Archives de Rennes et de la gargote
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 [Rp] La prison de la rue Saint Michel

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marquise66

marquise66


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MessageSujet: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:56

Sauvegarde du 04/10/2007 21:55:20
Lien original : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=233392
Nombre de messages sauvegardés : 107
Nombre de messages dans le topic au total : 107


meriadoc a écrit:
La troupe escortant Dame Alivianne serpentait dans les rues de Rennes. La population regardait avec étonnement ce curieux groupe, se demandant qui pouvait être cette Dame.

Ils prirent la rue Saint-Michel et arrivèrent à destination.

Le portail imposant était gardé par de braves et solides bretons.

Le Chevalier annonçà au chef de la garde qu'il amenait une prisonnière de haut rang. Ce dernier fit ouvrir le portail et l'escorte pénétra dans la cour carrée intérieure bordée par quatre corps de bâtiments à deux niveaux. Une balustrade de bois forme, à l’étage, galerie extérieure. Une tour polygonale, à l’ouest de l’entrée, comprend un escalier à vis en pierre. Au nord, la tour carrée.

Le chef des gardes fit conduire Dame Alivianne dans la tour polygonale, la section réservée aux prisonniers de haut rang.

Les seules choses qui différenciaient la cellule d'une chambre luxueuse étaient les solides barreaux en croisillons scellés aux fenêtres et la lourde porte renforcée comportant de robustes verrous.

Le Chevalier suivit Dame Alivianne dans la cellule.


Dame Alivianne, je vais faire prévenir le Grand Duc que vous êtes ici et je vais vous faire apporter de quoi vous restaurer et vous raffarichir. Je ferai aussi appeler un médecin afin qu'il vous prodigue des soins plus poussés.
Alivianne a écrit:
La duchesse entra dans la pièce qui allait être la sienne pendant quelques temps. Elle espéra que ce temps ne soit pas long. Elle avait tellement de chose à faire à l'extérieur...

Elle pensa à ses enfants laisser à Avranches avec leur nourrisse. Ils lui manquaient tellement...

Un lit était apprêter et propre. Elle alla s'étendre.

Le baron lui avait promis de lui apporter de quoi se rafraichir et surtout elle avait faim.

Espérons que le grand duc, ne tardera pas à la recevoir.

Alivianne s'endormit pendant quelques heures un repos fort mérité.

Elle eut un sommeil réparateur, mais sans rêves. Elle se réveilla en sursaut, elle avait faim et se sentait sale.


Elle alla à la porte de sa cellule et dit.

Ohlà !!! Quelqu’un m’entends ? cria-t-elle
Orathor a écrit:
Enfin ...

L'escorte arriva aux aurores dans l'enceinte de la capitale. Ils chevauchèrent dans les rues, déjà bondée à un heure si tardive. Les passants, encore ensommeillés, les observaient avec étonnement.

Bientôt, ils arrivèrent rue Saint-Michel. La rue était presque déserte, mis à part les deux soldats en faction. Ils entrèrent dans la prison et s'avançèrent dans la cour. Des gardes arrivèrent sur le champ, escortant la prisonnière dans ses appartements.

Ketje, Nicogramme et Orathor, restèrent près de la fontaine, d'ou jallisait, par des tetes de lions, trois jet d'une eau claire. La fatigue commençait à se faire sentir, mais il n'était pas encore tant de dormir. Il se lava sobrement, essuyant le sang qui couvrait son bras. Des cuisinière leurs apportèrent une collation et ils mangèrent avec appétit.

Quelques instants plus tard, le chevalier fit son apparition. Il remonta sur sa monture, ordonna qu'ils restent quelques temps, sur place et sortit de la cour. Orathor avala son dernier morceau de saucisson et s'avança vers la tour polygonale. Le jeune soldat gravit les quelques marches et arriva près de la celulle de la dame. Des hommes étaient nichés dans les alcoves et restait figé tel des statues. Soudainla voie de dame Alivianne résonna.


- Ohlà !!! Quelqu’un m’entends ?

Orathor se tourna vers l'un des gardes.

- Ouvrez cette porte je vous prie !

Le soldat s'avança vers la porte et décrocha le trousseau de clé qui pendait à sa ceinture. La clé se faufila dans la cerrure et après qu'il fit joué le verrou, la porte s'ouvrit. Il s'avança dans la pièce, une pièce richement décorée qui siait à une personne de haut rang. D'ailleurs, la noble détenue se tenait droite, comme à son habitude. Le jeune soldat s'inclina.

- Que puis-je faire pour vous, noble dame ?
Alivianne a écrit:
Elle entendit quelqu'un monté vers sa cellule. Elle devina qu’un homme se présenta devant la porte. La porte se déverrouilla et la duchesse fut soulagée de voir un visage connu.

Chevalier, dit-elle simplement

Serait-il possible que l’on m'apporte de quoi manger et me rafraichir...s’il vous plait…

Alivianne constata que son épaule lui faisait toujours mal, elle l’a toucha pour vérifié ; outch la douleur était toujours présente

et puis, elle ajouta


Ah si possible, un médecin...

Et puis elle lui fit un magnifique sourire et dit

Merci Chevalier
nicogramme a écrit:
Nicogramme était reconnaissant à la Duchesse de leur avoir épargné un combat perdu d'avance... Les françois n'étaient peut etre donc pas tous des brutes sanguinaires comme on le lui disait depuis sa plus tendre enfance!
Il entendit l'appel de la Duchesse et suivit Orathor devant sa cellule : une cellule sommaire mais cependant confortable.


- Serait-il possible que l’on m'apporte de quoi manger et me rafraichir...s’il vous plait…

- Oui Madame, je me charge de vous amener de l'eau, du savon et des linges propres.


- Ah si possible, un médecin...

Orathor répondit alors

-N'ayez crainte je vais vous quérir un médecin sur le champ.

Orathor partit alors pour rechercher un médecin tandis que Nicogramme se dirigeait vers l'intendance de la tour qui avait tous les produits destinés aux prisonniers.
Il revint bien avant Orathor


- Voilà, madame. Je veillerai à ce que personne ne vous dérange pendant votre toilette. Nous vous ferons signe quand Orathor reviendra avec le médecin.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:57

Orathor a écrit:
Nicogramme se présenta derrière lui. Quand la dame eut donnée sa requête les deux hommes s'enquirent de leurs tâches. Chevalier ... C'était bien la première foie qu'on l'appelait comme cela, mais c'était plus que plaisant à son gout. Il arriva dans une salle de garde et s'approcha d'un sergent d'arme.

- Il faudrait un médecin pour la prisonnière.

Le sergent releva la tête et appela l'un de ses hommes.

- Va chercher Maïev !

Le soldat acquieça et sortir du corps de garde. Quelques instants plus tard, il revint. Une vieille femme, était derrière lui, une lourde besace sur le dos. Orathor et Maïev se dirigèrent vers la celulle. Nicogramme leur fit signe que la dame était occupée à ses ablutions.

- Noble dame, le médecin est là !
Alivianne a écrit:
Non pas un homme, mais deux s’étaient déplacé pour elle. De plus, les deux étaient ses fameux escorteurs. Elle était doublement soulagée.

Il est vrai qu’on l’avait amené de force, mais elle l’avait aussi accepté. Ses amis auraient pu les tués ou en faire des prisonniers à leur tours. Cela suffisait ce déchirement entres deux peuples dirigés par des hommes qui souvent oubliait ce que des gens enduraient sous eux. Même si elle croyait en la cause Françoise de tout son cœur. Elle savait que par les deux cotés des gens souffraient.

Bien vite on lui apporta ce qu’elle avait demandé.


Messire, je vous remercie sincèrement. dit-elle simplement

L’homme avait insisté pour qu’elle se toilette alors qu’il surveillerait qu’on l’a dérange pas. Fallait qu’elle soit à son avantage, ses coupures du aux fougères lui avait fait un visage de sauvageonne. Elle devait redevenir à son rang. Ces choses étaient tellement peu importantes pour la duchesse. Jamais elle ne saurait être ce qu’on qualifiera d’une grande dame noble, pédantes s’occupant que de l’impression qu’elle donnait lorsqu’elle était dans le grand monde.

Un petit miroir lui dit qu’elle avait fait le maximum. Elle avait besoin d’être belle c’était certain, mais elle devait rester intelligente et ses qualités même sous ses blessures étaient toujours présentes.

Et puis vint celui qu’elle avait nommé Chevalier. Ceci elle l’avait fait spontanément sans savoir s’il en était un. Elle pouvait voir en lui un futur grand chevalier. Il avait la classe du moins. Certes, il était jeune et devait apprendre beaucoup de chose de la vie, mais il en deviendra un, ça c’est certain. C’était sa façon à elle de reconnaître les qualités de chacun même s’ils étaient ses ennemis

Une chose est sûre, ils étaient tous les deux gentils avec elle. Ce qu’elle ne voulait pas c’est qu’ils le soient parce que le grand duc manigancerait quelque chose dans son dos. Elle ne supportait pas les gens qui se montrait devant elle gentil tout ça pour mieux la manipulé. Elle n’était pas dupe. Elle resta tout de même sur ses gardes au cas où.

Il l’a prévient que le docteur était là.



Merci chevalier, dit-elle en souriant.

Et puis le médecin entra.
Orathor a écrit:
Orathor s'inclina plus bas que terre. Son visage s'empourpra quelques peu. Il releva la tête et un large sourire se dessinait sur son visage presque juvénile, mais marqué par la guerre. Il n'espérait plus qu'une chose. Que cette guerre se termine et que chacun rejoigne sa patrie, ses terres, sa famille. Là était la place de chacun de ses soldats. Depuis bien trop de temps, ils étaient séparés de leurs villages.

- Si vous avez besoin de quelques choses, nous serons près de la porte, noble dame ...

Il s'inclina une dernière foie et sortit, pressés par le médecin, qui réclamait calme. La porte se ferma avec un bruit sourd et la clé tourna. Il s'approcha d'une meurtière, et laissa le vent tiède carresser son visage.
nicogramme a écrit:
Nico s'approcha d'Orathor qui était perdu dans ses pensées...

- "Chevalier" Orathor, ça sonne bien!

Il avait adopté un ton moqueur car il avait remarqué le sourire de contentement d'Orathor suite à sa courte discussion avec la Duchesse.
Puis sur un ton plus serieux :


- Cette françoise n'est pas désagréable, n'est-ce pas?
Elle n'a qu'un défaut à mon gout : le fait de ne pas etre bretonne.

Cette nouvelle affectation à la surveillance de la Duchesse me va tout à fait. C'est bien plus tranquille que de patrouiller sur les remparts toute la nuit!
Orathor a écrit:
Orathor se tourna vers Nico', en riant.

- Oui, c'est vrai ...

Son ton se fit plus sérieux, évoquant la dame.

- Elle nous a sauvé la vie, et mérite donc tout notre respect ! Si tous les Françoys étaient comme elle ... Oh c'est sur que c'est bien plus tranquille. On a passé une nuit, plutôt mouvementée. Je n'aspire plus qu'à une bonne nuit de sommeil !

Il dévisagea Nicogramme avec un sourire. Les deux jeunes hommes, avaient presque le même âge et avaient été lançé dans ce conflit en même temps. Ils avaient vécu beaucoup plusieurs semaines côte à côte, se soutenant mutuellement. Tel était les soldats de la Bretagne.
Alivianne a écrit:
Le médecin s'était occupé de la duchesse comme il pouvait. Il avait réussi à sauver les dégas des ses blessures au bras en nettoyant les plaies du mieux qu'il peut.

Son épaule l’inquiétait un peu plus. Il est vrai que le garde qui l'avait tiré avec beaucoup de force avait aggravé la blessure. Il fallait qu'elle se repose le plus possible et garde son épaule au repos. Pour les prochains moments cela allait sûrement être possible, mais lorsqu'elle retournerait chez elle. La duchesse n'était pas encore là.

Il lui laissa des herbes qui soulageraient son mal et qui aiderait surtout à désenfler ses muscles et ses tendons endoloris .


Oui docteur, je vous promets de prendre ses herbes avec de l’eau chaude en Tisane lui disait-elle attentive.

Elle devait faire confiance à l’homme elle n’avait pas le choix. S’il tentait de l’empoissonner,et bien ses amis veilleraient à la réputation des médecins bretons.

Le docteur partit, la duchesse se retrouva seule. Elle tourna et tourna dans la pièce en pensant à tout ce qui venait d'arriver.

Combien de temps, le grand duc allait la faire attendre.

Et puis impatiente et surtout pour se désennuyé, elle appelait ses gardiens.


Gardes ? dit-elle
Orathor a écrit:
Orathor ordonna à ce que la porte fut ouverte. Le garde sortit de son alcove et s'approcha avec le trousseau de clé, à la main. La clé tourna dans les serrures et la porte s'ouvrit. Il entra et s'approcha de la duchesse.

- Que puis-je pour vous satisafaire, noble dame ?

Les mains jointes dans le dos, il se tenait droit, a tête baissée. Il avait un profond rspect pour dame Alivianne, malgrès son appartenance au camp adverse.
Alivianne a écrit:
Elle avait envie de deviner lequel des deux apparaissait devant elle à l'ouverture des portes.

Elle ferma les yeux et se dit; celui que j'appelle chevalier

La duchesse ouvrit ses yeux et constata qu'elle avait bien deviné.

Alivianne marcha vers le jeune homme, il se tenait devant elle avec respect. Il avait fière allure pour un Breton. Elle souriait du coin de la bouche. En quoi un Breton ne pouvait pas être fière autant qu'un Auvergnat ou un Normand. Elle constata qu'elle tombait dans ce qu'elle appelait la stupidité de l'espèce. Chaque personne avait son importance peut importe d'où il venait. Il fallait de tout pour faire un monde.

Réalisa que l'homme attendait après elle; la duchesse dit :


Chevalier, j'aimerais avoir de l'eau chaude pour mes tisanes. Le médecin m'a prescrit des herbes en tisane et il me faudrait de l'eau chaude.

Son gardien semblait heureux de lui rendre service.

Est-ce que je peux savoir quand le grand duc daignera vouloir me rencontrer?
Anonymous a écrit:
Dans le couloir ketje allongeait ses jambes, le dos au mur. Il s' étonnait de voir Orathor se plier à toutes volontés de la Dame françoise. Il grommela suffisamment fort.

- Que Diable lui sert de se faire si petit si ce n' est pour se mettre à sa hauteur. Le gentil ne saura donc jamais que de la gueuzerie en satin et velours ne reste que de cette engeance-là. Peuh... il n' y a que les bretonnes qui puissent être fières en habit de laine et de lin, elles ont ça dans le sang. Pas besoin de titres... ça salit. Des tisanes pour soigner des plaies??? j' aurais tout entendu... du lait d' ânesse pour sa peau aussi sans doute? Filez-lui de la prune pour les plaies, ça guérit tout aussi bien! Prisonnière elle était, prisonnière elle n' a qu' à le rester par tous les lutins !

Il attrappa sa bouteille de chouchenn et en but la moitié...
Cirleh a écrit:
Cirleh vint prévenir le directeur de la prison pour lui demander de préparer la visite de son Altesse.
nicogramme a écrit:
Nicogramme s'approcha de Ketje qui grommelait. Il avait tout de suite repéré la bouteille de chouchenn...

- Tu sais, je suis d'accord, c'est notre prisonniere. Mais lors de son transport elle aurait pu s'echapper ou dire à ses hommes de nous egorger, or elle n'en a rien fait. Je lui suis reconnaissant pour cela et je pense lui devoir quelque chose en retour de ce fait.
Je pense que c'est la meme chose pour Orathor. Donc sans faillir à mon devoir de militaire breton, si je peux lui etre agréable, je le ferai!

En attendant, passe moi donc ta bouteille que je goute ce breuvage.

Ketje qui continuait à maugréer en reflechissant aux paroles de Nico lui tendit la bouteille. Nico la vida d'un trait et prit la gourde qui ne le quittait pas. Une gourde au chouchenn sans fin, disaient ceux qui le connaissaient.


- Tiens, goute donc ce chouchenn, cela nous passera le temps. et au moins nous sommes d'accord là-dessus!
Orathor a écrit:
Orathor acquieça et se dirigea vers la lourde porte.

- Je ne pourrais vous le dire . Messire Meriadoc et partit quérir notre Grand Duc. Désolé de cette attente, il fait au plus vite j'en suis sur.

Orathor lui adressa un léger sourre avant de sortir de la celulle. Ketje grommelait dans son coin. Nicogramme lui expliqua fort bien, la raison des agissements du jeune Vannetais. Ayant saisi quelques bribes de leurs conversations, il répondit.

- Nico' à raison. Si elle n'avait pas été là, tu joncherais la route à nos côtés, la tête décapitée ou le corps criblés de flèches, ou bien pire, prisonniers et soumis à toute sorte de torture que je n'auserais même pas te décrire, au lieu de déguster ce fameux breuvage. De plus dame Alivianne fait partie de la noblesse, Auvergnate c'est vrai, mais elle est tout de même noble. Je te prirais donc de la respecter et ce qui serait merveilleux, se serait que tu laisse ta fiertée et ton égo de côté pour aller la remerçier ...

Orathor se releva et prit la direction des cuisines. Il dévala l'escalier et passa une double porte. Les servantes et cuisiniers s'activés à préparer le repas pour chaque prisonnier. Le jeune soldat s'approcha d'une dame qui découpait un saucisson.

- Euh mademoiselle ?

La jeune servante tourna la tête et adressa un sourire au soldat.

- Oui messire ?
- Il me faudrait de l'eau chaude et puis une petite bouteille de chouchen si vous avez. J'ai la gorge aussi sèche que les semelles de mes chausses ...


La jeune femme s'approcha d'une marmitte avec une grande caraffe et la plongea dans la marmite fumante. Quand elle l'a sortit, un léger fumé se dégagait du récipient. Elle lui tendit, après avoir essuyé les bords, puis elle alla dans la cave et revint avec une bouteille de chouchen poussiéreuse. Il la glissa dans sa poche, remerçia la jeune servante et sortit.

Quelques instants plus tard, il était de nouveau dans la celulle de la dame, déposant la carafe près d'une tasse et d'un sachet, contenant quelques herbes médicinales. Puis il sortit après l'avoir saluer d'un hochement de tête. La porte se ferma et il se glissa près de ses compagnons, enlevant le bouchon de sa bouteille et portant le gouleau à ses lèvres. Un court moment de bonheur ...
gomoz a écrit:
Le carrosse du Grand-duc arriva dans la cour de la prison.

Il en sortit assez calmement malgré le nombre de chose qu'il lui resterait à faire après cette visite. Il fit prendre à Cirleh une petite caissette comportant quelques documents.

Il se dirigea ensuite vers un des gardiens afin qu'il le conduise jusqu'à l'appartement où était détenue Alivianne. Il ne savait pas qu'elle était blessé et ne s'inquiétait donc pas de savoir si elle était prête pour recevoir.
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:57

Orathor a écrit:
Les portes de la prison s'ouvrirent avec grand fracas, et un carosse, accompagné de plusieurs cavaliers firent leur eruption dans la cour. Orathor se leva et aperçut par la meurtrière un homme de haute stature, accompagné d'un page. Le jeune homme se tourna vers ses compagnons.

- Les gars, le Grand Duc est là ! Tachait d'être à la hauteur et rangait moi cette bouteille.

Alors que les deux hommes s'activaient, Orathor dévala les escaliers, remettant de l'ordre dans sa tenue et arriva près des deux hommes. Il déglutit péniblement. C'était la première foie qu'il voyait le Grand Duc de ses propres yeux. Faisant abstraction de toute émotion, il s'inclina avec déférence.

- Grand Duc, la noble dame vous attend. Veuillez me suivre.

Deux gardes suivirent le cortège travers l'escalier menant aux appartements de la captive. Alors qu'ils gravissaient l'escalier, Orathor leur apporta quelques informations.

- Vous devez savoir que la route n'a pas été sans encombre. La dame a été blessé durant le voyage. Bien que son état ne soit point alarment, un médecin à été nécessaire. Je ne sais pas si le chevalier Meriadoc vous a racontait notre périple, mais nous pourrons vous éclaircir sur nombre de points si vous le souhaitez.

Ils arrivèrent alors près de la lourde porte. Ketje et Nicogramme s'inclinèrent, tandis qu'un soldat ouvrez la porte. Orathor entra.

- Voici notre Grand Duc Gomoz, noble dame ...
Alivianne a écrit:
Au loin elle entendit qu'on montait les marches. Avec le bruit, on devina qu’il y avait plus qu’une personne.

La porte s’ouvrit avec le même bruit habituel.

Celui qu’elle nommait « Chevalier » était à l’entré et lui présenta l’homme derrière lui.


Orathor a écrit:
Voici notre Grand Duc Gomoz, noble dame ...


La duchesse ne savait pas comment réagir… Autant qu’elle avait entendu ce moment qu’elle n’avait pas trouvé si elle devait se lever … ou faire offence en restant assise. Elle avait les meileurs raisons étant blessées... Mais elle avait reçu une éducation et l'insolence ne faisait pas partie de ses défaults.

L’instant de surprise passa et décida finalement de se lever.

Elle resta par contre à sa place. Sa cheville bien que légèrement blessé lui faisait moins mal depuis qu’elle avait pris la tisane. Même son épaule semblait être moins douloureuse. Elle devait noter quelque pars ces herbes pour les remettre à sa guérisseuse des dames blanches.


Malgré les blessures qui ornaient son visage la duchesse Alivianne était toujours aussi magnifique et somptueuse. Elle tenait la tête haute fière comme toujours.


Grand duc bonsoir dit-elle d’une voix claire et réfléchie.
gomoz a écrit:
Le Grand-duc entra suivit par Cirleh et puis demanda à Orathor de les laisser seuls.

Lorsque la porte se fut refermé, il s'approcha d'Alivianne. Sa blessure devait les faire souffrir car elle se leva avec un air digne mais crispé. Il lui fit signe de se rassoir si elle désirait.


Noz vat Dukez.

Il chercha des yeux quelque chose puis un peu contrarié sembla donner l'ordre - toujours du regard - à Cirleh d'aller chercher cette chose.

Je vois que vous êtes blessée, j'en suis désolé... mais on a pas idée de venir ennuyer des bretons tout de même. Cela ne vous fait point trop souffrir ?
Alivianne a écrit:
Si cela l'a faisait trop souffrir... c'était mal la connaître pour osez dire cela. Jamais elle ne montrait qu'elle souffrait. Sa situation n’était pas désespérée bien au contraire.

Vous savez Grand duc, lorsqu’on met des jumeaux au monde sur un champ de bataille et que le deuxième se présente mal. J’en ai perdu connaissance. On a du me faire une césarienne d’urgence sinon je perdais la vie. Ça j’appelle souffrir. Ce qui c’est passé sur la route de Fougères à ici n’est rien. dit-elle calmement.

Je vous remercie de vous inquiéter de ma santé. Hélas pour certains, j’en mourrai pas. Ajouta-t-elle.
gomoz a écrit:
Sourit très amusé

Oh : je ne parlais pas de cela. Je me demandais si venir embêter mes bretons ne vous chagrinait pas un peu.

Regarde vers la porte mais ne voyant rien venir, il continu

J'ai entendu parler de cette naissance en effet. Il parait que vous en avez nommé un Victoire sauf erreur de ma part. Je lui souhaite de vivre plus longtemps que ce qui lui a value ce nom.

Marche un peu puis voyant qu'Alivianne semblait s'interroger, il anticipa la question.

Mais j'imagine que vous devez vous demander pourquoi je vous ais fait venir alors que les routes sont peu sûr pleine des brigands même les plus hauts fieffés.

La porte s'ouvre interrompant le Grand-duc et Cirleh entre avec une bouteille de chouchen et deux verres qu'il sert avant de tendre les verres à son maitre.

Ce dernier tend alors l'un des deux à Alivianne
nicogramme a écrit:
A l'extérieur, Nico voit passer Cirleh avec la bouteille de chouchenn :

- AH! C'est pas notre Duc pour rien!
Il sait recevoir!

Puis il continue de faire les 100 pas dans le couloir
Orathor a écrit:
Orathor sorti, à la demande du Grand Duc, bientôt imité par le dénommé Cirleh. Il s'adossa contre le mur en tapant de pied. Se tournant vers Nicogramme, qui faisait les cents pas, comme un lion dans sa cage, il lui demanda.

- Vannes ne te manque pas trop ?

Une pointe de nostalagie, se ressentait dans son ton.
Alivianne a écrit:
Elle resta silencieuse. Et continua de l'écouter.

Le verre tendu, elle l'accepta. Depuis le temps qu'on lui avait parlé de ce fameux chouchen. Certains adoraient , certaiens le détestaient. Elle bu tranquillement le brevage ,ne le lachant pas des les yeux le grand duc. S'il croyait l'atteindre avec ses propos, il pouvait croire n'importe quoi.

La duchesse resta impassible
gomoz a écrit:
Le Grand-duc bu un peu et s'assit sur un des fauteuils. Il resta sans rien dire puis rompit le silence brutalement, comme s'il s'était laissé perdre dans ses pensés.

C'est un assez bon chouchen et je me demande comment il se fait qu'il y en ait de cette qualité ici... mais je ne vous ais pas fait venir pour ça. Je trouvai amusant de vous savoir prisonnière.

Juju m'avait proposé avant que la guerre ne commence de nous laisser en paix à l'unique condition que j'accepte de vous soustraire.

Sourit et boit encore une petite gorgée

Une boutade certes mais néanmoins je me suis dis ce jour là que je ferai bien de vous rencontrer un jour. Au moins pour vérifier que vous êtes bien telle qu'il m'a décrit...

Plisse les yeux

Il ne m'avait pas mentis sur votre beauté du moins... votre air fiers, presque arrogant vous donne bonne allure.

Observa sa réaction puis continu

Mais enfin ce n'est pas pour vos charmes que je vous ais fait venir jusqu'à moi mais quant à vous soustraire, la question se pose dans son entier et j'espère trouver de notre discussion une réponse qui nous convienne.

Seulement pensez-vous que nous y parviendrons ?
Alivianne a écrit:
Comme le duc, elle but le breuvage à petite gorgée qui lui avait servi. Comme lui elle appréciât son goût unique. La duchesse n’avait jamais bu de chouchen de sa vie. Elle le bu avec bonne convenance. Elle ne comprenait pas pourquoi tant de gens n’appréciait pas ce nectar. Bien évidemment, ce n’était pas des bretons. Comme il est drôle de voir les gens d’identifié avec une ligueur la croyant de loin supérieur à celle des autres.

Soudainement le duc coupa le silence. Elle écouta nonchalamment ce qu’il avait à lui dire. Il ne pouvait rien deviner de ses réactions qui se formaient dans elle. La duchesse se doutait qu’il cherchait à la provoquer à connaître ses points faibles. Elle n’allait pas baisser sa garde si facilement que ça.


C’est drôle car moi j’ai eu l’honneur de vous rencontrer déjà. Vous m’avez même invité à votre château avec mon neveu le comte Nakuneuil et son épouse kassy.

Il semblait chercher quand.


Pour remettre votre mémoire en place, nous étions invités au mariage de Tygual qui ne s’est pas marié ce jour là. Il semblerait que ma présence ne vous a pas marqué. Ce n’est pas grave, je ne vous en tiens pas rigueur. ajouta-t-elle en se rapellant ce souvenir.


Ensuite il lui parla du grand Maistre de France. Il est vrai que leur relation houleuse entre elle et juju n’était pas secret d’état. Cependant, elle douta qu’il aurait voulu la soustraire. Pour plaire au grand duc, elle fit semblant d’être étonnée et froissée.

Il est vrai que sa vie était entre les mains du duc. Le plus drôle, c'est que pour le moment, elle ne s'en souciait pas. Elle avait ses héritiers et elle pouvait donc quitter la vie sans regret. Sa vie, elle l'avait réussi tellement mieux que d'autres. Une pensée alla vers son époux, elle l'a garda justement en elle. Il allait lui donner les forces. C'était claire.

Et puis il lui posa cette dernière question.



gomoz a écrit:
Seulement pensez-vous que nous y parviendrons ?

Cela dépend de ce que vous avez à me dire et à me proposer grand duc Gomoz. Pour le moment, je n’attends que cela.

Elle vida son verre cul sec.

Vraiment délicieux le chouchen! dit-elle aisément
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marquise66

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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:58

gomoz a écrit:
Le Grand-duc fut un peu piqué. Il est vrai qu'il l'avait déjà reçu et ne s'en souvenait plus. Néanmoins dans des circonstances un peu précipité, il n'avait pas eu l'occasion de beaucoup échanger avec elle.

Il fini son verre à son tour et contrairement à son habitude, il ne se fit pas resservir. Il rendit son verre à Cirleh.


Alors déjà j'aimerai savoir pourquoi vous vous battez contre la Bretagne. Vous savez surement que nous n'avons aucun intérêt à ce conflit tant pour la Bretagne que pour la France ?
Alivianne a écrit:
Elle tendit son verre à l’homme qui semblait être le page du grand duc Gomoz.

La duchesse s’attendait à cette question. Plusieurs fois il lui avait posé sans le faire directement. Et chaque fois elle avait évité d’y répondre.


Pourquoi avoir envoyé vos troupes dans le Maine ?répondit-elle au tac

Et puis plus calmement elle dit :

En tant que grande amazone de l’ordre royale des dames blanches et en tant que duchesse et pair de France, j’ai répondu à l’appel du Roy. Je suis étonnée que vous n’y ayez pas pensé seul. Je pense que vos guerriers ont répondu à vos ordres pour défendre vos villages ? Alors le principe est le même. Preuve que nous ne sommes pas trop différent dans l’ensemble.
nicogramme a écrit:
Si Orathor, Vannes commence à me manquer un peu...

Mais c'est pour la bonne cause!

J'espere qu'il resortira quelquechose de constructif de ce qu'il se passe là dedans!
gomoz a écrit:
Sourit, s'attendant, lui, à la réponse

Les bretons ont pour beaucoup devancé mes ordres. Ils se battent pour leurs terres et pour leurs libertés.
Vous oubliez surement que lorsque la Bretagne a selon vous "déclanché" la guerre, j'étais retenu dans vos geôles à Paris... La Bretagne est armée car elle se bat toujours pour se défendre elle-même tandit que la France ne gagnera pas tant qu'elle cherchera à attaquer ses voisins.

Pensez vous vraiment que vous avez à gagner quelque chose à cette guerre ?
Alivianne a écrit:
Humblement elle répondit,

Je ne suis pas à même de juger si nous avons gagné ou perdu quelque chose a cette guerre. Je réponds aux ordres du Roy tout simplement. Et puis en tant que prisonnière, je ne sais pas du tout où nous en sommes actuellement
gomoz a écrit:
Actuellement les troupes Françaises se retirent et des négociations devraient m'être proposés prochainement si ce n'est encore déjà fait.

Mais cela répond bien mal à ma question. Il me surprend que vous qui êtes de la pairie - qui décidez - ne sachez mieux me répondre que de simple soldats. Il conviendrait sûrement que vous creusiez mieux ces questions... surtout que l'on affirme que Lévan III ne se porte guère dans une forme éclatante et que l'on s'affaire autour de son trône.

Voyez, je n'ai jamais aimé Lévan, c'est viscéral j'imagine car je n'ai plus guère beaucoup de grief contre lui. Je suis certain que nous nous entendrions bien si nous y mettions un peu de bonne volonté. Néanmoins moi-même je sais que la direction de la France ne lui échoie pas. Il est tel une belle marionnette que l'on agite à sa guise. L'on murmure que son pouvoir est loué et que l'on aurait trouvé acquéreur.

Vous devez surement avoir quelque avis à ce sujet ?
Alivianne a écrit:
Le grand duc parlait de chose qu’elle n’était pas au courant. Elle avait toujours été loin des complots à Paris.

Vous me voyez surprise de ce que vous m’annoncez. Je ne suis pas au courant de ce que vous m’instruisez. Où voulez-vous en venir exactement ? dit-elle étonnée.

Par contre, vous semblez être informer de ce qui ce passe. Vos taupes vous servent bien. Comment pouvez-vous être certains s'ils travaillent pour vous et non contre vous?
marquise66 a écrit:
[Devant la prison]

Un groupe de maréchaux et un gueux tirant un cheval arriverent devant la prison. Marquise s'éloigna du groupe et alla voir un des gardes à l'entrée.

-Demat Soldat! Marquise66, chef-maréchale. J'ai là un messager qui doit remettre un pli au Grand-Duc. Pourrais tu l'avertir je te prie?

Le soldat acquiesça dans un signe de tete et entra dans la prison. Pendant ce temps, son compagnon vint pour vérifier que l'homme était effectivement désarmé.

Marquise s'installa contre un muret et patienta.
gomoz a écrit:
Sourit

L'on dit cela mais il suffit juste de savoir observer et écouter. Il n'y a guère beaucoup de secret à ce sujet et cela fait un long moment que certains y songeaient...

Seulement maintenant... J'imagine qu'il ne faudra plus guère de temps. Il ne resterait plus alors grande liberté d'action aux gens de votre obéissance et il ne me resterait d'autres choix que de tuer ces gens qui peuvent être des gens de bien par ailleurs. On ne juge pas les gens sur ce qu'ils sont mais sur ce qu'ils font. En cela je crains que le risque soit grand. Voir très grand car il est double.

Vous devrez supporter les risques de vos missions tout en devant supporter la gestion interne que vous ne déciderez plus. C'est un grand tord pourtant. En Bretagne je ne suis pas aimé par tous, il faut l'admettre. Néanmoins chacun a sa chance et ce sont rarement les larbins qui apportent du changement et l'évolution nécessaire.

Juju est quelqu'un de bien. Je crois que peu pourrait avoir sa carrure au sein de la pairie... mais il n'est que lui. Suite à l'échec de Fougères j'ai entendu qu'il avait évoqué "l'humiliation bretonne" : il est dans un monde qu'il se fabrique et il tente de faire ressembler la réalité à celui-ci... C'est une vision magnifique mais trop magnifique justement. Lorsqu'on dirige il est préférable de rester modeste et d'avoir une vision pragmatique.


Il s'enorgueillit du saccage de Rohan où il était avec son armée contre la population civile et s'enorgueillit de même de la défaite de Fougères... Ce vieux duc est fou je vous dis. La seule vision pragmatique est que Rohan fut une lâcheté car sans intérêt stratégique et que Fougères fut une grande bataille qui fit beaucoup de mort. Ce n'est pas en parlant de victoire lorsque l'on tue plus qu'on est tué ou bien par auto persuasion que l'on prend ensuite des décisions bonnes.


Le garde frappe à la porte, le Grand-duc s'arrête et fait ouvrir.

Apprenant qu'un messager urgent l'attend, il s'excuse


Veuillez m'excuser, je vais recevoir ce messager. Cela fait longtemps que je ne reçois plus de message de Touraine...

Il indique au garde de prévenir qu'il l'attend ici même.
darkofdragon a écrit:
Devant les geôles

Le groupe de Dame Marquise l'avait emmené là où il le devoir l'imposait. Finalement ce n'était pas des mauvais bougres ces Bretons, les campagnes rabattaient une propagande mensongère. Il se souvint qu'il y a peu que son frère de lait lui avait dit que d'après les descriptions parvenues les Bretons possédaient des cornes de brebis. Il avait sous doute mal compris, il s'agissait d'une image et non d'une réalité physique. Il pourrait au moins dire cela aux gueux de son entourage une fois revenu sur les terres de son Seigneur et maître. Peut-être qu'il arriverait même à en tirer quelques écus, les crédules ne manquant pas et n'étant pas les plus démunis...
Un soldat vérifia qu'il ne portait pas d'arme, il se sentait bête ainsi fouillé, il n'avait rien, il ne comptait toujours que sur la vitesse du cheval prêté par son Duc. Il n'était jamais tombé en fâcheuse posture dont il ne puisse s'extraire.

Il attendit un peu, des instants lui permettant d'admirer l'architecture du bâtiment jusqu'à qu'il comprenne qu'il s'agissait d'une prison. Il eut tout à coup peur... On l'emmenait soit disant devant le Grand Duc de Bretagne, mais il se trouvait fouillé pour vérifier le non port d'arme et amené au pied de la grande prison du Duché de Bretagne. N'allait-on pas l'enfermer ? Il doutait. Eh si... Il sentit un filet de sueur froide lui chatouiller le sillon de la colonne vertébrale. Frissons à l'unisson il n'était en rien décontracté. Il verrait bien...
On le fit chercher, personne ne l'attachait, c'était bon signe. Il suivit le garde dans les couloirs de la prison, trop sombre pour être de bonne augure, il fallait écouter les présages qui lui disaient : "toi tu vas croupir si tu files pas vite d'ici bonhomme".

Cependant il parvint devant l'homme de sa quête, il le reconnut à sa prestance et son halot impérieux. Il poussa un soupir de soulagement et évacua un trop plein d'émotions effrayantes. On ne lui avait pas menti, tout allait bien. Il prit alors sur un ton mesuré la parole, message qu'il avait appris par coeur, condition indispensable avant le départ.


B'jour vot Grandios'té.
J'suis l'émissaire de Touraine mandaté par mon Duc, le Seigneur Rygnes de Cartel dit Darkofdragon le Lézard, au nom de l'Alliance du Centre.
J'représente par ma présence, l'respect de l'Alliance du Centre en ses hauts membres et ses populations.
J'dois vous r'mettre missive scellée par l'dite Alliance au nom d'l'intelligence et d'la clairvoyance.


Il s'inclina, frôlant presque terre des geôles, humant l'odeur des restes, d'un peu de sang, de sueur et d'angoisse. Il resta ainsi penché pendant vingt secondes, suite auxquelles il releva front et tendit rouleau de parchemin préalablement retiré de sa besace, genou en terre.

L'Alliance du Centre vous propose trêve, la trêve est proposée par cel'ci, à vous, Gomoz Grand Duc du Duché d'Bretagne et Juju Di Juliani, Grand Maistre d'France.
J'vous prie, au nom d'mes mandataires, d'accepter de signer l'présent texte déjà scellé par les deux médiateurs désignés par l'Alliance, à savoir, l'Comte du Poitou, sa Grâce Elra et l'Duc de Touraine, sa Grâce Rygnes de Cartel.


Il baissa la tête et ferma les yeux, tendant toujours la main contenant le parchemin officiel. Il attendit la réponse du Grand Duc de Bretagne.
gomoz a écrit:
Le Grand-duc regarda avec sérieux le message et le décachetât. Il parcouru le courrier en silence et vis les sceaux mentionnés.

Il se leva et fit quelque pas puis répondit


Bien, vous pouvez vous retirer. Vous reviendrez demain au chateau pour avoir ma réponse.

Cirleh, occupe-toi de lui trouver une auberge où il ne sera pas trop ennuyé à cause de ce qu'il porte sur le dos.
darkofdragon a écrit:
Le message obtempéra sans ajout de mot. Il aurait été mal venu d'en rajouter, même un remerciement. Mais au fond de lui il était reconnaissant que l'on prenne son sort en considération et qu'on souhaite lui éviter le plus de désagréments possible.
Il avait une nuit pour lui, repos...
gomoz a écrit:
Une fois le messager et son valet parti suivant son ordre, il resta pensif un instant puis se tourna à nouveau vers la duchesse.

Une proposition de trêve... c'est la seconde avec celle du DR. Au moins nous aurons le choix. Et je ne vous cache pas que je suis satisfait de voir que la volonté de paix existe chez les vrais gouvernants. C'est la preuve que tout n'est pas vain.


Mais seulement pensez-vous qu'une paix soit réellement possible ?
nicogramme a écrit:
Cela s'activait devant la prison, Nico et Orathor regardaient par les meurtrières. Ketje etait toujours assis dans son coin.

Le soldat en faction devant la tour arriva dans les couloirs et demanda à ce qu'on lui ouvre la porte de la cellule. Nicogramme s'éxecuta et risqua un oeil à l'intérieur, voyant le Duc et la Duchesse en train de boire du chouchenn en discutant posémment.

Puis on amena un homme qui ne semblait pas à son aise en ces lieux. Qui était-il?
Un homme qui ne semblait pas bien vetu etait reçu par le Grand Duc alors meme que celui-ci était en grande discussion avec la Duchesse? C'était louche...

Nico fouilla donc cet homme, mais il n'avait rien sur lui si ce n'est un sac ne contenant rien d'interessant à part un parchemin.

L'étranger entra dans la cellule, le garde de la tour restant devant. Nico omis de refermer entierement la lourde porte et put entendre l'échange entre les 2 hommes.

Un grand sourire se dessina sur son visage!


- Orathor! Ketje! L'etranger! C'est un messager!
Il nous propose une treve! Nous allons peut etre enfin pouvoir rentrer chez nous!
Anonymous a écrit:
-Ma Doue Nico... Tu y crois encore à leurs propositions de trêves. Des paroles de françois !!! D' ailleurs...

Il regarda ses compagnons.

- Rentrer chez nous dis-tu....

Il se tut et se mit à sourire.
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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:58

Alivianne a écrit:
A l’évocation de Rohan, une ombre passa dans les yeux de la duchesse. Elle ne réussit pas à cacher sa tristesse devant les sombres actions que l’ost Royale avait menées dans ce village. Le grand duc pu voir dans ses yeux qu’elle compatissait. Plusieurs fois on lui avait dit, c’est la guerre, des horreurs il y en a partout…surtout en temps de guerre. Mais ces horreurs avaient été ordonnées et ça, elle ne pouvait pas le cautionner.

On toqua à la porte et le grand duc s’excusa quelques instants.

Il y avait tellement de chose qui passait dans la tête de la duchesse. Elle se leva pour se dégourdir les jambes boita un peu. Elle se versa une tisane car les douleurs recommençaient sur sa cheville et son épaule.

Et puis le grand duc revient, elle reprit sa place. Elle n’offrait pas de tisane au grand duc car elle ne voyait pas si celle-ci saurait le guérir de tous ses maux.

Il lui expliqua qu’une trêve avait été proposée. C’était une remarquable nouvelle. Cela voulait-il dire qu’on allait libérer tous les prisonniers ?


Gomoz a écrit:
Mais seulement pensez-vous qu'une paix soit réellement possible ?


Une paix est possible si les deux camps la souhaitent vraiment. Surtout si leurs chefs pensaient un peu aux gens qui sont sous leur ordre. Au final, c’est surtout eux qui en souffrent le plus. dit la duchesse plus sérieusement

Elle songea à ce poème qu’elle avait entendu un jour

Code:
« Allez donc savoir qui a raison qui a tord
Et qui peut célébrer la victoire,
Quand les peuples font le décompte de leurs morts
Quand vainqueur et vaincu doivent se vêtir de noir »

Angélique elle ajouta :

Effectivement, je ne sais pas si une paix peut-être possible dans la mesure où que ni l’un ni l’autre ne voudra faire marche arrière. Car une négociation de paix, faut pas se le cacher, n’avantage qu’un coté car l’autre devra reculer pour trouver une solution. Et je me demande dans la situation qui nous préoccupe qui voudra bien reculer.

Est-ce qu’on libèrera les prisonniers ?
demanda-t-elle.
gomoz a écrit:
Il sourit

Vous avez peut-être raison d'un part car il faut que la France reconnaisse notre souveraineté mais je crois pas qu'elle y perde quoique ce soit. La Bretagne a toujours été souveraine, jamais elle ne concéda l'autorité de la France et elle risque encore moins de le faire par la force.

Elle y gagnera tout au contraire car en toute modestie nous somme - la Bretagne - un pays puissant. Puissant car comme elle vient de le démontrer le Royaume de France tout entier n'est pas en mesure de le faire plier. Puissant car nous avons les lois et les organes de contrôle les plus complexe et les plus efficace de toute l'Europe - et en tous cas bien plus que la France. Puissant car nous somme un pays uni et solidaire.

La France peut beaucoup gagner à une élaboration commune de certain aspect, dans une collaboration mais seulement s'il existe le respect. C'est à mon sens l'essence même de toute avancée.

Il l'observa quelques instants

Je vais devoir vous laisser puisque le devoir appel toute mon attention

Indique la lettre du regard

Néanmoins rassurez-vous, je ne vais pas vous garder. La trêve ne m'y oblige aucunement mais je veux faire un geste pour vous. Bien entendu je demanderai en retour que vous me promettiez certaines choses.

Je veux que vous quittiez ce combat et que vous alliez à Paris afin de suivre avec attention ce qu'il s'y passe. Je souhaites que vous agissiez dans l'intérêt de la France incarné par les feudataires et que vous vous défiez de ceux qui voudraient tout le pouvoir à d'autre fin.
Je ne demande rien d'autres. Je ne vous demande pas de défendre la Bretagne ou d'intercéder pour nous, vous avez votre pays et j'ai le mien...

Hésite sur ses mots

J'ai certaines informations... et certains estimes même qu'elles sont fort justes. J'aimerai que la France soit un vrai Royaume et un Royaume de laquais n'a pas de consistance. Je crois que seul avec un vrai Royaume la Bretagne peut traité sainement et s'entendre d'égal à égal.

Sauriez vous donc m'apporter la seule garantie que je vous demande et qui est bien peu exigeante : travailler pour votre Royaume ?
Alivianne a écrit:
Elle fut déroutée par la demande du grand duc. Elle avait toujours agis de la sorte pour le bien du royaume. La duchesse était d’ailleurs reconnue comme tel. Combien de fois elle se prenait la tête avec les autres. Elle devina rapidement de qui il parlait. Ce n’est pas demain qu’elle changerait ça c’était claire.

Ce qui lui demandait n’allait pas contre sa propre nature. Il ne lui avait sûrement pas demandé ça pour rien. On devait l’avoir renseigné sur ses attitudes.


Solennelle, elle se leva et tendit la main.

Ce que vous me demandez ne va pas contre ma propre nature, ni contre le Roy que je respecte et j’honore. Je veillerai au bien du royaume tant et aussi longtemps qu’Aristote le jugera nécessaire. J’essayerai surtout de garder ma tête claire et jamais me laisser influencer.

Et puis curieuse, elle ajouta :

Je ne comprends pas pourquoi vous avez désirez me recevoir si vous saviez déjà qui j’étais?

petit silence

Et puis elle ajouta espiègle et souriante


Ne me sortez surtout pas comme raison que j’ai de beaux yeux !
gomoz a écrit:
Sourit

C'est un joli motif je trouve... et puis je dispose à ma guise de mes prisonniers. Avouez que je ne fus pas inconvenant comme certains me prêtent de l'être ?

La regarde avec un regard un peu ambigüe puis lui prit doucement la main

Mais si votre nature est en accord avec ma demande, c'est que je l'avais calculé en effet. Il n'en reste pas moins que j'estime que cette entrevue fut nécessaire. Peut-être que vous ne comprendrez que plus tard l'entier de ce que je vous ais demandé.

Il lui relacha la main et ne lui laissant pas le temps de protester, il poursuivit

Je vais donc dire aux gardes de vous relâcher et de vous escorter jusqu'en Anjou où vous pourrez prendre le chemin de Paris.

Je fus ravis de vous rencontrer et j'espère que nous nous reverrons dans d'autres circonstances pour reparler de ceci ou pour autre chose.
nicogramme a écrit:
Devant la porte, cela s'activait des hommes d'armes étaient passés pour dire à Nicogramme et Orathor de prendre leurs affaire et de rejoindre leur chef de lance. Ils les remplacèrent.

Les deux soldats prirent leurs armes et saluèrent Ketje.
Ils ne pouvaient pas faire de meme avec leur prisonniere meme si ils l'auraient bien voulu.
Ils sortirent de la prison le sourire aux levres
Alivianne a écrit:
La duchesse suivi ses gardiens.

Elle réfléchit, aller sur Anjou ça ne lui convenait pas. Gomoz n'avait pas pensé que ses jumeaux l’attendaient à Avranches. Elle osa leur demander


Chevalier, je n'ai pas eu le temps de demander au Grand Duc si vous pouviez me laisser à la porte de Rennes. Vous saviez bien que mon époux m'y attend..


J'ai donné ma parole de chevalier que je retournerai à Paris. Je vous la redonne à vous. ajouta-t-elle sincère

Laisser moi partir avec lui et mes amis, nous n'avons de toute façon plus l'intention de rester en Bretagne. Mes enfants m'attendent à Avranches. Il est donc inutile de m'amener dans l'Anjou.

elle espéra que ses gardiens acceptent à sa demande.
nicogramme a écrit:
Nicogramme et Orathor avaient été rappelés pour escorter Dame Aliviannne en Anjou, selon le Grand Duc.
Mais celle-ci leur demanda de la laisser à la porte de Rennes... Elle leur donna sa parole qu'elle irait à Paris. Nicogramme dit alors

- Mais nous ne pouvons pas faire cela, Madame. Nous avons des ordres du Grand Duc!

Orathor rétorqua :
- Rien ne nous dit qu'une fois en Anjou, elle prenne la direction de Paris au lieu de revenir ici par exemple. autant la laisser rejoindre son mari!
- Tu as raison. Nous allons vous accompagner jusqu'à la sortie de la ville.
Que l'on apporte nos montures!

Des palefreniers attendaient déjà avec les chevaux fraichement nourris. Ils chevaucherent tous 3 hors de la ville et continuerent sur quelques kilometres en direction du campement du mari de la Duchesse. Une fois celuio-ci en vue, Nicogramme dit alors :
- Madame, nous avons votre parole que vous irez à Paris, cela nous suffit. Vous l'avez dejà donnée par le passé et vous vous y etes tenue, vous etes quelqu'un d'honneur.


Les 2 hommes la saluerent.

- Au plaisir de vous revoir dans d'autres conditions, Duchesse.

Les deux soldats reprirent le chemin de la ville tandis que la Duchesse rejoignant le campement de son époux non loin de là
Orathor a écrit:
L'entrevue s'acheva ...

Plusieurs hommes annonçèrent le départ des différents soldats et l'agitation qui régnait dans la ville. Demain, le calme et la tranquilitée referait surface. Ketje était parti avec son régiment, alors que les deux Dragons Vannetais, en compagnie de la dame se dirigaient au petit trot vers les portes de la ville. Partout, les chefs de lance, dictaient leurs ordres, et les soldats se mettaient en rang, bavardant et échangeant quelques plaisanteries. Des Rennaises apportaient de la nourriture au soldats, et les enfants suivaient en courant les colonnes vers les portes. Alors qu'ils approchaient des portes, la dame demanda si elle pouvait rejoindre ses amis. Nicogramme hésita mais le jeune homme réussit à le convaincre du contraire.

Ils s'arrêtèrent près des portes. La dame les remercia chaleureusement. Orathor s'inclina devant la Duchesse qui l'appelait désormais "Chevalier". Il ne pouvait s'empêcher de rougir, mais rester le plus impassible.


- Ce fut un honneur de vous avoir escorté. Nous se saurions vous remerçier, assez. Vous nous avez sauvé la vie. Vous êtes une dame d'honneur et j'espère que vous saurez préserver la paix dans la limite de vos pouvoirs. Adieu ...

Les deux hommes firent tourner leurs montures vers le dédal des ruelles encombrée par les garnisons. Leurs compagnons les attendaient. Orathor salua la dame d'un grand sourire, alors qu'elle sortait des murs et se dirigait vers la forêt auprès de ses compagnons.
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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 13:59

Alivianne a écrit:
Alivianne tenait à remercier comme il ce doit ses gardiens.


Chevalier et son ami, je vous remercie de me faire confiance. Vous ne le regretterez pas. Je vous souhaite une belle continuation. Puise Aristote toujours veillés sur vous et votre famille. Nous étions ennemies mais cela ne nous a pas empêché de nous respecter. Dommage que nous nous sommes rencontrer à cette occasion. Des vaillants hommes, il en a partout, j'en ai deux devant moi.

et puis elle sourit en ajoutant

Je ne vous dirai pas à très bientôt, mais plutôt bon vent et bonne route

Et elle se dirigea vers son époux et ses amis qui l'avait attendu. Au loin elle voyait Mey qui tournoyait afin d'avertir sa maitresse ladyhawke...

Alivianne se retourna encore une fois vers Rennes et ces hommes qui retournaient chez eux. Elle avait été heureuse de les rencontrer
malheureusement dans un mauvais moment...

Elle se retourna vers le campement, elle vit son époux venir vers elle...
Guilreine a écrit:
Un peu plus bas dans les sous couches de cachots sombres et étroits...

La Guil ouvre un oeil et se redresse sur son lit miteux.


Gast! Qu'est ce que j'ai encore fait moi! Al m'avait pourtant bien dit qu'il fallait pas boire si on prenait la route le soir! Et puis qu'est c'que j'fiche ici! Où j'suis?!

Elle monte debout sur la paillasse, s'approche de la petite ouverture et s'agrippe aux épaisses barres de fer qui barricadent le fenestron.

Heeeeeeeey sortez moi de là! Ca sent le françois par ici! Sûre que leurs puces y grouillent encore! Heeeeeeey! Y a ti quelqu'un qui m'entend?!

La petite fenêtre à hauteur d'égout de la place du marché. Les pieds des passants qui défilent. Les crasseux qui rasent les murs eux aussi pour ne pas finir dans les cachots. Z'ont l'habitude. Rester discret et filer comme le renard.
Guilreine a écrit:
Gnaaaaaaaaaaaa!

La Guil qui rougit sous l'effort. Un cri de frustration. Les barreaux qui la narguent et ne veulent toujours pas céder. Elle a pourtant tout essayé. Leur parler gentiment, leur crier dessus, les implorer, leur promettre des bolées et des bolées de chouchen. Rien n'y fait.

Même pas drôle. En plus que j'm'embete ici. A en perdre ma boulasse!

Guil se rassoit sur son lit de fortune, les tites joues qui tombent dans sa moue boudeuse, les sourcils froncés, de fausses larmes qui commencent à dévaler sur son visage.

Nan même pas ça?! Sans coeur de barreaux!
Guilreine a écrit:
Et puis...c'est quand qu'on mangeuh?!

Nan parce que...c'est pas que j'ai pas que ca à faire...mais j'ai un horaire de vacances vraiment hyper super méga chargé...
Guilreine a écrit:
Sûre que si leur Lieut' était venu avec eux, Guil serait déjà dehors. Elle se voyait déjà en train de chanter:

Et, et, Zori est arrivéhéhé
Sans s'presserhéhé
Le grand Zori, le beau Zozo
Avec son ch'val et son grand chapeau

Ou bien pit être qu'Any et Morgove se promeneraient par là:

Nanyyyyy et Morgoooove, Nanyyyyyy et Morgoooooove
Des nouveaux chevaliers au grand coeur
Mais qui n'ont jamais peur de rien
Nanyyyyy et Morgoooove, Nanyyyyyy et Morgoooooove
Deux loustics un peu rêveurs et rieurs
Mais qui gagnent toujours à la fin

Manfred? Many l'arsouille ne craint personne!



Mais euh allez ma puçinette de Minussette! Demande toi ce que j'ai bien pu faire cette nouit et part en vadrouille pour me retrouver!
Fin sortez moi de là quoi... Allez...soyez sympa...c'est que j'suis pas vraiment une méchante...j'suis assez épuisante j'avoue...mais j'suis carrement craquante nan?!
marquise66 a écrit:
Apres avoir profité de sa semaine de repos à la maréchaussée pour s'occuper un peu de l'auberge, Marquise reprit le travail. Elle se rendit alors à la prison pour voir si tout était en ordre et si les gardes ne rencontraient pas trop de problemes. C'est en approchant qu'elle entendit une femme hurler par la petite fenetre. "Encore une qui a trop bu et qui a été ramassé dans un fossé...", pensa Marquise.

Elle salua les gardes à l'entrée et alla chercher son trousseau de clef dans son bureau. Enfin, elle se dirigea vers la cellule de la femme enfermée.


-Demat. Que se passe t il pour que vous hurliez ainsi? Qui êtes vous et quel est le motif de votre emprisonnement?
Guilreine a écrit:
Hurler hurler...Je discutais avec les barreaux...

Rajustant ses juppons dans un humpf mal étouffé, Guil sort, toute ravie d'être enfin libérée.

Je suis Guilreine. Diaoulezig et kargedoull de Felger. En partance pour un Tro Breizh qui a bien failli se terminer dans les cellules de votre belle ville...Fin belle...du coup, ca reste à voir...

Une tite étincelle de peur fugace illumine un instant les yeux de Guil quand elle sent la visiteuse salvatrice se renfrogner.

Oh ne vous fachez pas siouplait hein?! Je bougonne je bougonne...mais c'est comme ca que j'dis que j'apprécie. Dites, fait beau dehors? J'peux filer maintenant?
Guilreine a écrit:
Un cri qui leur parvient depuis le cachot d'à coté:

Isa:

C'est moi Isa
C'est moi just'là
dans ce cachot minable


Guillerette:

C'est la première fois que je vois une toi
Avec si peu de calme


ZaZa:

Je veux faire dans la cour de Rennes
Une sortie triomphale
En poussant très royalement
Un Gast be sti al


Reine Guil:

Ma Zazu tu te mouches pas du coude


Isa88:

Je voudrais déjà êt' plus làààààààààà
marquise66 a écrit:
Marquise fronça les sourcils. Mais que pouvait il donc bien se passer ici? Elle écouta la femme parler, ou plutot bougonner, en gardant les sourcils froncés.

-Je vois... vous avez bien commencé votre Tro en visitant un bon fut de chouchen. Les maréchaux qui patrouillaient la nuit ont du vous ramasser dans un fossé, et ils vous ont ramené ici le temps qu'on vous identifie...

Marquise sursauta en entendant un cri des plus étranges à coté. C'est alors que Guilreine, qu'elle venait de liberer se mit à répondre. "Ils sont tous fous et pas tous bien gérés ces fou-gérais..."

Marquise se présenta devant la cellule d'à coté et en ouvrit la porte.


-Vous êtes libre, mais faites attention quand même mes dames. Voyagez avec quelques écus, au moins de quoi trouver une chambre, pour ne pas passer pour un manant.

Marquise tourna les talons quand elle s'arreta dans son mouvement et se tourna vers les deux comperes.

-Dites moi mesdames... Kenshi est il avec vous? Et sa femme?
Guilreine a écrit:
Guil sourit à sa coupine quand celle-ci sort de son tit cachot elle aussi. Soulagée d'être libre à nouveau et d'avoir gardé toute sa voix pour pousser la chansonnette ailleurs, Guil se précipite vers Isa et lui fait un tit bisou sur la joue.

Pfiou.

Se tournant vers Marquise, Guil acquiesce d'un rapide signe de tête.

Ouip. Notre mirificiance mairesque est viendu avec nous. Quand à l'adorable Baé au grand coeur, elle a bien voulu rester un peu plus pour accompagner les retardataires dans un convoi balai bien sécurisé.
morgove1 a écrit:
Marchant du pas lent et paresseux qui était devenu le sien depuis peu, Morgove faisait aller sa flute d'une main à l'autre.

Il errait sans but dans les rues de rennes quand un braillement lui vint aux oreilles.


anyyyyyyyyyyy... orgooooove...

la nuit a décidément été trop courte, pensa-t-il. Peu convaincu, il se mit a suivre le son.

Au coin d'une rue, il s'arreta au pied d'un epais mur de pierre, et, suivant les ondes, baissa le nez vers le sol ou se trouvait un soupirail d'ou provenait une voix qui lui semblait familière.
Il se pencha vers les barreaux et appela


Guill???
Guilreine a écrit:
La terrible voix grave et ténébreuse résonna sur les voutes du cachot étroit.

Morgove! Very Happy

Ni une ni deux, Guil fit un demi-tour sur elle même et retourna s'accrocher aux barreaux qui barraient le sombre soupirail. Battant l'air avec ses pieds, forcant sur ses petis bras, elle se hissa un peu plus pour se mieux se faire entendre:

On se retrouve à la sortie hein dit ?! Comme ca tu nous montreras la ville.
morgove1 a écrit:
Morgove se mit a pester

Ben qu'est-ce que tu fais la dedans??? Non mais y'a pas idée d'enfermer les gens comme ça!! Vont m'entendre la dedans
Il se releva couvert de poussière et alla tambouriner aux portes de la prison.
marquise66 a écrit:
Un sourire se dessina sur le visage de Marquise. Peut-être aurait elle la chance de croiser son vieil ami et sa femme. Encore un cri...Quelque chose disait à Marquise que ce n'était pas fini d'en entendre avec ces fou-gerais.

La porte trembla sous les tambourinements d'un nouveau fou. Marquise soupira et alla ouvrir la porte d'un coup sec. L'homme derriere manqua de lui tomber dessus.


-Non mais c'est pas fini ce bordel??? Je vais finir par tous vous foutre en taule pour trouble à l'ordre public...ou plutot trouble à mes oreilles. Filez d'ici avant que vous ne me rendiez dingue!
Guilreine a écrit:
Guil suivit Marquise et Isa jusque devant les grandes portes d'entrée de la prison. Elle riait devant l'air d'intense soulagement des gardes qui avaient dut retourner tout le bâtiment à la recherche de quelques brins de persil. Un véritable potager fleurissait dans les oreilles des pôv' gars que les demoiselles croisaient dans les couloirs.

Et encore...m'avaient même pas laissés prendre ma vielle...

Guil retint son fou rire avec beaucoup de mal quand Morgove manqua de tomber dans les bras de Marquise.

Bien bien...on file...au plaisir de la revoyure! Very Happy
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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 14:00

morgove1 a écrit:
Morgove retint on bras à l'instant où il allait frapper un coup plus fort que les autres. Il s'attendait a tomber sur un garde obèse, aux cheveux gras, mal rasé avec un coup de chouchenn de trop dans le nez... quelle ne fut pas sa surprise de se trouver nez a nez avec une ravissante jeune femme... et de plus, fort en colère

Euh... Guil?? articula-t-il après avoir entendu le laïus de la jeune femme en tordant le cou pour appercevoir la jeune fougeraise qu'il cherchait.

Il eut à peine le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait lorsque Guilreine l'attrapa par le bras et l'entraina en dehors de la prison en souhait la revoyure à leur hote. Sans un mot et quelque peu supris, il la suivi dans les rues de la ville.
Lilyangel a écrit:
Lily se promenait par là et aperçut Morgove et Guil en grande conversation, faisant étrangement beaucoup de bruit. Se dirigeant vers eux, elle eut la joie de reconnaître Marquise qu'elle avait par le passé croisé dans les bureaux du commerce ducal en tant qu'auditrice.

Demat ! Et bien vous en faîtes un de raffut ? Que se passe t il ? Je me suis réveillée fort tard, mais voilà bien longtemps que je n'avais aussi bien dormi pour ma part. Je me promène dans l'espoir de trouver un bon guide, c'est que je suis un peu perdue, pourtant ce n'est pas la première fois que je viens... Embarassed

Sourit, rougissant légèrement lorsque son regard se tourne mais de façon fugace.
morgove1 a écrit:
Morgove sourit à Lily

- Tiens Lily, heureux de te voir ici.
Du raffut, que nenni, on crie justice tout simplement. y'a pas idée d'enfermer les simpls voyageurs qui passent par rennes. Té on m'y reprendra a visiter cette ville!

Tu viens te ballader avec nous? Pas besoin de guide pour se perdre dans les ruelles de la capitale.


Se disant qu'il était tout de même fort bien accompagné pour cette charmante première matinée de Tro, Morgove glissa un bras autour d'une épaule de chacune de ses accompagnatrices et les menadans les rues de la ville.
Lilyangel a écrit:
Sourit, pensa que... Et puis non préféra ne pas penser...

Volontiers pour la ballade, ce sera toujours plus amusant que toute seule.

Sentit un frisson lui parcourir le dos lorsque Morgove les prit, Guil et elle par les épaules, puis avança doucement au rythme de ses amis.
Guilreine a écrit:
Bien plus tard, dans la soirée...

Guil toque doucement à la porte de la prison; espérant que les gardes auront pensé à retirer leurs bouquets de persil de leurs oreilles d'enchouchennés. En vieille chemise de nuit tannée par les ans, la couverture balancée sur l'épaule, le bonnet de nuit pendouillant vaillamment sur le coté, elle attends qu'un de ses charmants hôtes daigne venir lui ouvrir.


Hého siouplait! Ca vient? Y en a qu'aimeraient dormir!
alberich a écrit:
Al venait de regarder son poignet, il etait 9h48 environ, (aucun rapport avec le poignet, nous sommes en 1455 voyons!)il etait d'aller reveiller la tite bouille d'amour qui dormait dans sa residence secondaire de la rue st- michel....D'ailleurs Al se demande si ca sert a quelque chose d'investir dans un appart' ici si elle loue deja une cellule a l'année....
Il arrivait a l'entrée et discutait avec les gardes : ils lui avaient avoués qu'elle faisait de nets progres en chant! Ce dont Al doutait en voyant toutes les compositions florales qui ornaient les oreilles des gardes-chiourmes.
Elle aurait tout le temps de s'ameliorer pendant la ballade Bretonne: en attendant, Al distribuait des petits pains et du chouch' aux gardes pour le petit dej'.
Il en reservait evidement pour la Guil et lui offirait des qu'lle daignerait ouvrir un de ses jolis zoeils....
Guilreine a écrit:
Quelques coups discrets à la porte de la cellule. Guil bougea sur sa paillasse improvisée et ouvrit paresseusement un oeil, puis l'autre. Eveillée sur son lit, elle s'étira doucement en faisant le bilan de sa nuit.

Elle ne pouvait pas dire que le bruit des fétards et des kargedoulls sur la Grande Place l'avait beaucoup dérangée; les murs étaient bien assez épais pour isoler du bruit extérieur.
Elle se sentait revigorée et passa sa main sur la peau de son visage pour en sentir la finesse adoucie par la fraîcheur et l'humidité qui régnait dans sa chambrette.
Faisant valser la courtepointe qui la recouvrait, Guil sourit en pensant que la présence de tant de sécurité ajoutait au charme de sa petite oubliette. Par les temps qui couraient, avec tout ces méchants francois qui traînaient un peu partout, mieux valait faire garder ainsi sa maisonnette.


Ramenant ses cheveux sous son bonnet de nuit, rajustant sa chemisette de nuit, enfilant rapidement ses chausses d'intérieur, Guil se dirigea vers l'entrée de son appartement.

J'arriiiiiiiiiiiiiivvvvvve

A quel point la journée pouvait elle être avancée?! La petitesse du fenestron délicatement taillé dans ces énormes murailles ne permettait pas de le deviner par rapport à la position du soleil dans le ciel. Autre originalité positive de cette petite pièce. Grasses matinées paisibles garanties.

Arrivée devant la porte, une main sur la poignée, Guil la tira nonchalamment vers elle. Elle refusa de s'ouvrir. Y mettant un peu plus d'efforts, Guil la poussa. Une fois de plus, la porte ne fit même pas mine de grincer sur ses gonds. Relevant les jupons de ce qu'elle appelait maintenant 'robe de geôle', plaçant une jambe de chaque coté de l'encadrement, s'accrochant aux grilles, Guil tira de toutes ses forces.
Rien n’y fit.


Euh...J'suis derrière...Entrez...
Guilreine a écrit:
Tandis que de nombreuses missives trouvent les Fougerais jusque dans leur campement à Rohan, un petit pigeon se fraye son chemin en vent inverse et vient déposer son message à la prison de Rennes:

Citation :
Chers hôtes.
Le séjour fut des plus agréable et l'accueil que vous me réservite toucha mon coeur en profondeur. J'ai vraiment hâte de repasser par votre jolie ville et de profiter une fois de plus de la quiétude de vos chambrette et de votre gentillesse.
Merci encore.
Guilreine.

Le volatile fureta pendant un long moment dans le dédales de cours intérieures et de couloirs, attiré par une odeur de soupe de légumes, de gratins de légumes, de Kig ha farz aux légumes, de gâteau de légumes, de Kouign Aman aux légumes, de crêpes aux légumes, de fars aux légumes...
Le chef cuisinier de l'hôtel particulier de la jeune fougeraise aux humeurs cacophoniques usaient de toute son imagination pour réutiliser la montagne de persil, de légumes et d'objets hétéroclytes laissés en tas par les gardiens soulagés.
marquise66 a écrit:
Un rat se promenait dans les diverses cellules de la prison. Les François lui manquait terriblement et en plus de çà il n'y avait pas une miche de pain seche à la ronde. Vichtre de vie!
marquise66 a écrit:
marquise66 a écrit:
Marquise s'arrêta de triturer ses clefs et les serra dans sa main. Elle se tourna vers Isa.

-Toujours.

En un regard, ils se comprirent. Elle donna un coup de talon dans le flanc de sa jument, qui prit de la distance par rapport au reste du cortège et arriva rapidement devant les portes de la prison. Elle descendit alors de cheval et se dirigea vers les gardes qui surveillaient l'entrée.

-Nous avons des invités, ils sont bien entourés, je vous ordonne de ne pas vous en mêler. Amenez ma jument à l'écurie.

Les gardes s'exécutèrent alors sans sourciller. Marquise leva alors la tête et regarda le grand bâtiment : un bloc de pierre, parsemé de petites fenêtres soigneusement munies de barreaux. Ce n'était guère accueillant...c'était d'ailleurs son but.

Après cette brève contemplation, elle baissa la tête et regarda la porte. Elle choisit alors une clef sur son trousseau et la glissa dans la porte. Elle la tourna et la porte pivota. Un vent glacial sortit de l'ouverture. Les pierres gardaient la fraicheur, et la moisissure parfois aussi...

Rentrant sa tête dans ses épaules, Marquise entra dans la prison. Elle se rendit d'abord dans son bureau et prit deux miches de pain puis elle traversa le long couloir et alla ouvrir deux cellules. Une tout au fond, et une trois cellules avant. Les "hôtes" seraient déplacés plus tard selon les ordres.

Elle déposa une miche de pain dans chacune des cellules, la route ça creuse...puis elle retourna dehors pour attendre les invités et les autres membres de la Garde Grand' Ducale.

Isaïyl a écrit:
Criez si sela vous chante Dame d'Ylfan ! Cela ne vous aidera guère, m'enfin...

Isaïyl eut un léger sourire envers Loa

Occupe-toi de l'homme qui est encore dans le carosse, le messire Astérius. Maël va te prêter main forte.

Puis il voit que Morgove maîtrise le cocher. Un signe de tête suffit à lui faire comprendre qu'il doit s'en occuper avec le reste de la Garde Grand Ducale.

Marquise, nous allons accompagner cette dame jusqu'à son...logis. Maël et Loarwenn s'occuperont de messire Astérius pendant que Morgove et les autres gèreront le valet.

Il se tourna vers Emuyl

Emuyl, je te laisse la gestion de la Garde dans la cour, j'ai toute confiance en toi dans cette tâche.

Armoria a écrit:
La ruse avait fait son oeuvre : il s'agissait de savoir si l'affaire était ou non sérieuse... Et elle l'était, définitivement. Une pensée fugace pour ses dagues. Elle en serait sans doute débarrassée.

Armoria leva fièrement le menton.


Vous auriez sans doute grand plaisir à ce que je supplie, ou que je menace ? Vous attendez en vain.

Relevant le bas de ses jupes, elle se dirigea vers l'entrée de la prison d'un pas altier. Avant d'y entrer, elle ajouta, sans tourner la tête, comme on le fait pour des laquais :

J'attends...
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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 14:04

marquise66 a écrit:
En voyant la Françoise faire des manières, Marquise se mit à rire.

-Vous n'y pensez pas sérieusement rassurez moi...

Elle secoua la tête à cette blague. C'est alors que les deux gardes revinrent. Ils se tenaient éloignés, comme elle le leur avait demandé... Elle les appela alors et les gardes arrivèrent.

-Fouillez moi cette prisonnière!

Marquise regarda la femme qu'elle avait en face d'elle.

-Laissez vous faire. Ne m'obligez pas à employer la force.
Armoria a écrit:
Les yeux d'Armoria s'étrécirent tandis qu'elle dévisageait l'impudente. L'intention était manifeste : le désir d'humilier. Mais elle refusait de leur faire ce plaisir.

Vous permettez ? fit-elle d'un ton glacial.

Se détournant de la vue des gardes, elle récupéra ses dagues sur ses cuisses, ainsi que la troisième dans son corsage. Elle les jeta aux pieds de la donzelle. Les gueux n'auraient pas la satisfaction de les retirer de leurs sales pattes.


J'y tiens beaucoup, ayez-en soin.
Asterius a écrit:
Le Duc de Merceuil avait suivit, contraint, la petite compagnie. Il avait rapidement compris à la situation que les appartements promis ne connaîtraient pas le luxe souhaité. Il s'étonna un peu que l'on ne prête pas plus attention à sa personne, mais comprit l'importance d'un pareil geste... Ces gens étaient fols. Tout ce qui les intéressaient étaient de mettre en cage un des plus hauts et proches représentant d'une nation frontalière. C'était une déclaration de guerre. Et lui-même ne compterait probablement que comme moyen de pression sur elle...

Légèrement en arrière, Asterius réfléchissait. Il lança un regard à Armoria, pinça les lèvres une secondes, puis tenta une action. Il plaça sa canne en acajou sous le bras, brossa nonchalamment son mantel pourpre de ses gants rouges, et déclara d'un air totalement détaché


Très bien! Je suppose que l'on a plus besoin de moi? Je vais alors prendre congé. Gardes! Veillez sur cette femme! Je ne veux pas qu'on me l'abîme...

Il fit demi-tour et s'adressa d'un ton pédant à l'homme qui le précédait

Dites-moi mon brave... Le chemin le plus court pour Paris? Et faite moi plaisir, faites quelque chose pour cet accent. C'est un vrai supplice pour les oreilles!
marquise66 a écrit:
Marquise leva un sourcil en regardant la Françoise jeter ses armes à ses pieds et lui donner la consigne d'en prendre soin.

-Je n'ai pas de consignes à recevoir de vous, c'est à vous de recevoir au contraire. Rien ne me dit que ce sont les seules armes que vous ayez, peut-être en avez vous gardé une dissimulée en un quelconque endroit. Je ne permets pas cela. Vous allez devoir vous laisser fouiller puisque vous n'avez pas le choix. Ne croyez pas que les Bretons sont des François, ce sont des professionnels habitués aux fouilles, et non des goujats.

Marquise fit un signe de tête à ses gardes. L'un d'eux saisit les poignets de la femme et l'autre commença à la fouiller. Les gardes ne trouvèrent rien de plus. Après cette formalité, les gardes l'amenèrent jusque dans sa cellule en la tenant par les bras. Tandis que Marquise fermait la porte de la cellule, elle se tourna vers Isa.

-Isa. Fais amener son ami. Nous allons procéder de la même façon...
coldtracker a écrit:
Maël ne fit point de sentiment, il n'avait pas le temps de jouer et il avait des ordres à faire respecter...

La bastarde dégainée, il dit d'un ton calme mais ferme:
-"Vous n'allez nulle part...

Il y a deux solutions pour vous...

La bonne et la mauvaise

La première est de vous montrer intelligent et de faire ce que l'on vous dit..

La deuxième c'est de faire le mariole auquel cas je me servirai de ma lame...

Sachez d'avance Sire que l'une comme l'autre, ces deux solutions me vont trés bien...

A vous de prendre une décison "


Le mestre d'armes prit une position que tous connaissaient, ils savaient bien que peu lui importait d'occire un françoys sans arme, du moins en apparence...

Le professionnel faisait son devoir et tuer de sang froid faisait partie de ses attributions....

Le colosse aux yeux froid regarda le françoys et attendit...
ToYaNe a écrit:
Le lieutenant de police de Rennes avait remarqué au loin une étrange scène où un carosse entouré de chevalier entrait dans la cour de la prison. Il se précipita pour retourner à son bureau pour voir si il devait avoir du mouvement à cette heure là à la prison. Arrivé au poste, il chercha le parchemin concernant la prison puis l'ayant trouvé, il la lit. Au fur et à mesure qu'il regardait le "programme" de la journée de la prison, il prenait de plus en plus un air sérieux. Il avait raison! Rien n'était prévu! Ceci le frustra qu'on ne l'ait pas prévenu. Il sortit de son bureau et monta sur Arfang, le cheval de son défunt père. Pendant le trajet, il se posait plein de questions mais il était toujours en rôgne de ne pas avoir été prévenu.

Ah! Ils croivent que je ne vais rien dire. Ils se trompent et je vais leur montrer qui je suis!

Arrivé à la prison, il y avait deux gardes de plus à l'entrée et la porte était fermé. Le jeune Toyane fronça les sourcils. Dès qu'il fut à quelques pas des gardes, il descendit de cheval, le tenant par les rennes, il questionna les gardes.

Demat. Toyane du Puiset, Lieutenant de police de cette ville mais vous devez le savoir. Que se passe-t-il ici? J'aimerais rentrer, je suis donc Lieutenant et je pense que j'ai le droit de pénétrer dans cette cour.

Messire, je suis navré mais nous avons l'interdiction de laisser passer quiconque dans ce bâtiment.

Comment?! C'est une boutade? Rassurez moi.

Non, messire, je suis sérieux et je vous demande de retourner à vos occupations.

Toyane perdait patience et commença à hausser le ton.

Je suis le Lieutenant de police de Rennes et j'exige qu'on me laisse entrer dans cette prison! C'est un ordre!

Je ne le peux, j'en suis désolé.

Vous ne pouvez? Je note. Ne vous inquiétez pas, vous entendrez parler de moi. Qui y a-t-il à l'intérieur? Répondez moi!

Le garde lui répondit froidement.

Je ne peux vous le dire.

Bon...

Le jeune homme était hors de lui.

J'en ai plus qu'assez. Demandez à la personne qui vous a donné ses ordres, de venir me voir ici même vu que je ne peux rentrer qu'il m'explique la situation. Je le répète mais je n'ai pas l'impression que vous l'ayez compris : je suis Toyane du Puiset, Lieutenant de police de Rennes et je souhaite qu'immédiatement, on aille me chercher quelqu'un de compétent pouvant m'expliquer pourquoi je ne peux pas rentrer dans la prison de la ville où je fais régner l'ordre.

Les gardes se regardèrent entre eux mais Toyane cria.

Tout de suite!

Un des gardes jeta un regard froid au jeune garçon puis ouvrit la petite porte et parla un homme qui se dirigea immédiatement vers le bâtiment. Pendant ce temps là, Toyane essayait de se calmer en patientant la personne qui allait lui expliquer cet affront.
Lyssande a écrit:
Lyssande à son poste sans dire mot et sans exprimer aucun sentiment vit la scène où le lieutenant de police exiger d'entrer dans la prison, et elle se dit qu'il pouvait hurler tout ce qu'il veux, car sans ordre jamais il ne pourrait rentrer mais elle admiras la force de son caractère, il avait l'air furieux mais déterminé et elle se demandé ce qu'il allait faire maintenant car elle ne pensé pas qu'il baisserais les bras si facilement.
coldtracker a écrit:
Quelqu'un vint voir Maël quil entendait ce qui semblait être des jéremiades venant des grandes portes...

Il leva un sourcil quelque curieux et laissa le sire françois à d'autres gardes pour écouter ce qu'on avait à lui dire...

Il hocha de la tête aux propos de son frère d'armes qui venait de lui résumer la situation et répondit d'un ton sec:
-"J'en ai rien à carrer, il pourrait être le pape que cela n'y changerait rien, on a des ordres, on les suit à la lettre...

Débrouille toi comme tu veux mais envoie le paître..

Lui et son amour propre égratigné...
Il n' a pas subi d'affront, on a un travail à faire, on le fait...

On a pas de temps à perdre avec cela..."


Le Mestre d'Armes revint alors près du Sire Françoys et dit:
-"Où en étais-je?

Ha oui, la bonne et la mauvaise solution..."


Le garde qui avait reçu les instructions regarda le colosse et aurait pu rire mais l'ambiance n'y était pas et il commença à reflechir à la façon de formuler les propos de son Mestre d'Armes d'une façon plus édulcorée...

Les ordres venait du Grand Duc, souverain de Bretagne devant Doué et les hommes...

Voila c'était simple...

Il revint donc à la porte de la prison encadré par d'autres gardes..

Il regarda le lieutenant, fit un effort pour ne pas attraper le jeune morveux par le fond des chausses pour lui mettre une féssée déculottée du genre de celle que l'on donne à un enfant capricieux et coléreux ...

Il dit brièvement d'une voix froide :
-"Désolé, cela ne va pas être possible...

Vous pouvez toujours aller vous plaindre au Grand Duc..."


Sur ce, les gardes claquèrent la grande porte et quelque uns restèrent en faction le temps de régler le problème à l'interieur...

Les gardes ne bronchaient pas et ne cherchaient nulle provocation..
Ils restaient stoïques et encore plus froids que d'habitude...

Ils n'en disaient rien mais la perte de l'enfant du couple souverain de Breagne les avait touché...
La troupe d'élite s'était habituée à entendre les cris de l'enfant dans les quartiers du Grand Duc...

Oui, tous étaient tendus avec le voyage vers Poitiers qui n'allait pas être évident....

En attendant tous attendaient le départ et un signe du Souverain...
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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 14:17

Loarwenn a écrit:
Un couloir voûté de la Prison. Pierres brutes et portes de bois massives. Bruits de ferraille ponctuant les pas, en rythme.
Maël et Loarwenn encadraient le duc françoys pour le conduire à son gite... Une cellule.
Le mestre d'armes ouvrait la marche ; elle, en arrière, le poussant au train.

Loarwenn pensait à la petite Léna, le coeur lourd du chagrin de sa perte.

La voix à l'accent pointu et pédant du françoys fusa soudain, ramenant la jeune Garde à son présent devoir.

Dites-moi mon brave... Le chemin le plus court pour Paris? Et faite moi plaisir, faites quelque chose pour cet accent. C'est un vrai supplice pour les oreilles!

Maël s'était alors retourné, lui répondant calmement, voix de basse coupante comme lame de barbier.

Loarwenn s'était instinctivement déplacée sur le côté, pour laisser du champ au mestre d'armes.
S'il en vient à utiliser sa bastarde, qu'il ne me découpe pas en rondelles en même temps que le françoys... Ces couloirs ne sont pas si larges que ça.

Des pas qui claquent derrière elle, qui se rapprochent.
Un messager vient du dehors et à voix basse entreprend Coldtracker.
Loarwenn surveille le duc françoys. Qui ne dit rien, il semble réfléchir aux récents propos entendus.

La jeune garde lui parle alors.

Le chemin le plus court pour Paris demandez-vous ?
D'un geste du menton elle montre la porte ouverte de la cellule, à côté, et, avec naturel, continue.
Je pense que c'est par là.

Puis elle incline courtoisement la tête, ses yeux ne lâchant pas le regard de son vis-àvis. Et dit sèchement.
Et le départ... C'est maintenant.
Elle tend le bras vers la cellule.
Dépêchez-vous.
ToYaNe a écrit:
En attendant l'arrivée du supérieur, Toyane avait attaché son cheval. Les gardes le regardaient méfiants. Le Lieutenant fronça les sourcils et se demandait ce qu'ils avaient à le regarder ainsi. Il était dans son droit de demander de rentrer dans la prison. Puis la porte s'ouvrit et alors tous les regards se tournèrent vers la petite ouverture et le garde qui était seul dit froidement mais avec un regard moqueur :

-"Désolé, cela ne va pas être possible...

Vous pouvez toujours aller vous plaindre au Grand Duc..."


Définitivement, ils avaient décidé de faire enrager le Lieutenant.

Rah, je ne vous ai pas demandé de me dire que ça ne va pas être possible, je vous ai demandé de faire venir un responsable immédiatement. C'est si compliqué pour vos petites têtes?!

Le jeune homme était en rogne et le regard du garde n'avait pas aider à le calmer. Puis les gardes claquèrent la porte. Ils n'était plus que quatre devant la porte. Toyane se gratta la tête pensant à les assommer mais il se dit que quatre bretons dont il faut admettre la possibilité qu'il fasse parti de la Garde Grand Ducal, le jeune garçon changea d'idée et demanda d'une voix plus calme :

Auriez vous l'obligeance de faire venir un supérieur, s'il vous plait?

Puis il annonça d'une voix plus agressive :

Ai-je été clair?

Les gardes restaient de marbre tout en regardant le du Puiset qui soupira.
coldtracker a écrit:
Les gardes disciplinés ne bougèrent pas un cil....

Les hommes étaient des tueurs professionels au service de la Bretagne et de son souverain...

Ils auraient pu occire l'homme et manger sur les tripes de son cadavre sans perdre un seul instant l'appétit..

Mais tuer un Breton, un compatriote, était hors de question sauf s'il s'en prenait au souverain de Bretagne ou aux intérêts du pays...

Aussi chacun des gardes, de sa position avait déja envisagé la possiblité de le neutraliser et ce avec rapidité et sans dommages irrémediables pour sa santé si celui-ci faisait des siennes......

Ils se demandèrent si la chose allait encore durer longtemsp pour que le Mestre dAarmes vienne lui parler directement.....
Armoria a écrit:
Sentir des doigts de rustres sur son corps... Malgré sa rage, Armoria réussit à rester froide comme le marbre. Sa volonté était ancrée sur le fait de ne pas réagir comme ils s'y attendaient. Pas plus à cela qu'à la remarque sur les François. Oh certes, elle eut une farouche envie de faire remarquer que les insultes étaient toujours du même côté... Mais cela aurait signifié céder à cette provocation de bas étage.

Elle s'était laissée entraîner vers sa cellule sans mot dire, la tête haute, juste le temps d'un dernier regard vers Asterius, regard qu'elle tenta de faire rassurant. Avaient-ils donc si peu le sens de l'honneur qu'ils estimaient impossible de l'emmener sans lui tenir les bras ?

Ce fut dans ces dispositions qu'elle reçut le soir même la visite de Gomoz. Autant dire qu'elle était tout sauf bien disposée envers lui.
ToYaNe a écrit:
Aucune réaction de la part des gardes. Toyane avait compris qu'il ne bougerait plus maintenant. Maintenant il hésitait à rester pour avoir quelques réponses quand les personnes sortiraient de la bâtisse ou à monter sur son cheval et repartir. Il avait déjà fait le tour du marché avant de venir et regardé la liste des offres d'emploi. Rennes avait l'air assez calme aujourd'hui. Etant très tétu, il décida de rester attendre un peu pour voir si ils allaient sortir bientôt. De toute façon, il n'allait pas dormir dans les cellules. A cette pensée, Toyane sourit du coin des lèvres imaginant quelques personnes dormir dans la prison sur la paille. Finalement, il sortit de ses pensées et se rapprocha de son cheval.
gomoz a écrit:
HRP: Nous devons élipser la suite pour pas prendre trop de retard dans le RP. Gomoz est supposé arriver deux jours après ces entres faits.
Asterius est donc en prison et la GGD n'est plus là

Ici c'est un résumé du RP sur MSN.


Suite au tragique événement survenu au château, le Grand-duc arriva à la prison.

Il était encore dans un état second et était exécrable avec tous. Lorsqu'il entra dans la prison, il demanda à être conduit dans la cellule d'Armoria.

Il entra mais laissa Armoria débuter la conversation. Il était agacé de tout. Il souhaitait la faire souffrir et l'humilier.

Il resta dans un premier temps très évasif sur les raisons de son emprisonnement. Se cantonant au fait qu'elle était entrée sans autorisation en Bretagne et qu'il n'avait pas la volonté d'accorder des passes droits.

Il prit ensuite le partit de lui proposer de l'accompagner à Poitiers mais ignora volontairement le cas d'Asterius. Lorsqu'elle lui en fit la remarque, il prétexta encore que cela concernait la justice seule et qu'il ne voyait pas de raison particulière pour lui épargner la pendaison (et autres divers accommodements).

Armoria cru alors comprendre qu'il exigeait quelques unes de ses faveurs et sembla les lui proposer, ce qu'il nia tout en lui faisant croire le contraire. Il la poussa dans ses retranchements jusqu'à ce qu'elle craque et le prenne au col.

Il la jetta sur le lit puis sortit sèchement. Elle pu néanmoins entendre l'ordre qu'il donna de la libérée elle et son fiancé puis de les faire suivre le convoie dans un carrosse.

Il partit ensuite au château.
coldtracker a écrit:
HRP:
la suite ici....

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=252444&start=15
Armoria a écrit:
Quand Gomoz était entré dans la cellule, Armoria faisait les cent pas, folle de rage. La conversation avait été houleuse...

Il avait usé d'arguments fallacieux, allant jusqu'à prétendre n'avoir jamais reçu la lettre où elle l'avisait de leur passage. Cet homme l'excédait au plus haut point. Elle alla jusqu'à se moquer ouvertement de lui.

Après son départ, ayant entendu les ordres qu'il avait donnés, elle avait remercié le Très-Haut d'un murmure, puis, s'agenouillant, lui avait rendu grâce et avait longuement prié.
Isaïyl a écrit:
Isaïyl était allé peu après l'événement s'excuser auprès du lieutenant de police de Rennes. En effet, le Grand Duc lui avait demandé de s'occuper des françois et, ses maréchaux à Rennes ayant des imprévus, il avait jugé bon de faire appel à la Garde Grand Ducale.

Cependant, il ne pouvait pas laisser quiconque, même un lieutenant de police, venir perturber la tâche. Il était parfaitement conscient de ce que cela lui coûtait mais le lieutenant Toyane devait comprendre que ce n'était nullement contre lui que la chose avait été faite.

Il lui expliqua donc tout ce qui s'était passé au sein de la prison St Michel afin qu'il comprenne l'importance d'ébruiter la chose le moins possible.
il espérait que le lieutenant rennais comprenait ce choix qu'il avait dû faire en tant que prévôt.

Une fois cela fait, il repartit à sa tâche, laissant la prison au bon soin des gardes et de la police rennaise.
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MessageSujet: Re: [Rp] La prison de la rue Saint Michel   [Rp] La prison de la rue Saint Michel Icon_minitimeJeu 4 Oct - 14:17

tatoo a écrit:
M’sieur le maire très matinal comme toujours, vit son jeune lieutenant parler avec le prévôt du duché. Le temps de se rendre près d’eux, Messire Isaïyl était déjà reparti. Tatoo continua d’un pas décidé vers le lieutenant toyane…Après explication, il comprit la situation.

Je suis fier de toi mon jeune ami ! La sécurité de cette ville est sous ton contrôle et tu n’as pas hésité une seule seconde a faire ton devoir. Comme notre Grand Duc est celui qui a le dernier mot ici et que la GGD lui obéit, tu ne pouvais pas connaître la situation. J’aurais quand même aimé qu’il te laisse jeter un œil, la prison fait partie des endroits ou tu dois te rendre…Mais bon, la GGD a pour habitude de travailler seul… C’est comme ça mon ami.
Armoria a écrit:
Un messager poitevin avait remis à la frontière, prudemment, un courrier à destination de la responsable des geôles rennaises entre les mains d'un messager breton.

Citation :
Dame,

Navrée de ne point user de votre nom, mais point n'en ai eu connaissance.

Peut-être avez-vous souvenance de mon attachement envers les dagues que vous m'avez "empruntées" - j'use de ce terme puisqu'il paraît que nous avons en fait été "invités" chez vous.

Je tiens particulièrement à les récupérer. Vous pouvez me les faire parvenir soit à la Trémouille, par retour de courrier, soit en mes terres d'Arnay, en Bourgogne.

Vous penserez peut-être que c'est là caprice de noble françoise ? C'est ma foi possible... Reste qu'elles furent fidèles compagnes m'ayant sauvé la vie plus d'une fois, et j'avoue me sentir sans défense les rarissimes fois où j'en suis dépourvue.

Cordialement,
Armoria d'Ylfan
Guilreine a écrit:
Hey! La prison!

Passant sur la grande place, devant les immeeeeennnses grilles aux allures de colosses, la Guil fit joyeusement tinter sa bourse.

Aux dortoireuhs de Rennes, je n'irai plus jamais Di'don',
Aux dortoireuhs de Rennes, je n'irai plus jamais.
Quoi que!

Rai-so-nnableuh trois syllabes que, curieusement, la Guil avait du mal à assimiler. Mais si par hasard, son homme apprenait qu'elle et le bébé avaient dormis dans les bas fonds de la prison rue Saint Michel, sûre que c'est par la peau du suprême qu'il viendrait la sortir cette fois ci.

Par politesse, elle passerait au marché plus tard et ferait livrer aux gardes, trois bonnes bottes de persil frais. En souvenir surtout.
Isaïyl a écrit:
La prison beuglait à travers les ruelles alentours. Les prisonniers ne demeuraient que rarement des plus calmes.

La police rennaise faisait du bon travail. Ce n'est pas demain la veille qu'un prisonnier réussirait à s'échapper.
jean_cotard a écrit:
[Rue Saint Michel]
Jéhan traversait la ville, une grande échelle sur l'épaule et un chapeau de paille vissé sur la tête. Autant dire qu'il était de repos. Il n'avait pas sur sa chemise les broches en forme d'hermine caractéristiques de la police ou de la maréchaussée de Roazhon.
Au détour de la rue Saint Michel, il croisa le Prévôt des maréchaux, le Seigneur Isaïyl de Kermarec.
Dans un réflexe acquis de longue date, il se mit au garde à vous. L'échelle avait pris une verticalité parfaite, même si elle représentait, aux yeux de Jéhan, habitué à l'usage de la sarisse, une pathétique arme d'hast. Il concevait que son salut tenait plus du ridicule, que de la majestée de la Garde Grand Ducale.
En outre son chapeau de paille le grattait...

Démat Seigneur ! Mes respects Prévôt des Maréchaux !
Jéhan se posait de nombreuses questions en ce qui concernait la prison. Il avait pu comprendre que Dame Marquise, de la Garde Grand Ducale, était détentrice des clefs et elle faisait maintenant partie de la police de Rennes. Cependant la préséance de la GDD sur la prison de la rue Saint Michel avait été affirmée récemment, lorsque le Lieutenant de Police Messire Toyane du Puiset, s'en été vu refuser l'accès. La situation ce jour là, était particuilèrement tendue, certes. Ainsi donc, qui en avait la responsabilité ? Comment se déroulaient les levées d'écrou ? Comment les geôliers étaient organisés ? Etc. Bien sur ces questions ne remettraient pas en cause le rôle que se donnait la police de patrouiller régulièrement à ses abords afin de vérifier qu'aucun prisonnier ne put s'en échapper.
Quoiqu'il en soit, le lieu était mal choisi pour débattre de ces éléments et Jéhan, quoique parfaitement décalé, garderait sa tenue jusqu'à ce que le Prévôt le dépasse ou lui adresse la parole...
marquise66 a écrit:
Quelques mois étaient passés depuis la visite d'un des pairs de france dénommée Armoria, et Marquise, en tant que directrice de la prison avait reçu une lettre de la part d'un diplomate. Il souhaitait savoir ce qu'étaient devenues les dagues de la pair...

Après son tour de garde à la maréchaussée, Marquise prit donc le chemin de la prison. Elle entra dans son bureau, ouvrit son tiroir et en sortit les fameuses dagues. Elle les scruta quelques instants, ne les ayant jamais regardé auparavant...

Pas mal...mais françoises... A cette pensée, elle aurait voulu les remettre dans leur tiroir et ne plus les en sortir mais elle devait les remettre au diplomate. C'était important semblait il...

Elle s'assit donc à son bureau et commença à jouer avec celles-ci en attendant son rendez vous.
Huidemar a écrit:
...Huidemar arriva à la prison de Rennes. Il demanda au garde en faction de le conduire auprès du responsable des lieux. Après quelques instants un autre garde l'emmena à son rendez-vous...


- Demat, dame Marquise. Je suis heureux de vous rencontré dans d'autres circonstances que la dernière fois. Mes recherches m'amènent à vous pour voir si vous avez conservé des effets personnels d'une ancienne de vos pensionnaires. Je suis à la recherche de dagues ayant appartenues à une pair de France du nom d'Armoria. Si vous les avez, elles pourraient m'être utile dans mon travail de diplomate.
marquise66 a écrit:
Marquise se leva à l'arrivée de son invité. Elle salua en inclinant légèrement la tête, les dagues toujours en main.

- Demat Messir. En effet, il est des circonstances plus agréable que la guerre... La diplomatie c'est pas mal aussi...et puis ça a pour but d'éviter une guerre.

Marquise posa les dagues sur la table, sortit une bouteille de Rachouthe et en servit deux verres. Elle en tendit alors un à Huidemar et prit le sien, désignant les dagues du regard.

-Les voici. Elles attendaient sagement dans mon tiroir. Une chance que la moisissure ne les ai pas gagné... Des armes pourraient donc nous permettre la paix définitive?
Huidemar a écrit:
- elles le peuvent peut être, je me dois de tenter tout ce qui est possible pour essayer de parvenir à cette paix durable.

Je vous remercie d'avoir conserver ces dagues.

...Huidemar ouvre un coffret et place les dagues une à une dans celui-ci...
marquise66 a écrit:
-Eh bien ma foi, je n'ai pas fait grand chose. J'aime gardé un souvenir des gens françois "importants" qui passent par ma prison...

Marquise sourit et but à nouveau quelques gorgées de son verre avant de reprendre.

-Si elles peuvent préserver la paix, évitez de dire à la Pair que je ne me suis pas du tout occupé de ses dagues, ça froisserait son égo de savoir que je n'ai pas obéi à ses consignes...

Femme bretonne jamais ne ploie. Je respecte mes principes, malheureusement pour elle, et hors de question que j'obéisse à un François...

Vous partez les lui rendre en personne?
Huidemar a écrit:
...Huidemar bu une gorgée à son tour avant de répondre...

- En effet, je vais me rendre en France au début du mois prochain, le temps d'obtenir les sauf-conduits nécessaires. Enfin si d'ici là les françois ne viennent chez nous...
marquise66 a écrit:
Marquise sourit.

-C'est vrai que ça ne fait pas trop marcher le tourisme... Quoique ça attire du monde sur les remparts et malheureusement à l'officine. J'espère que nous n'aurons pas à retourner en guerre, surtout si elle doit résulter du caprice de certains Bretons égoïstes...

Marquise leva les yeux au plafond et soupira.

-Vous saluerez bien Armoria pour moi... J'espère que vous n'aurez pas voyage mouvementé. Je me tiens à votre disposition dans la mesure du possible, étant donné que je ne peux pas, et ne compte pas, abandonner la mairie.

Marquise finit son godet et le posa sur la table.

Sur ce... Avez vous besoin d'autre chose?
Huidemar a écrit:
- Je lui transmettrai vos amitiées. Je vous remercie bien et ne vais pas vous vous déranger plus longtemps. Bonne fin de journée, Kénavo.

...Huidemar enveloppa le coffret et repris la direction de son auberge, son séjour à Rennes se termine et il doit rentrer au plus vite car une autre mission l'attend...
marquise66 a écrit:
Marquise salua Huidemar et le raccompagna jusque la porte. Elle ferma derrière eux puis prit la direction de l'auberge, elle avait quelque chose d'important, pour ne pas dire vital à faire.
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