il leva ensuite le nez vers la course. Bien que Loarwen parti avec beaucoup d'avance, Lealisa ne tarda pas à la rattraper et domina jusqu'à la fin, terminant la course avec un temps total de 6 min et 6 seccontre soit 8 min et 1 sec pour Loarwen.

Impressioné, le culturateur se mit à applaudire

Lealisa a écrit:: A quelques centaines de mètres du départ l'allure est déjà d'enfer et la distance est encore longue.

Doux , doux Sensei! léger durcissement des mains sur les rênes.

Il renacle en réduisant la foulée. Les adversaires sont de taille, la puissante silhouette blanche en profite pour remonter en trombe et prend les devants dans un nuage de poussière .

Frémissement au passage de l'éclair blanc, les naseaux dilatés à l'extrême, il maintient la foulée sans trop se laisser distancer, mais une flamme s'allume dans son regard...

Guenissa a écrit:: Guen arriva à la fête, les épreuves avaient déjà débuté. Elle s'approcha de celle de la course de vitesse. On pouvait entendre le galop des chevaux se mêler aux encouragements de l'assistance. Elle posa son baluchon à ses pieds et admira le spectacle de ces magnifiques bêtes dirigées par de non moins agiles cavalières. Ne connaissant point les participantes, elle se contenta donc d'encourager leur savoir faire sans prendre parti.

Quelle prestance!

Se dit-elle un regard admiratif au fond des yeux avant de s'écrier.

Bravo!! Ouiiiii!

Lissendi a écrit:: Liss avait préféré laisser Ébène à l'écurie pour une fois, et avait choisi Triskell, l'étalon bai offert par Tamuril à son mariage, pour venir à la petite fête organisée par son amie Marquise.
Il avait laissé Guen partir devant, voulant lui faire la surprise, et approchait maintenant du lieu de la fête. Triskell était certes moins véloce qu'Ébène, mais il était aussi moins fougueux, et voyager avec lui était plus reposant, notamment pour les fesses.

Il entendit bientôt le galop des chevaux, et s'arrêta pour attacher son cheval.
Puis il continua à pieds, cherchant Guen du regard...

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Guenissa a écrit:: Subjuguée par la course, Guenissa ne vit pas son tendre époux s'approcher au loin. Toutefois, les encouragements de la femme qui sautillait maintenant sur place en voyant les participants s'approcher de la ligne d'arrivée, se faisaient entendre de plus belle.

Allé!! Allé!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiii, pardi!! C'est ça!

Loarwenn a écrit:: [La piste - Les chevaux, leurs cavalières]

Oui, voilà, un virage... Ca hésite, devant...

Loarwenn relache très légèrement les rênes, pression des mollets. Pencouët n'attendait que ça, il accélère ; et dépasse le superbe destrier bai de Lealisa. Il est heureux.

Ils abordent une légère montée. Loarwenn regarde un instant derrière elle. Elle sourit, ils ont plusieurs longueurs d'avance maintenant.
La jeune femme parle à Pencouët, écho dynamique. Waouh, Pencouët, nuage soufflé par un vent de tempête... Bravo.

Maintenant c'est la montée, qui dure, et casse un peu la foulée ; elle le sent.
Dans l'air résonnent les cris enthousisates de spectateurs. Pencouët les entend aussi, il se sait observé. Il maintient avec fougue sa foulée.

coldtracker a écrit:: Maël serre un peu les dents...

Il sait, il sent que le destrier commence à souffrir....

De son talon droit, du bout des doigts, sans s'en rendre compte, il bat une rythmique accordée à la foulée de la monture....

Il regarde Loa penchée sur l'encolure qui parle à sa monture...

Un sourire apparaît sur le visage de Maël qui pense..:
Oui, parle lui ma belle , il court pour toi comme mon coeur bat pour toi...

Ta voix, c 'est sa force....

Il ne savait pas ce que disait Loa' mais toujours est-il que malgré la difficulté, le destrier maintenait sa foulée...

Lealisa a écrit:: Il avale le tournant dans le sillage de l'étalon blanc, la montée lui donne l'occasion de se rapprocher et de le talonner.
Il ne donnait pas encore le meilleur de lui même, retenu par ses mains qui savait se faire de fer.
La petite ascension terminée, Senséi tendit ses muscles et dévala la descente, guettant toujours, les oreilles pointées, le moment d'attaquer.

Vas-y , Sensei, vas-y mon vieux!

Sa voix était pressante, il n'attendait que cela et au niveau du petit bois, il bondit et se lança à fond de train , grignotant inexorablement la distance qui le séparait de son rival, le dépassant et le laissant à plusieurs longueurs , volant vers la victoire.

Quand.... tout se fit en un éclair...

A la sortie du petit bois, une forme bondit sur son passage, manqua son but et retomba sous ses sabots.

Sensei encaissa le choc, se cabra et sentit quelque chose s'écraser sous ses sabots. Il entendit un terrible hurlement d'agonie et non loin une clameur.

...Il ne la sentait plus sur son dos....

Il la chercha anxieusement du regard....

Elle gisait là dans l'herbe.... il s'approcha et la renifla doucement,
sous sa tête une tache rouge s'élargissait .....Et cette odeur, cette odeur si fréquente sur les champs de bataille, cette odeur qu'il haïssait.

Un hennissement strident perça le silence...

Loarwenn a écrit:: La légère montée était terminée, le petit bois était en vue quand le destrier bai les doubla à fond de train. Loarwenn fut sidérée de l'énergie qu'il avait encore.
Il file comme le vent, leur mettant plusieurs longueurs dans les naseaux.

Ils longent maintenant le petit bois. Loarwenn sent que Pencouët tient. Bien, mon beau, continue, c'est parfait. Elle attend que l'adversaire faiblisse ; s'il faiblit. Rien de moins sûr. Il est plus léger que Pencouët.

Et soudain... Il se passe quelque chose devant. Loarwenn n'a pas vu ce qui a effrayé le destrier bai. Mais il se cabre dans un hennissement ; très violemment.
Mon dieu.
Instinctivement, elle fait peser son corps à gauche. Pencouët galope toujours mais se décale de ce côté.

En un éclair tout bascule. Pourtant c'est comme si Loarwenn voyait la scène au ralenti.
Lealisa a bien accompagné le mouvement subit, mais là elle glisse. Elle tombe. Mal. Tête la première. De bien trop haut.
Le coeur de Loarwenn se serre, son esprit se vide. Un hurlement épouvantable retentit.
Loarwenn est livide.

Pencouêt est presque à l'arrêt. Sans s'en rendre compte, Loarwenn s'est redressée en selle et, rênes courtes, est en train de le stopper.

Arrivée non loin du cheval bai, qui renifle le corps de Lealisa à terre, Loarwenn fait volter son cheval vers eux et saute à terre.
Elle ne bouge pas. Elle ne bouge pas.

Le coeur au bord des lèvres, la jeune femme lache les rênes de Pencouët Quelqu'un s'en occupera et se met à courir vers Lea.
Elle se penche. La terre au niveau de sa tête se détrempe déjà. L'herbe se teinte de rouge.
Loarwenn pose deux doigts au niveau de la carotide. Un faible battement. Très faible écho.

Elle vit.

Loarwenn tombe à genoux, prend la main de Lealisa dans la sienne et commence à lui parler.

Ca va aller, ne t'inquiète pas, ce n'est rien du tout. Rien.

Elle lui tapote la main. Puis lève le visage et regarde autour d'elle. Elle essaye de crier, mais les sanglots l'étouffent. D'un manche rageuse, elle essuie ses yeux débordants de larmes et réussit à beugler.

UN MEDECIN !!!!!! VITE !!!!!!!

Il y a trop de sang.

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coldtracker a écrit:: Maël vit la chute...

Un seul mot s'échappa de sa bouche:
-"Merdasse!"

Il se laissa glisser au bas du destrier et l'attacha sommairement et partit en courant l'éspée bastarde battant sa hanche gauche à toute bringue..

Il sauta à toute vitesse la barrière délimitant la piste....
Il arriva près du corps inerte où Loarwenn se penche déja...

Elle fit appel à un médecin et Maël observa la jeune femme étendue etvit la poitrine qui se soulevait légerement mais regulierement et pensa:
Si elle respire, le coeur bat...

Il tâta avec délicatesse le tour de la tête en disant d'un air grave..
-"Ma Doué, le crâne a pris..."

Pour avoir fréquenter les champs de bataille plus que tout autre, il savait à quel point ce genre de blessure pouvait être grave...

Il avait des notions de médecine et de chrirurgie mais ce n'était point sa spécialité et encore moins sans le necessaire adéquat...

Le colosse se redressa alors pour voir si quelqu'un avait répondu à l'appel de sa fiancée....

lusiana a écrit:: On etait venu chercher Lusiana qui se remettait de sa course d'obstacles... hippique et epique.
Les gestes affolés de l'homme qui etait venu la prevenir en disait plus long sur les explications paniquées et incomprehensible. Elle avait simplement compris qu'on avait besoin d'un medecin.

Elle s'etait levée precipitament et avait couru autant qu'elle pouvait à la suite de son guide.

Elle fut bientot amenée aupres de Loarwen à genoux aupres d'une jeune femme que Lusiana reconnu etre Lealisa.

Loa! Je suis là! Calme toi. Je vais l'examiner.

Avec des gestes vifs et precis, elle commença à ausculter.

Raconte moi. Tu sais comment cela s'est passé?

Le sang, il fallait trouver d'où il pouvait venir. Tres vite, elle vit qu'il provenait de la tete.

Le cuir chevelu saigne toujours beaucoup. C'est impressionnant mais pas forcement grave. Mais on ne sait jamais.

L'apothicaire chirurgien deballa linge et lotion soignante de sa besace et commença à prodiguer les premiers soin pendant que Loarwen lui racontait ce qu'elle avait vu. Lusiana etait soucieuse. L'etat d'inconscience de Lealisa l'inquietait d'autant plus à l'eclairage des faits.
Une fois que le bandage à la tete fut terminé, elle se releva et chercha des yeux ce qui pourrait servir de brancard. Elle avisa au loin une des tablées à disposition des gens pour la fete.

Messire Cold, allez me chercher une de ces tables.

Une fois Lealisa installée sur le brancard de fortune, Lusiana s'essuya le front, toujours prise de ses fievres.

Le mieux serait de l'emmener à l'officine. Elle pourra s'y reposer. Et des gens seront là pour veiller sur elle le temps necessaire.

Loarwenn a écrit:: Loarwenn était toujours à genoux dans l'herbe, tenant la main de Lealisa inconsciente. Maël les avait rejointes ; elle lui en savait gré.
Lealisa semblait dormir, son visage était épargné et serein. La blessure était au crâne. Il y avait trop de sang.

Soudain retentit la voix énergique de Lusiana.
Loa! Je suis là! Calme toi. Je vais l'examiner.

Loarwenn est incroyablement soulagée. Ah Lusiana ! Merci d'être venue aussi rapidement.
Elle lache la main de Lea et regarde la femme médecin chevronnée commencer l'ausculation.

Raconte moi. Tu sais comment cela s'est passé?

Et bien... Loarwenn revoit la scène.
Son cheval s'est cabré. je ne sais pas pourquoi. La course se passait bien, ils venaient de nous doubler avec fougue. J'ai vu distinctement son sourire, à Lealisa. Loarwenn grimace. et puis... Je ne sais pas. Il s'est cabré. Loarwenn a du mal à être claire. D'un coup. Violemment. Elle est tombée, je l'ai vue basculer, tête la première.
La scène, au ralenti, devant ses yeux..
Et le temps que j'arrive près d'elle... Tu vois. Elle montre d'une main impuissante le corps étendu Je ne l'ai pas bougée.

coldtracker a écrit:: Maêl vit avec un certain soulagement Lusiana arriver....

Il pensa:
Entre de bonnes mains...

Il avait beau ne pas avoir les mêmes opinons politiques que la Dame, il la respectait et connaissait ses compétences dans son art...

Aussi, s'éxecuta-til de suite à sa demande ...

La chose faite, il laissa Lusiana offcier et elle demanda à ce que Léalisa soit menée à l'officine...

Peu de temps après le brancard fut porté en chariot ...

Lealisa a écrit:: [si loin , si près de là]

[La voix]

Est tu de chair ? ou es tu esprit ?

[Elle]

Je ne suis que chagrin...

[la voix]

Alors tu n'as pas encore fini ta course.

Un éclat de lumière d'un blanc pur s'approcha de sa tête et une douce chaleur l'envahit ...

Guenissa a écrit:: Un hurlement se fit attendre en direction du petit bois. La course semblait arrêtée. Un cri... L'appel d'un médecin.

Guen tenta de s'approcher puis voyant la situation entre bonne main, elle attendit patiemment priant pour que rien de grave ne soit arrivé. C'est alors qu'elle croisa son époux parmi la foule de curieux.

Toute heureuse de cette belle surprise, elle l'accueillit chaleureusement malgré unvisage inquiet. Ils venaient d'apercevoir le brancard transporté en direction de l'officine. Elle soupira tristement, une lueur d'espoir au fond des yeux.

J'espère qu'elle s'en sortira la pauvre. Maintenant partons mon bon ami, nous n'y pouvons plus grand chose.

Saisissant fièrement le bras de son époux, elle se mit à marcher à ses côtés. Il serait lui faire oublier sa triste mine.