[Rp] Sur le chemin de l'auberge

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Sauvegarde du 26/09/2007 20:00:12
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marquise66 a écrit:: Marquise venait de sortir de son sommeil éthylique. Elle se souvenait avoir écrit une lettre à Alésius, elle se souvenait pourquoi, malheureusement...

Elle avait décidé de rentrer chez eux, chez elle?, pour se reposer, évacuer tout le chagrin qu'elle avait encore, pour pouvoir avancer.

Elle continua à marcher, titubant de moins en moins, se demandant si un jour elle reverrait l'homme qu'elle aime autrement qu'en fermant les yeux, haissant l'homme derrière tout çà qui agissait en égoïste.

Elle s'arrêta à un coin de rue, quand elle reconnut une silhouette attendant devant l'auberge...Alésius... l'avait il déjà vu? Il avait la tête tournée vers elle...que faire? Avancer? Rester là?

Sans que son cerveau ne semble commander son corps, elle se vit avancer, redoutant le moment de leur rencontre, la blessure qu'elle entrainerait...

alesius a écrit:: Cette chaude aprés midi d'été fut la plus déchirante de sa vie...

Alesius empaquetait ses derniers effets personnels avant de prendre le chemin de Retz...

L'esprit du jeune homme était furieusement tiraillé...

D'un côté il ne laisserait jamais partir guerroyer son père et ses frères d'arme sans lui et d'un autre Marquise qui lui en voulait terriblement de la décision qu'il avait prise en tout et pour tout...

Alesius aurait aimé vivre dans la paix et la prospérité aux côtés des deux amours de sa vie

Mais ce monde ne lui en laissait pas le choix...

Attendre l'envahisseur n'était point tolérable pour cet homme qui s'était si souvent battu pour défendre une idéologie qui faisait la force de la Bretagne... Son indépendance!!!

Cet idéologie était une fois de plus remis en question et nul acte diplomatique n'y changerait

Les françois ne comprenaient que lorsque les armes étaient levées bien haut vers les cieux et que le sang de leur progéniture glissant sur la lame fraichement aiguisé perlait sur le visage déterminé de ces fiers bretons...

Allait il passer pour traitre en accomplissant ce qu'il pensait être à l'image de ce peuple emplis d'honneur

Si tel était le cas alors cela signifierait que la Bretagne était perdu à tout jamais...

Déposant son armement sur les flancs de sa monture, Alesius senti une présence qui le fit frémir de tous ses membres

Ce dernier tournant sa tête brusquement, laisser glisser ces quelques mots entre ses lèvres

Marquise... mon amour...

Son regard ne pouvait se détacher du sien

La tristesse qui transpirer de son être poignarda le jeune seigneur qui ne savait comment réagir devant celle qu'il chérissait tant et qui pour la première fois de sa vie ne cautionnait sa décision

Alesius s'approcha toutefois de Marquise ne sachant quelle serait sa réaction

Malheureusement quelque soit sa réaction son choix était fait et nul ne saurait le faire changer d'avis

Demat ma douce...

Je m'apprétais à partir lança t'il dans un moment d'hésitation

marquise66 a écrit:: Le regard empreint de tristesse, elle s'arrêta à quelques centimètres de lui. Elle posa les yeux sur le destrier d'Alésius, il était prêt en effet. Elle le regarda alors lui, comme si c'était la dernière fois.

-Ta décision est prise alors... Et si je n'étais pas arrivée à ce moment? Serais tu parti comme un traitre? Pourquoi fais tu cela?

Le père d'Alésius était égoïste, pourquoi Alésius devait il se sacrifier pour une personne comme lui? Que représentait elle à ses yeux? Et leur fille?

Elle sentit une boule se coincer dans sa gorge, l'empêchant d'en dire plus. Elle chercha au plus profond de ses yeux ce qui pouvaient bien se passer dans son âme....

alesius a écrit:: Le mot traitre sortant de sa bouche lui cisailla les entrailles

En d'autres circonstances, cela l'aurait mis hors de lui voir...

Mais il n'en fut rien... L'incompréhension de sa fiancée à l'égard de sa décision le décevait au plus haut point

Marquise avait elle tellement changé...

Mon ange je ne te reconnais plus... où est passé la femme pour qui la devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" représentait quelquechose

Attendre ici que l'envahisseur nous assaille n'est pas une option qui m'est envisageable

Si la trêve tombe et que la guerre éclate à nouveau à nos portes et c'est ce qui arrivera sinon cette paix aurait été signé depuis fort longtemps je préfère me trouver à un endroit où nous pourrons faire mal à l'envahisseur... c'est à dire taper en plein coeur!!!

Certes je puis rester à tes cotés mais je ne serais point d'une grande utilité lorsqu'ils attaqueront par milliers notre capitale

Et je ne veux point regretter ce moment où il m'aura été donné un choix de faire mon possible pour tenter quoi que ce soit

Je préfère périr en ayant tenté de faire quelquechose pour que les deux personnes qui compte le plus à mes yeux vivent dans la paix et fassent perdurer ce pourquoi nous nous sommes toujours battus

Je sais que tu ne cautionne pas mon choix mais regarde au fond de toi mon amour et peut être un jour tu comprendras mon sacrifice

Alesius posa sa main sur la joue de Marquise

Si je ne revenais pas mon amour sache que je t'aime du plus profond de mon coeur et que quoi que tu penses si je fais ce choix c'est pour toi et notre enfant

Inculque lui tout ce qui fait notre valeur et ce sera une grande dame à l'image de sa mère

Dans un derniers baiser, Alesius allait quitter les lieux quand Marquise l'interrompit

marquise66 a écrit:: Il se trompait... Ce qu'elle ne comprenait pas, ce n'était pas lui, c'était son père, le père d'Alésius, celui qui voulait sauter d'une falaise et qui ne faisait rien pour empêcher les autres de faire de même, en les entrainant au contraire...

Alésius allait s'en aller. Dans une grande inspiration, Marquise trouva la force de réagir. Elle posa sa main sur la sienne, le stoppant dans son départ. Les yeux en pleur, elle savait que c'était le moment pour lui dire tout ce qu'elle pensait, par peur de ne plus jamais le revoir...

-Elle est là...la femme pour qui la devise bretonne représente quelque chose. Et elle pleure, elle pleure l'égoïsme d'un père qui entraine dans sa chute sa famille en s'en lavant pitoyablement les mains.

Il faut que tu saches certaines choses avant de partir Al.

Bien que les larmes perlaient ses yeux, elle parlait de façon sereine. Il fallait que Alésius sache tout sur ce voyage, qu'elle lui dise ce qu'il devait entendre pour agir en toute conscience.

-Ton père ne compte pas revenir en Bretagne Al, il s'en fout du jugement que la Bretagne va avoir sur lui. Tes intentions sont louables, mais ce ne sont pas celles de ton père. Je te demande juste de ne pas le suivre aveuglément, d'agir en toute connaissance. Il pourrait à tous vous éviter d'être jugé comme des traitres par une seule phrase envers le Duc, mais il n'en a que faire, que faire de vous, que faire de ce qui pourrait vous arriver si jamais vous rentrez...

A cette pensée, le coeur de Marquise se serra au point qu'une larme coula sur sa joue. Il y avait de grandes chances qu'Alésius meurt, que ce soit dans l'assaut ou sur l'échafaud, et l'idée de le perdre lui était insoutenable.

-J'ai des engagements ici, et je me battrais ici, pendant que tu te battras là-bas, et notre fille, nous l'éduquerons ensemble, parce que je t'interdis de mourir Al. Ce n'est pas toi que je ne comprends pas, c'est ton père.

Si jamais...

Marquise s'interrompit, respirant fortement pour contenir ses larmes et maintenir son calme.

-Si jamais tu viens à être rendu coupable de trahison en Bretagne, tu ne le seras pas à mes yeux. Je te rejoindrais, peu importe où tu seras, peu m'importe où Aënaelle, du moment que nous sommes à tes côtés....

Elle lui donna alors un tendre baiser salé, pleurant en même temps...

-Reste en territoire allié le temps que la guerre n'est pas déclarée...N'agit pas inconsidérément... Pense à nous et écris moi. Je ne supporterais pas de ne pas savoir si tu vas bien ou pas...et reviens...

Elle aurait voulu rester dans ses bras et ne plus jamais en sortir, mais elle savait qu'elle ne pourrait le retenir. Il avait fait son choix, elle l'aimait, alors elle le respecterait, même si son coeur voulait crier toute la haine qu'il avait contre Elfyn de Montfort...

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

Luos a écrit:: Luos qui était dans un coin et qui avait tout écouté malgrés la conversation privée

Madame Marquise <s'incline>, Messir, je n'ai pas pu m'empecher d'écouter votre conversation lorsque j'ai vue que Dame Marquise était en larme.

Messire, je ne peux que approuver les dire de votre dame, vous dites que vous aller combattre pour la liberté de la bretagne. Pour suitre votre pére et votre frère... Permetter moi de vous dire que vous vous tromper. vous n'allez pas combattre pour la liberté, car nous sommes déja libre et notre Duc à affirmer sa volonté de ne pas combattre et de rester dans la trève. Vous voulez partir en guére pour notre liberté, pour éviter de voir un jour votre femme et votre fille mourrir à cause des français. Mais c'est peut etre vous qui aller provoquer ceci. Nous sommes en paix et vos actes vont nous faire entrer en guerre... Et lorsque les français risposterons vous serez loin de rennes et alors comment ferez vous pour protéger les personnes a qui vous tennez ?
Je ne suis pas un hommes d'armes, mais je resterai a Rennes pour protéger les gens qui n'ont pas voulu cette guerre...
Autre chose que je pense pouvoir vous affirmer Messire. vous voulez protéger votre femme de la mort ? Si vraiment c'est votre volonté alors rester ici.C'est en partant que vous la tuerai, petit à petit... ce ne sera pas par des coups d'épée mais par la solitude et par votre absence. Mort qui sera beaucoup plus douloureuse je le pense. Et ne croyais pas que ceci n'arrivera pas, cela fait plusieurs jours que j'observe votre Dame, et je me demander ce qui pouvais la mettre dans ces états... Demandez lui combien de bouteilles de chouchen a t'elle vider en si peut de temps....
<se met à genoux> Pour le bien de votre dame, je vous demanderai de rester... Pour le bien de la Bretagne je vous demanderai de rester <se reléve>

Luos regarde Marquise Quant a vous madame, malgré tout le respet que je vous dois, je vous interdit de dire que si votre mari est déclaré Traitre vous le suivrez... Je vous l'interdit car vous ferez exactement ce que vous lui reprocher... Il part car son pére fait une erreur, vous partirez car votre époux fait une erreur. Il part en vous abandonnant, vous partirez en abandonnant rennes...
Je crois en vous, je voterai pour vous... Les rennais seront la pour vous Madame...

Regarde Dame Marquise et Messire Alesius
Je ne suis qu'un petit paysan, mais j'observe beaucoup ce qui ce passe. Messire ne tuer pas Dame Marquise... Rennes et la bretagne ont besoin de personnes comme elle. Je suis désolé si je vous ai offencé et j'accepterai votre sentence, mais je ne pouvais pas vous laissez partir sans vous dire ceci.

s'incline

alesius a écrit:: Lorsque Marquise le retint afin de lui expliquer ce qu'elle avait au plus profond de son coeur, Alesius eut une réaction inexplicable...

Il resta de marbre...

Surement du à un innombrable bouleversement de sentiments...

Il avait tant à lui dire mais les mots ne lui vinrent point

Soudain un homme à la sale mine et aux vêtement laissant à désirer s'approcha du jeune couple

Alesius ne le connaissais point mais ce dernier s'exclama tel un ami proche de la famille, voir quelqu'un dont son avis avait un quelconque intérêt

Marquise sera la main de son fiancé craignant un écart de sa part

le seigneur de Biais posa fermement sa main sur le torse du paysan afin de le faire reculer, ce qui ne fut point un problème au vue de la maigreur de ce dernier

De quel droit t'imices tu dans notre conversation pauvre ignorant!!!

Nombreux avant toi ont trépassé pour moins que ça!!!

Mais ma contenance et tes origines Breton te laisse un sursis!!!

Ton courage m'oblige toutefois à te répondre...

D'une tu ce connais point mon intention quand à cette mobilisation et de ce fait tu ne peux juger ma décision

De deux sache que tes supplices et tes belles paroles ne changeront rien quand à ma décision

Tu n'es surement point au courant alors je vais t'apprendre une chose l'ami... Les francois sont aux portes de notre belle Bretagne à l'heure ou je te parle et sache que si nous attendons patiemment qu'ils mettent fin à cette trêve, malgrés toute notre ardeur et notre courage, il nous sera trés difficile voir impossible de les contenir à notre porte

Alors sache que je soit en ces lieux lorsque cela arrivera ne changera rien envers ma famille

Ce jour là je préfère me trouver à un endroit où nous pourrons taper au coeur de l'envahisseur afin de le diviser et l'épuiser moralement car là est notre seule chance, elle l'a d'ailleurs toujours été...

Alors à l'avenir évite de t'immiscer dans des conversations personnelles qui dépasse ton savoir et qui ne te regardent en aucun cas!!!

Maintenant hors de ma vue avant que mon insouciance dépasse ma patience!!!

Alesius resta stoïque devant le départ du paysan qui malgrés son statut de paysan avait fait preuve d'un certain courage face à cet homme d'aarme expérimenté qui n'avait offert sa vie qu'au savoir de tuer...

Breton!!!

Le paysan se retourna

J'admire ton courage!!! mais prends garde à toi à l'avenir!!! certains seraient certainement moins concilliants à ton égard!!!

Alesius se tourna vers son ange qui serrait encore fortement sa main comme si c'était la dernière fois qu'ils auraient à se revoir

Mon amour je te proposerais bien de me suivre mais je sais que ta place est ici... la Bretagne a bien trop besoin de toi en leurs murs...

Je ferais mon possible pour te revenir même si cela ne sera guère aisé...

Alesius serra Marquise dans ses bras avant de l'embrasser tendrement

Je dois m'en aller maintenant, je suis attendu

Alesius prit place sur sa monture et serra une dernière fois la main de sa bien aimée

L'émotion était à son comble entre ces deux personnes et nul ne savait le dénouement de cet aventure qui se projetait...

Luos a écrit:: Luos tout en reculant, semble réaliser qu'il a failli perdre la vie... Il reprend la parole en regardant le sol de manière a ne pas croiser le regard d'Alesius. Et en restant à une dizaine de mettre pour ne pas faire de provocation

Bien, je ne vous dérangerai pas plus, et comme vous le dites je m'occupe de quelque chose qui ne me regarde pas. Tout ceci doit me dépasser, j'essai d'aider mais je crois que la meilleure chose que j'ai a faire c'est de retourner voir mes porcs.

Luos s'incline devant Dame Marquise puis devant Alesius en tremblant quelque peu

Nombre de messages : 598 Date d'inscription : 31/01/2007

marquise66 a écrit:: Marquise sursauta quand Luos s'approcha d'eux. Elle tint la main d'Alésius pour lui faire comprendre qu'il n'avait rien à craindre du jeune paysan qui avait fait la route avec elle.

Se sentant agressé, Alésius réagit immédiatement de façon assez violente avant de se reprendre quelque peu. Sur le moment, Marquise resta interdite. Certes, Luos s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas, mais il n'avait pas agi en mal, loin de là...

Luos s'éloignait déjà en tremblant quand elle l'interpela.

-Messir Luos! Attendez moi, nous allons à l'auberge. Je vous expliquerais...

Marquise ne put s'empêcher de lancer un regard semi-désapprobateur à Alésius. Certes il était à cran, mais ce n'était pas une raison pour s'en prendre à plus faible.

C'est alors qu'il l'embrassa et monta sur Kurun. Elle lui serra une dernière fois la main, voulant graver à jamais son visage dans ses pensées. Des larmes commencèrent à perler au coin de ses yeux. Elle lui lacha alors la main et il partit vers un futur plus qu'incertain.

Marquise s'essuya les yeux et retourna auprès de Luos. D'une voix calme, elle commença à lui parler alors qu'ils marchaient en direction de l'auberge.

-Excusez moi pour lui messir Luos. Il s'est senti agressé... Il n'est pas méchant, il ne s'y attendait pas... Et puis...la situation était délicate, il fallait que l'on se dise certaines choses, même si elles font mal. C'est ce qu'il faut à chaque départ...

Marquise avait une boule dans la gorge. Elle se tut. Ses pas et les battements de son coeur étaient guidés par une cadence, une chanson...

J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins d'ouvriers de paysans
Où allez vous camarades avec vos fusils chargé?
Nous tendrons des embuscades viens rejoindre notre armée

La voila la Blanche Hermine
Vive la mouette et l'ajonc
La voila la Blanche Hermine
Vive Fougère et Clisson

Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux francs
Moi je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps

Je viendrai à la nuit noire tant que la guerre durera
Comme les femmes en noir, triste et seule elle m'attendra

Et sans doute pensera t-elle que je suis en déraison
De la voir mon cœur se serre là-bas devant la maison

Et si je meurs à la guerre pourra t-elle me pardonner
D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait

J'ai rencontré ce matin devant la haie de mon champ
Une troupe de marins d'ouvriers de paysans.

(un extrait de la chanson de Gilles Servat : http://teemix.aufeminin.com/w/musique/t7641-servat-la-blanche-hermine-Play.html)

Luos a écrit:: Luos s'éloigne encore sur quelque métre lorsqu'il entendit Dame Marquise qui lui demanda d'attendre. Il décide alors de continuer sur quelques mètre avant de s'appuyer sur le mur d'une demeure.
Quelques instant après, Dame Marquise arrive et lui explique, avant de rester silencieuse...

Madame, veuillez me pardonner de mettre occupé une fois de plus de quelque chose qui ne me regardé pas. Mais j'ai beaucoup de mal à vous voir ainsi. Je vous vois chaque jour dans un état inquiétant, et je ne serais pas un Enfant du Seigneur si le chagrin que vous portez me laissé indiférents.
Je crois connaitre les raisons de votre douleur, mais je ne vous demanderai pas d'etre plus forte que celle-ci, je ne vit pas votre situation donc je connais pas l'ampleur du mal que ceci vous fait. Je peux juste l'imaginer...
J'aimerais vous dire une chose Madame, vous ne me connaissais pas comme vous pourriez connaître un ami, et c'est réciproque. Mais dois-je vouloir aider que les gens qui sont mes amis ? Je ne crois pas.
Ce n'est pas de la pitiée que j'éprouve pour vous, ni de la compassion. Vous êtes importante à mes yeux, dans notre ville. Vous avez la volonté d'etre mairesse avec un programme que je ne peux que approuver. Vous semblez être appréciée par la très gentille Dame Myrtillia. Et surtout je sens une grande bonté en vous...

Tend un mouchoir un tissu à la dame, afin qu'elle puisse essuyer ses yeux humide

Je ne veux pas m'imisser dans votre vie, je ne vous forcerai en rien, mais j'ai une demande à vous faire... A chaque fois que vous vous sentirez malheureuse et que vous avez envie de vidée une bouteille, ne le faite pas et venez me voir, je serai la pour vous écouter, peut importe l'heure.

Luos semble peiné de voir la dame si triste

marquise66 a écrit:: Marquise prit le mouchoir que lui tendait Luos et essuya ses larmes. Elle le regarda alors en souriant doucement.

-Je vous remercie Messir. Nous ne sommes peut-être pas encore amis, mais je ne pense pas que cette situation durera. Vous êtes bien gentil. Vous faites honneur à l'église aristotélicienne en agissant comme vous le faites. Tous ces principes donnés par Doué, qu'Aristote nous a enseigné, et que vous mettez en pratique...je vous admire messir.

Marquise se remit à marcher, invitant Luos à la suivre.

-Vous savez, quand il part à la guerre, je sais ce que je risque de perdre, et c'est çà qui fait mal, mais c'est la vie que nous avons choisi. Même si on en souffre, nous sommes avant tout Breton. Je suis une femme d'arme, tout comme lui, mais je préfère agir en politique, le combat étant le dernier recours, celui où chaque Breton est mobilisé. Et j'ai parfois besoin d'oublier ce mal qui me ronge. Le chouchen m'aide... Mais je prends bonne note de votre invitation, et je vous la retourne également...

Que diriez vous de venir boire juste un verre à l'auberge? On pourrait arrêter de parler de moi et parler un peu de vous. Je suis sure que vous êtes quelqu'un de passionnant.

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alesius a écrit:: Alesius claqua les flancs de sa monture et quitta les lieux au galop...

Puis quelques mètres plus loin l'homme d'arme stoppa net la foulée de sa monture et se retourna

Marquise repartait avec ce paysan qui s'était immiscé entre eux dans un moment où la moindre des politesses était de ne point s'interposer

Marquise une fois deplus n'avait point compris la réaction de son fiancé qui dans un moment pareil était bien légitime

Qu'il en soit ainsi... balbutia t-il à bout de nerfs

En avant Kurun!!! Nous sommes attendus!!!

Luos a écrit:: Luos laisse apparaître un petit sourire au dires de la Dame

Passionnant moi ?? se retient de rire Je ne crois pas ma dame, a part de mes cochons je ne sais pas de quoi je pourrais vous parler. Ma jeune vie n'a rien d'exceptionnel.
Mais je serai ravi d'aller avec vous boire un petit verre.

Luos regardes son accoutrement.. et fait triste mine

Par contre madame Marquise, je ne peux pas mieux m'habillier cela ne vous dérange pas ?

Puis il commence à marché vers la taverne, il regarde derriére lui une dernière fois, et voit que Alesius est déja loin... Luos dit tout bas

Je crois vraiment que j'ai blessé votre compagnon... j'ai mal agi et je m'en veux. Pourrais je vous remettre d'ici peu un courrier pour lui ? J'ai vue a quel point vous souffriez Madame mais je n'ai pas su voir à quel point lui aussi souffrais, je ne l'ai pas aider aujourd'hui mais juger....Luos lance un petit soupire Bref, la taverne de Dame Myrtillia vous conviendrais ?